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Génèse des Paras Français

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Génèse des Paras Français Empty Génèse des Paras Français

Message par Admin Jeu 17 Déc - 7:27

L'Armée de l'Air, issue de l'Armée de Terre, a été créée en 1934.

Ce sont les Soviétiques qui les premiers mettent sur pied, dès 1931, un détachement aéroporté motorisé expérimental.

En juin 1935, l'armée de l'air envoie au centre d'instruction du parachutiste de Touchino, près de Moscou, trois officiers, pour étudier l'utilisation tactique des troupes aéroportées. Parmi eux figure le Capitaine Geille, qui fut à cette occasion le premier officier français breveté parachutiste.
Sauts du Capitaine Fred Geille en Russie soviétique Zone de saut Moscou-Touchino total : 10 descentes
Date 23 mai 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut d'information
altitude maxima 600 mètres
Date 25 mai 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut du plan altitude
maxima 600 mètres
Date 27 mai 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut du plan altitude
maxima 600 mètres
Date 28 mai 1935 type de l'avion R5 fonction à bord saut du plan altitude
maxima 600 mètres
Date 03 juin 1935 type de l'avion R5 fonction à bord saut de la cabine
altitude maxima 600 mètres
Date 04 juin 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut groupe 3 avions
altitude maxima 600 mètres
Date 05 juin 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut retardé 5 secondes
altitude maxima 800 mètres
Date 09 juin 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut retardé 5 secondes
altitude maxima 800 mètres
Date 10 juin 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut retardé 10
secondes altitude maxima 1000 mètres
Date 12 juin 1935 type de l'avion U2 fonction à bord saut en virage altitude
maxima 800 mètres

Ces observateurs ont été vivement impressionnés par les manœuvres aéroportées russes à Kiev où l'on vit pour la première fois au monde la mise à terre par parachute de 1050 hommes et le poser d'assaut de 1700 autres avec canons et véhicules.
Le 12 septembre 1935, un arrêté signé par le général Denain, Ministre de l'Air, crée un centre d'instruction parachutiste à Avignon- Pujaut. Chargé de former les futurs cadres et instructeurs, il est créé et commandé par le Capitaine Geille. L'énergie et la tenacité de cet officier lui permettent de préparer l'avênement des 601 ème et 602 ème Groupe d'infanterie de l'air (GIA) mis sur pieds à compter du 1er avril 1937. Basés respectivement à Reims et Baraki (Algérie), ils comprennent chacun un état major, une compagnie d'infanterie de l'air et une escadrille de transport qui assure leur autonomie. Leur mission est claire : transporter par avion et débarquer par parachute en territoire ennemi des hommes aptes au combat d'infanterie et aux destructions de toute nature. L'efficacité opérationnelle brillament démontrée lors des manoeuvres nationales ne fait pas l'unanimité. Les études ultérieures n'aboutissent à aucune conclusion pratique.
Le 31 août est créer le Groupement de l'infanterie de l'Air, divisé en deux groupes possédant chacun une unique escadrille (1/601 et 1/602). En septembre 1939, ces unités sont basées a Alger Maison blanche en prévision d'une éventuelle attaque italienne dans le sud tunisien. Cette menace s'atténuant, le 601 reçoit la mission d'occuper l'isthme de Flessingue au cas où les Allemands envahiraient les Pays-bas. Cette opération, dans le cas de la manœuvre « Breda », prévoit de tenir la position jusqu'à l'arrivée de la VIIe Armée.

Equipé de sept Potez 650, le GIA 601 fait mouvement sur Istres, le 31 octobre, puis sur Avignon-Pujaut le 3 novembre, où il commence à échanger ses Potez 650 contre des Farman 224. Il s'installe ensuite à Calais. Le 1er Mai 1940, il dispose de trois Potez 650 et de cinq Farman 224. Le GIA 602 arrive à son tour en métropole, à Marignane, le 19 novembre 1939, avant d'être regroupé avec le 601 à Avignon deux jours plus tard.

A l'orée de l'année 1940, les parachutistes forment un compagnie de marche qui est engagée en corps francs dans le nord-est en Février. Quant à la manœuvre « Breda », elle ne sera jamais exécutée.

Le 2 juin, le GIA est totalement réorganisé. Tandis que le GIA 602 devient « Groupe d'instruction », récupérant tous les moniteurs et élevés, le GIA 601 devient « groupe de marche d'opérations». Malheureusement, celui-ci se trouve depuis le 29 mai à Montargis-Vimory, où l'état du terrain ne permet pas le décollage des avions à pleine charge !
Le 12 juin sonne l'heure de la retraite sur Alger. Le 25 août 1940, le groupement de l'infanterie de l'air est dissous et ses avions stockés.

