La guerre d' Algérie.
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La guerre d' Algérie.
La guerre d'Algérie
Lancée en 1830, la conquête de l'Algérie sera suivie de la colonisation suite à une ordonnance royale du 4 décembre 1846.
Le fossé entre la population musulmane et les pieds-noirs n'a cessé de grandir depuis 1834.
La guerre d'Algérie a son origine en 1954 avec les premiers attentats du Front de Libération National (FLN).
A cette date, seuls stationnent en Algérie le D.C.R.E. et le 1er R.E., deux unités administratives et d'instruction. Les autres unités entament un retour d'Indochine.
En ce début de conflit, des méthodes sont testées pour accroître la pacification : les section administrative spéciales (SAS) qui consistent en des officiers vivants seuls des les villages pour renforcer l'autorité des djemmas (conseils traditionnels) et tenter de neutraliser ainsi l'intimidation du FLN ; les regroupements de population dans des villages situés en zone pacifiée sous surveillance d'unités sédentaires permettant de diminuer les soutiens au FLN, les troupes mobiles pouvant se consacrer à la traque des fellaghas dans le bled.
Cette dernière est très dure et surtout très cruelle, des deux côtés, avec pour les fellaghas des massacres de civils (gorges tranchées au couteau, …) et du côté de l'armée, compte tenu de la suspicion qui règne, des massacres de villages, des tueries de groupes qui protègent des fellaghas,… Il faut encore souligner que la cruauté est d'égal niveau d'un côté comme de l'autre et, dans l'armée, dans toutes les unités. La Légion n'en a pas le monopole.
En janvier 1957, la 10ème D.P. du général MASSU est appelée à rétablir l'ordre dans Alger. Le cœur de celle-ci, la Casbah, sera le bastion du FLN. Les paras de la Légion, des 10ème et 25ème D.P. sont choisis pour les grosses opérations en tant que troupes de choc. Ils deviennent par conséquent le symbole de la force et de la violence. Ils jouent un rôle de police qui n'est normalement pas dévolue à l'armée.
L'été 57 voit une escalade de la violence dans Alger : attentats aveugles et assassinats de fonctionnaires, … par le FLN qui s'ensuivent de représailles par les extrémistes pieds-noirs. La torture s'installe chez les militaires pour obtenir des renseignements rapides.
La défaite du FLN à Alger provoque des tensions parmi ses leaders, celle-ci s'avéreront qu'apparentes. Ceux-ci décident d'abandonner le terrorisme urbain et de chercher la victoire sur un autre terrain.
La bataille d'Alger voit les paras sortir vainqueurs mais il y a une ombre au tableau : les tortures attirent l'attention de la presse internationale et tend à discréditer la cause de l'Algérie française. La torture a pourtant été formellement interdite en 1949 et 1955 par les gouverneurs généraux.
La terreur de la torture et la brutalité de l'armée a un effet certain : les Arabes se réunissent derrière une cause commune, le nationalisme.
Beaucoup de critiques émanent des milieux intellectuels et politiques de gauche en métropole (certains demandent la dissolution de la Légion !) mais aussi de militaires en Algérie.
Ces critiques sont pour la plupart faites sans connaissance du terrain, d'autres sont plus réfléchies, compréhensives vis à vis des réactions brutales des militaires, mais rappellent qu'un sentiment d'humanité" doit être sauvegardé.
Les observateurs lointains, tranquilles dans leurs villes calmes de métropole, ont dit et écrit que la guerre opposait militaires et pieds-noirs aux musulmans. Sur le terrain, elle opposait en réalité Français (militaires, pieds-noirs, musulmans voulant rester sous l'égide de la France comme ils l'ont exprimé lors du référendum) aux musulmans voulant l'indépendance (une minorité !).
Le fossé se creuse entre les paras très engagés et le gouvernement poussé par une opinion de plus en plus défavorable à la guerre.
Le FLN, ayant perdu Alger, transporte la guerre à la frontière algéro-tunisienne. Les militaires français ont le dessus. Leurs succès sont entachés par un raid non autorisé en Tunisie qui déclenche des critiques internationales.
Le 13 mai 1958, les pieds-noirs déclenchent des grèves suivies de révoltes. Ces problèmes concourent au retour du général de Gaulle.
Le général Challe remplace le général Salan. Il lance un plan comprenant une offensive contre le FLN puis, une fois vainqueur, des reconstruction (routes, écoles, …).
Le FLN reste latent. De Gaulle, qui ressent cette instabilité, penche pour un arrangement politique.
L'armée commence à entrevoir une "deuxième Indochine". Le FLN relance le terrorisme.
Le 16 septembre 1959, de Gaulle promet l'autodétermination.
Les militaires se sentent trahis et le disent. Des mutations tombent.
