Opération Turquoise - Rwanda
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Opération Turquoise - Rwanda
Opération Turquoise
L’opération Turquoise est une opération militaire organisée par la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mettre fin au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Elle était dirigée par le général français [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'est une opération de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] décidée par la résolution n° 929 du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui précise :
La genèse
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait lancé dans le Monde du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un appel célèbre : « On n'arrête pas un génocide avec des médecins »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Après avoir voté la réduction des effectifs de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] [Pourquoi ?]
le 21 avril 1994, la France devint très active à l'ONU dans les
discussions sur le renforcement de la Minuar en mai 1994 mais refuse de
la renforcer par ses propres forces[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Les Tchèques [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
notamment souhaitaient renforcer la Minuar. Mais l'ONU ne parvenait pas
à se mettre d'accord pour que cette Minuar 2 se mette rapidement en
place. Devant ce qu'elle qualifie comme une inertie de la communauté
internationale, la France obtint difficilement[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU, pour conduire l'opération Turquoise,
du 22 juin au 21 août 1994, date prévue du renforcement de la Minuar
tant demandé par son commandant depuis le début du génocide. La
difficulté de l'obtention de cette mission était liée à la perception
que de nombreux pays avaient de la politique de la France au Rwanda et
de ses intentions réelles ou supposées, compte tenu de son implication
au Rwanda depuis plusieurs années, de son opposition au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et du fait qu'elle ait été le seul pays à reconnaître le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], responsable du génocide[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Ce débat existait également au sein de l'État français. Face aux tenants[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d'une intervention militaire pour s'opposer au FPR, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], alors premier ministre de la France, précisait par écrit le 21 avril au président français [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'une des conditions de réussite de l'opération nécessitait de « limiter
les opérations à des actions humanitaires et de ne pas nous laisser
aller à ce qui serait considéré comme une expédition coloniale au cœur
même du territoire du Rwanda »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. En outre, la présence française était limitée à deux mois.
La France rédigea elle-même la résolution 929 du Conseil de sécurité[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Quelques pays [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] acceptèrent de se joindre à la France dans cette opération.
Le déroulement de l'opération
Le lancement, le 22 juin 1994
Cette opération fut conduite à partir du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. L'ordre de mission de Turquoise du 22 juin 1994 dispose que l'armée française doit pénétrer au Rwanda à partir de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans le nord-ouest du Rwanda, et par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans le sud-ouest du Rwanda.
L'objectif affirmé est de protéger, dans une « zone humanitaire sûre », les « populations menacées » aussi bien par le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que par le conflit militaire entre le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Aucune hiérarchie n'est établie entre les personnes menacées par le
génocide et celles qui sont menacées par les effets collatéraux du
conflit armé. Elles étaient assimilées aux deux parties d'un conflit
militaire. Le génocide était donc perçu comme un phénomène collatéral de
la guerre. Il était ordonné de rester neutre entre ces parties. En
particulier, il n'était pas question de procéder à des arrestations de
responsables du génocide. La mission avait pour but de faire cesser les
massacres en incitant les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (responsables du génocide) à rétablir leur autorité[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. La neutralité de l'intervention fut critiquée en particulier par Jean-Hervé Bradol, responsable de programme à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], une opération simplement humanitaire lui paraissant largement insuffisante pour stopper un génocide[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
La composition de la force Turquoise
La force comptait 2 550 militaires de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et 500 autres venus de sept pays d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Elle a bénéficié d'une couverture satellitaire de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui lui a permis de localiser les camps de réfugiés et les colonnes en mouvement. La flotte d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du trafiquant d'armes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a pour l'occasion été utilisée par l'armée française pour le transfert du matériel et des troupes[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Unités françaises engagées :
Les premières interventions
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Parachutistes français le 14 août 1994 gardant l'aéroport de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Un commando explore le nord du Rwanda jusqu'aux environs de Kigali
Les tutsis du camp de Nyarushishi
Sauvetages de populations diverses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Massacre de tutsis à Bisesero
Article détaillé : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Bisesero est une chaîne de collines de l'ouest du Rwanda, au sud de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], où 65 000 tutsis sont enterrés dans un mémorial. Ils ont été massacrés pendant le génocide.
