guerre franco-allemande de 1870
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guerre franco-allemande de 1870
Déroulement de la guerre franco-allemande de 1870
Un article de Wikipédia
La guerre franco-allemande de 1870 fut marquée par une domination militaire de l'Allemagne, que ce soit d'un point de vue numérique, technique ou stratégique, aidée en cela notamment par l'incompétence des dirigeants militaires français, à l'image du maréchal Bazaine, mais aussi de Napoléon III, venu s'enfermer à Sedan. Les officiers formés en Afrique, plus baroudeurs que techniciens, agissent dans le désordre.
"Capitulation de Sedan" : la phobie du casque à pointe - dans le journal satirique français Charivari du 22 septembre 1870, Honoré Daumier inaugure la germanophobie doublée plus de soixante-dix ans de revanchisme de chaque côté du Rhin.Sommaire
Racines et causes du conflit
Bismarck est, depuis 1862, le ministre-président du roi Guillaume Ier de Prusse. Son but est de fédérer, autour de la Prusse, l'ensemble des États allemands, Autriche exceptée. Avec l'affaire des Duchés, Bismarck va créer la Confédération des États de l'Allemagne du Nord qu'il va ensuite souder lors de la guerre contre l'Autriche. La victoire de Sadowa (juillet 1866) renforce la position de la Prusse dans les États d'Allemagne du Sud d'où l'Autriche sort affaiblie. Pour terminer l'unité allemande, Bismarck a encore besoin d'une guerre; elle se fera contre la France.
En 1868, la reine Isabelle d'Espagne est renversée et la république n'ayant pas la majorité, l'Espagne se cherche un roi. Bismarck pousse la candidature à la couronne d'Espagne de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, cousin du roi Guillaume Ier de Prusse. Le risque d'une alliance prusso-espagnole ferait réagir Napoléon III.
Pour prix de sa non-intervention dans le conflit prusso-autrichien, Napoléon III demande à la Prusse le rattachement du duché du Luxembourg à la France 1867), mais Bismarck ébruite cette demande secrète ce qui, non seulement, vexe Napoléon III, mais lui aliène aussi le cabinet britannique (crise luxembourgeoise).
Le 20 juin 1870, le roi Guillaume Ier accorde l'approbation, en tant que chef de famille, au prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, de sa candidature au trône d'Espagne. Le 2 juillet 1870, la Gazette de France annonce au public que le Gouvernement espagnol a envoyé une députation en Allemagne pour offrir la couronne au prince de Hohenzollern. Contre tous usages, le Gouvernement français n'en avait pas été informé. Par des moyens diplomatiques mettant en œuvre les différentes chancelleries européennes, le gouvernement impérial réussit à faire retirer la candidature Hohenzollern. Mais les députés, tant de la majorité que de l'opposition, demandent des garanties. Ils veulent que le roi de Prusse déclare officiellement qu'il n'y aura plus à l'avenir de candidature Hohenzollern au trône d'Espagne.
Au corps législatif, seul Thiers est opposé à cette démarche ; c'est sous la pression, à la fois de la Chambre et de l'opinion, que Napoléon III donne des directives à Gramont, ministre des Affaires étrangères, pour que Benedetti, l'ambassadeur de France auprès du roi de Prusse, demande à Guillaume Ier la renonciation officielle, pour l'avenir, de sa maison au trône d'Espagne. Guillaume Ier reçoit par deux fois Benedetti et lui signifie son refus pour cette clause. Lorsque Benedetti revient une troisième fois à la charge, il lui fait dire par son aide de camp, Radziwill qu'il ne le recevra pas. Bismarck exploite cette réponse faite par le roi et dénature les événements pour ne laisser apparaître que le fait que le roi a refusé de recevoir l'ambassadeur de France (dépêche d'Ems (13 juillet 1870). C'est une humiliation diplomatique.
Le peuple de Paris a reçu un soufflet ; il descend dans la rue, pousse à la guerre. Tous les journaux, gouvernementaux et d'opposition, sont à l'unisson. Mais les raisons sont différentes : si pour les uns c'est la consolidation de l'Empire qui est recherchée, chez les autres c'est l'espoir d'un affaiblissement du régime. Le 16 juillet, le Corps législatif vote, à l'unanimité, moins six voix (Emmanuel Arago, Jules Grévy, Desseaux, Esquiros, Glais-Bizoin, Ordinaire - Thiers, Crémieux, Girault et Raspail s'abstiennent et Jules Favre est absent) les crédits spéciaux pour la guerre.
Le 19 juillet, le ministre des Affaires étrangères remettait à l'ambassadeur de Prusse à Paris une note dans laquelle la France se considérait comme en état de guerre.
Un flagrant déséquilibre
Napoléon III déclare la guerre au roi de Prusse le 19 juillet 1870 sans s'assurer du soutien des nombreux états rivaux ou ennemis de la Prusse, tout comme il ne prend pas non plus la peine de vérifier si l'armée française est prête au combat. Otto von Bismarck quant à lui profite de l'emportement français, puisque la déclaration de guerre contre la Prusse engage les états de la confédération allemande à se battre avec la Prusse contre l'agresseur, ce qui les entraîne dans une guerre qu'il exploite pour sceller l'unité allemande autour de son roi, Guillaume Ier de Hohenzollern.
Forces en présence
La France n'est en mesure de mobiliser que 250 000 hommes. Les Allemands disposent de 600 000 hommes rapidement mobilisés et montés au front grâce à l'utilisation du chemin de fer.
Les Allemands mettent au point une stratégie offensive, alors même que les Français sont persuadés que ceux-ci n'attaqueront pas, à l'image des propos tenus par Mac-Mahon lors d'une conférence sur le sujet à Reichshoffen le 1er août.
Une succession de défaites françaises [modifier]
Les armées allemandes franchissent la frontière entre le Rhin et le Luxembourg, bousculant les armées impériales.
juillet : Le maréchal Le Bœuf est nommé major général de l'armée du Rhin.
27 juillet : L'impératrice Eugénie est nommée régente.
28 juillet : Napoléon III, accompagné du prince impérial âgé de 14 ans, se rend à Metz pour prendre la tête de l'armée.
2 août : Combats de Sarrebruck, auxquels participe le jeune prince impérial.
4 août : Bataille de Wissembourg dans le Bas-Rhin, première bataille qui se solde par la retraite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon (division Douay) devant les troupes prussiennes du Kronprinz.
6 août : Bataille de Frœschwiller-Wœrth lors de laquelle la IIIe armée allemande du Kronprinz de Prusse met en déroute les troupes françaises du Maréchal de Mac-Mahon.
Charges de Reichshoffen : charges vaines des cuirassiers français sur les villages de Morsbronn (où ils sont anéantis) et de Elsasshausen.
Bataille de Forbach-Spicheren : la division du général Frossard est écrasée, à cause de l'inaction du maréchal Bazaine (jaloux de Frossard).