Faute d'une doctrine d'emploi cohérente et de moyens suffisants, les GIA n'ont jamais vraiment effectué la moindre mission pour laquelle ils avaient été formés depuis de longs mois. Seul l'engagement des les corps francs en Alsace aura permis à quelques parachutistes de recevoir le baptême du feu. Quelques-uns se couvriront de gloire dans les forces françaises libres ou bien dans les Regiment mis sur pied pour la libération de la France.


En résumé :

Le 26 août 1938, le brevet de parachutiste de l'Infanterie de l'Air est crée.

En 1939, alors que débute le second conflit mondial, le 601 ème GIA s'installe à Pujaut, le 602 ème GIA à Montélimar. Réunis, ils constituent un groupement d'infanterie de l'air qui est placé en réserve générale. En mars 1940, ils forment une compagnie de marche qui effectue des missions de corps franc au profit de la 28 ème division alpine. Barate et Salacroup sont les deux premiers parachutistes morts pour la France. Le 23 juin 1940, le groupement est replié sur Alger Maison Blanche. Il est dissout dans l'indifférence générale le 24 août sans avoir effectué un saut opérationnel.................

Mais ce n'est qu'une pause de courte durée, en effet les Français réfugiés à Londres sont décidés à poursuivre le combat.
• Le 12 Septembre 1935, est décrétée par le ministre de l'Air, le Général DENAIN, la création d'un centre d'instruction au parachutisme à Avignon-Pujaut.

• Le 26 Septembre 1935, le Capitaine GEILLE, commandant le centre d'Avignon-Pujaut, célèbre l'inauguration du terrain de Pujaut.

• Le 3 Octobre 1936, Mr Pierre COT, Ministre de l'Air, signe un décret stipulant que les grandes unités aériennes pourront disposer d'unités d'infanterie de l'air.

• Le 8 Février 1937, le Capitaine SAUVAGNAC, s'entraînant à Pujaut avec neuf officiers et vingt sous - officiers, s'élance d'un avion LéO 20 pour effectuer le premier saut en parachute militaire volontaire sur le sol.

• Le 1er Avril 1937, voit la création des 601e (Reims) et 602e (à Baraki près d'Alger) groupes d'infanterie de l'Air. Ils s'entraînent au 95 R.I de Bourges et au 4e zouaves à Tunis dans le domaine de l'infanterie.

• Le 14 Octobre 1938, survient le premier accident en service commandé qui endeuille les parachutistes. Le sergent SABE se tue sur le terrain de Maison-Blanche ( Algérie ).

• 1939, Le 601° groupe d'infanterie de l'Air rejoint le 602e à Baraki, ils font des manoeuvres communes à Boghar ( Algérie ) à l'aide d'avions de type Potez 65.

• Septembre 1939, La déclaration de guerre provoque la dislocation des groupes qui reviennent en France ( Montélimar et Pujaut ). Des espoirs de participation aux combats animent les hommes.

• Avril 1940, Une compagnie de marche est créée, commandée par le Capitaine SAUVAGNAC, en vue d'effectuer quelques coups de main dans la région de Niederbronn ( Alsace ).

• 25 Août 1940, L'offensive Allemande du mois de Mai 1940 pousse cette unité à faire mouvement vers Marseille-Mérignane, où elle embarque pour Oran, puis pour Alger où elle est dissoute.

• Mars 1941, La compagnie de l'Air est reconstituée, elle rassemble les hommes des 601e et 602e GIA ( groupes d'infanterie de l'Air )à Oued-Smar près d'Alger. Elle prend le nom de compagnie de l'Air N 1. Elle est commandée par le Capitaine SAUVAGNAC.

• Janvier 1943. Peu après le débarquement allié en Afrique du Nord, la compagnie N 1 embarque pour Fez ( Maroc ). Le commandement la transforme en 1er BCP ( premier bataillon de chasseurs parachutistes ) aux ordres du Commandant SAUVAGNAC.


Génèse des Paras Français Geille10 Geille Frédéric
Né le 19 novembre 1896 à Brest
Décédé le 21 juillet 1976



Dernière édition par Admin le Jeu 17 Déc - 7:44, édité 1 fois
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Message par Admin Jeu 17 Déc - 7:39

L'ESPRIT PARACHUTISTE:

Depuis leurs origines jusqu'à nos jours, les Paras se sont toujours montré un formidable outil militaire à la reputation de courage, d'audace, et d'efficacité non usurpé. Ils ont toujours assuré militairement les missions qui leurs étaient confiées...que nos dirigeants se montre politiquement à la hauteur ou non...