Bisesero faisait partie de la zone nord de l'opération Turquoise. Au début de l'opération Turquoise, les commandos du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avaient reçu des informations fausses des autorités rwandaises selon lesquelles des infiltrés du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
seraient concentrés à Bisesero. En réalité il s'agissait de rescapés
affaiblis par trois mois de résistance au génocide. Alertés par des
journalistes, un détachement du COS découvre le 27 juin 1994 quelques
dizaines de ces réfugiés et constate la réalité. Trois jours plus tard
le 30 juin 1994, un autre détachement retrouve ces rescapés et leur
porte secours. Mais la moitié d'entre eux a été massacrée entre temps,
soit environ un millier sur les deux mille restant. Ces événements
donneront lieu à une vive polémique en 1998 : pourquoi l'armée a-t-elle
attendu trois jours pour porter secours à ces rescapés ? Les
informations du premier détachement ont-elles bien été transmises à sa
hiérarchie ? Celle-ci en a-t-elle tiré les conséquences ? Le deuxième
détachement a-t-il découvert les rescapés par hasard ? A-t-il reçu
l'ordre de les secourir ? A-t-il agi de sa propre initiative ? Cette
polémique sera ravivée en 2005 par des plaintes de Rwandais devant le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
L'affrontement avec l'armée du Front patriotique rwandais
Selon le mandat attribué par l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
tout contact militaire hostile entre militaires de l'Opération
Turquoise et FPR devait être évité. Cependant, des affrontements
militaires ont eu lieu avec les soldats du FPR de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] autour du 2 juillet 1994.
La création de la « Zone Humanitaire Sûre »
Une « zone humanitaire sûre » fut créée dans le sud-ouest du Rwanda, visant à empêcher les affrontements entre les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du gouvernement génocidaire et le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui gagnait du terrain. Cette zone servit alors de refuge à plusieurs responsables du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
qui purent ensuite passer au Zaïre. En particulier, le 17 juillet 1994,
un convoi civil escorté de membres de la garde présidentielle (GP)
rwandaise s'arrête dans une villa de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], sur les bords du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans le sud de la ZHS contrôlée par les Français. Le commandant du secteur, le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], s'assure de l'identité des personnalités présentes, avec un groupe de commandos du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(Régiment Étranger Parachutiste), et identifient deux responsables
politiques du Gouvernement Intérimaire Rwandais (GIR) : le président de
la république par intérim, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et le ministre des affaires étrangères, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les militaires français, sans informations ni instructions sur le sort à
réserver à ces personnalités, leur donnent 24 heures pour quitter la
Zone Humanitaire Sûre et demandent des consignes à l'ONU. Les militaires
français attendent toujours ces consignes ! — Réf « les Larmes de
l'honneur » de Jacques Hogard, éditions Hugo Doc 2205[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le repli des forces génocidaires au Zaïre
Désarmement symbolique et non-arrestation des génocidaires
Le rapport parlementaire français montrera de nombreux éléments qui
attestent que le désarmement des génocidaires fut insuffisant, et
qu'aucune arrestation de génocidaires n'a eu lieu. Lors de son audition,
Alain Juppé, ministre français des affaires étrangères en 1994, arguera
que, « compte tenu des effectifs affectés à l’opération Turquoise,
il n’a pas été possible d’y procéder à l’arrestation de probables
criminels de guerre, le Conseil de Sécurité de surcroît n’ayant jamais
accordé un tel mandat »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
D'après la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], les autorités françaises auraient fourni des passeports [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à plusieurs membres du gouvernement intérimaire rwandais, aujourd'hui tous jugés ou en attente de jugement devant le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le choléra dans les camps de réfugiés au Zaïre
Les militaires de l'Opération Turquoise furent confrontés à une grave
épidémie de choléra qui se déclara dans les camps des réfugiés hutus à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Près de 100 000 consultations médicales et 25 000 vaccinations furent effectuées[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] quitta les camps de réfugiés au Zaïre en novembre 1994 devant le constat de la mainmise des génocidaires sur les camps. Selon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] :
Les camps […] sont transformés en base arrière pour la reconquête
du Rwanda via les détournements massifs de l'aide, la violence, les
recrutements forcés, la propagande et les menaces contre les candidats
au rapatriement.
