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Message par Admin Mer 11 Nov - 10:11

L'escadron parachutiste belge S.A.S., commandée par le major Edouard Blondeel, dont deux squads continuent encore en décembre 1944 les missions en Hollande qui lui ont été imparties dans le cadre de l'opération Market-Garden, s'est installé à Tervuren pour s'y reconvertir en unité de reconnaissance montée sur 40 jeeps blindées. Un groupement de 24 jeeps blindées part le 20 décembre 1944 vers le front d'Ardenne et est placé sous le commandement de la 6ème Airborne Division britannique. Il a comme mission d'effectuer des patrouilles offensives sur l'axe Tellin, Bure, Saint-Hubert; de protéger le flanc droit de la 6ème Airbome Division et d'effectuer la liaison avec les S.A.S. français protégeant le flanc gauche du VIII° Corps U.S. Il accomplira ces missions dans un terrain abondamment miné, son travail parfois sclérosé par les sévères mesures de contrôle américaines dues à l'obsession des " équipes suicides allemandes " de Skorzeny, et livrera, du 27 décembre au 12 janvier, de nombreux engagements à Wavreille, Bure, Mirwart, Avenne, Champlon, à la pointe de la poche créée par l'offensive allemande.
Voici extrait de un de mes livres et dédicacé par le Général Crahay qui raconte un épisode de l'action des SAS Belges en Belgiques lors de la Bataille des Ardennes ;
L'avion avait pris de la hauteur dans le ciel d'Angleterre; par l'orifice circulaire ménagé au centre du plancher, on pouvait voir défiler les grasses prairies des Midlands.....
Mais c'était là le cadet de leurs soucis, pour les candidats parachutistes belges assis à même le sol, serrés côte à côte, le parachute bien arrimé au dos et répartis par moitié de chaque côté du trou dans lequel ils se précipiteraient bientôt pour leur dernier saut, celui qui leur conférerait le brevet tant attendu.
Chacun avait bien vérifié que l'élingue, la static Line qui, dès la sortie de l'avion, devait extraire le parachute de son enveloppe, avait été correctement fixée au rail de suspension.
Ils avaient hâte d'en finir, car il faisait sombre dans l'étroite carlingue de ce vieux Whitley , l'avion d'entraînement qui avait reçu le sobriquet de cercueil volant, tant était exigu, inconfortable et peu engageant cet ancêtre des bombardiers qui prendraient sa relève.
Il y faisait froid car, à la fraîcheur printanière, s'ajoutait l'effet de l'appréhension de ce dernier saut qu'il fallait réussir à tout prix sous peine de perdre le fruit de tant d'efforts, il y avait aussi l'attente énervante du signal lumineux que ponctueraient les ordres de l'instructeur qui les lanceraient dans le vide. Il ne fallait pas rater sa sortie.

Paul Renkin, en tête de file avant, serait le premier à sauter, suivi de près par le camarade qui, de l'autre côté du trou, formait le numéro 1 de la file arrière.
On ne parlait guère, on crânait bien un peu mais la crispation des souriries traduisait une légère angoisse, très humaine, que détendit brusquement l'avertissement de l'instructeur.
« Nous arrivons » - « En place pour l'action »
Paul pivota d'un quart de tour pour se trouver jambes pendantes dans le vide; dominant le vacarme des moteurs, il clama:
« Notez, messieurs, que l'artiste va opérer sans filet », mais sa voix fut couverte aussitôt par le hurlement GO de l'instructeur.

Mais en fait. Comment était-il arrivé là et comment cela s'était-il passé?
Remontons au 10 mai 1940. Paul sort à peine de l'adolescence. Peu d'expérience des hommes évidemment, mais un sens pratique du Leadership acquis comme dirigeant au sein d'un mouvement de jeunesse. L'exemple d'une famille où la notion de responsabilité gardait tout son sens; en outre il avait de qui tenir:
Son père, son oncle, volontaires de guerre de 1914, avaient connu comme fantassins, la dure vie des tranchées de l'Yser.