C'est au milieu des drames et des déchirures de la seconde partie du 20ème siècle que sont nés les parachutistes français.
Véritables "enfants du malheur de leur pays", voués aux missions les plus risquées et les plus insolites, ils ont été marqués, sans doute plus que d'autres, par cette tragique période, où la France tentait de reprendre son rang.

De 1940 à 1962, ils n'ont pratiquement pas cessé de combattre dans cet esprit, dans les circonstances et sous les cieux les plus divers.

Le parachutiste d'hier d'aujourd'hui ou de demain demeure un homme qui fait le même métier. C'est un homme d'audace, dont l'âme est héritière du passé, qui mène une vie exaltante et excitante et qui cultive des valeurs de générosité et de disponibilité. Il évolue dans un milieu tonique et dès le début, l'Ecole des troupes aéroportées procure aux hommes, outre une formation technique, des goûts essentiels qui leur resteront.

Le parachutiste est conscient du fait qu'il appartient à une troupe d'une nature particulière dont la valeur est certaine; il peut être fier de ce qu'il est et de ce qu'il fait.

Les unités parachutistes forment une composante majeure au sein des armées et de la Gendarmerie.

Rompues à toutes les types de combat qui pourraient être les siens elle se trouvent confrontées en permanence aux réalités du champ de bataille par leurs participations aux opérations extérieures ou par les exercices constants et adaptés en France et à l'étranger.

D'un entraînement solide et varié doit naître une extrême efficacité demandée par:

- Une disponibilité permanente

- Des interventions dans un délais restreint et sur un long rayon d'action.

- La participation à un combat de mêlée blindé.

- Des actions de commandos.

Les exigences imposées demande beaucoup d'efforts et de volonté, être parachutiste c'est d'abord une aventure "d'Hommes". Communication et détermination à tous les échelons de chaque femme ou homme parachutiste font naître l'efficacité du système.

"Chaque homme est une sentinelle, écrivait Saint-Exupéry, et chaque sentinelle est responsable de l'empire tout entier".

Les Troupes Aéroportées Françaises ont la plus importante tradition parachutiste au monde : avec 192 sauts de combat (en 2007), c'est plus que toutes les autres armées au monde réunies!!

Ce sont les conflits coloniaux d'après guerre qui vont forger l'esprit de corps particulier des TAP:

L'Indochine (1946-1954) où les paras seront engagés sans relache, jusqu'a l'apocalypse de Dien Bien Phu, où ils feront preuve de leur courage et de leur esprit de sacrifice, et l'Algérie (1954-1962) où ils feront preuve d'une terrible efficacité.

En marge de ces conflits, les paras seront aussi en première ligne lors de crises brêves mais violentes. Comme sur le canal de Suez en 1956, ou à Bizerte en 1961.

Malgrès le retour à la paix, les paras vont continuer à être appelé sur tout les points chauds du globe pour régler des affaires délicates, remplir les accords de défenses passés avec les anciennes colonies, ou participer à des operations de maintiens de la paix:

L'intervention au Tchad de 1968 à 1986, Le sauvetage de centaines d'otages occidentaux à kolwezi en 1978...etc Et bien d'autres operations (Rawanda, Liban, Bosnie, Kosowo...) qui n'ont certe plus le souffle des épopées d'antan, mais pourtant on y meurt... quelquefois en direct.

Rien de mieux pour renrdre hommage à ces hommes, soldats de la République, que de connaitre leur histoire et de ne pas les oublier...

Par Saint Michel, Vive les Paras!
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Message par Invité Jeu 17 Déc - 8:15

HONNEURS a EUX !!!!!! Génèse des Paras Français 882488 Génèse des Paras Français 794414 Génèse des Paras Français 901830

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Message par Invité Jeu 17 Déc - 11:15

Merci Daniel Génèse des Paras Français 742308

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Message par Admin Ven 8 Jan - 6:13

Génèse des Paras Français ETREETDURERL'ouvrage de Robert WAGENER. Une mine de renseignements sur les origines du parachutisme militaire en France.
Atlante éditions.

extrait de ce livre de l'histoire des premiers parachutistes militaire Français : ORIGINE DU PARACHUTISME MILITAIRE
EN FRANCE
Par Robert WAGENER (BP N° 4370)

C'est en France, pour la première fois clans l'histoire du parachutisme militaire, que naquit l'idée de faire « descendre » derrière l'ennemi des soldats munis de vivres et d'explosifs. En effet, au mois de septembre 1918, le commandant Evrard fit valoir cette idée à l'État-Major français et obtint qu'une équipe de huit hommes soit entraînée pour effectuer une mission aéroportée dans les Ardennes. L'équipement de saut était constitué du parachute à ouverture commandée, qu'utilisait le pilote d'avion comme moyen de sauvetage, et d'une combinaison de mécanicien. Chargée de vivres, d'explosifs et de moyens de transmission, cette équipe devait être parachutée clans la vallée de la Meuse pour y détruire une importante ligne de chemin de fer et des centrales électriques.