12 août : Napoléon III, malade, laisse le maréchal Bazaine prendre la tête de l'armée.
14 août : Combats indécis de l'armée du maréchal Bazaine à Borny-Colombey. Les Allemands mettent le siège devant Toul.
16 août : Bataille de Mars-la-Tour en Moselle.
les restes de l'armée du maréchal de Mac-Mahon se replie sur Châlons.
Combats indécis à Gravelotte, où le Maréchal Bazaine, à la tête de 2 armées aurait pu faire capituler une armée allemande isolée.
18 août :
Bataille de Saint-Privat au nord-ouest de Metz, en Moselle, où les troupes du maréchal Bazaine subissent une défaite qui lui retire toute possibilité de sortir de Metz.
Bataille de Loigny, où la première armée de la Loire est battue.
20 août :
Début du siège de Metz par la IIde armée prussienne.
25 août : Ayant reconstitué une armée le maréchal de Mac-Mahon accompagné de Napoléon III passe à l'offensive avec 120 000 soldats pour tenter de percer les troupes prussiennes et dégager le maréchal Bazaine de Metz. Il doit cependant prendre la direction de Sedan, car la route directe est barrée par les armées prussiennes.
30 août : Bataille de Beaumont un corps d'armée chargé de défendre le flanc de l'armée de Mac-Mahon est défait par l'armée du prince de Saxe. L'armée Mac-Mahon se retire sur la citadelle de Sedan.
31 août : Deux armées prussiennes, avec 240 000 hommes et 700 canons, sous les ordres des princes royaux de Prusse et de Saxe à la poursuite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon, la bataille de Sedan commence. (Le Roi de Prusse et le Chancelier Bismarck sont présents).
1er septembre :
Dès le début, en observant les combats de Bazeilles (flanc est) sur une colline du village de Balan, le maréchal de Mac-Mahon est blessé, et remplacé par le Général Ducrot puis par le général Wimpffen qui invoque un ordre du gouvernement de remplacer le commandant en chef en cas de d'empêchement. Cette succession de chefs engendre un plan de bataille incohérent.
Combats de Bazeilles où les Marsouins de l'infanterie de marine opposent une résistance héroïque contre les troupes bavaroises.
Afin d'éviter l'encerclement de la citadelle, les chasseurs d’Afrique du général Margueritte effectuent d'héroïques mais vaines charges sur le plateau de Floing (flanc ouest).
Au final, les troupes désorganisées se replient sur la citadelle de Sedan. Encerclées et sous le feu de l'artillerie des États Allemands qui tire sur la ville citadelle, Napoléon III fait hisser le drapeau blanc, pour éviter un massacre. Il est 16h30 la bataille est perdue. Le général de Wimpffen commande la reddition de la ville.
2 septembre : L'empereur Napoléon III est fait prisonnier. Signature de l'acte de reddition par De Wimpffen et Von Molkte au Château de Bellevue situé à 2 km au sud de Sedan.
Bilan de la bataille de Sedan : 15 000 Français tués ou blessés, 91 000 prisonniers internés sur la presqu'ile d'Iges bordée par la Meuse et un canal (ce lieu d'internement fut appelé "le camp de la misère"), 10 000 ont réussi à se replier sur Paris et 3 000 sont internés en Belgique; du côté allemand, 10 000 morts ou blessés sur 250 000 hommes.
3 septembre : Napoléon III est emmené en captivité en Allemagne (à Wilhelmshoehe, près de Kassel). Les troupes françaises sont internées au camp de la misère.
La chute de l'empire français
À Paris, les républicains demandent le 3 septembre la déchéance de l'Empire. Le 4, le peuple envahit le Palais-Bourbon, et Léon Gambetta à la tribune proclame la chute du régime impérial. Accompagné de Jules Favre et de Jules Ferry, il se rend à l'hôtel de ville et proclame la république : un gouvernement provisoire, sous la direction de Favre et du général Trochu, est constitué. C'est un Gouvernement de la Défense nationale, qui ordonne la résistance à outrance.
Une tentative républicaine de redressement
Gambetta organise la résistance. Il quitte Paris en ballon le 7 octobre et rejoint à Tours l'antenne gouvernementale qui s'y était installée avant le blocus de Paris. Il reconstitue trois armées (Nord, Loire et Est).
Sur la Loire
C'est à ce moment (27 octobre) que Bazaine capitule à Metz libérant la IIe armée allemande qui se porte au-devant de la première armée de la Loire du général d'Aurelle de Paladines qu'elle bat le 8 décembre près d'Orléans, puis de la deuxième armée de la Loire confiée au général Chanzy est battue le 11 janvier au Mans. L'armée de la Loire se replie derrière la Mayenne.
Nord
En janvier, au nord le général Faidherbe après les batailles de l'Hallue, Bapaume et Saint-Quentin bat en retraite à l'abri des places fortes de Cambrai et Lille, sans être vraiment inquiété par von Goeben. Cependant l'action de Faidherbe permettra au Nord-Pas-de-Calais de ne pas être envahi.
Est
À l'est, Bourbaki après une victoire à Villersexel échoue dans sa tentative de libérer Belfort assiégée : son offensive est stoppée à Héricourt et Montbéliard. Il est remplacé le 26 janvier, suite à une tentative de suicide, par le commandant du 20e corps le général Clinchant qui, encerclé par les allemands, n'a d'autres ressources que de négocier avec le général suisse Hans Herzog et l'armée se réfugie en Suisse le 1er février 1871 ce qui provoque ainsi la disparition de l'armée de l'Est. Cependant, de durs combats ont lieu au défilé de la Cluse (au sud de Pontarlier) où des troupes se font massacrer courageusement pour sauver l'armée. D'autres généraux dont Crémer et Pallu de la Barrière ainsi que l'amiral Penhoat réussissent à passer le Jura enneigé avec plusieurs milliers d'hommes et à rejoindre Lyon par Gex. Les forts de Joux et du Larmont ne se rendent que le 10 février après avoir occasionné de lourdes pertes aux Allemands.
L'armistice
Le manque de vivres, le bombardement quotidien et la succession des échecs militaires provoquent une agitation croissante de la population parisienne qui fait craindre au gouvernement provisoire une prochaine révolte. Celui-ci décide donc de cesser au plus vite les hostilités et signe le 28 janvier 1871 un armistice qui ne concerne pas les opérations dans l'est, dans l'attente de l'arrêt des négociations sur le futur tracé des frontières. L'armistice général intervient le 15 février. L'ordre est alors donné à la place de Belfort de se rendre, ce qu'elle peut faire le 18 février avec les honneurs.
Un article de Wikipédia
La guerre franco-allemande de 1870 fut marquée par une domination militaire de l'Allemagne, que ce soit d'un point de vue numérique, technique ou stratégique, aidée en cela notamment par l'incompétence des dirigeants militaires français, à l'image du maréchal Bazaine, mais aussi de Napoléon III, venu s'enfermer à Sedan. Les officiers formés en Afrique, plus baroudeurs que techniciens, agissent dans le désordre.