Paul lâche ses études, rejoint Roulers ( Roeselare ) où, dit-on, se rassemblent les futurs conscrits; les événements se précipitent, c'est l'exode massif vers le Sud. La défaite de l'Armée Française trouve notre héros à Saint-Jean-de-Luz. Autour de lui les défaitistes vont répétant « Tout est perdu, c'est fini, rentrons au pays. »
Mais pour Paul une bataille est perdue, non la victoire. La lutte continue sur d'autres fronts, avec d'autres moyens.
Il rejoint près de Bordeaux la Division polonaise que la marine britannique a promis de transférer en Angleterre; avec quelques rescapés français, il, parvient, non sans peine, à se faire transporter sur un des navires sauveurs.
Le voilà enfin en Grande-Bretagne. Il brûle d'être déjà aux forces combattantes et rejoint à Tenby la poignée de Belges qui ont décidé de relever le gant. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Tout est à refaire en partant de rien. Peu à peu, venant de tous les horizons du monde libre ou, bravant les périls, s'étant évadés des pays occupés, des Belges rejoignent l'Angleterre.
Las! Seuls les aviateurs, les marins belges peuvent reprendre immédiatement le combat. Pour les autres, c'est l'incorporation aux forces de terre qu'il faut crér de toutes pièces, équiper, organiser, entraîner; il faudra du temps pour les rendre opérationnelles; l'action n'est pas pour demain! Et l'avenir reste incertain.
L'Armée britannique panse ses plaies, le matériel est rare, mais le succès de la Bataille d'Angleterre voit renaître la confiance; la pugnacité de Churchill galvanise les énerhies. Mais pour les exilés que sont les Belges tout reste à faire; c'est là que se révèlent les caractères, les pionniers, les constructeurs.

Paul Renkin travaille et apprend: son robuste optimisme, son sens de l'humour, le font résister victorieusement à la déprimante atmosphère que crée pour certains, le dénuement, l'inconnu du lendemain, l'exil en terre amie, certes, mais pourtant étrangère, le manque de matériel, de cadres, d'instructeurs, de programme fixe.

Renkin fut de ceux qui permirent la création du 1ier Bataillon de Fusiliers, auquel il sera affecté et qui, avec la Batterie d'Artillerie, l'Escadron Blindé et leurs services formèrent le premier noyau des Forces Belges en Grande-Bretagne.
Il se donne tout entier à son nouveau métier.

Dès qu'il est question de former des parachutistes, Paul se met sur les rangs; et, lorsque le 8 mai 1941, une compagnie du 2ème Bataillon devient la Compagnie parachutiste indépendante, il demande à en être.
Une vie exaltante commence alors pour lui: il s'y consacre à fond; nommé sous-lieutenant, il excelle bientôt comme instructeur en armement et en explosifs.

1942-1943, les mois passent truffés d'entraînement nouveaux de manoeuvres pour maîtriser toutes les facettes des tâches possibles, riches en imprévus, que peut comporter le métier de parachutiste, du combat de jour et de nuit, de l'art de la guérilla où l'équipe opérationnelle ne peut compter que sur elle même, sur sa prudence mêlée d'audace, sur sa cohésion, son calme, son ardeur.

Fin 1943, la Compagnie indépendante parachutiste belge a épuisé la gamme des entraînements possible lorsque se présente, aubaine inouïe, la possibilité de rejoindre la Brigade du Special Air Service. ( S.A.S. )
La modeste unité belge, devenue Belgian Independant S.A.S. Squadron, figurera aux côtés de deux régiments britanniques et de deux régiments de la France Libre. Redoutable épreuve! Mais là encore le sévère entraînement porte ses fruits, car les Belges se comportent très honorablement dans cette épreuve nouvelle.

Paul Renkin, plus en forme que jamais, se voit confier un des groupes de combat de la B. Troop du Capitaine Freddy Limbosch.
Et le grand jour arrive: Le 6 juin 1944!

Des S.A.S. français et britanniques sont descendus vers le sud de l'Angleterre et, par vagues successives, ont atterri de nuit en Bretagne et en Normandie.
Renkin ronge son frein, car le commandant de la Brigade est venu expliquer en coup de vent, haranguant tout l'escadron réuni, que l'unité est destinée à la Belgique dès que l'avance alliée, ralentie par une résistance acharnée, permettra une telle opération, actuellement prématurée.
Heureusement le Général Koenig, commandant les Forces françaises de l'Intérieur, accorde aux Belges d'être utilisés en France. Et dès juillet, leurs équipes s'abattent en Normandie, dans les collines du Perche, puis dans la poche de Falaise et en Picardie; mais Paul continue à ronger son frein lorsque, soudainement son tour arrive. Il se voit confier une mission délicate; atterir de nuit avec son équipe en Ardenne française, à proximité de la frontière belge, pénétrer au plus tôt en Belgique en évitant tout engagement, y établir des contacts avec la Résistance, choisir une base opérationnelle sûre et demander des renforts par radio.
Ainsi, dans la nuit du 15 août 1944, les premiers éléments des forces d'invasion alliées pénétreront en armes sur le sol de la Patrie envahie.

