Armée de l'Est
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Armée de l'Est
Beaucoup de gens ignores que des Légionnaires repose dans le sol de France.
En effet elle va participer a des batailles majeurs sous Napoléon III.
Elle va y payer même un lourd tribut. Sur 3 bataillons du régiment étranger, comprennent 3.000 hommes 930 vont mourir pratiquement 1/3 des effectifs engagés. Voici le décompte : 14 Officiers. 52 Sous Officiers et 864 Légionnaires c’est énorme. De plus les Français de l époque ne connaisses pas la Légion, ce n’est qu’après la grande guerre de 14/18 que le peuple commencera a mieux connaîtrent c’est étrangers qui donnent leur vie pour éviter bien des deuils dans les foyers. Mal grés les pertes nombreuses la légion ne désemplit pas de volontaires. En Octobre elle participes aux batailles d’Orléans et Montbéliard."
et la je confirme que l'on a très peu écrit sur cette période de la Légion Etrangère , il faut savoir que notament elle était intégrée dans l'armée de l'Est
et pourtant aux deux bataillons de marche formés en Algérie et arrivés à Bourges le 13 octobre 1870 , s'était joint un troisième portant la désignation de 5è bataillon de la Légion , des fin juillet 1870 suite a un décret signé par L'Impératrice Eugénie portant création le 22 aout de ce 5è bataillon , Autrichien, Suisses, Belges, valaques, Espagnols, Italiens et Polonais forment ses huit compagnies
donc cette Armée de L'Est prend naissance à Bourges, à partir de la division de l'armée de la Loire et s'étoffe tant bien que mal durant son parcours en direction du nord-est (Chalon sur Saône, Besançon). Elle a pour objectif de couper les arrières et les lignes de communication des Prussiens, et au passage, de délivrer Belfort, où le Colonel Denfert-Rochereau s'est enfermé avec ses troupes dans la citadelle. Après avoir débarqué le gros de ses troupes dans la petite gare de Clerval (petite ville au nord de Besançon), le général Bourbaki engage sa campagne à l'Est. Première étape : s'emparer de Villersexel (Haute-Saône) ...
Le 8 janvier 1871, la bataille de Villersexel est engagée. Le lendemain, elle connait son apogée par une victoire des troupes françaises. Sous le commandement de l'intuitif général de Werder, les Prussiens se retirent de Villersexel (car pour Werder, cette ville n'a rien de stratégique), et migrent en direction de Montbéliard. Les Prussiens s'installent alors sur une ligne géographique qui suit un petit cours d'eau : la Lizaine. Au sud, Montbéliard-Héricourt, au nord, Frahier. L'arrivée des troupes prussiennes rejoignent ainsi les contingents qui occupent déjà tout le Pays. De Werder suppute (à raison) le plan de Bourbaki qui est de se diriger sur Belfort afin de reprendre la ville et délivrer la garnison française ...
Mais enlisée à Villersexel dans des problèmes d'organisation et de ravitaillement de toutes sortes, l'Armée de l'Est est incapable de poursuivre rapidement son adversaire. Mettant ainsi à profit cette inaction, les troupes prussiennes prennent pied sur la rive gauche de la Lizaine (ou "luzine" petite rivière qui se jette à Montbéliard dans "l'Allan"). Cette rivière, bien que peu importante, forme un obstacle naturel. De plus, le remblai de la ligne de chemin de fer qui suit la Lizaine (de Montbéliard à Héricourt) offre un abri inopiné pour les Prussiens. Les Prussiens profitent de ses deux jours de répit (10 et 12 janvier) pour placer des soldats tout le long de la Lizaine. Des bouches à feu sont installées sur les hauteurs : à Chalonvillars (pour défendre Chenebier et Frahier), au Mont-Vaudois (pour tenir Héricourt) et, à Montbéliard (aux mains des Prussiens depuis novembre 1870), au niveau des Grands-Bois et sur ce qu’on appellera plus tard les Batteries du Parc. Les soldats allemands profitent de la valeur défensive de la Lizaine dont la largeur oscille entre 6 et 8 mètres et la profondeur près d’un mètre. Ils font sauter la plupart des ponts, bourrent d’explosifs les autres, aménagent les routes pour faire passer le ravitaillement... Les Français, de leur côté, sont sur un terrain boisé difficile. Ainsi donc, de Montbéliard à Frahier (Ht-Saône), une ligne de front d'env. 20 Km est puissamment défendue.