"Capitulation de Sedan" : la phobie du casque à pointe - dans le journal satirique français Charivari du 22 septembre 1870, Honoré Daumier inaugure la germanophobie doublée plus de soixante-dix ans de revanchisme de chaque côté du Rhin.Sommaire
Racines et causes du conflit
Bismarck est, depuis 1862, le ministre-président du roi Guillaume Ier de Prusse. Son but est de fédérer, autour de la Prusse, l'ensemble des États allemands, Autriche exceptée. Avec l'affaire des Duchés, Bismarck va créer la Confédération des États de l'Allemagne du Nord qu'il va ensuite souder lors de la guerre contre l'Autriche. La victoire de Sadowa (juillet 1866) renforce la position de la Prusse dans les États d'Allemagne du Sud d'où l'Autriche sort affaiblie. Pour terminer l'unité allemande, Bismarck a encore besoin d'une guerre; elle se fera contre la France.
En 1868, la reine Isabelle d'Espagne est renversée et la république n'ayant pas la majorité, l'Espagne se cherche un roi. Bismarck pousse la candidature à la couronne d'Espagne de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, cousin du roi Guillaume Ier de Prusse. Le risque d'une alliance prusso-espagnole ferait réagir Napoléon III.
Pour prix de sa non-intervention dans le conflit prusso-autrichien, Napoléon III demande à la Prusse le rattachement du duché du Luxembourg à la France 1867), mais Bismarck ébruite cette demande secrète ce qui, non seulement, vexe Napoléon III, mais lui aliène aussi le cabinet britannique (crise luxembourgeoise).
Le 20 juin 1870, le roi Guillaume Ier accorde l'approbation, en tant que chef de famille, au prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, de sa candidature au trône d'Espagne. Le 2 juillet 1870, la Gazette de France annonce au public que le Gouvernement espagnol a envoyé une députation en Allemagne pour offrir la couronne au prince de Hohenzollern. Contre tous usages, le Gouvernement français n'en avait pas été informé. Par des moyens diplomatiques mettant en œuvre les différentes chancelleries européennes, le gouvernement impérial réussit à faire retirer la candidature Hohenzollern. Mais les députés, tant de la majorité que de l'opposition, demandent des garanties. Ils veulent que le roi de Prusse déclare officiellement qu'il n'y aura plus à l'avenir de candidature Hohenzollern au trône d'Espagne.
Au corps législatif, seul Thiers est opposé à cette démarche ; c'est sous la pression, à la fois de la Chambre et de l'opinion, que Napoléon III donne des directives à Gramont, ministre des Affaires étrangères, pour que Benedetti, l'ambassadeur de France auprès du roi de Prusse, demande à Guillaume Ier la renonciation officielle, pour l'avenir, de sa maison au trône d'Espagne. Guillaume Ier reçoit par deux fois Benedetti et lui signifie son refus pour cette clause. Lorsque Benedetti revient une troisième fois à la charge, il lui fait dire par son aide de camp, Radziwill qu'il ne le recevra pas. Bismarck exploite cette réponse faite par le roi et dénature les événements pour ne laisser apparaître que le fait que le roi a refusé de recevoir l'ambassadeur de France (dépêche d'Ems (13 juillet 1870). C'est une humiliation diplomatique.
Le peuple de Paris a reçu un soufflet ; il descend dans la rue, pousse à la guerre. Tous les journaux, gouvernementaux et d'opposition, sont à l'unisson. Mais les raisons sont différentes : si pour les uns c'est la consolidation de l'Empire qui est recherchée, chez les autres c'est l'espoir d'un affaiblissement du régime. Le 16 juillet, le Corps législatif vote, à l'unanimité, moins six voix (Emmanuel Arago, Jules Grévy, Desseaux, Esquiros, Glais-Bizoin, Ordinaire - Thiers, Crémieux, Girault et Raspail s'abstiennent et Jules Favre est absent) les crédits spéciaux pour la guerre.
Le 19 juillet, le ministre des Affaires étrangères remettait à l'ambassadeur de Prusse à Paris une note dans laquelle la France se considérait comme en état de guerre.
Un flagrant déséquilibre
Napoléon III déclare la guerre au roi de Prusse le 19 juillet 1870 sans s'assurer du soutien des nombreux états rivaux ou ennemis de la Prusse, tout comme il ne prend pas non plus la peine de vérifier si l'armée française est prête au combat. Otto von Bismarck quant à lui profite de l'emportement français, puisque la déclaration de guerre contre la Prusse engage les états de la confédération allemande à se battre avec la Prusse contre l'agresseur, ce qui les entraîne dans une guerre qu'il exploite pour sceller l'unité allemande autour de son roi, Guillaume Ier de Hohenzollern.
Forces en présence
La France n'est en mesure de mobiliser que 250 000 hommes. Les Allemands disposent de 600 000 hommes rapidement mobilisés et montés au front grâce à l'utilisation du chemin de fer.
Les Allemands mettent au point une stratégie offensive, alors même que les Français sont persuadés que ceux-ci n'attaqueront pas, à l'image des propos tenus par Mac-Mahon lors d'une conférence sur le sujet à Reichshoffen le 1er août.
Une succession de défaites françaises [modifier]
Les armées allemandes franchissent la frontière entre le Rhin et le Luxembourg, bousculant les armées impériales.
juillet : Le maréchal Le Bœuf est nommé major général de l'armée du Rhin.
27 juillet : L'impératrice Eugénie est nommée régente.
28 juillet : Napoléon III, accompagné du prince impérial âgé de 14 ans, se rend à Metz pour prendre la tête de l'armée.
2 août : Combats de Sarrebruck, auxquels participe le jeune prince impérial.
4 août : Bataille de Wissembourg dans le Bas-Rhin, première bataille qui se solde par la retraite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon (division Douay) devant les troupes prussiennes du Kronprinz.
6 août : Bataille de Frœschwiller-Wœrth lors de laquelle la IIIe armée allemande du Kronprinz de Prusse met en déroute les troupes françaises du Maréchal de Mac-Mahon.
Charges de Reichshoffen : charges vaines des cuirassiers français sur les villages de Morsbronn (où ils sont anéantis) et de Elsasshausen.
Bataille de Forbach-Spicheren : la division du général Frossard est écrasée, à cause de l'inaction du maréchal Bazaine (jaloux de Frossard).
12 août : Napoléon III, malade, laisse le maréchal Bazaine prendre la tête de l'armée.
14 août : Combats indécis de l'armée du maréchal Bazaine à Borny-Colombey. Les Allemands mettent le siège devant Toul.
16 août : Bataille de Mars-la-Tour en Moselle.
les restes de l'armée du maréchal de Mac-Mahon se replie sur Châlons.