Le départ du Commando des opérations spéciales
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le départ de la force Turquoise le 21 août 1994
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les controverses soulevées par cette opération
La classe politique française fut presque unanimement en faveur de cette opération. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
fut l'un des rares hommes politiques français à critiquer ouvertement
l'existence même de cette opération, le 7 juillet 1994 par des propos
rapportés par le journal le Monde : « …Qu’est-ce qu’on va faire ? s’est interrogé l’ancien président de la république française. Il y a des tutsis qui avancent. Est-ce qu’on va s’opposer à leur avance, de quel droit ? s’est-il exclamé. Actuellement
on a les tutsis qui avancent, c’est-à-dire les victimes, et on a
derrière nous une partie de ceux qui ont procédé aux massacres… ».
Les réticences des ONG
Les ONG ne s'associèrent pas tout de suite au rôle humanitaire que l'armée attendait d'elles.
Les relations entre les responsables de la Minuar et ceux de Turquoise
Lors du déploiement des troupes de l'opération Turquoise à la frontière zaïro-rwandaise, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], commandant de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], se rendit à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
pour discuter des modalités de l'opération avec les militaires
français. Ceux-ci lui réservèrent un accueil glacial. Les militaires
français se dirent choqués que Roméo Dallaire n'ait pas pu retarder le
FPR. Les militaires français étaient historiquement alliés aux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et en voulaient ouvertement à Roméo Dallaire ; ils lui reprochaient les déroutes des FAR[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les Français ont accusé Dallaire d'aider les rebelles (FPR) à gagner
sur le terrain parce que les FAR perdaient du terrain face au FPR[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les articles de Patrick de Saint-Exupéry dans le Figaro
Après ceux de 1994, les articles de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] relancèrent en 1998 la controverse sur la politique de la France au Rwanda, l'opération Turquoise et plus particulièrement les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dont il fut un des témoins principaux. En 2004, il reprit son analyse dans un livre[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il est généralement reconnu que le travail de Patrick de Saint-Exupéry est à l'origine de la création de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 1998.
L'attitude française à l'égard des génocidaires
Procédure judiciaire en France
En juin 2004, selon leurs avocats qui se sont exprimés lors d'une conférence de presse le 3 février 2005 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], trois femmes tutsies ont porté plainte contre X pour viol par des militaires français devant la justice française. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une seconde série de plaintes pour « complicité de génocide et
complicité de crimes contre l'humanité » a été déposée en février 2005
par six survivants (cinq hommes et une femme de la caste tutsie) des
massacres de 1994 au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Ils accusent de complicité dans le génocide des soldats français engagés dans l'opération Turquoise, menée entre juin et août 1994 au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sous mandat de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Selon les plaignants, des soldats français auraient aidé les miliciens « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] », principaux auteurs du génocide, à débusquer leurs victimes et ont commis eux-mêmes des exactions. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cette plainte donne lieu à une controverse politique et judiciaire
car le gouvernement français a toujours nié tout rôle dans le génocide,
sauf Bernard Kouchner a posteriori.
Une instruction est en cours au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (TAP). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 29 mai 2006, la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a validé cette plainte[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Elle a ainsi rejeté une requête du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui estimait que quatre de ces plaignants n'avaient pas qualité à agir car ils n'avaient pas subi de préjudice direct. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 3 juillet 2006 une seconde décision de la cour d'appel de Paris a débouté le parquet de sa demande d'annulation [Pourquoi ?] des auditions des six plaignants rwandais, faites à sa demande au Rwanda fin 2005 par la juge d'instruction Brigitte Raynaud. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La juge d'instruction Florence Michon a pris la suite de Brigitte Reynaud en 2007[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
L’opération Turquoise est une opération militaire organisée par la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mettre fin au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Elle était dirigée par le général français [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'est une opération de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] décidée par la résolution n° 929 du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui précise :
Opération de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le statut de l’opération Turquoise lui donne plus de moyens militaires puisqu'il se réfère au chapitre VII[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression), contrairement à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui relève du chapitre VI[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Règlement pacifique des différends).