Le 14 janvier, les premiers contingents français parviennent dans la région d'Arcey (10 Km au sud-est de Montbéliard). Après quelques escarmouches avec des postes avancés prussiens, l'Armée de l'Est parvient sur les hauteurs de Montbéliard. Le plan de Bourbaki consiste en une attaque frontale déployée sur 19 km.
Composée de 140 000 hommes, l'armée est hétéroclite et improvisée. L'ennemi est composé d'env. 52 000 hommes. Le climat en ce début de bataille est extrêmement rigoureux. Il neige, et il a neigé abondamment durant les jours précédents ; la température nocturne atteint -20°. Alors que les Prussiens ont trouvé des abris par réquisitions, les troupes françaises bivouaquent dans les bois et dans les chemins creux. En dépit des actes de bravoure accomplis dans la région de Villersexel, c'est une armée épuisée et mal équipée qui arrive pour combattre sur le front de la Lizaine (par ex. on manque totalement de fers à glace pour les chevaux). Les premiers combats s'engagent devant les villes d'Héricourt et de Montbéliard. Les troupes pénètrent dans Montbéliard et attaque le château pour y déloger les Prussiens qui tirent à l'arme lourde. Le petit village de Béthoncourt au nord-est de Montbéliard connait un douloureux combat durant lequel succombent des bataillons de savoyards et de zouaves. Mais les luttes les plus sanglantes se déroulent devant Héricourt et Chagey. Pendant trois jours, les combats sur la ligne de la Lizaine connaissent des affrontements acharnés.
Le 18 janvier, aucune percée décisive n'ayant été marquée, le général Bourbaki décide de suspendre les combats et d'opérer la retraite de ses troupes en direction du sud, vers Besançon. La délivrance de Belfort aura donc échoué. Mais prise en tenaille par une nouvelle armée (Manteuffel), l'Armée de l'Est est contrainte de dévier sa marche en direction de Pontarlier. Cette retraite sur le plateau du Haut-Doubs, dans le froid sévère et la neige, est comparable au tableau du " radeau de la Méduse ". Les soldats, affamés, épuisés, décimés par le froid, n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Par une négligence des négociateurs, l'armée de l'Est n'est pas comprises dans les conditions de l'armistice franco-allemand signé le 28 janvier 1871. Acculée à la frontière suisse, l'Armée de l'Est était prise au piège. Bourbaki tentera alors de se suicider. il laissera le commandement de l'Armée au général Clinchant, son principal adjoint. Ce dernier négociera la Convention des Verrières avec le général suisse Hans Herzog qui prévoit l'internement de son Armée en Suisse, après qu'elle soit désarmée au passage de la frontière. A partir du 1er février, 87 847 dont 2467 officiers commenceront à passer la frontière, principalement aux Verrières.
n'est-ce pas là une belle page totalement méconnu de la Légion Etrangère et pourtant il y eu d'autre combats mais occultées par les défaites et les magouilles politiques de l'époque mais là il y aurait des pages et des pages pour écrire tout cela
En effet elle va participer a des batailles majeurs sous Napoléon III.
Elle va y payer même un lourd tribut. Sur 3 bataillons du régiment étranger, comprennent 3.000 hommes 930 vont mourir pratiquement 1/3 des effectifs engagés. Voici le décompte : 14 Officiers. 52 Sous Officiers et 864 Légionnaires c’est énorme. De plus les Français de l époque ne connaisses pas la Légion, ce n’est qu’après la grande guerre de 14/18 que le peuple commencera a mieux connaîtrent c’est étrangers qui donnent leur vie pour éviter bien des deuils dans les foyers. Mal grés les pertes nombreuses la légion ne désemplit pas de volontaires. En Octobre elle participes aux batailles d’Orléans et Montbéliard."
et la je confirme que l'on a très peu écrit sur cette période de la Légion Etrangère , il faut savoir que notament elle était intégrée dans l'armée de l'Est
et pourtant aux deux bataillons de marche formés en Algérie et arrivés à Bourges le 13 octobre 1870 , s'était joint un troisième portant la désignation de 5è bataillon de la Légion , des fin juillet 1870 suite a un décret signé par L'Impératrice Eugénie portant création le 22 aout de ce 5è bataillon , Autrichien, Suisses, Belges, valaques, Espagnols, Italiens et Polonais forment ses huit compagnies
donc cette Armée de L'Est prend naissance à Bourges, à partir de la division de l'armée de la Loire et s'étoffe tant bien que mal durant son parcours en direction du nord-est (Chalon sur Saône, Besançon). Elle a pour objectif de couper les arrières et les lignes de communication des Prussiens, et au passage, de délivrer Belfort, où le Colonel Denfert-Rochereau s'est enfermé avec ses troupes dans la citadelle. Après avoir débarqué le gros de ses troupes dans la petite gare de Clerval (petite ville au nord de Besançon), le général Bourbaki engage sa campagne à l'Est. Première étape : s'emparer de Villersexel (Haute-Saône) ...