Combats indécis à Gravelotte, où le Maréchal Bazaine, à la tête de 2 armées aurait pu faire capituler une armée allemande isolée.
18 août :
Bataille de Saint-Privat au nord-ouest de Metz, en Moselle, où les troupes du maréchal Bazaine subissent une défaite qui lui retire toute possibilité de sortir de Metz.
Bataille de Loigny, où la première armée de la Loire est battue.
20 août :
Début du siège de Metz par la IIde armée prussienne.
25 août : Ayant reconstitué une armée le maréchal de Mac-Mahon accompagné de Napoléon III passe à l'offensive avec 120 000 soldats pour tenter de percer les troupes prussiennes et dégager le maréchal Bazaine de Metz. Il doit cependant prendre la direction de Sedan, car la route directe est barrée par les armées prussiennes.
30 août : Bataille de Beaumont un corps d'armée chargé de défendre le flanc de l'armée de Mac-Mahon est défait par l'armée du prince de Saxe. L'armée Mac-Mahon se retire sur la citadelle de Sedan.
31 août : Deux armées prussiennes, avec 240 000 hommes et 700 canons, sous les ordres des princes royaux de Prusse et de Saxe à la poursuite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon, la bataille de Sedan commence. (Le Roi de Prusse et le Chancelier Bismarck sont présents).
1er septembre :
Dès le début, en observant les combats de Bazeilles (flanc est) sur une colline du village de Balan, le maréchal de Mac-Mahon est blessé, et remplacé par le Général Ducrot puis par le général Wimpffen qui invoque un ordre du gouvernement de remplacer le commandant en chef en cas de d'empêchement. Cette succession de chefs engendre un plan de bataille incohérent.
Combats de Bazeilles où les Marsouins de l'infanterie de marine opposent une résistance héroïque contre les troupes bavaroises.
Afin d'éviter l'encerclement de la citadelle, les chasseurs d’Afrique du général Margueritte effectuent d'héroïques mais vaines charges sur le plateau de Floing (flanc ouest).
Au final, les troupes désorganisées se replient sur la citadelle de Sedan. Encerclées et sous le feu de l'artillerie des États Allemands qui tire sur la ville citadelle, Napoléon III fait hisser le drapeau blanc, pour éviter un massacre. Il est 16h30 la bataille est perdue. Le général de Wimpffen commande la reddition de la ville.
2 septembre : L'empereur Napoléon III est fait prisonnier. Signature de l'acte de reddition par De Wimpffen et Von Molkte au Château de Bellevue situé à 2 km au sud de Sedan.
Bilan de la bataille de Sedan : 15 000 Français tués ou blessés, 91 000 prisonniers internés sur la presqu'ile d'Iges bordée par la Meuse et un canal (ce lieu d'internement fut appelé "le camp de la misère"), 10 000 ont réussi à se replier sur Paris et 3 000 sont internés en Belgique; du côté allemand, 10 000 morts ou blessés sur 250 000 hommes.
3 septembre : Napoléon III est emmené en captivité en Allemagne (à Wilhelmshoehe, près de Kassel). Les troupes françaises sont internées au camp de la misère.
La chute de l'empire français
À Paris, les républicains demandent le 3 septembre la déchéance de l'Empire. Le 4, le peuple envahit le Palais-Bourbon, et Léon Gambetta à la tribune proclame la chute du régime impérial. Accompagné de Jules Favre et de Jules Ferry, il se rend à l'hôtel de ville et proclame la république : un gouvernement provisoire, sous la direction de Favre et du général Trochu, est constitué. C'est un Gouvernement de la Défense nationale, qui ordonne la résistance à outrance.
Une tentative républicaine de redressement
Gambetta organise la résistance. Il quitte Paris en ballon le 7 octobre et rejoint à Tours l'antenne gouvernementale qui s'y était installée avant le blocus de Paris. Il reconstitue trois armées (Nord, Loire et Est).
Sur la Loire
C'est à ce moment (27 octobre) que Bazaine capitule à Metz libérant la IIe armée allemande qui se porte au-devant de la première armée de la Loire du général d'Aurelle de Paladines qu'elle bat le 8 décembre près d'Orléans, puis de la deuxième armée de la Loire confiée au général Chanzy est battue le 11 janvier au Mans. L'armée de la Loire se replie derrière la Mayenne.
Nord
En janvier, au nord le général Faidherbe après les batailles de l'Hallue, Bapaume et Saint-Quentin bat en retraite à l'abri des places fortes de Cambrai et Lille, sans être vraiment inquiété par von Goeben. Cependant l'action de Faidherbe permettra au Nord-Pas-de-Calais de ne pas être envahi.
Est
À l'est, Bourbaki après une victoire à Villersexel échoue dans sa tentative de libérer Belfort assiégée : son offensive est stoppée à Héricourt et Montbéliard. Il est remplacé le 26 janvier, suite à une tentative de suicide, par le commandant du 20e corps le général Clinchant qui, encerclé par les allemands, n'a d'autres ressources que de négocier avec le général suisse Hans Herzog et l'armée se réfugie en Suisse le 1er février 1871 ce qui provoque ainsi la disparition de l'armée de l'Est. Cependant, de durs combats ont lieu au défilé de la Cluse (au sud de Pontarlier) où des troupes se font massacrer courageusement pour sauver l'armée. D'autres généraux dont Crémer et Pallu de la Barrière ainsi que l'amiral Penhoat réussissent à passer le Jura enneigé avec plusieurs milliers d'hommes et à rejoindre Lyon par Gex. Les forts de Joux et du Larmont ne se rendent que le 10 février après avoir occasionné de lourdes pertes aux Allemands.
L'armistice
Le manque de vivres, le bombardement quotidien et la succession des échecs militaires provoquent une agitation croissante de la population parisienne qui fait craindre au gouvernement provisoire une prochaine révolte. Celui-ci décide donc de cesser au plus vite les hostilités et signe le 28 janvier 1871 un armistice qui ne concerne pas les opérations dans l'est, dans l'attente de l'arrêt des négociations sur le futur tracé des frontières. L'armistice général intervient le 15 février. L'ordre est alors donné à la place de Belfort de se rendre, ce qu'elle peut faire le 18 février avec les honneurs.
Invité- Invité
Re: guerre franco-allemande de 1870
Lors de la Guerre de 1890-1871, la Légion est tardivement engagée du fait de la forte proportion de soldats d'origine allemande. C'est fin septembre 1870 que le régiment est intégré dans le 15e corps (1re brigade, 2e division) et se trouve engagé vers Orléans en octobre et décembre 1870 puis à Montbéliard en janvier 1871.
Le régiment retourne en Algérie en juin 1871 (Mascara près d'Oran).
Cette guerre se déroula sur le sol français, où normalement la Légion ne devrait pas intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais vu que la situation est si critique, le gouvernement fera appel aux troupes d'Afrique.