L'opération était prévue pour le mois d'octobre 1918, mais l'avance rapide des troupes alliées dans cette région ne permit pas la mission envisagée et, l'armistice intervenant le 11 novembre, l'initiative du commandant Evrard sombra dans l'oubli.

Après cette Grande Guerre mondiale, mal nommée « La Der des Der », les tourments s'étant éloignés, la vie reprend dans la paix retrouvée. Les villes et les villages détruits sont reconstruits, des monuments dédiés au souvenir s'édifient... L'administration reprend ses droits et les tracasseries recommencent.

Les parachutes, que les pilotes utilisaient à la fin de cette guerre, n'avaient pas eu l'agrément officiel de l'adminis­tration militaire et le Service Technique de l'Aéronautique (S.T.Aé), veilla à ce que cette « négligence » disparaisse. Après avoir défini les services attendus d'un tel appareil, le S.T.Aé s'engagea avec le constructeur, la Société Blan ­quier, dans des essais permettant d'en dégager les carac­téristiques. Ces essais, effectués avec le maximum de soins et de sécurité, consistaient à vérifier les performances espérées, en larguant, d'un avion, un parachute lesté d'un mannequin de conformité physique équivalente à celle d'un homme. Ce mannequin était baptisé du nom de Sikky.

Le S. T.Aé n 'autorisait aucun autre mode d'essai, mais la passion alliée à la fougue et à la ténacité d'un jeune sergent-mécanicien de l'armée de l'Air allait bouleverser cette belle ordonnance.

Le 10 juin 1929 au cours de la fête aérienne à Mayence-Thackernheim, en Allemagne, organisée par le 33° Régiment d'Aviation, auquel appartenait ce passionné sous-officier, un événement spectaculaire allait se produire. Enfreignant l'interdiction du S.T.Aé et avec la complicité du pilote de l'avion, l'adjudant Emerich, une des gloires de l'aviation militaire, le sergent-mécanicien Jean-Baptiste Fritz, un rampant, décide de remplacer le mannequin et de sauter de l'avion. Equipé d'un parachute Blanquier, à voilure de coton, il effectue de quatre cents mètres d'altitude un saut impeccable sous les yeux médusés des officiels et du public.
Cet exploit, en contradiction avec les règlements en vigueur, n'en demeurait pas moins un acte d'indiscipline, ce que lui fit savoir le colonel Gudin-du-Pavillon qui commandait le 33ème Régiment d'Aviation. Le général Lehénaff, à qui revenait l'honneur de présider cette céré­monie, fut plus clément et, au lieu d'une punition, remit au sergent-mécanicien jean-Baptiste Fritz une récompense équivalente à trois mois de solde.
Le sergent-mécanicien jean-Baptiste Fritz est, de, fait, le premier volontaire parachutiste militaire français.
L'exploit du sergent-mécanicien jean-Baptiste Fritz a-t-il servi d'exemple et a-t-il été le véritable pionnier du parachutisme militaire ?

On peut le penser. Lors des grandes manoeuvres militaires soviétiques en 1934, organisées près de Kiev et auxquelles assistaient les missions militaires accréditées, les Russes faisaient intervenir des parachutistes. Deux bataillons sautèrent, pourvus de seize pièces légères de campagne, et occupèrent immédiatement la ville qui leur était désignée comme objectif.