Les pieds-noirs descendent dans Alger le 24 janvier 1960. Challe rapatrie, sur ordre, les REP pour aider à chasser les manifestants mais les paras restent neutres.
Les négociations de de Gaulle irritent les militaires qui se sentent de plus en plus trahis, surtout la Légion pour qui la fin de l'Algérie pourrait signifier la fin de la Légion.
La tension monte. Les militaires ne veulent pas perdre l'Algérie. Ils préparent une action. Réunis le 20 avril 1961, les conjurés lancent l'offensive le 22 au matin, s'appuyant principalement sur les paras.
Ils sont moins suivis que ce qu'ils espéraient … le doute s'installe.
Les discours de de Gaulle et de Debré appellent à "s'opposer à l'invasion de parachutistes de la Légion". Le colonel Brothier, à la tête du 1er R.E., opte pour la légalité suivi par la plupart des unités (des mouvements de révolte existent au 1er R.E.C. et au 2ème R.E.P.).
Le 25, les insurgés jettent l'éponge et disparaissent.
Le 1er R.E.P. est ramené dans ses quartiers à Zeralda par Hélie de Saint-Marc.
Le 26, le ministre de la guerre prononce la dissolution du 1er R.E.P. devant son chef (le lieutenant-colonel Guiraud) et des 14ème et 18ème R.C.P.
S'ensuivent des remplacements d'officiers pour reprendre les choses en main ; les procès de Challe, Zeller, Saint-Marc, Lecomte et Masselot ; l'exode des pieds-noirs pendant l'été 1962 ; l'arrivée des forces du FLN avec les massacres perpétrés contre les harkis et les sympathisants pro-français dont des dizaines de milliers seront tués par le FLN.
Les craintes de certains quant à la fin de la Légion étrangère ont failli se concrétiser en ce mois d'avril 1961. Il aura fallu une intervention de Pierre MESSMER et du Général OLIE pour que la Légion ne disparaisse pas.
Pour la Légion qui va survivre, il faut traverser cette crise. Elle est rassurée sur son avenir quand l'inspecteur de la Légion déclare devant le 2ème R.E.P. que le corps doit diversifier ses capacités et redorer son image dans le public pour être une troupe d'élite apte à toutes les missions.
Le maréchal LYAUTEY a écrit :
"Ces immenses domaines d'Outre-Mer ont besoin d'hommes - de cerveaux, de cœurs et d'énergie - pour les mettre en valeur.
La tâche n'offre pas que des profits.
Elle exige du dévouement, de l'abnégation, de l'esprit de sacrifice."
Atlas colonial français - 1931
Lancée en 1830, la conquête de l'Algérie sera suivie de la colonisation suite à une ordonnance royale du 4 décembre 1846.
Le fossé entre la population musulmane et les pieds-noirs n'a cessé de grandir depuis 1834.
La guerre d'Algérie a son origine en 1954 avec les premiers attentats du Front de Libération National (FLN).
A cette date, seuls stationnent en Algérie le D.C.R.E. et le 1er R.E., deux unités administratives et d'instruction. Les autres unités entament un retour d'Indochine.
En ce début de conflit, des méthodes sont testées pour accroître la pacification : les section administrative spéciales (SAS) qui consistent en des officiers vivants seuls des les villages pour renforcer l'autorité des djemmas (conseils traditionnels) et tenter de neutraliser ainsi l'intimidation du FLN ; les regroupements de population dans des villages situés en zone pacifiée sous surveillance d'unités sédentaires permettant de diminuer les soutiens au FLN, les troupes mobiles pouvant se consacrer à la traque des fellaghas dans le bled.
Cette dernière est très dure et surtout très cruelle, des deux côtés, avec pour les fellaghas des massacres de civils (gorges tranchées au couteau, …) et du côté de l'armée, compte tenu de la suspicion qui règne, des massacres de villages, des tueries de groupes qui protègent des fellaghas,… Il faut encore souligner que la cruauté est d'égal niveau d'un côté comme de l'autre et, dans l'armée, dans toutes les unités. La Légion n'en a pas le monopole.
En janvier 1957, la 10ème D.P. du général MASSU est appelée à rétablir l'ordre dans Alger. Le cœur de celle-ci, la Casbah, sera le bastion du FLN. Les paras de la Légion, des 10ème et 25ème D.P. sont choisis pour les grosses opérations en tant que troupes de choc. Ils deviennent par conséquent le symbole de la force et de la violence. Ils jouent un rôle de police qui n'est normalement pas dévolue à l'armée.
L'été 57 voit une escalade de la violence dans Alger : attentats aveugles et assassinats de fonctionnaires, … par le FLN qui s'ensuivent de représailles par les extrémistes pieds-noirs. La torture s'installe chez les militaires pour obtenir des renseignements rapides.