De coups de main en fait d'armes, Paul Renkin arriva en ce funeste jour du 31 décembre 1944.
De patrouille dans le secteur de Han, Tellin, Bure, sa Jeep fut prise sous un feu intense de l'ennemi.

Paul Renkin fut tué ce jour là à l'ennemi et c'est à juste titre que son nom fut donné, en 1946 à ce qui devint, à l'époque héroïque de la reconversion d'après-guerre, une des bases d'entraînement du Régiment de parachutistes, le camp de Poulseur, dans la Province de Liège.

Le camp de Poulseur a disparu; mais la piété locale et celle des compagnons d'armes ont érigé près de l'endroit où périrent Paul Renkin et ses compagnons, un modeste monument rappelant que trois fils de notre pays ont fait là le sacrifice de leur vie pour que nous puissions vivre libres.

( Source: Texte extrait de l'article de Edouard Blondeel paru dans le livre '' 20 Héros de chez nous '' écrit par le Général Crahay '' et édité par les Editions J.M. Colet

Amitiés Légio
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Message par Invité Mer 11 Nov - 11:23

Merci Daniel :OK:

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Message par Invité Mar 17 Nov - 16:04

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Message par Invité Mer 18 Nov - 9:52

Sylvain :OK:

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Les SAS Belges Empty La Bataille des Ardennes et les SAS

Message par Admin Mer 2 Déc - 5:59

Bientôt la date aniversaire du 16 décembre 1944 de la Bataille des Ardennes dans laquel la participation des SAS Belges et de la résistence Belges furent importantes
L'escadron parachutiste belge S.A.S., commandée par le major Edouard Blondeel, dont deux squads continuent encore en décembre 1944 les missions en Hollande qui lui ont été imparties dans le cadre de l'opération Market-Garden, s'est installé à Tervuren pour s'y reconvertir en unité de reconnaissance montée sur 40 jeeps blindées. Un groupement de 24 jeeps blindées part le 20 décembre 1944 vers le front d'Ardenne et est placé sous le commandement de la 6ème Airborne Division britannique. Il a comme mission d'effectuer des patrouilles offensives sur l'axe Tellin, Bure, Saint-Hubert; de protéger le flanc droit de la 6ème Airbome Division et d'effectuer la liaison avec les S.A.S. français protégeant le flanc gauche du VIII° Corps U.S. Il accomplira ces missions dans un terrain abondamment miné, son travail parfois sclérosé par les sévères mesures de contrôle américaines dues à l'obsession des " équipes suicides allemandes " de Skorzeny, et livrera, du 27 décembre au 12 janvier, de nombreux engagements à Wavreille, Bure, Mirwart, Avenne, Champlon, à la pointe de la poche créée par l'offensive allemande.

En octobre 44, l’Escadron belge doit, sur ordre de la Brigade SAS, se reconvertir en unité de reconnaissance sur jeeps semi-blindées.

Les effectifs sont renforcés, et passent à 320 hommes. La formation n’est pas encore terminée, que l’unité SAS belge, devenue le « BELGIAN SAS RECCE SQUADRON », est jetée dans la bagarre suite à la contre offensive allemande dans les Ardennes.

Du 19 au 23 décembre, une mission lui est assignée. Une colonne de 24 jeeps blindées quitte Tervuren. Le but est de vérifier l’état des ponts sur la Meuse entre Liège et Givet et d’obtenir un maximum de renseignements sur la position des troupes alliées.

Le 28 décembre, l’Escadron de Reconnaissance passe aux ordres du 62nd Recce Rgt de la 6th Airborne Div et s’installe à Froidfontaine.