La participation des parachutistes changeait la stratégie des manoeuvres classiques, et cc fait fut rapporté par la mission militaire française. A la suite de cette information le gouvernement français envisagea la création d'unités parachutistes et décida qu'une mission soit envoyée en Russie pour s'instruire aux méthodes soviétiques. L'état-major de l'armée de l'Air détache les capitaines Durieu et Geille et l'armée de Terre le capitaine Charley-Durieu
Après trois semaines de formation à la rigoureuse méthode de l'école des instructeurs parachutistes russes, les capitaines Durieu et Geille sont brevetés. Ce sont les deux seuls officiers français qui ont droit au port de l'insigne du brevet de parachutiste russe.
Le mois de mai 1935 s'achève et la mission française se prépare à quitter Moscou. Le capitaine Charley-Durieu, de l'armée de 'l'erre, venu pour s'informer, traduira dans son rapport l'efficacité opérationnelle de cette nouvelle spécialité militaire et insistera sur la nécessité de former rapidement des unités parachutistes.
Le capitaine Durieu, de l'armée de l'Air, n'envisage pas de persister clans ce genre de sport et regagne sa base, ce qui permet au capitaine Geille de rester le seul qui puisse maintenant former des parachutistes (ce qu'il espérait secrètement).
De retour à Paris le capitaine Grille obtient, après maintes difficultés, l'autorisation du ministère de l'Air d'envisager la création d'un centre de parachutisme, au bénéfice de l'aviation terrestre et navale, pour former des instructeurs qui enseigneraient ensuite, à leurs camarades, l'art de se servir sans danger de ce moyen de sauvetage.
Peu soutenu, clans cette tâche, par le chef d'état-major général de l'armée de l'Air, il lui fut notifié que le centre serait rattaché à l'école de pilotage d'Istres.
Convaincre les hautes autorités que cette base n'offrait pas toutes les conditions requises pour en faire une école de parachutisme fut peine perdue. Motivé par des raisons économiques » ce choix fut maintenu et le capitaine Geille rechercha aux alentours d'Istres un terrain déjà aménagé qui puisse convenir. Il fit plusieurs propositions et le choix officiel se porta sur le terrain d'Avignon-Pujaut situé à une cinquantaine de kilomètres d'Istres.
Ce terrain placé au centre d'une cuvette entourée de collines rocheuses et abruptes comportait un hangar et un poste météorologique indispensable au calcul des points de lancement.
Les vents tourbillonnaient à l'intérieur de cette enclave dont le terrain était un rectangle, de six cents sur cinq cents mètres, entouré de vignes dont les échalas métalliques pouvaient être très dangereux lors d'atterrissages déportés au-delà de la zone de saut. Et, pour agrémenter le tout, une ligne électrique haute tension aboutissait à un trans­formateur érigé dans un angle du terrain.
Bien que le capitaine Geille ait insisté sur tous ces incon­vénients, les hautes autorités ne revinrent pas sur leur décision et Avignon-Pujaut était destiné à devenir le berceau du parachutisme militaire français.Il fallait maintenant préciser ce que devait être cc centre de formation d'instructeurs parachutistes et pour cela :
définir le « profil » du parachutiste pour permettre le recrutement des volontaires ;

décrire ce que doit être l'instruction, car aucun manuel militaire n'est édité sur ce sujet ;

prévoir ce que devrait être le rôle du parachutiste en cas de conflit ;

mettre au point les moyens qui doivent être adaptés à la fonction ;

envisager les armements individuels et collectifs;

adapter les aides indispensables à l'efficacité d'une action opérationnelle, etc.

Ce travail préparatoire, préludant la parution d'un arrêté officialisant la création de l'école des parachutistes. était d'un sédentarismne insupportable pour un homme d'action comme le capitaine Geille, mais qui mieux que lui aurait pu le faire. Cependant les difficultés surgissaient, sournoisement, notamment au sujet des parachutes que les autorités ne concevaient que comme moyen de sauvetage et ne comprenaient pas que ce qui est utile pour un pilote ne l'est pas pour un parachutiste dont le harna­chement doit être conçu différemment. Ceci était dû à la méconnaissance du rôle dévolu aux troupes aéroportées qui devaient utiliser le parachute comme un mode de « transport » plutôt qu'un moyen de sauvetage.
Aucune société en France ne fabriquait ce genre de matériel et c'est avec beaucoup de conviction et de patience que le capi­taine Geille fit admettre la nécessité d'acheter des parachutes anglais de marque Irvin. Pour convaincre les plus obstinés, il fit appel, dès le mois d'août 1935, au sergent Fritz à qui il confia, le 1« septembre, une mission d'information auprès de la Société des Parachutes Irvin à Garches, où il fut rejoint quelques jours plus tard par le sous-lieutenant Lefebvre, officier mécanicien de l'armée de l'Air. Ces parachutes, pourtant homologués et utilisés dans d'autres pays, n'ont pas l'agrément du S.T.Aé et doivent subir une série d'essais avant qu'ils soient jugés conformes à nos exigences. A son arrivée à Garches, le sergent Fritz apprend que les essais sont suspendus suite à un incident d'ouverture. Il demande à voir le matériel défaillant et remarque une erreur dans la préparation du parachute, un élastique de rappel des pattelettes avait été croisé, ce qui en interdisait l'ouverture. L'enquête confirma le fait et les essais reprirent avec l'assistance du personnel de la Société des Parachutes Irvin. L'homologation a été prononcée après cette nouvelle série d'essais.