Ainsi, deux bataillons sont formés afin de partir en France tandis que les légionnaires allemands restent à Sidi-Bel-Abbès. Au même moment, un 5ème bataillon sera crée sur le sol français pour engager tous les resortisants désireux de servir leur patrie d'adoption.
Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaites avec l’Armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la commune de Paris en avril et mai 1871.
Enfin, c'est le 11 juin que le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l’Algérie.
Le Régiment étranger participera à la guerre avec trois bataillons. Un bataillon, le 5ème bataillon, est créé, en métropole, en août 1870. Deux bataillons de marche, formés en Algérie, arrivent à Bourges, le 13 octobre 1870.
Le 5ème Bataillon
Le 22 août 1870, l'impératrice Eugénie signe le décret portant création dans le Régiment étranger d'un 5ème bataillon formé en France. Autrichiens, Suisses, Belges, Valaques, Espagnols, Italiens, Polonais forment ses huit compagnies. Parmi eux, le prince serbe Karageorgevitch, le futur roi Pierre 1er de Serbie.
Commandé par le chef de bataillon Arago, le 5ème bataillon, appartenant à l'Armée de la Loire, se distingue le 10 octobre devant Orléans, au cours de la défense de Bel-Air-Les-Aides et de la lutte dans le faubourg Bannier. Au cours de ces combats, le 5ème bataillon du Régiment étranger perd les deux tiers de son effectif.
Le régiment retourne en Algérie en juin 1871 (Mascara près d'Oran).
Cette guerre se déroula sur le sol français, où normalement la Légion ne devrait pas intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais vu que la situation est si critique, le gouvernement fera appel aux troupes d'Afrique.
Ainsi, deux bataillons sont formés afin de partir en France tandis que les légionnaires allemands restent à Sidi-Bel-Abbès. Au même moment, un 5ème bataillon sera crée sur le sol français pour engager tous les resortisants désireux de servir leur patrie d'adoption.
Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaites avec l’Armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la commune de Paris en avril et mai 1871.
Enfin, c'est le 11 juin que le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l’Algérie.
Le Régiment étranger participera à la guerre avec trois bataillons. Un bataillon, le 5ème bataillon, est créé, en métropole, en août 1870. Deux bataillons de marche, formés en Algérie, arrivent à Bourges, le 13 octobre 1870.
Le 5ème Bataillon
Le 22 août 1870, l'impératrice Eugénie signe le décret portant création dans le Régiment étranger d'un 5ème bataillon formé en France. Autrichiens, Suisses, Belges, Valaques, Espagnols, Italiens, Polonais forment ses huit compagnies. Parmi eux, le prince serbe Karageorgevitch, le futur roi Pierre 1er de Serbie.
Commandé par le chef de bataillon Arago, le 5ème bataillon, appartenant à l'Armée de la Loire, se distingue le 10 octobre devant Orléans, au cours de la défense de Bel-Air-Les-Aides et de la lutte dans le faubourg Bannier. Au cours de ces combats, le 5ème bataillon du Régiment étranger perd les deux tiers de son effectif.
Re: guerre franco-allemande de 1870
Octobre 1870
Après la défaite de Sedan le 2 septembre et l' encerclement de Paris le 18 ,les Prussiens arrivent par Malesherbes, Janville et Pithiviers. Le 1 er Corps d' Armée du Général Von Der Tann attaque en direction d ' Orléans et s' empare d'Artenay. Un combat décisif se déroule au niveau des Aydes où le Commandant Arago du 5ème bataillon de la Légion Étrangère tente en vain d'arrêter l'ennemi. Il sera tué par une balle dans la tempe gauche. Pendant environ un mois les Orléanais vivent sous l' emprise Prussienne. L'État reconstitue une armée au camps de Salbris sous le commandement d' Aurelle de Paladines. Il faut essayer de rompre à tout prix le siège de Paris. Le 9 novembre un combat s'engage aux abords de la commune de Coulmiers ce qui contraint les Prussiens à se retirer et à évacuer Orléans.
Décembre 1870
La défaite de Bazaine à Metz
Suite à la défaite, de Bazaine à Metz (27 Octobre), rend disponible une partie de l 'armée prussienne qui se dirige en renfort au secours des Bavarois du Loiret. Un combat s'engage alors à Beaune la Rolande le 28 novembre et à Loigny (28) le 2 décembre. Aurelle risquant d être encerclé, évacue Orléans sans combattre afin d'éviter la destruction de la ville. Les Prussiens entre pour la deuxième fois à Orléans le 5 décembre à 00h30.
L'occupation du Loiret va s'avérer beaucoup plus rude que la première fois mais moins longue car les derniers prussiens s' en vont au bout de trois mois et demi.
Cette guerre a engendré une profonde blessure patriotique mais elle ne laisse pas heureusement de grandes destructions dans le département.
Les principaux combats de la région
(NB. quand le département n'est pas précisé, l'action se passe dans le Loiret)
24 Septembre 1870 Escarmouche à Artenay
26 Septembre Escarmouche à Bazoche Les Gallerandes
26 Septembre Combats d' Artenay et de la Croix Briquet (près d' Artenay)
05 Octobre Combat de Toury (28)
09 Octobre Combat d'avant garde à Angerville (91)
10 Octobre Combat d' Artenay
11 Octobre Combat d' Orléans
15 Octobre Combat et Incendie de Civry (28) et Varize (28)
18 Octobre Prise et incendie de Chateaudun (28)
22 Octobre Combat et incendie de Lailly en Val
24 Octobre Combat de Binas (41)
25 Octobre Combat d'Ourcelles
06 Novembre Combat de Chateaudun (28)
07 Novembre Combat de la Vallière
09 Novembre Combat de Coulmiers
11 Novembre Escarmouche à Rouvray Ste Croix
20 Novembre Combats de Beaune la Rolande et de Nancray / Rimarde
21 Novembre Coup de main sur Santilly (28)
24 Novembre Escarmouche à Artenay
24 Novembre Combat de Neuville aux Bois
24 Novembre Combat de Ladon et de Maizières
24 Novembre Combat de St Loup et de Montbarrois
25 Novembre Combats de Yèvre et de Brou
26 Novembre Combat de Lorcy
27 Novembre Escarmouche à Patay
28 Novembre Bataille de Beaune la Rolande
28 Novembre Combat de Courcelles
29 Novembre Combat de Varize (28)
29 Novembre Escarmouche à Tournoisis
30 Novembre Combats de Maizières et de Nancray
01 Décembre Combat de Villepion
02 Décembre Bataille de Loigny et Poupry (28)
02 Décembre Combat de Bazoches les Gallerandes
03 Décembre Combat de Chilleurs aux Bois
03 Décembre Combat de Neuville aux Bois
03 Décembre Combat d' Artenay et de Chevilly
03 Décembre Combat de l'Encornes
03 Décembre Combat de Donzy et Trogny
04 Décembre Combat de Patay
04 Décembre Combat de Vaumainbert et de St Loup
04 Décembre Combat de Cercottes et d' Orléans
05 Décembre Escarmouche à la gare d'Orléans
06 Décembre Combat de Meung sur Loire
07 Décembre Combat de Neuvoy
07 Décembre Combat de Meung sur Loire
08 Décembre Combat de Marolles,de Cravant, de Villechaumont
08 Décembre Combat de Langlochères et de Messas
08,09 et 10 Décembre Bataille de Beaugency
Orléans : Prise le 11/10/1870 et libérée le 09/11/1870 puis reprise le 04/12/1870 par les Prussiens
Coulmiers : le 9/11/1870 (Victoire)
Après la capitulation de Sedan et la capture de l'Empereur, la République est proclamée le 4 Septembre 1870. Un nouveau gouvernement animé par Favre et Gambetta décide de poursuivre la guerre et, pour renforcer les Gardes Mobiles, organise une levée en masse de tous les hommes valides de 21 à 40 ans.
