Sidi Bel Abbes

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Sidi-Bel-Abbes fut construite par les Français sur un plan en damier dans une enceinte rectangulaire, percée de quatre portes, indiquant les points cardinaux. Portes et murailles ont été démolies et remplacées par d'amples places et boulevards.

Sidi-Bel-Abbes est à 470 m d'altitude, située sur la Mékerra, au centre d'une vaste plaine comprise entre le djébel Tessala au Nord et les monts de Daya au Sud. Sidi-Bel-Abbes était connue comme base du 1er régiment de la légion étrangère .

En 1840, on décida d'installer un terrain de bivouac pour les légionnaires non loin du Marabout de Sidi-Bel-Abbes.
En 1843, le général Bedeau proposa la construction d'un véritable poste qui prit le surnom de Biscuit-ville.

Le capitaine du Génie Prudon est chargé de la réalisation de ce projet. Son projet : construire une enceinte fortifiée de 42 hectares, coupée de larges rues; la moitié sera réservée aux installations militaires, le reste sera civil. Les installations militaires furent octroyées à la Légion Etrangère. Plus un vaste quartier de cavalerie qui depuis 1847 abrite les ateliers du Génie.

La ville fut entourée de murs de protections avec 4 portes qui permettaient l'accès à la ville: au Nord la porte d'Oran, au Sud la porte de Daya, à l'Ouest la porte de Tlemcen et enfin celle de Mascara à l'Est. Aujourd'hui il ne reste plus rien des fortifications et les portes laissent passer les avenues.
Les installations tels que les remparts et les rues se réalisent entre 1849-1857. Les casernes militaires et l'hôpital datent eux aussi de la même époque. Quant aux édifices publics et aux constructions privées, ils furent conçus plus tard

C'est en 1843 que s'établit la légion étrangère en un lieu marécageux portant le nom de Sidi-bel-Abbès en hommage à un saint homme dont la légende se transmettait de génération en génération. Les premiers occupants de la garnison s'emploient à l'assainisement du pays en draînant les eaux croupissantes vers la Mekerra. Les travaux dans les marécages et le climat font sévir le paludisme; la mortalité monte de 9 hommes en 1843 à 146 en 1846. Peu à peu, la ville se développe. Le 1er Régiment de la Légion est, dans les mains habiles de Mr Prudon, un instrument qui produit les meilleurs résultats. On trouve parmi les légionnaires tous les métiers possibles : ouvriers d'art, mécaniciens, terrassiers, ébénistes, etc etc...
L'installation des colons, souvent d'Anciens légionnaires et des commerçants, font que la population passe de 431 habitants en 1848 à + de 5500 en 1859, dont la moitié est espagnols.
La ville en 1865 a failli s'appeler " Napoléon -ville"
Cependant la Légion continue sont action au profit de la ville. Sur l'emplacement des premiers marécages drainés par les légionnaires est née la "vallée des jardins". La richesse des alluvions et la facilité des arrosages inspirent aux légionnaires l'idée de créer une ferme pour la culture des fourrages.