Opération « REGENT »

Les 29 et 30, les SAS mènent des patrouilles sur l’axe de progression principal du 62 Recce : Halma-Chanly-Tellin-Bure-Saint-Hubert, tout en protégeant le flanc droit britannique et en établissant la liaison avec les SAS français basés à Libin, qui assurent la protection de l’aile gauche de la 3ème Armée américaine. Chaque mission rapporte des renseignements et les parachutistes commencent à être rodés à leur nouvelle mission d’éclaireurs sur jeeps.

Le 31 décembre, en appui de l’attaque de la 6th Airborne Division, ils vont reconnaitre les approches de Bure qui constitue un point stratégique. Les belges tombent sous le feu ennemi. S’engage alors une attaque des positons. Un obus atteint la jeep de P. RENQUIN. Cet officier ainsi que les parachutistes C. de VILLERMONT et E. LORPHEVRE sont tués sur le coup.

Dans les jours qui suivent, l’escadron continue inlassablement sa mission : reconnaissance, renseignement, destruction de champs de mines et obstacles.

Cette opération se termine le 13 janvier. L’escadron rejoint Tervuren

Le 17 janvier, il est chargé d’une mission de défense en surface à Anvers jusqu’au 2 février

Le gouvernement belge avait décidé, le 13 novembre, la démobilisation et le désarmement de la Résistance, dans un délai de cinq jours, le 10 octobre, déjà, le lieutenant général Pire avait démobilisé l'Armée secrète. Lors de l'offensive allemande, le commandement allié ne demanda pas la rémobilisation des forces de la Résistance. Il est de fait cependant, que certains résistants se sont " réveillés " en Ardenne, lors de l'offensive allemande, et ont gravité, à titre individuel, autour des troupes américaines et britanniques.

Les SAS Belges Point Deux anciens de l'Armée secrète, Jacques de Villenfagne de Sorinnes et Philippe le Hardy de Beaulieu, après avoir renseigné la 29° brigade britannique sur l'emplacement des forces allemandes et leur densité dans la région de Celles, Foy-Notre-Dame, guideront le 27 décembre des groupes de chars de cette brigade, par de petits chemins de forêt, vers une position dominante d'où une partie de la 2° Panzerdivision allemande sera prise à contre-pied.

Les SAS Belges Point L'un des animateurs du maquis de Bois Saint-Jean, près de Wibrîn, Joseph André, réunit tout ce qu'il peut des hommes de son maquis et se remettra avec eux à la disposition des Américains, à Houffalize d'abord, puis à La Roche.

Les SAS Belges Point Le 8 janvier 1945, "Michèle"Dubru, également de l'Armée secrète, effectuera une reconnaissance au delà des lignes allemandes, dans la région de Longchamps, Bastogne; mission périlleuse dans laquelle l'accompagnera Emile Lambert, d'Arlon, et qui permettra aux Américains une notable avance dans ce secteur.
Bon nombre de résistants joueront ainsi un rôle méritoire à titre isolé, y compris les Ardennais qui ravitaillèrent des prisonniers américains, recommencèrent à saboter, soignèrent les soldats alliés ou les cachèrent lorsqu'ils étaient encerclés, mais les archives officielles n'en portent généralement pas la trace.

Les SAS Belges Point Le reflux des troupes allemandes a laissé derrières elles, dans tout le saillant, un enchevêtrement inextricable de mines antipersonnel et antichars posées tant par elles que par les Alliés. En février 1945, le 1° bataillon de déminage, affecté aux régions ardennaises, viendra renforcer les éléments permanents du SEDEE, qui s'y trouvent déjà, pour effectuer l'obscure et périlleuse mission de désamorçage et d'enlèvement ou de destruction de cas engins explosifs.

Les SAS Belges Point A noter également qu'il fut fait appel à la Protection aérienne passive pour exhumer les corps des nombreux soldats américains dans le secteur de Stavelot et pour assumer le déblaiement et l'assainissement de Malmedy, de Saint-Vith et de toute la zone dévastée.