Ces soldats , mal armés, à peine nourris, qui formaient en grande partie l' Armée de Loire, avaient pour principale mission de libérer Paris assiégée depuis le 19 Septembre.
Sous le commandement des généraux d'Aurelles de Paladines et Chanzy, cette armée, organisée à la hâte et instruite en quelques semaines en Sologne et en forêt de Marchenoir , décide d'attaquer les Bavarois dans le but de délivrer Orléans .
Le choc se produit le 9 Novembre ,sur le front établi entre Baccon et St Sigismond.
Le monument se trouve donc sur le flanc gauche de la bataille. Sur la route menant d'Epieds à Cheminiers , la 2 ème Brigade du Général Deplanque est assaillie en fin de matinée par une grêle d'obus bavarois venant de St Sigimond, Gémigny, Rozières et du parc de Coulmiers.
Les Mobiles de la Sarthe ,dirigés avec ténacité par le Lieutenant -colonel de la Touanne, flottent quelque temps mais ne lâchent pas pied, et le Contre Amiral Jauréguiberry établit sous la mitraille, de part et d' autre de Villevoindreux, les trois batteries de canons que compte sa division. Les Mobiles parviennent à grand peine à progresser dans Cheminiers. Le hameau est en flammes.
Malgré l'intervention du Génie, on doit évacuer. Les munitions commencent à manquer et on se rends au pas de course à Epieds pour se réapprovisionner. Heureusement, quelques valeureux habitants qui ont entendus l'appel au patriotisme ramènent à la hâte des cartouches.
Par contre les Bavarois ne faiblissent pas. Les Mobiles commencent à craquer quand une voix s' élève et crie " Eh bien les Manceaux ! Est ce que nous allons reculer?" Ils ne lâchent pas prise, et malgré de lourdes pertes , parviennent à installer une batterie prés de Bordebuses. Après des tirs confus , notre artillerie fait quitter la position des Bavarois se trouvant près du moulin de St Sigismond.
A 16h15 , à court de munitions , ils se replient. La Ferme d' Ormeteau est enlevée à la baïonnette: les Bavarois s' enfuient laissant 17 prisonniers et 9 blessés dont 2 officiers. A Coulmiers , le parc et le château sont libérés. Les troupes ennemies battent en retraite . Même Orléans est évacuée. La bataille est gagnée....
Après la défaite de Sedan le 2 septembre et l' encerclement de Paris le 18 ,les Prussiens arrivent par Malesherbes, Janville et Pithiviers. Le 1 er Corps d' Armée du Général Von Der Tann attaque en direction d ' Orléans et s' empare d'Artenay. Un combat décisif se déroule au niveau des Aydes où le Commandant Arago du 5ème bataillon de la Légion Étrangère tente en vain d'arrêter l'ennemi. Il sera tué par une balle dans la tempe gauche. Pendant environ un mois les Orléanais vivent sous l' emprise Prussienne. L'État reconstitue une armée au camps de Salbris sous le commandement d' Aurelle de Paladines. Il faut essayer de rompre à tout prix le siège de Paris. Le 9 novembre un combat s'engage aux abords de la commune de Coulmiers ce qui contraint les Prussiens à se retirer et à évacuer Orléans.
Décembre 1870
La défaite de Bazaine à Metz
Suite à la défaite, de Bazaine à Metz (27 Octobre), rend disponible une partie de l 'armée prussienne qui se dirige en renfort au secours des Bavarois du Loiret. Un combat s'engage alors à Beaune la Rolande le 28 novembre et à Loigny (28) le 2 décembre. Aurelle risquant d être encerclé, évacue Orléans sans combattre afin d'éviter la destruction de la ville. Les Prussiens entre pour la deuxième fois à Orléans le 5 décembre à 00h30.
L'occupation du Loiret va s'avérer beaucoup plus rude que la première fois mais moins longue car les derniers prussiens s' en vont au bout de trois mois et demi.
Cette guerre a engendré une profonde blessure patriotique mais elle ne laisse pas heureusement de grandes destructions dans le département.
Les principaux combats de la région
(NB. quand le département n'est pas précisé, l'action se passe dans le Loiret)
24 Septembre 1870 Escarmouche à Artenay
26 Septembre Escarmouche à Bazoche Les Gallerandes
26 Septembre Combats d' Artenay et de la Croix Briquet (près d' Artenay)
05 Octobre Combat de Toury (28)
09 Octobre Combat d'avant garde à Angerville (91)
10 Octobre Combat d' Artenay
11 Octobre Combat d' Orléans
15 Octobre Combat et Incendie de Civry (28) et Varize (28)
18 Octobre Prise et incendie de Chateaudun (28)
22 Octobre Combat et incendie de Lailly en Val
24 Octobre Combat de Binas (41)
25 Octobre Combat d'Ourcelles
06 Novembre Combat de Chateaudun (28)
07 Novembre Combat de la Vallière
09 Novembre Combat de Coulmiers
11 Novembre Escarmouche à Rouvray Ste Croix
20 Novembre Combats de Beaune la Rolande et de Nancray / Rimarde
21 Novembre Coup de main sur Santilly (28)
24 Novembre Escarmouche à Artenay
24 Novembre Combat de Neuville aux Bois
24 Novembre Combat de Ladon et de Maizières
24 Novembre Combat de St Loup et de Montbarrois
25 Novembre Combats de Yèvre et de Brou
26 Novembre Combat de Lorcy
27 Novembre Escarmouche à Patay
28 Novembre Bataille de Beaune la Rolande
28 Novembre Combat de Courcelles
29 Novembre Combat de Varize (28)
29 Novembre Escarmouche à Tournoisis
30 Novembre Combats de Maizières et de Nancray
01 Décembre Combat de Villepion
02 Décembre Bataille de Loigny et Poupry (28)
02 Décembre Combat de Bazoches les Gallerandes
03 Décembre Combat de Chilleurs aux Bois
03 Décembre Combat de Neuville aux Bois
03 Décembre Combat d' Artenay et de Chevilly
03 Décembre Combat de l'Encornes
03 Décembre Combat de Donzy et Trogny
04 Décembre Combat de Patay
04 Décembre Combat de Vaumainbert et de St Loup
04 Décembre Combat de Cercottes et d' Orléans
05 Décembre Escarmouche à la gare d'Orléans
06 Décembre Combat de Meung sur Loire
07 Décembre Combat de Neuvoy
07 Décembre Combat de Meung sur Loire
08 Décembre Combat de Marolles,de Cravant, de Villechaumont
08 Décembre Combat de Langlochères et de Messas
08,09 et 10 Décembre Bataille de Beaugency
Orléans : Prise le 11/10/1870 et libérée le 09/11/1870 puis reprise le 04/12/1870 par les Prussiens
Coulmiers : le 9/11/1870 (Victoire)
Après la capitulation de Sedan et la capture de l'Empereur, la République est proclamée le 4 Septembre 1870. Un nouveau gouvernement animé par Favre et Gambetta décide de poursuivre la guerre et, pour renforcer les Gardes Mobiles, organise une levée en masse de tous les hommes valides de 21 à 40 ans.