Enfin, par un arrêté du ministère de l'Air en date du 12 septembre 1935, le général Denain décide de la création d'un « centre d'instruction de parachutisme destiné à la formation d'un cadre d'instructeurs et de moniteurs chargés de l'instruction théorique et pratique du parachu­tisme tant au centre que clans les unités ».

Malgré l'acharnement du capitaine Geille, qui assure le commandement de ce centre, tout n'est pas réglé quand les premiers volontaires arrivent à Istres au début du mois d'octobre 1935. Le premier stage comprend trois officiers et dix sous-officiers, tous de l'armée de l'Air. La tour de saut, installée dans la cour d'honneur de la base d'Istres, présente quelques anomalies, les vitesses de descente étaient des plus fantaisistes, la coupole du parachute maintenue ouverte par une couronne ne se gonflait pas et la piste de réception au sol était trop exiguë et le Sikky d'essai tombait juste à la limite ou même en dehors. Aidé de l'officier mécanicien Lefebvre, le capitaine Geille remédie aux mouvements mécaniques de la tour, mais toutes ses interventions pour faire modifier l'aire d'atterrissage restent sans effet. L'accident du sergent-chef Nuhm, qui se fractura une jambe en prenant contact avec le sol en dehors de la zone de réception au pied de la tour, confirme les craintes du capitaine Geille qui obtint enfin l'amélio­ration souhaitée
Faute de moyens adaptés à la situation présente qui retardent le programme projeté, l'entraînement physique est poussé au maximum et les séances d'initiation au pliage des parachutes se multiplient. La réfection de la zone de réception étant terminée, les sauts à la tour reprennent et à la fin du mois d'octobre l'entraînement au sol est achevé.
Le déplacement vers Pujaut s'organise. Le centre d'instruction de parachutisme ne possédant pas de cantonnement, c'est à la caserne du Génie, boulevard Saint-Roch à Avignon, que seront accueillis et logés les stagiaires, où ils arrivent au début du mois de novembre. Deux autocars Berliet sont mis à leur dispo­sition pour les déplacements à Pujaut.
Le ministère de l'Air affecte un Lioré 20 (bimoteur, bombardier de nuit), pour les sauts d'avion. Cet avion, non adapté au parachutisme, ne dispose que de deux places très exiguës au niveau de la porte et doit être modifié pour permettre les sauts à l'arraché. Pour cela il est nécessaire d'adjoindre, presque à l'extrémité de chaque plan inférieur de l'avion, un genre de balcon où prendront place les parachutistes.
Avec le I.ioré 20 le capitaine dispose de son propre avion, un Potez 25 T.O.E., pour les sauts qui doivent être effectués dans des conditions particulières, correspondant beaucoup plus à une instruction de sauvetage pour le pilote ou le personnel spécialiste à bord d'avion que pour des parachutistes dont les conditions opérationnelles sont une mise à disposition en quantité suffisante sur une surface préalablement établie.