La défaite du FLN à Alger provoque des tensions parmi ses leaders, celle-ci s'avéreront qu'apparentes. Ceux-ci décident d'abandonner le terrorisme urbain et de chercher la victoire sur un autre terrain.
La bataille d'Alger voit les paras sortir vainqueurs mais il y a une ombre au tableau : les tortures attirent l'attention de la presse internationale et tend à discréditer la cause de l'Algérie française. La torture a pourtant été formellement interdite en 1949 et 1955 par les gouverneurs généraux.
La terreur de la torture et la brutalité de l'armée a un effet certain : les Arabes se réunissent derrière une cause commune, le nationalisme.
Beaucoup de critiques émanent des milieux intellectuels et politiques de gauche en métropole (certains demandent la dissolution de la Légion !) mais aussi de militaires en Algérie.
Ces critiques sont pour la plupart faites sans connaissance du terrain, d'autres sont plus réfléchies, compréhensives vis à vis des réactions brutales des militaires, mais rappellent qu'un sentiment d'humanité" doit être sauvegardé.
Les observateurs lointains, tranquilles dans leurs villes calmes de métropole, ont dit et écrit que la guerre opposait militaires et pieds-noirs aux musulmans. Sur le terrain, elle opposait en réalité Français (militaires, pieds-noirs, musulmans voulant rester sous l'égide de la France comme ils l'ont exprimé lors du référendum) aux musulmans voulant l'indépendance (une minorité !).
Le fossé se creuse entre les paras très engagés et le gouvernement poussé par une opinion de plus en plus défavorable à la guerre.
Le FLN, ayant perdu Alger, transporte la guerre à la frontière algéro-tunisienne. Les militaires français ont le dessus. Leurs succès sont entachés par un raid non autorisé en Tunisie qui déclenche des critiques internationales.
Le 13 mai 1958, les pieds-noirs déclenchent des grèves suivies de révoltes. Ces problèmes concourent au retour du général de Gaulle.
Le général Challe remplace le général Salan. Il lance un plan comprenant une offensive contre le FLN puis, une fois vainqueur, des reconstruction (routes, écoles, …).
Le FLN reste latent. De Gaulle, qui ressent cette instabilité, penche pour un arrangement politique.
L'armée commence à entrevoir une "deuxième Indochine". Le FLN relance le terrorisme.
Le 16 septembre 1959, de Gaulle promet l'autodétermination.
Les militaires se sentent trahis et le disent. Des mutations tombent.
Les pieds-noirs descendent dans Alger le 24 janvier 1960. Challe rapatrie, sur ordre, les REP pour aider à chasser les manifestants mais les paras restent neutres.
Les négociations de de Gaulle irritent les militaires qui se sentent de plus en plus trahis, surtout la Légion pour qui la fin de l'Algérie pourrait signifier la fin de la Légion.
La tension monte. Les militaires ne veulent pas perdre l'Algérie. Ils préparent une action. Réunis le 20 avril 1961, les conjurés lancent l'offensive le 22 au matin, s'appuyant principalement sur les paras.
Ils sont moins suivis que ce qu'ils espéraient … le doute s'installe.
Les discours de de Gaulle et de Debré appellent à "s'opposer à l'invasion de parachutistes de la Légion". Le colonel Brothier, à la tête du 1er R.E., opte pour la légalité suivi par la plupart des unités (des mouvements de révolte existent au 1er R.E.C. et au 2ème R.E.P.).
Le 25, les insurgés jettent l'éponge et disparaissent.
Le 1er R.E.P. est ramené dans ses quartiers à Zeralda par Hélie de Saint-Marc.
Le 26, le ministre de la guerre prononce la dissolution du 1er R.E.P. devant son chef (le lieutenant-colonel Guiraud) et des 14ème et 18ème R.C.P.
S'ensuivent des remplacements d'officiers pour reprendre les choses en main ; les procès de Challe, Zeller, Saint-Marc, Lecomte et Masselot ; l'exode des pieds-noirs pendant l'été 1962 ; l'arrivée des forces du FLN avec les massacres perpétrés contre les harkis et les sympathisants pro-français dont des dizaines de milliers seront tués par le FLN.
Les craintes de certains quant à la fin de la Légion étrangère ont failli se concrétiser en ce mois d'avril 1961. Il aura fallu une intervention de Pierre MESSMER et du Général OLIE pour que la Légion ne disparaisse pas.
Pour la Légion qui va survivre, il faut traverser cette crise. Elle est rassurée sur son avenir quand l'inspecteur de la Légion déclare devant le 2ème R.E.P. que le corps doit diversifier ses capacités et redorer son image dans le public pour être une troupe d'élite apte à toutes les missions.