« ...donne son accord à ce qu'une opération multinationale puisse
être mise sur pied au Rwanda à des fins humanitaires jusqu'à ce que la
MINUAR soit dotée des effectifs nécessaires. » Elle doit être « ...une
opération temporaire, placée sous commandement et contrôle nationaux,
visant à contribuer, de manière impartiale, à la sécurité et à la
protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger
au Rwanda. »
Sommaire
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait lancé dans le Monde du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un appel célèbre : « On n'arrête pas un génocide avec des médecins »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Après avoir voté la réduction des effectifs de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] [Pourquoi ?]
le 21 avril 1994, la France devint très active à l'ONU dans les
discussions sur le renforcement de la Minuar en mai 1994 mais refuse de
la renforcer par ses propres forces[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Les Tchèques [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
notamment souhaitaient renforcer la Minuar. Mais l'ONU ne parvenait pas
à se mettre d'accord pour que cette Minuar 2 se mette rapidement en
place. Devant ce qu'elle qualifie comme une inertie de la communauté
internationale, la France obtint difficilement[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU, pour conduire l'opération Turquoise,
du 22 juin au 21 août 1994, date prévue du renforcement de la Minuar
tant demandé par son commandant depuis le début du génocide. La
difficulté de l'obtention de cette mission était liée à la perception
que de nombreux pays avaient de la politique de la France au Rwanda et
de ses intentions réelles ou supposées, compte tenu de son implication
au Rwanda depuis plusieurs années, de son opposition au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et du fait qu'elle ait été le seul pays à reconnaître le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], responsable du génocide[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Ce débat existait également au sein de l'État français. Face aux tenants[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d'une intervention militaire pour s'opposer au FPR, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], alors premier ministre de la France, précisait par écrit le 21 avril au président français [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'une des conditions de réussite de l'opération nécessitait de « limiter
les opérations à des actions humanitaires et de ne pas nous laisser
aller à ce qui serait considéré comme une expédition coloniale au cœur
même du territoire du Rwanda »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. En outre, la présence française était limitée à deux mois.
La France rédigea elle-même la résolution 929 du Conseil de sécurité[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Quelques pays [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] acceptèrent de se joindre à la France dans cette opération.
Le déroulement de l'opération
Le lancement, le 22 juin 1994
Cette opération fut conduite à partir du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. L'ordre de mission de Turquoise du 22 juin 1994 dispose que l'armée française doit pénétrer au Rwanda à partir de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans le nord-ouest du Rwanda, et par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans le sud-ouest du Rwanda.
L'objectif affirmé est de protéger, dans une « zone humanitaire sûre », les « populations menacées » aussi bien par le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que par le conflit militaire entre le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Aucune hiérarchie n'est établie entre les personnes menacées par le
génocide et celles qui sont menacées par les effets collatéraux du
conflit armé. Elles étaient assimilées aux deux parties d'un conflit
militaire. Le génocide était donc perçu comme un phénomène collatéral de
la guerre. Il était ordonné de rester neutre entre ces parties. En
particulier, il n'était pas question de procéder à des arrestations de
responsables du génocide. La mission avait pour but de faire cesser les
massacres en incitant les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (responsables du génocide) à rétablir leur autorité[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. La neutralité de l'intervention fut critiquée en particulier par Jean-Hervé Bradol, responsable de programme à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], une opération simplement humanitaire lui paraissant largement insuffisante pour stopper un génocide[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
La composition de la force Turquoise
La force comptait 2 550 militaires de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et 500 autres venus de sept pays d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Elle a bénéficié d'une couverture satellitaire de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui lui a permis de localiser les camps de réfugiés et les colonnes en mouvement. La flotte d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du trafiquant d'armes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a pour l'occasion été utilisée par l'armée française pour le transfert du matériel et des troupes[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Unités françaises engagées :
- Éléments de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- La moitié des effectifs du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- Des éléments de la 2e batterie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- La 1re compagnie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] détachée du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- La 3e batterie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] détachée de RCA [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- Une section de l'ECT (Escadron de Circulation et de Transport) du 9e RCS (devenu depuis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : 150 hommes du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) qui ont opéré parallèlement à des membres du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et de l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], à des équipes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la 11e DP et à des éléments du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- Deux composantes du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : armé principalement par le 1er Régiment Médical. L'Élément Médical Militaire d'Intervention Rapide ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) basé à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Rwanda) une section d'évacuation sanitaire en VAB du 1er RMed et la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Zaïre). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Éléments issus de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du 35e RAP, soutien et transmetteurs du 14e RPCS.
- La 1re compagnie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] basé a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
- Détachement Aviation Légère de l'Armée de Terre.
- Section de la 2e cie du 1er RI (RCAM [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).