Le 8 janvier 1871, la bataille de Villersexel est engagée. Le lendemain, elle connait son apogée par une victoire des troupes françaises. Sous le commandement de l'intuitif général de Werder, les Prussiens se retirent de Villersexel (car pour Werder, cette ville n'a rien de stratégique), et migrent en direction de Montbéliard. Les Prussiens s'installent alors sur une ligne géographique qui suit un petit cours d'eau : la Lizaine. Au sud, Montbéliard-Héricourt, au nord, Frahier. L'arrivée des troupes prussiennes rejoignent ainsi les contingents qui occupent déjà tout le Pays. De Werder suppute (à raison) le plan de Bourbaki qui est de se diriger sur Belfort afin de reprendre la ville et délivrer la garnison française ...
Mais enlisée à Villersexel dans des problèmes d'organisation et de ravitaillement de toutes sortes, l'Armée de l'Est est incapable de poursuivre rapidement son adversaire. Mettant ainsi à profit cette inaction, les troupes prussiennes prennent pied sur la rive gauche de la Lizaine (ou "luzine" petite rivière qui se jette à Montbéliard dans "l'Allan"). Cette rivière, bien que peu importante, forme un obstacle naturel. De plus, le remblai de la ligne de chemin de fer qui suit la Lizaine (de Montbéliard à Héricourt) offre un abri inopiné pour les Prussiens. Les Prussiens profitent de ses deux jours de répit (10 et 12 janvier) pour placer des soldats tout le long de la Lizaine. Des bouches à feu sont installées sur les hauteurs : à Chalonvillars (pour défendre Chenebier et Frahier), au Mont-Vaudois (pour tenir Héricourt) et, à Montbéliard (aux mains des Prussiens depuis novembre 1870), au niveau des Grands-Bois et sur ce qu’on appellera plus tard les Batteries du Parc. Les soldats allemands profitent de la valeur défensive de la Lizaine dont la largeur oscille entre 6 et 8 mètres et la profondeur près d’un mètre. Ils font sauter la plupart des ponts, bourrent d’explosifs les autres, aménagent les routes pour faire passer le ravitaillement... Les Français, de leur côté, sont sur un terrain boisé difficile. Ainsi donc, de Montbéliard à Frahier (Ht-Saône), une ligne de front d'env. 20 Km est puissamment défendue.
Le 14 janvier, les premiers contingents français parviennent dans la région d'Arcey (10 Km au sud-est de Montbéliard). Après quelques escarmouches avec des postes avancés prussiens, l'Armée de l'Est parvient sur les hauteurs de Montbéliard. Le plan de Bourbaki consiste en une attaque frontale déployée sur 19 km.
Composée de 140 000 hommes, l'armée est hétéroclite et improvisée. L'ennemi est composé d'env. 52 000 hommes. Le climat en ce début de bataille est extrêmement rigoureux. Il neige, et il a neigé abondamment durant les jours précédents ; la température nocturne atteint -20°. Alors que les Prussiens ont trouvé des abris par réquisitions, les troupes françaises bivouaquent dans les bois et dans les chemins creux. En dépit des actes de bravoure accomplis dans la région de Villersexel, c'est une armée épuisée et mal équipée qui arrive pour combattre sur le front de la Lizaine (par ex. on manque totalement de fers à glace pour les chevaux). Les premiers combats s'engagent devant les villes d'Héricourt et de Montbéliard. Les troupes pénètrent dans Montbéliard et attaque le château pour y déloger les Prussiens qui tirent à l'arme lourde. Le petit village de Béthoncourt au nord-est de Montbéliard connait un douloureux combat durant lequel succombent des bataillons de savoyards et de zouaves. Mais les luttes les plus sanglantes se déroulent devant Héricourt et Chagey. Pendant trois jours, les combats sur la ligne de la Lizaine connaissent des affrontements acharnés.