On en était aux balbutiements de cette nouvelle spécialité militaire dont les perspectives d'avenir, encore mal perçues par les autorités militaires, ne bénéficiaient pas de tout le soutien en moyens nécessaires et indispen­sables aux troupes aéroportées, comme c'était le cas en Russie et nouvellement en Allemagne.
En effet, détournant les clauses de l'armistice, le colonel Sperling ouvrit, au début de 1935, une école dite « d'aviation commerciale » et au mois de juin de la même année, des expériences de parachutisme, avec les élèves de cette école, commencèrent sur l'aérodrome de Staabek. En janvier 1936 les premières instructions pour la formation de parachutistes parurent et une école d'entraî­nement fut ouverte à Spandau. Tous les élèves étaient des volontaires et cinquante d'entre eux complétèrent leur formation par des opérations réelles, en Espagne, dans le cadre de la légion Condor.
On peut encore se demander maintenant, quarante-cinq ans après cette époque héroïque, si les stratèges des états-majors possédaient la compétence suffisante pour envi­sager ce que serait un nouveau conflit. Le climat politique, qui n'était pas serein, aurait dû, chez ces brillants tacticiens, déclencher, préventivement, une proposition à présenter au gouvernement sur la nécessité d'accroître et de diversifier des moyens militaires modernes favorisant notamment la rapidité d'intervention et permettant une force certaine de dissuasion. Ce ne fut pas le cas, on ne peut que le regretter.
C'est donc dans la pauvreté de moyens mis en oeuvre mais dans l'acharnement à vouloir prouver que le parachutiste est un homme normal et non un acrobate, que les activités du centre d'instruction de parachutisme, transféré à Avignon-Pujaut pour les sauts réels, vont reprendre.
Mais à l'arrivée en Avignon, les intempéries contrarient le programme initial pour les sauts et le Rhône choisit ce moment pour envahir les bas quartiers de la ville. L'eau monte vite et c'est de justesse que les quelques parachutes que possède le centre ont pu être sauvés. Pendant une semaine entière les eaux du Rhône ont maintenu leur présence dans Avignon.
Le programme des sauts qui permettait de devenir « moniteur » était assez éclectique :
-3 sauts à ouverture retardée
-1saut à l'arraché du plan de l'avion
-8 sauts à effectuer en piqué, en virage et/ou en spirale.
Bien que le terrain de Pujaut regorge d'eau, le capi­taine Geille décide de faire effectuer leur premier saut aux stagiaires. Mais avant, avec le capitaine russe Kaitanoff venu rendre une visite de courtoisie, il fit une démons­tration de saut. Le capitaine Kaitanoff qui sautait le premier atterrit en dehors de la zone de saut, entre deux rangées de vignes, échappant aux échalas métalliques qui les soutiennent. Le capitaine se posa sur le terrain, ce qui rassura un peu les stagiaires. Puis après, le Lioré 20 décolla encore six fois emportant à chaque voyage deux élèves.
Les sauts prévus au programme se succédèrent et le 20 mars 1936 les douze élèves du stage deviennent « moni­teurs », trois officiers et neuf sous-officiers.
Le capitaine Geille garde auprès de lui, comme instruc­teurs, Disclier, Fritz, Grosperrin, Horvatte et Wehner.
Les autres moniteurs, les lieutenants Papin-Labazadière et Williame, les sergents-chefs Leblanc et Schweitzer, les sergents Pichon et Weiss regagnent leur base aérienne.
De mars 1936 à juin 1938, trois autres stages formèrent trente-neuf moniteurs dont cinq des 601ème et 602ème Groupes de l'Infanterie de l'Air : le capitaine Lanco, l'adjudant Lepage, le sergent-chef Lumon et les sergents Gervaise et Martin.
Durant cette période, le centre d'instruction de parachutisme étudia également les moyens d'emport pour l'armement et participa aux essais des parachutes de fabri­cation française de marque Aviorex, de même modèle que celui qu'utilisa Mlle Edith Clark, parachutiste d'essai du constructeur, lorsqu'elle se tua le 16 mars 1937. (Ses deux parachutes ne se sont pas ouverts). Le 29 janvier 1938, le commandant Geille demande au sergent-chef Fritz d'effectuer le premier essai du parachute Aviorex. Un incident sérieux a failli coûter la vie à ce sous-officier au cours de ce saut à ouverture retardée.
La voilure du dorsal, sollicitée par l'extracteur, est restée en partie coincée dans son sac, ce qui obligea Fritz, après avoir vainement tenté de la dégager, à envisager l'utilisation du parachute de secours. Ce qu'il fit en prenant toutes les précautions d'usage pour éviter que le ventral ne s'accroche dans la partie de la voilure du dorsal. Ne ressentant pas le choc de l'ouverture du ventral, il écarte la voilure du dorsal qui le gêne et remarque que le parachute de secours présente deux anomalies : un panneau a éclaté et deux suspentes sont passées par-dessus la coupole lui donnant la forme de deux bourses. La proximité du sol et la vitesse de descente, entre 50 et 60 km/h , ne permettent plus aucune manoeuvre pour remédier à la perte de la surface de sustentation. L'arrivée au sol est assez rude mais le sergent-chef Fritz s'en tire avec bonheur.

Le 1e. février 1938, par une note référencée n° 151/C:IP le commandant Geille demande et obtient les félicitations pour ce sous-officier.

Par son ordre n° 4, du 28 février 1938, le ministre de l'Air cite à l'ordre de l'armée de l'Air le sergent-chef Fritz.