Le maréchal LYAUTEY a écrit :
"Ces immenses domaines d'Outre-Mer ont besoin d'hommes - de cerveaux, de cœurs et d'énergie - pour les mettre en valeur.
La tâche n'offre pas que des profits.
Elle exige du dévouement, de l'abnégation, de l'esprit de sacrifice."
Atlas colonial français - 1931
Invité- Invité
Re: La guerre d' Algérie.
MERCI PARA60
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: La guerre d' Algérie.
Para60
Je dois mettre un peu mon grain de sel sur ton ecrit qui est succin.
La torture a toujours ete la base des information.
Employer des paras et legionnaires comme policiers etait la seule solution pour mater la Casbah.
La terreur employee par le FLN dans la Casbah, et les attentats perpetres par des femmes et enfants contre nos civils et militaires ont fait que le seul moyen d'y arriver etait l'use de torture.
Le FLN a use la torture aussi mais de cela nous n'en parlons pas.
L'aide apportee par les communistes Francais au FLN etait tres importante aussi.
Si pour sauver la vie d'un de mes hommes je dois torturer 5 personnes je ferais et le referais.
L'exageration et la mise en valeur par les journos et les mouvements de gauche en ont sali nos troupes de choc.
Un soldats n'est pas un flic et ils ont essaye de s'adapter a la meilleure facon pour obtenir des resultats a cette gerilla urbaine. Car en Haut on demandait de mater la rebellion du FLN a Alger et l'on voulait des resultats rapides.
La vrai guerre d'Algerie s'est deroulee dans les Aures et en dehors des villes.
Dans les villes cela a ete du terrorisme a part entiere.
Ceux qui ont commences sont le FLN et ensuite L'OAS.
Concernant l'operation en Tunisie. Si un pays protege des terroristes il est de mon avis que l'on peut aller les denicher en operation coup de vent.
La guerre d'Algerie n'a pas etee une guerre sale. Les actions terroristes oui.
Mais comment detruire un ennemi qui se cache au milieu des civils et qui les menace.
Il est certain que certains innocents ont paye un prix lourd, mais qui a pousse a cela.
As tu oublie tous nos ancien captures dans les villages de montagne qui ont ete tortures et qui ont eu leurs couilles coupees et mises dans leur bouche avec la tete coupees a leur pieds.
L'enemi etait des animaux qui terrorisaient les village par des exemples plus affreux qu'une paire de baffe pour briser quelqu'un a parler. Meme la gegene n'a jamais coupee des tetes.
N'oublies pas non plus que nos anciens de cette epoque revennaient d'Indo ou beaucoups de nos anciens ont ete tortures juste parce qu'ils etaient Legio.
Pensent tu que nos troupes de choc sont des enfants de coeur qui ne doivent pas tirer en retour s'ils se font tirer dessus?
More Majorum
Kata
Je dois mettre un peu mon grain de sel sur ton ecrit qui est succin.
La torture a toujours ete la base des information.
Employer des paras et legionnaires comme policiers etait la seule solution pour mater la Casbah.
La terreur employee par le FLN dans la Casbah, et les attentats perpetres par des femmes et enfants contre nos civils et militaires ont fait que le seul moyen d'y arriver etait l'use de torture.
Le FLN a use la torture aussi mais de cela nous n'en parlons pas.
L'aide apportee par les communistes Francais au FLN etait tres importante aussi.
Si pour sauver la vie d'un de mes hommes je dois torturer 5 personnes je ferais et le referais.
L'exageration et la mise en valeur par les journos et les mouvements de gauche en ont sali nos troupes de choc.
Un soldats n'est pas un flic et ils ont essaye de s'adapter a la meilleure facon pour obtenir des resultats a cette gerilla urbaine. Car en Haut on demandait de mater la rebellion du FLN a Alger et l'on voulait des resultats rapides.
La vrai guerre d'Algerie s'est deroulee dans les Aures et en dehors des villes.
Dans les villes cela a ete du terrorisme a part entiere.
Ceux qui ont commences sont le FLN et ensuite L'OAS.
Concernant l'operation en Tunisie. Si un pays protege des terroristes il est de mon avis que l'on peut aller les denicher en operation coup de vent.
La guerre d'Algerie n'a pas etee une guerre sale. Les actions terroristes oui.
Mais comment detruire un ennemi qui se cache au milieu des civils et qui les menace.
Il est certain que certains innocents ont paye un prix lourd, mais qui a pousse a cela.
As tu oublie tous nos ancien captures dans les villages de montagne qui ont ete tortures et qui ont eu leurs couilles coupees et mises dans leur bouche avec la tete coupees a leur pieds.