Ces soldats , mal armés, à peine nourris, qui formaient en grande partie l' Armée de Loire, avaient pour principale mission de libérer Paris assiégée depuis le 19 Septembre.
Sous le commandement des généraux d'Aurelles de Paladines et Chanzy, cette armée, organisée à la hâte et instruite en quelques semaines en Sologne et en forêt de Marchenoir , décide d'attaquer les Bavarois dans le but de délivrer Orléans .
Le choc se produit le 9 Novembre ,sur le front établi entre Baccon et St Sigismond.
Le monument se trouve donc sur le flanc gauche de la bataille. Sur la route menant d'Epieds à Cheminiers , la 2 ème Brigade du Général Deplanque est assaillie en fin de matinée par une grêle d'obus bavarois venant de St Sigimond, Gémigny, Rozières et du parc de Coulmiers.
Les Mobiles de la Sarthe ,dirigés avec ténacité par le Lieutenant -colonel de la Touanne, flottent quelque temps mais ne lâchent pas pied, et le Contre Amiral Jauréguiberry établit sous la mitraille, de part et d' autre de Villevoindreux, les trois batteries de canons que compte sa division. Les Mobiles parviennent à grand peine à progresser dans Cheminiers. Le hameau est en flammes.
Malgré l'intervention du Génie, on doit évacuer. Les munitions commencent à manquer et on se rends au pas de course à Epieds pour se réapprovisionner. Heureusement, quelques valeureux habitants qui ont entendus l'appel au patriotisme ramènent à la hâte des cartouches.
Par contre les Bavarois ne faiblissent pas. Les Mobiles commencent à craquer quand une voix s' élève et crie " Eh bien les Manceaux ! Est ce que nous allons reculer?" Ils ne lâchent pas prise, et malgré de lourdes pertes , parviennent à installer une batterie prés de Bordebuses. Après des tirs confus , notre artillerie fait quitter la position des Bavarois se trouvant près du moulin de St Sigismond.
A 16h15 , à court de munitions , ils se replient. La Ferme d' Ormeteau est enlevée à la baïonnette: les Bavarois s' enfuient laissant 17 prisonniers et 9 blessés dont 2 officiers. A Coulmiers , le parc et le château sont libérés. Les troupes ennemies battent en retraite . Même Orléans est évacuée. La bataille est gagnée....
Re: guerre franco-allemande de 1870
Légionnaire de la légion étrangère
Képi rouge, habit bleu à col avec patte bleu foncé et épaulettes vertes et rouges, pantalon rouge
(Comme les fantassins de la ligne,
mais avec une patte bleu foncé au col et épaulettes vertes et rouges)
Re: guerre franco-allemande de 1870
Bonjour photos prisent au cimetiere d'Avignon devant le monument aux morts.
Invité- Invité
Re: guerre franco-allemande de 1870
merci Ténardier , je ne m'en souvenais pas est ce que cela se trouve aux allyscamps ?
Re: guerre franco-allemande de 1870
Les alyscamps c'est à arles ca, non ?
j'en profite d'ailleurs pour tous les membres qui liront ce post, si vous etes un de ces quatres dans le region, n'hesitez pas à aller faire un tour au cimetiere st veran à Avignon, c'est chargé d'histoire et d'emotion, saviez-vous qu'il existait sous le 1er empire d'une succursale des invalides dans cette ville dont commandant était le général Fugière heros d'aboukir, puis par la meme occasion vous pourriez aller saluer vos camarades legionnaires à Nimes et à Orange.
j'en profite d'ailleurs pour tous les membres qui liront ce post, si vous etes un de ces quatres dans le region, n'hesitez pas à aller faire un tour au cimetiere st veran à Avignon, c'est chargé d'histoire et d'emotion, saviez-vous qu'il existait sous le 1er empire d'une succursale des invalides dans cette ville dont commandant était le général Fugière heros d'aboukir, puis par la meme occasion vous pourriez aller saluer vos camarades legionnaires à Nimes et à Orange.
Invité- Invité
Re: guerre franco-allemande de 1870
tenardier a écrit:Les alyscamps c'est à arles ca, non ?
j'en profite d'ailleurs pour tous les membres qui liront ce post, si vous etes un de ces quatres dans le region, n'hesitez pas à aller faire un tour au cimetiere st veran à Avignon, c'est chargé d'histoire et d'emotion, saviez-vous qu'il existait sous le 1er empire d'une succursale des invalides dans cette ville dont commandant était le général Fugière heros d'aboukir, puis par la meme occasion vous pourriez aller saluer vos camarades legionnaires à Nimes et à Orange.
OUPS je me suis planté et tu a raison Ténardier je fatigue ou c'est l'âge et je confond le 13 avec le 30
Re: guerre franco-allemande de 1870
Armements et troupes
"Nous sommes prêts et archi-prêts, il ne manque pas à notre armée un bouton de guêtre." Général Le Boeuf de l'Armée Française, propos recueillis par M.Martre, ancien professeur à la Sorbonne, retraité vivant dans le Lot-Et-Garonne.
Fusils
Le Chassepot modèle 1866 français, avec une munition de 11 mm, a une portée d'un kilomètre nettement supérieure au Dreyse allemand, avec une munition de 15 mm.
Mais la France a la mauvaise idée d'acheter les munitions à la manufacture belge de Herstal en omettant le simple fait que le Kronprinz était l'actionnaire principal de cette manufacture belge. Les commandes de munitions n'arrivent pas à temps à Sedan. Sans munitions, Napoléon III se rend pour éviter un carnage désespéré. La manufacture d'Herstal explique par courrier cette défaillance de livraison du fait de la désorganisation qui règne sur les routes où se bousculent les chariots empêtrés… La manufacture présente malgré tout sa facture qui sera réglée par la IIIe République.