Mais que fut cette Bataille des Ardennes et comment :
Hitler avait pour plan de reprendre Anvers afin de couper le XXIe groupe d'armées de Montgomery des troupes du général Bradley. Eisenhower se retrouva donc opposé au maréchal Gerd von Runstedt qui était le commandant en chef de deux groupes d'armées allemands sur le front occidental, mais celui-ci fut remplacé par Model à la fin de la bataille. Pour cette opération les Alliés mobilisèrent sept divisions blindées, huit divisions d'infanterie et deux divisions de parachutistes, prises dans les Ière et IIIe armées américaines, soit au total 400 000 hommes et 1 100 chars. Ces troupes furent opposées à neuf divisions blindées et quatre divisions d'infanterie (comprenant la Ve Panzerarmee SS, la Ve armée blindée et la VIIe armée allemande), ce qui représentait une force de 250 000 hommes et 1 000 chars.
Afin d'arrêter la progression alliée et de reprendre le port d'Anvers, Hitler décida de lancer une grande offensive. Cette offensive avait aussi pour but de chasser les Alliés de Hollande. Ce qui lui aurait permis de forcer Churchill et Roosevelt à négocier un cessez-le-feu. Toute personne apte au combat fut envoyée sur le front, des vieillards aux Jeunesses Hitlériennes (il s'agit là des fameux Volkssturm, littéralement "colère du peuple", constituée de toute personne capable de tenir une arme) ; leur instruction militaire était des plus basiques. Les cadences de montage de chars furent accélérées sous l'ordre d'Albert Speer (ministre de la production). Le maréchal Göring, quant à lui, fit transférer 1 500 appareils vers le front occidental. Cependant, après les pertes des champs pétrolifères roumains, les Allemands manquaient de carburant. À ce titre, von Rundstedt recommanda d'effectuer une seule offensive qui se limiterait à la Meuse.
Hitler ne l'écouta pas et ordonna l'offensive générale. Il comptait sur le mauvais temps (qui devait clouer l'aviation alliée au sol) pour s'emparer des réserves de carburant des Alliés. Il savait également que les Anglais et les Américains ne pensaient pas les Allemands capables d'une contre-offensive d'envergure.
Cette opération fut gardée dans le plus grand secret, à un tel point que seuls quelques généraux en furent informés. Tout était organisé dans la perspective du secret, les hommes et le matériel furent acheminés la nuit, couverts par le bruit d'avions allemands qui survolaient le front. Le général Model fut chargé d'organiser cette offensive.
Quatre de ses armées prirent position entre Monschau au nord et Echternach au sud. Ces troupes avaient pour objectif de détruire le 8e corps d'armée américain, dirigé par le général Middleton.
Au nord, la VIe Panzerarmee SS du général Sepp Dietrich (cinq divisions blindées et cinq d'infanterie) devait briser le front américain près de Saint-Vith (qui formait un noeud de communication), afin de franchir la Meuse à Liège et de s'emparer d'Anvers, et donc par la même occasion des réserves de carburant des Alliés. À sa gauche se trouvait la Ve armée du général Hasso von Manteuffel, qui devait s'emparer de Bastogne (carrefour ferroviaire et routier de la région), puis de passer la Meuse entre Liège et Namur avec pour objectif final d'occuper Bruxelles. Au sud se trouvait le général Ersnt Brandenberger avec sa VIIe armée qui avait pour mission spécifique de retenir la IIIe armée de Patton. La XVe armée du général Gustav von Zangen se vit confier l'aile droite du front.
Le succès de cette opération dépendait entre autres de la désorganisation des Alliés. Pour ce faire, le colonel Otto Skorzeny, homme de main sans scrupules de Hitler, habilla ses forces spéciales d'uniformes américains et leur ordonna de désorganiser la signalisation routière, de détruire les câbles téléphoniques et d'effectuer toutes sortes d'actes de sabotage. Après qu'un des soldats allemands déguisés fut découvert, les Américains furent contraints de procéder à moult contrôles d'identités et de poser aux suspects des questions pièges, allant, par exemple, des scores de base-ball au nom du chien de Roosevelt. 1 000 parachutistes furent également largués près de Malmédy afin de soutenir les armées déjà présentes.

Le 16 décembre 1944, vingt divisions allemandes attaquèrent les six divisions alliées. Le 8e corps du général Middleton fut enfoncé par les blindés allemands. Ces derniers réussirent à effectuer une percée dans les lignes de la Ve armée américaine, mais les blindés de Dietrich furent grandement ralentis par la VIIe armée blindée américaine placée à Saint-Vith. Grâce au soutien de la VIe Panzerarmee SS, Manteuffel put progresser très rapidement. Le même jour, un V2 s'écrasa sur le cinéma Rex de l'avenue de Keyser à Anvers. Il tua 567 personnes, dont 296 soldats alliés, sur les 1 200 spectateurs présents dans la salle de projection. Ce V2 avait été tiré depuis la base d'Enschede aux Pays-Bas, base distante de 200 km seulement.