L'enemi etait des animaux qui terrorisaient les village par des exemples plus affreux qu'une paire de baffe pour briser quelqu'un a parler. Meme la gegene n'a jamais coupee des tetes.
N'oublies pas non plus que nos anciens de cette epoque revennaient d'Indo ou beaucoups de nos anciens ont ete tortures juste parce qu'ils etaient Legio.
Pensent tu que nos troupes de choc sont des enfants de coeur qui ne doivent pas tirer en retour s'ils se font tirer dessus?
More Majorum
Kata
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: La guerre d' Algérie.
Eh bien " OUI " il y a eu torture en Algérie. Souvenons-nous !
Elle a commencé dans la matinée du 1er novembre 1954, sur la piste poussiéreuse qui mène d'Arris à Biskra par les gorges de Tighanimine. les cibles ? Un couple d'Instituteurs métropolitains, les époux Monnerot installés depuis peu à Tifelfel… Guy Monnerot est abattu d'une rafale de Sten en même temps que le Caïd Hadj Sadok qui tente de s'interposer… Première d'une longue liste, Mme Monnerot est violentée, grièvement blessée et laissée pour morte. Les auteurs ? Une dizaine de " vaillants " militants du tout jeune Front de Libération Nationale, sous l'autorité de Chihani Bachir… Rappelons, puisque nécessaire, quelques unes des étapes marquantes sur ce long chemin du calvaire : le 20 août 1955 à midi, le petit centre minier d'El-Halia voit déferler la populace, armée de faux, de serpes, de machettes : femmes, enfants sont odieusement égorgés, éventrés… Le 25 février 1956, au col de Sakamody, un car et deux voitures tombent dans une embuscade huit personnes sont tuées sauvagement, parmi elles le sergent Abid Lazidi, une famille de touristes malouins est décimée : sous le yeux de M Robert Salle, garroté, sa belle-mère, son épouse et sa fillette âgée de sept ans sont violées puis égorgées… L'homme est alors égorgé à son tour… Le 8 mars1956, à 4 km de Palestro, sept fermiers français sont massacrés : M Bénéjean père, sa femme (55 ans) leurs deux fils, Michel et André, M Lucien Servat, son père, sa mère, sa femme et le petit Gérard, 5 ans… A Alger, les équipes de Ben M'Hidi (Ali la Pointe, Belkacem Bouchafa, Debih Cherif, Yacef Saadi) entament la série d'attentats aveugles : le 30 septembre trois bombes explosent au Milk Bar, rue d'Isly, à la Cafeteria, rue Michelet (3 tués, 62 blessés) ; le 26 janvier 1957, trois bombes explosent dans trois cafés, l'Otomatic, la Cafeteria, le Coq Hardi (5 morts, 40 blessés) ; le 10 février 1957, trois bombes explosent dans le Stade d'El-Biar et le Stade Municipal (12 morts, 45 blessés)… En Kabylie, " la nuit rouge de la Soummam ", dirigée par Amirouche, sacrifie le millier d'habitants du douar Ioun-Dagen et le 28 mai 1957, à Mechta Kasba, à 12 km de Melouza, 300 Arabes pro-M.N.A. sont sauvagement massacrés par les Kabyles F.L.N. Arrêtons là : huit longues années verront se succéder les monstruosités, horrible mélange de cruauté et de sadisme n'épargnant ni l'âge, ni le sexe.
Moins affichée, la torture s'est poursuivie, contre l'O.A.S., à partir d'octobre 1961, avec l'engagement contre nature des " Barbouzes " du Mouvement Pour la Communauté (M.P.C.) créé en 1959 par Jacques Dauer (en Algérie, " Mouvement pour la Coopération "), sous l'impulsion de Me Lemarchand, Roger Frey, Alexandre Sanguinetti, animé par Lucien Bitterlin et André Goulay. Cette organisation parallèle allait employer pendant près d'un an les moyens les plus extrêmes pour tenter de démanteler les réseaux de l'Organisation Secrète. Entraînant dans ses activités sanglantes plus de deux cents hommes employés à plein temps, l'opération allait coûter un milliard et demi d'anciens francs. Installés à l'origine dans la villa Andréa (Dar Es Saada), sur El-Biar, les Barbouzes allaient peu à peu développer leur implantation, dans différentes villas des hauteurs d'Alger, organisées en centres de torture. Les policiers de la " mission C " aux Tagarins, les gardes mobiles de l'Ecole de Police d'Hussein-Dey, les gendarmes du Colonel Debrosse (impliqués notamment dans les sévices infligés à Mme Salasc - alors qu'elle était enceinte - et à Claude Rodenas) ne se sont pas montrés en reste…
Et l'Armée Française, dans tout cela ? Elle aurait dû, aux yeux de certains, juges intransigeants, implacables, rester stoïque, le regard fixé sur la ligne bleue des djebels ! Pantalon garance et gants blancs… Pourquoi pas ? Eh bien non ! l'Armée française a pratiqué l'interrogatoire musclé, violent, c'est un secret de polichinelle. Ces méthodes qui répugnent ont été mises en œuvre dans un contexte donné, sur une durée limitée (essentiellement pendant la " bataille d'Alger ") et dirigées contre des individus convaincus de préparer des attentats contre des civils. Ces méthodes n'ont jamais été généralisées, systématisées, comme cela a trop souvent été affirmé. Elles n'ont été mises en application que pour prévenir d'autres attentats plus meurtriers encore. Ce n'est pas beau, certes, mais la guerre - et surtout celle-là - n'est pas belle ! L'Armée française a assumé, elle, sa mission, coûte que coûte, alors que la classe politique avait totalement abdiqué… Comme toujours quand la Patrie est en danger !
