Le sergent-chef Siegfried Freytag
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Le sergent-chef Siegfried Freytag
Une histoire qui est arrivée a de nombreux soldats allemands mais la ce n'est pas n'importe qui c'est un As de la Luftwaffe
Le sergent-chef Siegfried Freytag est un militaire né le 10 novembre 1919 à Danzig, près de l'aérodrome de Langfuhr dans une famille de brasseurs,
a l'époque de l'Empire allemands.
Il s'engage dans la Luftwaffe entre 1937 et 1939, ancien major, une des figures les plus marquantes de la chasse de la Seconde guerre mondiale.
En janvier 1940, il est promu au dernier grade des sous-officiers, marchepied vers le grade d'officier. À la fin de 1940, le pilote est transféré avec son escadrille à Brest - Guipavas pour relever les unités allemandes épuisées par la bataille d'Angleterre.
Engagé ensuite dans la campagne des Balkans, il se distingue le 24 avril 1941, où il est abattu près d'Athènes. Acheminé dans un hôpital de la capitale hellène, il s'en évade. De retour à son escadrille, il participe à l'opération « Barbarossa » en Roumanie le 22 juin 1941. Freytag remporte victoire sur victoire contre l’aviation soviétique. En août, il affiche sa 12e victoire et en octobre, la 19e, en novembre il totalise 26 avions abattus.
Il est décoré de la Ritterkreuz. Après une accalmie, il reprend la lutte en 1942 et le 30 juin, il affiche 50 avions à son tableau de chasse. Le 26 juillet, il est nommé à la tête de son escadrille avec le grade de capitaine et reçoit la croix de chevalier. Engagé sur le front de la Méditerranée, il poursuit sa moisson de victoires. Il est abattu au large de La Valette le 27 juillet 1942 mais il est récupéré par une vedette, à la barbe des Britanniques. En octobre, il est envoyé sur le front d’Afrique du Nord. Rentré en Allemagne en février 1943, il reçoit la Croix allemande en or (Deutsches Kreuz im Gold). Il est promu au grade de capitaine (Hauptmann). Après la défaite des Allemands en Afrique du Nord, son escadrille rejoint Trapani en Sicile. Le Feldmarschall Goering ayant demandé la traduction devant un tribunal d’un homme par escadrille pour « avoir failli contre les bombardiers alliés », Freytag se porte volontaire. Comme ses camarades, il est traduit devant les juridictions militaires, mais tous seront relaxés. Le 12 juillet, 1943, il est abattu, mais parvient encore à rejoindre son unité. Le 24 août, il quitte le front Italien pour bénéficier d’un congé médical en Allemagne. En janvier 1944, son escadrille est basée à Aix-en-Provence pour
opérer en Italie du Nord. Le 5 juin, Rome tombe aux mains des alliés et Freytag fête sa 100e victoire officielle le 13. En août, son escadrille stationne un temps sur la base d’Orange, en vue de s’opposer à un débarquement éventuel puis gagne l’Italie qui est définitivement abandonnée le 9 septembre. L’escadrille est envoyée sur le front des Pays-Bas, où elle participe à la bataille d’Arnheim. L’intéressé est promu au grade de commandant (major) à 25 ans. Il prend part à l’opération « Bodenplatte » en janvier 1945, visant les aérodromes alliés, puis il quitte la région pour la Tchécoslovaquie.
Capturé près de Ratisbonne par les troupes américaines. Il est employé en qualité d’interprète. Libéré, ayant perdu les membres de sa famille, les biens familiaux confisqués par les Polonais, il devient successivement mineur, technicien puis chauffeur de taxi.
Sa photo en tant que pilote de chasse :
La Légion étrangère :
En 1952, il s’engage dans la Légion étrangère. Affecté au 5e régiment étranger d'infanterie après son instruction de base à Sidi bel-Abbès, il sert en Indochine puis la 13e demi brigade de Légion étrangère à Djibouti. En 1970, il quitte la Légion d’active avec le grade de caporal-chef qui s'est substitué à sa demande en 1965, à celui de sergent-chef et se retire à l’institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier. Au cours de son parcours dans les rangs de la Légion, il n'a jamais
fait mention de son passé d'as de la Luftwaffe.
L'ex major caporal chef Freytag a été inhumé dignement au "carré légion" du cimétière communal de Puyloubier
Quelques jours plus tard, un officier supérieur de l'actuelle Luftwaffe est venu le saluer une dernière fois . il ya bien longtemps, il avait été des leurs.
La Luftwaffe ne l'avait pas oublié.
Le 5 juin 2003, l’homme aux 102 victoires est enterré avec les honneurs militaires au cimetière de la Légion étrangère de Puyloubier, Freytag, vétéran de cette arme.