Artillerie
Le Krupp allemand en acier se charge par la culasse, tandis que son homologue français est en bronze et se charge par la bouche. Ces avantages sont cependant limités par la qualité du métal. La supériorité allemande vient plutôt de l'utilisation d'obus fusants plutôt que percutants. L’obus percutant, en 1870, s'enfonce dans la terre meuble et fait fougasse sans grands dégâts. L’obus fusant à shrapnel était dangereux dans un rayon de 100 mètres. L’infériorité française vient surtout, d’après le général Suzanne, directeur de l’artillerie en 1870, du mode d'emploi de l’artillerie française : pas de grande batterie, duel avec l’artillerie adverse avec pour seul résultat d'attirer sur elle une concentration des batteries adverses. Une seule grande batterie fut constituée par le colonel de Montluisant à Saint-Privat le 18 août. Elle infligea de fortes pertes à la Garde prussienne. Enfin, il faut citer les canons à balles, ces mitrailleuses, qui tiraient environ 25 coups à la minute. Chaque fois que les officiers, commandant ces batteries, comprennent qu’il valait mieux ne pas engager la lutte contre l’artillerie adverse mais contre l’infanterie, des résultats visibles sont obtenus. Il semble même que la majorité des pertes prussiennes leur soit imputable.
Cavalerie
La précision des fusils tels que le Chassepot et l'utilisation d'obus percutants rendent les charges de cavalerie inutiles. A ce titre, la guerre franco-allemande (avec la guerre de sécession) marque le déclin irrémédiable de cette arme qui avait dominé les champs de bataille pendant 150 ans. La cavalerie française était supérieure à celle des prussiens mais l'artillerie prussienne rendait les charges de la cavalerie française inutiles.
Troupes
La guerre de 1870: Gardes nationaux, Gardes mobiles, Pompiers et Volontaires françaisAu début du conflit, la France dispose de 265 000 soldats réunis dans l'Armée du Rhin contre 500 000 soldats prussiens auxquels s'ajoutent les forces de quatre États allemands du sud, soit un total de 800 000 soldats. La mobilisation terminée, les troupes françaises comptent 900 000 soldats contre 1 200 000 soldats allemands et prussiens.
"Nous sommes prêts et archi-prêts, il ne manque pas à notre armée un bouton de guêtre." Général Le Boeuf de l'Armée Française, propos recueillis par M.Martre, ancien professeur à la Sorbonne, retraité vivant dans le Lot-Et-Garonne.
Fusils
Le Chassepot modèle 1866 français, avec une munition de 11 mm, a une portée d'un kilomètre nettement supérieure au Dreyse allemand, avec une munition de 15 mm.
Mais la France a la mauvaise idée d'acheter les munitions à la manufacture belge de Herstal en omettant le simple fait que le Kronprinz était l'actionnaire principal de cette manufacture belge. Les commandes de munitions n'arrivent pas à temps à Sedan. Sans munitions, Napoléon III se rend pour éviter un carnage désespéré. La manufacture d'Herstal explique par courrier cette défaillance de livraison du fait de la désorganisation qui règne sur les routes où se bousculent les chariots empêtrés… La manufacture présente malgré tout sa facture qui sera réglée par la IIIe République.
Artillerie
Le Krupp allemand en acier se charge par la culasse, tandis que son homologue français est en bronze et se charge par la bouche. Ces avantages sont cependant limités par la qualité du métal. La supériorité allemande vient plutôt de l'utilisation d'obus fusants plutôt que percutants. L’obus percutant, en 1870, s'enfonce dans la terre meuble et fait fougasse sans grands dégâts. L’obus fusant à shrapnel était dangereux dans un rayon de 100 mètres. L’infériorité française vient surtout, d’après le général Suzanne, directeur de l’artillerie en 1870, du mode d'emploi de l’artillerie française : pas de grande batterie, duel avec l’artillerie adverse avec pour seul résultat d'attirer sur elle une concentration des batteries adverses. Une seule grande batterie fut constituée par le colonel de Montluisant à Saint-Privat le 18 août. Elle infligea de fortes pertes à la Garde prussienne. Enfin, il faut citer les canons à balles, ces mitrailleuses, qui tiraient environ 25 coups à la minute. Chaque fois que les officiers, commandant ces batteries, comprennent qu’il valait mieux ne pas engager la lutte contre l’artillerie adverse mais contre l’infanterie, des résultats visibles sont obtenus. Il semble même que la majorité des pertes prussiennes leur soit imputable.
Cavalerie
La précision des fusils tels que le Chassepot et l'utilisation d'obus percutants rendent les charges de cavalerie inutiles. A ce titre, la guerre franco-allemande (avec la guerre de sécession) marque le déclin irrémédiable de cette arme qui avait dominé les champs de bataille pendant 150 ans. La cavalerie française était supérieure à celle des prussiens mais l'artillerie prussienne rendait les charges de la cavalerie française inutiles.
Troupes
La guerre de 1870: Gardes nationaux, Gardes mobiles, Pompiers et Volontaires françaisAu début du conflit, la France dispose de 265 000 soldats réunis dans l'Armée du Rhin contre 500 000 soldats prussiens auxquels s'ajoutent les forces de quatre États allemands du sud, soit un total de 800 000 soldats. La mobilisation terminée, les troupes françaises comptent 900 000 soldats contre 1 200 000 soldats allemands et prussiens.
Re: guerre franco-allemande de 1870
merci Daniel, je regarderai les vidéos plus tard
probléme récurrent de l'armée française le manque de
munitions.
probléme récurrent de l'armée française le manque de
munitions.
Invité- Invité
Re: guerre franco-allemande de 1870
oui tu a raison prend le temps mais c'est a voir vu que peut de choses sont connu de cette époque
Re: guerre franco-allemande de 1870
merci Daniel
je ne connaissai ou en fait trés peu de chose mais 1870 et aprés 14:18
et 39:45 terrible conséquences
je ne connaissai ou en fait trés peu de chose mais 1870 et aprés 14:18
et 39:45 terrible conséquences
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: guerre franco-allemande de 1870
merci Daniel
1870 la 1ére manche, je comprends maintenant pourquoi pour l'armistice du 11 novembre 1918, la France propose à l'Allemagne une rédition sans condition au château de Versailles, ceci n'était pas un hasard, mais la deuxiéme manche!!!
comme les Allemands avaient surnomé ce traité de paix"le dictat de versaille", mais ils en avaient tout autant en 1870.
1870 la 1ére manche, je comprends maintenant pourquoi pour l'armistice du 11 novembre 1918, la France propose à l'Allemagne une rédition sans condition au château de Versailles, ceci n'était pas un hasard, mais la deuxiéme manche!!!
comme les Allemands avaient surnomé ce traité de paix"le dictat de versaille", mais ils en avaient tout autant en 1870.
Invité- Invité
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