Et voilà nos " oies blanches ", confortablement carrées dans leur fauteuil discourant, tranchant, jugeant de tout et de tous… Oubliant aussi… Ils en rêvent tellement et depuis si longtemps : voir ces vieux Soldats, ces Officiers, la poitrine chargée de médailles qu'ils n'auront jamais eues, traînés devant les prétoires pour plaider, argumenter, expliquer l'inexplicable… Car qui n'a pas vécu ces moments douloureux ne pourra jamais comprendre… Ces scènes leur rappelleraient ces doux souvenirs d'interminables défilés devant la barre de tribunaux d'exception de tant de glorieux Combattants demeurés fidèles à la parole donnée, tel le Commandant Elie Denoix de Saint-Marc, et tant d'autres ?.. Mais aujourd'hui, les Juges se sont effacés, ce sont les Journalistes qui tiennent désormais leur rôle et combien en abusent ! Leurs jugements sont prononcés bien avant d'entendre la défense… D'ailleurs qui pourrait écouter une défense à laquelle nul n'accorde jamais la parole ?
Les sévices, la question, la torture… Soudain, avec la bataille d'Alger, nos assassins lointains avaient trouvé un bon javelot à planter dans le dos du soldat, surtout s'il portait l'uniforme de para, une arme enfin capable de détruire à la fois la dernière raison de son combat et la dernière valeur qui lui valait le respect de la nation : son honneur et son courage.
L'interrogatoire, sévère ou non, ne pouvait qu'être un acte de violence physique ou mentale. Il rejoignait ces besognes qui étaient passées pour nécessaires ou tout au moins pardonnables dans l'autre guerre dont la cause était juste - le bombardement des populations civiles, l'exécution sommaire de l'ennemi sans uniforme, la balle dans le dos de l'officier allemand qui s'égare dans la nuit ou dans la tête du prisonnier encombrant -, mais qui deviennent exécrables dans une guerre dont la cause est réputée mauvaise.
Là où le jeune officier voyait dans son prisonnier sa seule chance d'atteindre les racines de la terreur et de sauver des innocents au prix de sa propre innocence, le rhéteur lointain y voyait l'être humain qu'un autre être dégrade. Depuis son univers sans doutes, sans enfants crucifiés, sans filles empalées, sans hommes émasculés, sans membres épars dans le sang, il ne s'abaissait pas à comprendre celui qui voulait éviter le retour de ces spectacles. Il se serait montré scandalisé si on avait osé lui parler de la connivence qui se crée entre l'interrogateur et l'interrogé, ou encore de la brutalité comme d'un rite qui permet à l'interrogé d'offrir un visage héroïque avant de dénoncer les siens...