Le compte rendu des essais effectués avec les parachutes Aviorex, types 120 et 123, envoyé le 4 juin 1938 sous la référence n° 40/CIP, suivie de la mention « secret », à la division de perfectionnement aérien, a été enregistré le 8 juin sous le n° 1077 et transmis le même jour sous le n° 1741. Transmis à qui? Les archives du S.T.Aé de 1938 à 1939 ne font aucunement mention de ce rapport et l'on peut admettre que l'homologation de ces parachutes ne fut jamais accordée. Ceci est d'autant plus probable que le S.T.Aé, qui ne participa pas à ces essais, n'avait aucune raison d'en prendre la responsabilité.

Dans le premier trimestre 1938, le commandant Geille allait établir un record, qui n'est peut-être pas encore égalé. Profitant d'une accalmie dans le programme du centre d'instruction de parachutisme il fait préparer par le sergent-chef Fritz vingt parachutes. Sous le contrôle médical du sous-lieutenant Mathieu, médecin du centre, il va effectuer douze sauts en 95 minutes. Le précédent record était détenu par le Russe Foteev avec six sauts en 42 minutes.
Un autre record a également été établi par le commandant Geille avec un saut à l'arraché effectué à 35 m d'altitude.

Au mois de juin 1938 le commandant Geille regagne la 2e Escadre Aérienne à Chartres, c'est un pilote de chasse, mais il est nommé inspecteur technique de l'infan­terie de l'Air.

L'homologation des certificats de moniteur de parachu­tisme est datée du 21 février 1939. Le document émis par le ministère de l'Air, sous la référence n° 1514 B.MI.2, ne mentionne pas les noms des moniteurs de Raymond de Cahuzac et Fritz. Est-ce un oubli

On peut le penser car le lieutenant de Raymond de Cahuzac s'est tué le 19 octobre 1937 en tentant de battre le record du monde de chute libre sans inhalateur à Reims et le sergent-chef Fritz quitta le centre d'instruction de parachutisme en avril 1938 pour rejoindre l'A.O.F.

Il en est peut-être de même pour d'autres moniteurs. Il est regrettable qu'une défaillance mémorielle ou admi­nistrative, ce qui serait plus grave, ait privé ces hommes du certificat officiel de Moniteur Parachutiste.

Peu après le centre d'instruction de parachutisme est dissous.

source : Robert WAGENER (BP N° 4370)
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Message par Invité Ven 8 Jan - 7:34

Merci Daniel

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Message par Invité Ven 8 Jan - 7:52

Merci PROF Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308

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Message par Invité Ven 8 Jan - 10:44

Merci Daniel Génèse des Paras Français 742308

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Message par olivier Ven 8 Jan - 14:10

MERCI Daniel trés instructifs sur la mentalité de l'époque notanment
au lieu de construire la ligne MAGINOT
mais on ne refait pas l'histoire
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Message par Invité Ven 8 Jan - 16:39

je me permet de rajouter ceci sur le Colonel Frédéric Geille
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Message par Invité Lun 11 Jan - 13:14

papa schulz a écrit:je me permet de rajouter ceci sur le Colonel Frédéric Geille
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Merci Christian

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Message par Invité Ven 15 Jan - 9:59

Génèse des Paras Français 4845
merci Daniel

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Message par Invité Ven 15 Jan - 15:29

Merci a tous.
Mon grand pere Pierre Le Guen s'est engage dans l'aviation a l'age de 18 ans en 1916; il etait comme le commandant Geille, observateur et prenait des photos derriere les lignes ennemies.
La guerre terminee, il a termine ses etudes d'ingenieur electricien et est entre aux Chemins de Fer du SO; C'est lui qui a supervise toute l'electrification des lignes d'Austerlitz a Bordeaux, en passant par Orleans, Tours, Poitiers...
Ils ont certainement du se connaitre, etant pionniers tous les deux.

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Message par Admin Mer 27 Jan - 8:22

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Message par Invité Mer 27 Jan - 8:45

merci Daniel belle images
les fourreaux de fusil étaient-ils fixe ou largable??

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Message par Invité Mer 27 Jan - 8:51

charognard33 a écrit:merci Daniel belle images
les fourreaux de fusil étaient-ils fixe ou largable??

Fixes je crois Laurent !!!!! mais pas certain !!!!!

Daniel , merci Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308 ces photos date des premieres années d'armée de mon vieux Juteux/Chef .

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Message par Admin Mer 27 Jan - 8:51

fixe autour d'une ceinture


ton paternel Coyote Génèse des Paras Français Mon_pe10
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Message par Invité Mer 27 Jan - 8:54

merci à vous ok

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Message par Invité Mer 27 Jan - 8:59

Merci DANIEL d'avoir une pensée pour lui !!!!!! Génèse des Paras Français 742308 Génèse des Paras Français 742308

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