Auxiliaire Légion Romaine
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Auxiliaire Légion Romaine
Les ancètres de notre légion !
Le rôle des légions (composées de “ romains et de citoyens Italiens ”) était de mener les grandes batailles. Mais les Romains ont toujours également compté sur des troupes étrangères pour compléter les légions et il était courant de lever des contigents sur le territoire d’une campagne, par souci de facilité et parce qu’elles étaient adaptées aux conditions de guerres locales. C'est ainsi que César s’appuya sur des cavaliers gaulois et germains durant la guerre des Gaules. Ceux-ci se révèlèrent efficaces en campagnes, mais peu expérimentés pour les missions de reconnaissance. Des Auxilias régulières, troupes étrangères en uniforme, payées par Rome et soumises à la même discipline que les légions, furent créées dés le début de l’empire. Ces hommes étaient des soldats de carrière commes les légionnaires, et leurs unités étaient elles aussi permanentes.
Nous savons aujourd'hui que ces contingents auxiliaires pouvaient compter des citoyens romains parmis eux, et vice et versa pour les légionnaires...
Les contingents tiraient leur nom du groupe ethnique ou de la tribu dont ils étaient issus, mais la plupart des auxilia combattaient loin de leur pays d’origine, et la nationalité des nouvelles recrues n’avait guère d’importance.
Les unités étaient donc métissées, sauf lorsqu’une présence prolongée dans la même province conduisait à la prédominance d’un groupe particulier.
Les ordres étaient donnés en latin, qui était également la langue administrative, ce qui rendait l’intégration de différentes nationnalités au sein d’un unique régiment relativement facile.
Les Auxilia n'étaient jamais réparties en unités de la taille des légions (on comprend pourquoi !). Les fantassins se regroupaient en cohortes de 500 hommes (cohors quingenaria) ou de mille hommes (cohors miliaria), et les cavaliers en alae de 500 hommes, indépendantes et sous les ordres d’un officier de l’ordre équestre (citoyen romain donc) qui était le plus souvent préfet. Les effectifs plus réduits des contigents auxiliaires facilitaient leur mutation d’une province à une autre. Les unités auxiliaires pouvaient également être rattachées à une légion pour une durée plus ou moins longue (le temps d'une campagne par exemple), ce qui leur permettait de gagner de l’expérience.
Les cohortes mixtes (cohortes équitatae), qui comprenaient quatre fantassins pour un cavalier, étaient parfaitement adaptées aux garnisons et au maintien de l’ordre local.
Leur souplesse et leur faible coût faisaient des auxilia le parfait complément des légions.
Ces auxiliaires fournissaient à l’armée des troupes qui lui faisaient particulièrement défaut, surtout d’excellents cavaliers. L’infanterie auxiliaire comprenait aussi des unités d’archers (les plus réputés venaient d'Orient) et des contingents armés de frondes (les frondeurs des Baléares étaient réputés pour leur habileté). L’image traditionnelle du fantassin auxiliaire moins bien équipé et plus indiscipliné que le légionnaire est infondé : il portait une cuirasse d’écailles ou une cottes de mailles qui pesait autant que la cuirasse des légionnaires, un casque en bronze ainsi qu’un bouclier ovale ou rectangulaire et il était armé d’un gladius et d’une lance, de petites javelines, un équipement trop lourd pour une guerre d’escarmouches. Il existait peut-être quelques cohortes plus légèrements équipées et adaptées à ce type de conflit, mais nous n’en avons pas de trace évidente. L'entraînement et la discipline y étaient sans doute aussi durs que pour les légionnaires même si contrairement à ces derniers, les auxiliaires n'avaient pas à tenir un rang serré pendant les combats puisque l'on comptait beaucoup plus sur leur mobilité.
Les cohortes auxiliaires participait aux engagements sans différence marquée avec les légions si ce n'est leur plus grande mobilité et leur technique de combat plus distante, notament en ce qui concerne les corps d'archers et de frondeurs. Lors des étapes, ils avaient en charge la protection des légionnaires chargés de creuser les fossés et de monter le camp. En marche, ils ouvraient et fermaient le convoi et eurent parfois en charge la protection des bagages.
Tous ces soldats s’engageaint pour vingt-cinq ans. Ils devenaient vétérants, avec un service allégé, au bout de vingt ans. Ils obtenaient la citoyenneté romaine à la fin de cette période, à moins que leur unité dans son ensemble ne l’ait obtenue plus tôt, après s’être distinguée au combat. Dans ce cas, lunité conservait le titre de civicum Romanum même après le départ du dernier soldat concerné. Les soldats étaient pour la plupart volontaires, et la conscription était rare sauf lorsqu’un traité obligeait une tribu ou un royaume allié à fournir un certain nombre d’auxiliaires. l'auxiliaire recevait de l’armée une solde régulière, à défaut d’être élevée, sous forme de pièces de monnaies, mais soumise à diverses déductions. Les casernes n’étaient pas confortables, mais les soldats bénéficiaient de soins médicaux de qualité…
Leur liberté d’action était très réduite et les auxiliaires, comme les légionnaires, devaient se soumettrent à une discipline brutale et arbitraire sous l’œil de leurs centurions.