" Aux excès et aux injustices des propagandes qui entendent faire apparaître la rébellion algérienne comme un mouvement populaire, comme le soulèvement unanime d'un peuple dressé contre ses oppresseurs, nous avons été contraints de répondre par des faits et des documents irréfutables dans leur brutalité et leur horreur. Ces documents n'auraient jamais été livrés à la connaissance de l'opinion, si les bourreaux n'avaient entrepris de se présenter en victimes, si les criminels ne s'étaient mués en accusateurs. ”
Elle a commencé dans la matinée du 1er novembre 1954, sur la piste poussiéreuse qui mène d'Arris à Biskra par les gorges de Tighanimine. les cibles ? Un couple d'Instituteurs métropolitains, les époux Monnerot installés depuis peu à Tifelfel… Guy Monnerot est abattu d'une rafale de Sten en même temps que le Caïd Hadj Sadok qui tente de s'interposer… Première d'une longue liste, Mme Monnerot est violentée, grièvement blessée et laissée pour morte. Les auteurs ? Une dizaine de " vaillants " militants du tout jeune Front de Libération Nationale, sous l'autorité de Chihani Bachir… Rappelons, puisque nécessaire, quelques unes des étapes marquantes sur ce long chemin du calvaire : le 20 août 1955 à midi, le petit centre minier d'El-Halia voit déferler la populace, armée de faux, de serpes, de machettes : femmes, enfants sont odieusement égorgés, éventrés… Le 25 février 1956, au col de Sakamody, un car et deux voitures tombent dans une embuscade huit personnes sont tuées sauvagement, parmi elles le sergent Abid Lazidi, une famille de touristes malouins est décimée : sous le yeux de M Robert Salle, garroté, sa belle-mère, son épouse et sa fillette âgée de sept ans sont violées puis égorgées… L'homme est alors égorgé à son tour… Le 8 mars1956, à 4 km de Palestro, sept fermiers français sont massacrés : M Bénéjean père, sa femme (55 ans) leurs deux fils, Michel et André, M Lucien Servat, son père, sa mère, sa femme et le petit Gérard, 5 ans… A Alger, les équipes de Ben M'Hidi (Ali la Pointe, Belkacem Bouchafa, Debih Cherif, Yacef Saadi) entament la série d'attentats aveugles : le 30 septembre trois bombes explosent au Milk Bar, rue d'Isly, à la Cafeteria, rue Michelet (3 tués, 62 blessés) ; le 26 janvier 1957, trois bombes explosent dans trois cafés, l'Otomatic, la Cafeteria, le Coq Hardi (5 morts, 40 blessés) ; le 10 février 1957, trois bombes explosent dans le Stade d'El-Biar et le Stade Municipal (12 morts, 45 blessés)… En Kabylie, " la nuit rouge de la Soummam ", dirigée par Amirouche, sacrifie le millier d'habitants du douar Ioun-Dagen et le 28 mai 1957, à Mechta Kasba, à 12 km de Melouza, 300 Arabes pro-M.N.A. sont sauvagement massacrés par les Kabyles F.L.N. Arrêtons là : huit longues années verront se succéder les monstruosités, horrible mélange de cruauté et de sadisme n'épargnant ni l'âge, ni le sexe.
Moins affichée, la torture s'est poursuivie, contre l'O.A.S., à partir d'octobre 1961, avec l'engagement contre nature des " Barbouzes " du Mouvement Pour la Communauté (M.P.C.) créé en 1959 par Jacques Dauer (en Algérie, " Mouvement pour la Coopération "), sous l'impulsion de Me Lemarchand, Roger Frey, Alexandre Sanguinetti, animé par Lucien Bitterlin et André Goulay. Cette organisation parallèle allait employer pendant près d'un an les moyens les plus extrêmes pour tenter de démanteler les réseaux de l'Organisation Secrète. Entraînant dans ses activités sanglantes plus de deux cents hommes employés à plein temps, l'opération allait coûter un milliard et demi d'anciens francs. Installés à l'origine dans la villa Andréa (Dar Es Saada), sur El-Biar, les Barbouzes allaient peu à peu développer leur implantation, dans différentes villas des hauteurs d'Alger, organisées en centres de torture. Les policiers de la " mission C " aux Tagarins, les gardes mobiles de l'Ecole de Police d'Hussein-Dey, les gendarmes du Colonel Debrosse (impliqués notamment dans les sévices infligés à Mme Salasc - alors qu'elle était enceinte - et à Claude Rodenas) ne se sont pas montrés en reste…
Et l'Armée Française, dans tout cela ? Elle aurait dû, aux yeux de certains, juges intransigeants, implacables, rester stoïque, le regard fixé sur la ligne bleue des djebels ! Pantalon garance et gants blancs… Pourquoi pas ? Eh bien non ! l'Armée française a pratiqué l'interrogatoire musclé, violent, c'est un secret de polichinelle. Ces méthodes qui répugnent ont été mises en œuvre dans un contexte donné, sur une durée limitée (essentiellement pendant la " bataille d'Alger ") et dirigées contre des individus convaincus de préparer des attentats contre des civils. Ces méthodes n'ont jamais été généralisées, systématisées, comme cela a trop souvent été affirmé. Elles n'ont été mises en application que pour prévenir d'autres attentats plus meurtriers encore. Ce n'est pas beau, certes, mais la guerre - et surtout celle-là - n'est pas belle ! L'Armée française a assumé, elle, sa mission, coûte que coûte, alors que la classe politique avait totalement abdiqué… Comme toujours quand la Patrie est en danger !