En réponse à cette attaque, Eisenhower envoya toutes les forces blindées en direction des Ardennes. La 101e division aéroportée fut également envoyée sur le front, mais en camions (les avions étant cloués au sol à cause des mauvaises conditions météo). Les parachutistes arrivèrent à Bastogne le 19 décembre, où ils vinrent renforcer la 10e division blindée américaine. Durant le siège, les Allemands sommèrent les Américains de se rendre. Le général Anthony McAuliffe répondit par ce court message devenu célèbre : "À l'intention du commandant allemand : Nuts ! (des clous !) Le commandant américain.".
Ce texte fait preuve d'une incroyable désinvolture, car les Américains étaient, en fait, dans une situation plus que précaire à Bastogne comme ailleurs. Les deux divisions américaines de Bastogne repoussèrent toutes les attaques allemandes jusqu'au 26 décembre, date à laquelle une colonne de la IIIe armée de Patton parvint à briser l'encerclement de la ville. Pendant ce temps là, 8 000 des 22 000 soldats Américains de Saint-Vith furent tués, blessés ou fait prisonniers, et les Américains durent battre en retraite.Malgré cela le vent était en train de tourner, les attaques allemandes étant continuellement enrayées, aussi bien par les poches de résistance américaines que par les pénuries d'essence qui frappaient leurs troupes. Le temps s'améliorant, l'aviation alliée reprit son envol. Celle-ci attaqua les lignes arrières allemandes ; elle détruisit un grand nombre de chars et coupa les communications entre les divers groupes d'armées allemands. La 2e Panzerdivision fut presque anéantie par la 2e division blindée américaine. À dater du 26 décembre 1944, la contre-offensive allemande se transforma en retraite.
Les Allemands continuèrent à opposer une résistance farouche aux troupes alliées. Le 5 janvier 1945, ils déclenchèrent l'opération Bodenplatte qui consistait en un raid sur 27 bases aériennes alliées situées en Belgique et dans le sud des Pays-Bas.
Cette opération fut menée par 1 035 appareils et se solda par la destruction de 156 avions alliés et par la perte de 277 appareils pour les Allemands. De sanglants combats, parfois à l'arme blanche, auront encore lieu jusqu'au 18 janvier 1945, date officielle de la fin de la bataille des Ardennes. Le 20 janvier, les Allemands étaient revenus à leur point de départ. A la fin du mois, les troupes allemandes se replièrent sur le Rhin. La contre-offensive allemande coûta aux Américains 10 733 soldats tués, 42 316 blessés, 22 636 portés disparus, 733 chars, 1 300 véhicules et 592 avions.
Les Anglais déploraient la perte de 1 400 de leurs soldats. Les Allemands dénombraient 12 652 soldats tués, 38 600 blessés, 30 582 portés disparus, 600 chars, 5 000 véhicules et 1 000 appareils. Il y eut également de terribles pertes parmi les civils : 2 500 Belges furent tués et 11 000 habitations furent détruites.
Les Américains comblèrent leurs pertes matérielles en quelques semaines, mais les Allemands ne purent jamais en faire autant. Cette contre-offensive ne leur rapporta que six semaines de délai pour établir leur défense sur le Rhin.
Comme l'a souligné l'historien australien Chester Wilmot, en lançant cette offensive, Hitler a lui-même accéléré le processus de sa défaite et fait un cadeau exceptionnel aux Soviétiques. En effet car, en agissant de la sorte, il a donné un avantage majeur à son ex-allié, Staline, dont les troupes ont continué de progresser. Ce faisant, il a considérablement affaibli ses dernières troupes. Les hommes et le matériel perdus durant la bataille des Ardennes allaient cruellement manquer aux Allemands pour la défense finale de leur territoire.