Le sergent-chef Siegfried Freytag est un militaire né le 10 novembre 1919 à Danzig, près de l'aérodrome de Langfuhr dans une famille de brasseurs,
a l'époque de l'Empire allemands.
Il s'engage dans la Luftwaffe entre 1937 et 1939, ancien major, une des figures les plus marquantes de la chasse de la Seconde guerre mondiale.
En janvier 1940, il est promu au dernier grade des sous-officiers, marchepied vers le grade d'officier. À la fin de 1940, le pilote est transféré avec son escadrille à Brest - Guipavas pour relever les unités allemandes épuisées par la bataille d'Angleterre.
Engagé ensuite dans la campagne des Balkans, il se distingue le 24 avril 1941, où il est abattu près d'Athènes. Acheminé dans un hôpital de la capitale hellène, il s'en évade. De retour à son escadrille, il participe à l'opération « Barbarossa » en Roumanie le 22 juin 1941. Freytag remporte victoire sur victoire contre l’aviation soviétique. En août, il affiche sa 12e victoire et en octobre, la 19e, en novembre il totalise 26 avions abattus.
Il est décoré de la Ritterkreuz. Après une accalmie, il reprend la lutte en 1942 et le 30 juin, il affiche 50 avions à son tableau de chasse. Le 26 juillet, il est nommé à la tête de son escadrille avec le grade de capitaine et reçoit la croix de chevalier. Engagé sur le front de la Méditerranée, il poursuit sa moisson de victoires. Il est abattu au large de La Valette le 27 juillet 1942 mais il est récupéré par une vedette, à la barbe des Britanniques. En octobre, il est envoyé sur le front d’Afrique du Nord. Rentré en Allemagne en février 1943, il reçoit la Croix allemande en or (Deutsches Kreuz im Gold). Il est promu au grade de capitaine (Hauptmann). Après la défaite des Allemands en Afrique du Nord, son escadrille rejoint Trapani en Sicile. Le Feldmarschall Goering ayant demandé la traduction devant un tribunal d’un homme par escadrille pour « avoir failli contre les bombardiers alliés », Freytag se porte volontaire. Comme ses camarades, il est traduit devant les juridictions militaires, mais tous seront relaxés. Le 12 juillet, 1943, il est abattu, mais parvient encore à rejoindre son unité. Le 24 août, il quitte le front Italien pour bénéficier d’un congé médical en Allemagne. En janvier 1944, son escadrille est basée à Aix-en-Provence pour
opérer en Italie du Nord. Le 5 juin, Rome tombe aux mains des alliés et Freytag fête sa 100e victoire officielle le 13. En août, son escadrille stationne un temps sur la base d’Orange, en vue de s’opposer à un débarquement éventuel puis gagne l’Italie qui est définitivement abandonnée le 9 septembre. L’escadrille est envoyée sur le front des Pays-Bas, où elle participe à la bataille d’Arnheim. L’intéressé est promu au grade de commandant (major) à 25 ans. Il prend part à l’opération « Bodenplatte » en janvier 1945, visant les aérodromes alliés, puis il quitte la région pour la Tchécoslovaquie.
Capturé près de Ratisbonne par les troupes américaines. Il est employé en qualité d’interprète. Libéré, ayant perdu les membres de sa famille, les biens familiaux confisqués par les Polonais, il devient successivement mineur, technicien puis chauffeur de taxi.
Sa photo en tant que pilote de chasse :
La Légion étrangère :
En 1952, il s’engage dans la Légion étrangère. Affecté au 5e régiment étranger d'infanterie après son instruction de base à Sidi bel-Abbès, il sert en Indochine puis la 13e demi brigade de Légion étrangère à Djibouti. En 1970, il quitte la Légion d’active avec le grade de caporal-chef qui s'est substitué à sa demande en 1965, à celui de sergent-chef et se retire à l’institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier. Au cours de son parcours dans les rangs de la Légion, il n'a jamais
fait mention de son passé d'as de la Luftwaffe.
L'ex major caporal chef Freytag a été inhumé dignement au "carré légion" du cimétière communal de Puyloubier
Quelques jours plus tard, un officier supérieur de l'actuelle Luftwaffe est venu le saluer une dernière fois . il ya bien longtemps, il avait été des leurs.
La Luftwaffe ne l'avait pas oublié.
Le 5 juin 2003, l’homme aux 102 victoires est enterré avec les honneurs militaires au cimetière de la Légion étrangère de Puyloubier, Freytag, vétéran de cette arme.
Re: Le sergent-chef Siegfried Freytag
C'est ça la spécificité de la LE
tout un chacun a un refuge et un foyer...la LE
Chapeau
tout un chacun a un refuge et un foyer...la LE
Chapeau
Invité- Invité
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