Ainsi pendant plus d'un siècle, la petite ville de Sidi-bel-Abbès va être la maison d'accueil et la plaque tournante de la légion étrangère transformant des hommes venus de tous les pays et de toutes les couches sociales en forçats de la gloire
Dans les centres qui y sont rattachés (Saida, Bedeau et Mascara), le séjour des sous-officiers, des chevilles ouvrières e des mainteneurs de la légion n'est pas de tout repos. En effet, les marches forcées, les durs exercices de combat, la pelle et la pioche, la pelote (course au pas gymnastique avec vingt à trente kilos de pierre sur le dos que pratiquaient les légionnaires) aux quels se prêtent les légionnaires qui s'engageaient dans la plupart des cas sous le coup d'une crise, d'un échec ou encore d'une illusion, leur permettaient d'apprendre à tout supporter, à surmonter toutes les difficultés qu'ils peuvent rencontrer, en commençant par la déception des premiers jours et parfois leur révolte
Mais les instructions et le broyage n'ont qu'un temps. Une fois le terrain déblayé pour former l'esprit légionnaire, le nouveau képi blanc est initié aux mystères. Il acquiert une nouvelle fierté qu'on peut presque qualifier de snobisme, celle d'appartenir à une tribu, à une phalange.
Ainsi, tout au long de leur vie, l'ensemble des légionnaires et même les déserteurs restent à jamais marqués par cette grande expérience et gardent pour toujours la fierté d'y avoir participé
Le quartier Viénot est incontestablement le lieu où séjournaient les légionnaires transitaires ou en cours d'incorporation. En effet, c'est dans une grande caserne battie sur un plan rectangulaire ouvert, tenant de l'hôpital et du lycée, qu'étaient perpétués le culte des morts et le respect des traditions. Au fond de la grande cour, on retrouve un monument emblématique : Le monument aux morts, qui se constitue d'un considérable globe terrestre posé sur un socle en onyx, sur le quel veille aux points cardinaux quatre statues de légionnaires. Sur le globe on peut également apercevoir des taches d'or symbolisant tous les pays que la légion a contribué à ouvrir à l'expansion française
Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, le 1er régiment étranger (la maison mère), s'est replié sur Aubagne dans les Bouches-du-Rhône (le monument aux morts y fut également transfèré), où il est toujours implanté^.

Premier type d'entrée du quartier Vienot

2ème et 3ème type d'entrée (Monument aux morts installé)

Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, le 1er régiment étranger (la maison mère), s'est replié sur Aubagne dans les Bouches-du-Rhône (le monument aux morts y fut également transfèré), où il est toujours implanté mais avant la Légion brûle drapeau des Pavillons-Noirs qui, pris en 1884 à Tuyen-Quang, ne devait pas quitter Sidi Bel Abbès, emporte la main de bois du capitaine Danjou, les reliques du musée du Souvenir et exhume les cercueils du G^al Rollet « père de la Légion », du P^ce Aage de Danemark (1887-1940, petit-fils du roi Christian IX) et, symboliquement, du légionnaire Heinz Zimmermann, dernier tué d'Algérie, qui seront transférés à Puyloubier, près de Marseille.

Démontage du Monument aux Morts en 1962

29 septembre 1962, 3 corps seulement seront exhumés et rapatriés à Aubagne : Le Général ROLLET, le Prince Aage de Danemark et le légionnaire de 1er classe ZIMMERMANN, ils reposent tous les 3 au " Carré des Légionnaires " de Puyloubier.

Exhumation des corps

Transfert

Descente de la Voie Sacrée, les cercueils sont précédés de la Main du capitaine Danjou et de l'urne funéraire du légionnaire Moll.

[Admin]

[olivier]

merci Daniel
lors du transfert je savait pour les depouilles du général ROLLET du prince AAGEE de DANEMARK et du légionnaire zimmerman
mais je ne savait pas pour le légionnaire MOLL quelle est sont parcours???

[Invité]

Merci Daniel

[Invité]

Merci Daniel

[Invité]

merci Daniel

[Invité]

[Admin]

merci neness pour ces belles photo d'un Camerone a sidi

[olivier]

merci neness

[Invité]

http://www.premiumorange.com/echo-de-sidi-bel-abbes/index.htm

[Invité]

Voilà, avec cela, j'en sais un peu plus sur l'époque de Sidi Bel Abbès... Un grand merci pour toutes ces informations! C'est super.
Amicalement
Aurélie

[Invité]

malgré l'indépendance le 5.071962 les fells n'ont pas osé rentrer dans le temple de la Légion c'est quaand même significatif .....hélas il a fallu foutre le camp quand même.à la mémoire et à la gloire de tous ces hommes qui par leur sang ont alimenté la terre d'Afrique entre autres,Afrique berceau de la légion

[Invité]

[Invité]