Le 18 janvier, aucune percée décisive n'ayant été marquée, le général Bourbaki décide de suspendre les combats et d'opérer la retraite de ses troupes en direction du sud, vers Besançon. La délivrance de Belfort aura donc échoué. Mais prise en tenaille par une nouvelle armée (Manteuffel), l'Armée de l'Est est contrainte de dévier sa marche en direction de Pontarlier. Cette retraite sur le plateau du Haut-Doubs, dans le froid sévère et la neige, est comparable au tableau du " radeau de la Méduse ". Les soldats, affamés, épuisés, décimés par le froid, n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Par une négligence des négociateurs, l'armée de l'Est n'est pas comprises dans les conditions de l'armistice franco-allemand signé le 28 janvier 1871. Acculée à la frontière suisse, l'Armée de l'Est était prise au piège. Bourbaki tentera alors de se suicider. il laissera le commandement de l'Armée au général Clinchant, son principal adjoint. Ce dernier négociera la Convention des Verrières avec le général suisse Hans Herzog qui prévoit l'internement de son Armée en Suisse, après qu'elle soit désarmée au passage de la frontière. A partir du 1er février, 87 847 dont 2467 officiers commenceront à passer la frontière, principalement aux Verrières.
n'est-ce pas là une belle page totalement méconnu de la Légion Etrangère et pourtant il y eu d'autre combats mais occultées par les défaites et les magouilles politiques de l'époque mais là il y aurait des pages et des pages pour écrire tout cela
Re: Armée de l'Est
merci Daniel
olivier- Admin
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Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Armée de l'Est
"Par une négligence des négociateurs" comme c'est joliment dit c'est tout de meme incroyable
Merci Daniel
Merci Daniel
Invité- Invité
Re: Armée de l'Est
La retraite de Bourbaki vers Besançon est coupée par d'autres forces allemandes dirigées par Manteuffel, et il est contraint de replier son armée vers la frontière suisse. Ses troupes sont dans la situation la plus déplorable, et manquent de nourriture. Des 150 000 hommes avec qui il était parti, il n'en reste plus que 84 000.
C'est alors le passage en Suisse aux Verrières (commune proche de Pontarlier-Doubs), mais aussi à Sainte-Croix (Vaud) et Vallorbe, où l’armée de l'Est est désarmée puis internée dans les divers cantons de la Confédération, suite à la Convention des Verrières. Cet épisode dramatique est immortalisé par le peintre Édouard Castres (voir note ci-après). Bourbaki lui-même, plutôt que de se soumettre à l'humiliation de la reddition, le 26 janvier 1871, délégue ses fonctions au général Clinchant, et dans la nuit se tire une balle dans la tête, mais la balle, ayant dévié, ricoche contre son crâne et il est sauf. Le général Clinchant transporte Bourbaki en Suisse, où il retrouve assez de force pour retourner en France
Dans l'armée française (mais aussi la Police Nationale), l'expression l'armée à Bourbaki désigne de nos jours de façon péjorative un groupe hétérogène mal équipé, comme par exemple lorsque le port de l'uniforme n'est pas règlementaire. C'est sans doute une référence aux troupes mal équipées de l'armée de l'Est que Bourbaki se vit attribuer par l'état-major. Il semblerait, que ce sont les légionnaires, engagés dans un conflit sur le sol national métropolitain pour la première fois en 1870, découvrant une armée française encore plus démunie qu'eux, auraient utilisé entre eux pour désigner un légionnaire qui faisait défaut dans sa tenue, l'expression : "T'es pas dans l'armée à Bourbaki".
Une petite vacherie de Maupassant dans Boule de Suif : le général Bourbaki passait aux yeux du capitaine Épivent, bel homme vain et superficiel, pour le plus grand des généraux français : « Il [Épivent] ne respectait, en somme, que les beaux hommes, la vraie, l'unique qualité du militaire devant être la prestance. Un soldat c'était un gaillard, que diable, un grand gaillard créé pour faire la guerre et l'amour, un homme à poigne, à crins et à reins, rien de plus. Il classait les généraux de l'armée française en raison de leur taille, de leur tenue et de l'aspect rébarbatif de leur visage. Bourbaki lui apparaissait comme le plus grand homme de guerre des temps modernes. Il riait beaucoup des officiers de la ligne qui sont courts et gros et soufflent en marchant, mais il avait surtout une invincible mésestime qui frisait la répugnance pour les pauvres gringalets sortis de l'École polytechnique, ces maigres petits hommes à lunettes, gauches et maladroits, qui semblent autant faits pour l'uniforme qu'un lapin pour dire la messe, affirmait-il. »
Charles Denis Bourbaki (Pau, 22 avril 1816 - Cambo-les-Bains, 27 septembre 1897), est un officier français qui se distingue dans l'armée d'Afrique et notamment dans la guerre de Crimée. Il sera ensuite nommé général et servira dans l'armée du Rhin puis l'armée de l'Est lors de la guerre franco-allemande.