- Éléments de l'armée de l'air dont deux de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] positionné à Goma et ensuite à Bukavu à partir du 14 juillet et de rotation de Transall et de Hercules. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les premières interventions
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Parachutistes français le 14 août 1994 gardant l'aéroport de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Un commando explore le nord du Rwanda jusqu'aux environs de Kigali
Les tutsis du camp de Nyarushishi
Sauvetages de populations diverses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Massacre de tutsis à Bisesero
Article détaillé : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Bisesero est une chaîne de collines de l'ouest du Rwanda, au sud de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], où 65 000 tutsis sont enterrés dans un mémorial. Ils ont été massacrés pendant le génocide.
Bisesero faisait partie de la zone nord de l'opération Turquoise. Au début de l'opération Turquoise, les commandos du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avaient reçu des informations fausses des autorités rwandaises selon lesquelles des infiltrés du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
seraient concentrés à Bisesero. En réalité il s'agissait de rescapés
affaiblis par trois mois de résistance au génocide. Alertés par des
journalistes, un détachement du COS découvre le 27 juin 1994 quelques
dizaines de ces réfugiés et constate la réalité. Trois jours plus tard
le 30 juin 1994, un autre détachement retrouve ces rescapés et leur
porte secours. Mais la moitié d'entre eux a été massacrée entre temps,
soit environ un millier sur les deux mille restant. Ces événements
donneront lieu à une vive polémique en 1998 : pourquoi l'armée a-t-elle
attendu trois jours pour porter secours à ces rescapés ? Les
informations du premier détachement ont-elles bien été transmises à sa
hiérarchie ? Celle-ci en a-t-elle tiré les conséquences ? Le deuxième
détachement a-t-il découvert les rescapés par hasard ? A-t-il reçu
l'ordre de les secourir ? A-t-il agi de sa propre initiative ? Cette
polémique sera ravivée en 2005 par des plaintes de Rwandais devant le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
L'affrontement avec l'armée du Front patriotique rwandais
Selon le mandat attribué par l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
tout contact militaire hostile entre militaires de l'Opération
Turquoise et FPR devait être évité. Cependant, des affrontements
militaires ont eu lieu avec les soldats du FPR de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] autour du 2 juillet 1994.
La création de la « Zone Humanitaire Sûre »
Une « zone humanitaire sûre » fut créée dans le sud-ouest du Rwanda, visant à empêcher les affrontements entre les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du gouvernement génocidaire et le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui gagnait du terrain. Cette zone servit alors de refuge à plusieurs responsables du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
qui purent ensuite passer au Zaïre. En particulier, le 17 juillet 1994,
un convoi civil escorté de membres de la garde présidentielle (GP)
rwandaise s'arrête dans une villa de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], sur les bords du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans le sud de la ZHS contrôlée par les Français. Le commandant du secteur, le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], s'assure de l'identité des personnalités présentes, avec un groupe de commandos du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(Régiment Étranger Parachutiste), et identifient deux responsables
politiques du Gouvernement Intérimaire Rwandais (GIR) : le président de
la république par intérim, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et le ministre des affaires étrangères, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les militaires français, sans informations ni instructions sur le sort à
réserver à ces personnalités, leur donnent 24 heures pour quitter la
Zone Humanitaire Sûre et demandent des consignes à l'ONU. Les militaires
français attendent toujours ces consignes ! — Réf « les Larmes de
l'honneur » de Jacques Hogard, éditions Hugo Doc 2205[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le repli des forces génocidaires au Zaïre
Désarmement symbolique et non-arrestation des génocidaires
Le rapport parlementaire français montrera de nombreux éléments qui
attestent que le désarmement des génocidaires fut insuffisant, et
qu'aucune arrestation de génocidaires n'a eu lieu. Lors de son audition,
Alain Juppé, ministre français des affaires étrangères en 1994, arguera
que, « compte tenu des effectifs affectés à l’opération Turquoise,
il n’a pas été possible d’y procéder à l’arrestation de probables
criminels de guerre, le Conseil de Sécurité de surcroît n’ayant jamais
accordé un tel mandat »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
D'après la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], les autorités françaises auraient fourni des passeports [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à plusieurs membres du gouvernement intérimaire rwandais, aujourd'hui tous jugés ou en attente de jugement devant le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Le choléra dans les camps de réfugiés au Zaïre
Les militaires de l'Opération Turquoise furent confrontés à une grave
épidémie de choléra qui se déclara dans les camps des réfugiés hutus à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Près de 100 000 consultations médicales et 25 000 vaccinations furent effectuées[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] quitta les camps de réfugiés au Zaïre en novembre 1994 devant le constat de la mainmise des génocidaires sur les camps. Selon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] :
Les camps […] sont transformés en base arrière pour la reconquête
du Rwanda via les détournements massifs de l'aide, la violence, les
recrutements forcés, la propagande et les menaces contre les candidats
au rapatriement.