La Légion
Les casernes, cpa commentée	Voie sacrée et monument aux morts, cpa internet
cpa internet	timbre 1946 document André Hernandez et Jeannine Lagadec
collection Claude Torres	collection Claude Torres
Le drapeau du 1er Etrranger sur ses faisceaux document Jeannine Lagadec	collection Claude Torres
collection Claude Torres	Quartier Viénot cpa de Colette Kameli-Pertusa
Caserne Viénot cpa Jeannine Lagadec	La salle d'honneur de la légion, doc. René Soro
collection Claude Torres	L'arc de triomphe, rue des casernes document Jeannine Lagadec
Monuments aux morts, cpa de Joseph Picon, envoi de Jean-Claude Rodriguez	le monument aux morts de la Légion cpa d'Henriette Ruiz-Poulain
Quartier Vienot, cpa Henriette Ruiz-Poulain	Quartier Viénot, variante de la précédente (personnages), cpa Henri
Concert du 1er RE à Saïda, cpa d'Henri	Piscine de la Légion, cpa recto-verso d'Henri
Monument aux morts, cpa écrite en 1941,d'Henri	Quartier Viénot cpa de Jeannine Lagadec
Quartier Vienot, cpa de Bernadette Ambert	Manoeuvres en 1906, cpa de Bernadette Ambert
Quartier Vienot, cpa d'Henri	Decoration des Braves, cpa d'Henri
Défilé à l'extérieur des remparts cpa de Jeannine Lagadec	Entrée du quartier Viénot avant 1931 cpa internet
Quartier Viénot cpa de Jeannine Lagadec	Quartier Viénot cpa de Brigitte Lupuj
Quartier Viénot par Raymond Galipienso	Entrée du quartier Viénot par Denise Robles, Raymond Galipienso et Colette Kameli-Pertusa
Maison de retraite du légionnaire, fin de chantier	Maison de retraite des légionnaires cpa envoyée par Denise Robles
Arzew, réfectoire du dépôt des convalescents de la Legion etrangere, cpa Henri	La clique de la Légion collection Jeannine Lagadec
L'orchestre à cordes de la Légion collection Jeannine Lagadec	Vive la Légion collection Jeannine Lagadec
L'hôpital militaire, cpa Henriette Ruiz-Poulain	L'hôpital militaire cpa d'Henriette Ruiz-Poulain
Kiosque du cercle militaire, cpa d'Henri	Kiosque du cercle militaire, cpa d'Henri
Cercle des officiers, cpa d'Henri	Oran, caserne de la Legion, cpa d'Henri
La légion dans le sud-oranais cpa d'Henri	Légion étrangere, entree Taghdaa, cpa d'Henri
Sidi-Aïssa, caserne de la Legion, cpa d'Henri	Colomb-Bechar, caserne de la Legion, cpa d'Henri
Ain-Sefra, caserne de la Legion, cpa d'Henri	Remise de la décoration au drapeau du 1er régiment Etranger cpa Francis Rodriguez
28 avril 1906, présentation des drapeaux, cpa Francis Rodriguez	28 avril 1906, la garde d'honneur du drapeau, cpa Francis Rodriguez
Avril 1906, le cercle des officiers décoré, cpa Francis Rodriguez	Avril 1906, l'arc de triomphe du boulevard Général Rollet vu de la rue de Tlemcen, cpa Francis Rodriguez
Présentation du drapeau décoré, cpa Francis Rodriguez	Avril 1906, le cercle des officiers, cpa Francis Rodriguez
Avril 1906, le cercle des officiers, cpa Francis Rodriguez	27 avril 1906, calvacade, le char de la Legion, cpa Francis Rodriguez

[alfred.brosch]

Un grand merci à tous ceux qui nous permettent de raviver des bon souvenirs vecus il y a deja pas mal d'annees passées. (1946-1949-1953-1958-1960-1961-1962.) amicalement, Alfred Brosch.

[Invité]

Superbe post merci à tous

[commandoair40]

Un "GRAND MERCI"

[legion76]

QUE DU BONHEUR !!!!

Merci pour ce partage, de très belle photos de CPA venant de collections privées !!!!

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