Dernière édition par Admin le Mer 2 Déc - 6:34, édité 1 fois
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Message par Admin Mer 2 Déc - 6:01

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Message par Admin Mer 2 Déc - 6:04

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Message par Admin Mer 2 Déc - 6:12

UNIFORMES ET INSIGNES DES S.A.S. BELGES Habillés, équipés et armés entièrement par la Grande-Bretagne, (battle-dress, smocks, effets paras webbing 37 etc..) les Forces belges, comme les Forces Françaises Libres se distinguent par des badges et insignes affirmant leur nationalité et leur différence. C' est d'abord, le titre d'épaule BELGIUM brodé et porté sur le haut de la manche gauche avec en symétrie cousu sur le bras droit le drapeau national brodé ou imprimé.. Au dessous les paras portent le Pégase et le Brevet britannique (the wings). Sur leur béret amarante est accroché sur le côté gauche le lion de Belgique en métal bron-
zé.Après les combats de l'été 1944 les S.A.S. belges gagnent le droit au port des Ailes Opérationnelles selon la régle S.A.S. et sur le béret le cap-badge traditionnel "Winged-Dagger". Sur le casque de para à gauche est peint un petit drapeau national rectangulaire noir, jaune et rouge, souvent dissimulé sous le filet de camouflage qui est recouvert de lambeaux d'étoffes. Contrairement aux Français, aux Norvégiens et aux Polonais, les Belges n'ont pas adopté un insigne de brevet parachutiste national, bien qu'un modèle ait été prévu par le Commandement. Il semble d'ailleurs qu'il n'ait jamais été fabriqué à de nombreux exemplaires.



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Message par Admin Mer 2 Déc - 6:44

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Message par Invité Mer 2 Déc - 7:58

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Message par Admin Mer 2 Déc - 12:42

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Message par Admin Mer 2 Déc - 12:42

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Message par Admin Mer 2 Juin - 4:20

Insignes des SAS approuvé par David Stirling et créée par le SM Bob Tait en Egypte et la composition des SAS est pendant la WWII la suivante
La brigade S.A.S. se composait comme suit :


- Brigade HQ (Brigadier Mc Leod)
- F Squadron (Phantom)
- Reconnaissance Troop
- Signal Troop


- 1st S.A.S. Squadron UK (Lt-Colonel Paddy Mayne)
- 2nd S.A.S. Squadron UK (Lt-Colonel Brian Franks)
- 3rd S.A.S. Squadron Fr (Commandant Pierre Château-Jobert “Conan”)
- 4th S.A.S. Squadron Fr (Commandant Pierre-Louis Bourgoin)
- 5th S.A.S. Squadron Be (Captain Edouard Blondeel)

Le cap-badge proprement dit représente une épée ou un glaive ailé et flammé qui ; d’après certains,
représenterait soit la fameuse épée « Excalibur » du Roi Arthur, soit celle de « Damoclès ». D’autres
parlent de « Winged Dagger », ce en quoi ils se trompent, manifestement il s’agit bien d’une épée et
qu’elle soit celle du Roi Arthur ou du familier de Denys l’Ancien, tyran de Syracuse, répondrait mieux
aux réminiscences historiques et celtiques auxquelles s’attachent les Ecossais fondateurs de l’unité
S.A.S. Ce qu’on sait avec certitude c’est que le dessin du badge est dû au talent du SSM Bob Tait mais il
est plus que probable que la composition de l’épée ailée et flammée est née de l’imagination du Lt Jock
Lewes un peu mystique sur les bords.et pour la devise
Ce serait au cours d’une virée au Caire que Stirling et Randolph Churchill (fils de Winston), lui aussi un
des « Originals », auraient décidé entre eux de choisir enfin une devise. L’enjeu était une somme de 10 £
qui reviendrait à celui qui proposerait la devise la plus représentative de la mentalité de l’unité.
Stirling, proposa d’emblée le motto d’une vieille famille aristocratique française : « QUI OSE GAGNE »,
immédiatement traduite en « WHO DARES WINS » !
Après trois heures de discussion… Randolph Churchill, qui ne trouvait pas l’idée excellente et ne
parvenait pas à faire une meilleure proposition, se rendit à l’avis unanime et la devise proposée par
Stirling fut acceptée avec enthousiasme.
Une fois de plus le Colonel avait trouvé une solution qui correspondait parfaitement à l’esprit du groupe
S.A.S. pour la réalisation de ses objectifs de combat.je préscise encore il semble qu'il s'est inspiré d'un décor dans le Shepheard's Hotel au Caire représentant les ailesd'un IBIS
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