Et voilà nos " oies blanches ", confortablement carrées dans leur fauteuil discourant, tranchant, jugeant de tout et de tous… Oubliant aussi… Ils en rêvent tellement et depuis si longtemps : voir ces vieux Soldats, ces Officiers, la poitrine chargée de médailles qu'ils n'auront jamais eues, traînés devant les prétoires pour plaider, argumenter, expliquer l'inexplicable… Car qui n'a pas vécu ces moments douloureux ne pourra jamais comprendre… Ces scènes leur rappelleraient ces doux souvenirs d'interminables défilés devant la barre de tribunaux d'exception de tant de glorieux Combattants demeurés fidèles à la parole donnée, tel le Commandant Elie Denoix de Saint-Marc, et tant d'autres ?.. Mais aujourd'hui, les Juges se sont effacés, ce sont les Journalistes qui tiennent désormais leur rôle et combien en abusent ! Leurs jugements sont prononcés bien avant d'entendre la défense… D'ailleurs qui pourrait écouter une défense à laquelle nul n'accorde jamais la parole ?
Les sévices, la question, la torture… Soudain, avec la bataille d'Alger, nos assassins lointains avaient trouvé un bon javelot à planter dans le dos du soldat, surtout s'il portait l'uniforme de para, une arme enfin capable de détruire à la fois la dernière raison de son combat et la dernière valeur qui lui valait le respect de la nation : son honneur et son courage.
L'interrogatoire, sévère ou non, ne pouvait qu'être un acte de violence physique ou mentale. Il rejoignait ces besognes qui étaient passées pour nécessaires ou tout au moins pardonnables dans l'autre guerre dont la cause était juste - le bombardement des populations civiles, l'exécution sommaire de l'ennemi sans uniforme, la balle dans le dos de l'officier allemand qui s'égare dans la nuit ou dans la tête du prisonnier encombrant -, mais qui deviennent exécrables dans une guerre dont la cause est réputée mauvaise.
Là où le jeune officier voyait dans son prisonnier sa seule chance d'atteindre les racines de la terreur et de sauver des innocents au prix de sa propre innocence, le rhéteur lointain y voyait l'être humain qu'un autre être dégrade. Depuis son univers sans doutes, sans enfants crucifiés, sans filles empalées, sans hommes émasculés, sans membres épars dans le sang, il ne s'abaissait pas à comprendre celui qui voulait éviter le retour de ces spectacles. Il se serait montré scandalisé si on avait osé lui parler de la connivence qui se crée entre l'interrogateur et l'interrogé, ou encore de la brutalité comme d'un rite qui permet à l'interrogé d'offrir un visage héroïque avant de dénoncer les siens...
" Aux excès et aux injustices des propagandes qui entendent faire apparaître la rébellion algérienne comme un mouvement populaire, comme le soulèvement unanime d'un peuple dressé contre ses oppresseurs, nous avons été contraints de répondre par des faits et des documents irréfutables dans leur brutalité et leur horreur. Ces documents n'auraient jamais été livrés à la connaissance de l'opinion, si les bourreaux n'avaient entrepris de se présenter en victimes, si les criminels ne s'étaient mués en accusateurs. ”
Re: La guerre d' Algérie.
Bravo Daniel
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Kata
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Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: La guerre d' Algérie.
et encore de nos jours les anciens n'en parle pas,mon pére ne m'en atrés peu parlé juste les bons souvenirs il avait juste dit a une personne de mon entourage "j'ai fait des choses que je ne dirai a personnes pas meme a ma femme' et il etait pas légion
c'etait une putain de sale guerre comme l'afgha aujourd'hui
merci Daniel
c'etait une putain de sale guerre comme l'afgha aujourd'hui
merci Daniel
olivier- Admin
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Messages : 3867
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Re: La guerre d' Algérie.
olivier a écrit:et encore de nos jours les anciens n'en parle pas,mon pére ne m'en atrés peu parlé juste les bons souvenirs il avait juste dit a une personne de mon entourage "j'ai fait des choses que je ne dirai a personnes pas meme a ma femme' et il etait pas légion
c'etait une putain de sale guerre comme l'afgha aujourd'hui
merci Daniel
Oui de toutes façons il n'y a pas de guerre propre et qui plus est dans ce cas ci ne pas oublier que les polititiens de tout bord ne l'on jamais appeler "guerre" mais une "simples opération de maintien de l'ordre " et ce n'est pas la grande zorah qui aurait changer les choses lui le fossoyeur de nos belles troupes Au contraire de la Guerre d’Indochine, les appelés du contingent ont participé à la guerre d’Algérie pardon je veut dire opération de maintien de l'ordre .Nombreux sont les Français qui ont fait leur service militaire dans des conditions qui ont été parfois difficiles.Cette guerre que, jusqu'en 1999, l'État français s'obstina à n'appeler officiellement que par les termes d'«opérations de maintien de l'ordre» - allait traumatiser durablement la société française
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