Sources :
- Les guerres romaines de Adrian Goldsworthy
- Histoire de l’armée romaine, Hachette
- Les armes des romains de Michel Feugère
- L’armée romaine en Gaule de Michel Reddé
Cavalier Auxiliaire de la légion romaine
Le rôle des légions (composées de “ romains et de citoyens Italiens ”) était de mener les grandes batailles. Mais les Romains ont toujours également compté sur des troupes étrangères pour compléter les légions et il était courant de lever des contigents sur le territoire d’une campagne, par souci de facilité et parce qu’elles étaient adaptées aux conditions de guerres locales. C'est ainsi que César s’appuya sur des cavaliers gaulois et germains durant la guerre des Gaules. Ceux-ci se révèlèrent efficaces en campagnes, mais peu expérimentés pour les missions de reconnaissance. Des Auxilias régulières, troupes étrangères en uniforme, payées par Rome et soumises à la même discipline que les légions, furent créées dés le début de l’empire. Ces hommes étaient des soldats de carrière commes les légionnaires, et leurs unités étaient elles aussi permanentes.
Nous savons aujourd'hui que ces contingents auxiliaires pouvaient compter des citoyens romains parmis eux, et vice et versa pour les légionnaires...
Les contingents tiraient leur nom du groupe ethnique ou de la tribu dont ils étaient issus, mais la plupart des auxilia combattaient loin de leur pays d’origine, et la nationalité des nouvelles recrues n’avait guère d’importance.
Les unités étaient donc métissées, sauf lorsqu’une présence prolongée dans la même province conduisait à la prédominance d’un groupe particulier.
Les ordres étaient donnés en latin, qui était également la langue administrative, ce qui rendait l’intégration de différentes nationnalités au sein d’un unique régiment relativement facile.
Les Auxilia n'étaient jamais réparties en unités de la taille des légions (on comprend pourquoi !). Les fantassins se regroupaient en cohortes de 500 hommes (cohors quingenaria) ou de mille hommes (cohors miliaria), et les cavaliers en alae de 500 hommes, indépendantes et sous les ordres d’un officier de l’ordre équestre (citoyen romain donc) qui était le plus souvent préfet. Les effectifs plus réduits des contigents auxiliaires facilitaient leur mutation d’une province à une autre. Les unités auxiliaires pouvaient également être rattachées à une légion pour une durée plus ou moins longue (le temps d'une campagne par exemple), ce qui leur permettait de gagner de l’expérience.
Les cohortes mixtes (cohortes équitatae), qui comprenaient quatre fantassins pour un cavalier, étaient parfaitement adaptées aux garnisons et au maintien de l’ordre local.
Leur souplesse et leur faible coût faisaient des auxilia le parfait complément des légions.
Ces auxiliaires fournissaient à l’armée des troupes qui lui faisaient particulièrement défaut, surtout d’excellents cavaliers. L’infanterie auxiliaire comprenait aussi des unités d’archers (les plus réputés venaient d'Orient) et des contingents armés de frondes (les frondeurs des Baléares étaient réputés pour leur habileté). L’image traditionnelle du fantassin auxiliaire moins bien équipé et plus indiscipliné que le légionnaire est infondé : il portait une cuirasse d’écailles ou une cottes de mailles qui pesait autant que la cuirasse des légionnaires, un casque en bronze ainsi qu’un bouclier ovale ou rectangulaire et il était armé d’un gladius et d’une lance, de petites javelines, un équipement trop lourd pour une guerre d’escarmouches. Il existait peut-être quelques cohortes plus légèrements équipées et adaptées à ce type de conflit, mais nous n’en avons pas de trace évidente. L'entraînement et la discipline y étaient sans doute aussi durs que pour les légionnaires même si contrairement à ces derniers, les auxiliaires n'avaient pas à tenir un rang serré pendant les combats puisque l'on comptait beaucoup plus sur leur mobilité.
Les cohortes auxiliaires participait aux engagements sans différence marquée avec les légions si ce n'est leur plus grande mobilité et leur technique de combat plus distante, notament en ce qui concerne les corps d'archers et de frondeurs. Lors des étapes, ils avaient en charge la protection des légionnaires chargés de creuser les fossés et de monter le camp. En marche, ils ouvraient et fermaient le convoi et eurent parfois en charge la protection des bagages.
Tous ces soldats s’engageaint pour vingt-cinq ans. Ils devenaient vétérants, avec un service allégé, au bout de vingt ans. Ils obtenaient la citoyenneté romaine à la fin de cette période, à moins que leur unité dans son ensemble ne l’ait obtenue plus tôt, après s’être distinguée au combat. Dans ce cas, lunité conservait le titre de civicum Romanum même après le départ du dernier soldat concerné. Les soldats étaient pour la plupart volontaires, et la conscription était rare sauf lorsqu’un traité obligeait une tribu ou un royaume allié à fournir un certain nombre d’auxiliaires. l'auxiliaire recevait de l’armée une solde régulière, à défaut d’être élevée, sous forme de pièces de monnaies, mais soumise à diverses déductions. Les casernes n’étaient pas confortables, mais les soldats bénéficiaient de soins médicaux de qualité…
Leur liberté d’action était très réduite et les auxiliaires, comme les légionnaires, devaient se soumettrent à une discipline brutale et arbitraire sous l’œil de leurs centurions.
Sources :
- Les guerres romaines de Adrian Goldsworthy
- Histoire de l’armée romaine, Hachette
- Les armes des romains de Michel Feugère
- L’armée romaine en Gaule de Michel Reddé
Cavalier Auxiliaire de la légion romaine
Invité- Invité
Re: Auxiliaire Légion Romaine
Les débuts de notre LEGION .
Merci , bon boulot mon petit .
Merci , bon boulot mon petit .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 77
Re: Auxiliaire Légion Romaine
Excellent exposé, merci 20/20 !!!
Cordialement, éric.
legion76- Admin
- Localisation : aix en provence
Messages : 746
Date d'inscription : 14/03/2010
Age : 60
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