Le départ du Commando des opérations spéciales
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le départ de la force Turquoise le 21 août 1994
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les controverses soulevées par cette opération
La classe politique française fut presque unanimement en faveur de cette opération. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
fut l'un des rares hommes politiques français à critiquer ouvertement
l'existence même de cette opération, le 7 juillet 1994 par des propos
rapportés par le journal le Monde : « …Qu’est-ce qu’on va faire ? s’est interrogé l’ancien président de la république française. Il y a des tutsis qui avancent. Est-ce qu’on va s’opposer à leur avance, de quel droit ? s’est-il exclamé. Actuellement
on a les tutsis qui avancent, c’est-à-dire les victimes, et on a
derrière nous une partie de ceux qui ont procédé aux massacres… ».
Les réticences des ONG
Les ONG ne s'associèrent pas tout de suite au rôle humanitaire que l'armée attendait d'elles.
Les relations entre les responsables de la Minuar et ceux de Turquoise
Lors du déploiement des troupes de l'opération Turquoise à la frontière zaïro-rwandaise, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], commandant de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], se rendit à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
pour discuter des modalités de l'opération avec les militaires
français. Ceux-ci lui réservèrent un accueil glacial. Les militaires
français se dirent choqués que Roméo Dallaire n'ait pas pu retarder le
FPR. Les militaires français étaient historiquement alliés aux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et en voulaient ouvertement à Roméo Dallaire ; ils lui reprochaient les déroutes des FAR[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les Français ont accusé Dallaire d'aider les rebelles (FPR) à gagner
sur le terrain parce que les FAR perdaient du terrain face au FPR[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Les articles de Patrick de Saint-Exupéry dans le Figaro
Après ceux de 1994, les articles de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] relancèrent en 1998 la controverse sur la politique de la France au Rwanda, l'opération Turquoise et plus particulièrement les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dont il fut un des témoins principaux. En 2004, il reprit son analyse dans un livre[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il est généralement reconnu que le travail de Patrick de Saint-Exupéry est à l'origine de la création de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 1998.
L'attitude française à l'égard des génocidaires
Procédure judiciaire en France
En juin 2004, selon leurs avocats qui se sont exprimés lors d'une conférence de presse le 3 février 2005 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], trois femmes tutsies ont porté plainte contre X pour viol par des militaires français devant la justice française. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une seconde série de plaintes pour « complicité de génocide et
complicité de crimes contre l'humanité » a été déposée en février 2005
par six survivants (cinq hommes et une femme de la caste tutsie) des
massacres de 1994 au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Ils accusent de complicité dans le génocide des soldats français engagés dans l'opération Turquoise, menée entre juin et août 1994 au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sous mandat de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Selon les plaignants, des soldats français auraient aidé les miliciens « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] », principaux auteurs du génocide, à débusquer leurs victimes et ont commis eux-mêmes des exactions. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cette plainte donne lieu à une controverse politique et judiciaire
car le gouvernement français a toujours nié tout rôle dans le génocide,
sauf Bernard Kouchner a posteriori.
Une instruction est en cours au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (TAP). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 29 mai 2006, la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a validé cette plainte[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Elle a ainsi rejeté une requête du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui estimait que quatre de ces plaignants n'avaient pas qualité à agir car ils n'avaient pas subi de préjudice direct. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 3 juillet 2006 une seconde décision de la cour d'appel de Paris a débouté le parquet de sa demande d'annulation [Pourquoi ?] des auditions des six plaignants rwandais, faites à sa demande au Rwanda fin 2005 par la juge d'instruction Brigitte Raynaud. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La juge d'instruction Florence Michon a pris la suite de Brigitte Reynaud en 2007[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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