Fils d'un colonel grec, mort pendant la guerre d'indépendance grecque en 1827. Français patriote, brillant soldat, Bourbaki, comme certains autres généraux du Second Empire dont la formation s'est déroulée Afrique, est appelé aux plus hauts commandements lorsque la Patrie est malmenée en 1870.
C'est alors le passage en Suisse aux Verrières (commune proche de Pontarlier-Doubs), mais aussi à Sainte-Croix (Vaud) et Vallorbe, où l’armée de l'Est est désarmée puis internée dans les divers cantons de la Confédération, suite à la Convention des Verrières. Cet épisode dramatique est immortalisé par le peintre Édouard Castres (voir note ci-après). Bourbaki lui-même, plutôt que de se soumettre à l'humiliation de la reddition, le 26 janvier 1871, délégue ses fonctions au général Clinchant, et dans la nuit se tire une balle dans la tête, mais la balle, ayant dévié, ricoche contre son crâne et il est sauf. Le général Clinchant transporte Bourbaki en Suisse, où il retrouve assez de force pour retourner en France
Dans l'armée française (mais aussi la Police Nationale), l'expression l'armée à Bourbaki désigne de nos jours de façon péjorative un groupe hétérogène mal équipé, comme par exemple lorsque le port de l'uniforme n'est pas règlementaire. C'est sans doute une référence aux troupes mal équipées de l'armée de l'Est que Bourbaki se vit attribuer par l'état-major. Il semblerait, que ce sont les légionnaires, engagés dans un conflit sur le sol national métropolitain pour la première fois en 1870, découvrant une armée française encore plus démunie qu'eux, auraient utilisé entre eux pour désigner un légionnaire qui faisait défaut dans sa tenue, l'expression : "T'es pas dans l'armée à Bourbaki".
Une petite vacherie de Maupassant dans Boule de Suif : le général Bourbaki passait aux yeux du capitaine Épivent, bel homme vain et superficiel, pour le plus grand des généraux français : « Il [Épivent] ne respectait, en somme, que les beaux hommes, la vraie, l'unique qualité du militaire devant être la prestance. Un soldat c'était un gaillard, que diable, un grand gaillard créé pour faire la guerre et l'amour, un homme à poigne, à crins et à reins, rien de plus. Il classait les généraux de l'armée française en raison de leur taille, de leur tenue et de l'aspect rébarbatif de leur visage. Bourbaki lui apparaissait comme le plus grand homme de guerre des temps modernes. Il riait beaucoup des officiers de la ligne qui sont courts et gros et soufflent en marchant, mais il avait surtout une invincible mésestime qui frisait la répugnance pour les pauvres gringalets sortis de l'École polytechnique, ces maigres petits hommes à lunettes, gauches et maladroits, qui semblent autant faits pour l'uniforme qu'un lapin pour dire la messe, affirmait-il. »
Charles Denis Bourbaki (Pau, 22 avril 1816 - Cambo-les-Bains, 27 septembre 1897), est un officier français qui se distingue dans l'armée d'Afrique et notamment dans la guerre de Crimée. Il sera ensuite nommé général et servira dans l'armée du Rhin puis l'armée de l'Est lors de la guerre franco-allemande.
Fils d'un colonel grec, mort pendant la guerre d'indépendance grecque en 1827. Français patriote, brillant soldat, Bourbaki, comme certains autres généraux du Second Empire dont la formation s'est déroulée Afrique, est appelé aux plus hauts commandements lorsque la Patrie est malmenée en 1870.
Re: Armée de l'Est
merci Daniel
olivier- Admin
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Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Armée de l'Est
Merci daniel je connaissais l'expression "T'es pas dans l'armée à Bourbaki" mais pas son origine
Invité- Invité
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