Opération Tempête du désert
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Opération Tempête du désert
Opération Tempête du désert
Le 17 janvier 1991 débute l'opération «Tempête du désert». Une coalition internationale attaque l'Irak de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit.
Joseph Savès
Coup de[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]poker
Cette guerre, dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe Persique, trouve son origine dans la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminée en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.
C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de
20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole.
Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des
consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses
recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah,
refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par
l'Irak pendant la guerre contre l'Iran, l'ennemi commun de tous les
Arabes !
Saddam Hussein en garde rancune au Koweit et se souvient
opportunément que le petit émirat faisait partie de son pays avant que
les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, il
convoque l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie et lui fait
part de son intention d'envahir le Koweit.
L'ambassadrice ne bronche pas. Le dictateur croit comprendre qu'elle
approuve sa décision et que les États-Unis n'interviendront pas dans le
conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le
ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun
accord de défense ne lie les États-Unis au Koweit ! Le piège se referme.
Piège et désinformation[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 31 juillet, à Djeddah, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweit
tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam
Hussein ordonne alors l'invasion de l'émirat le 2 août 1990. Celle-ci se
déroule sans résistance notable si ce n'est l'incendie de quelques
puits de pétrole.
Mais le dictateur irakien est surpris par la violence des réactions internationales.
Les Occidentaux craignent en effet que l'appropriation par l'Irak des
ressources pétrolières du Koweit ne déséquilibre le marché du pétrole.
Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi
de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une
base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], au même moment, leur laisse les mains libres.
Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés séoudiens que
les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à
envahir l'Arabie après le Koweit. Ils disent tirer leurs informations de
photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à
une expertise indépendante.
Inquiètes pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient
jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré
de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août 1990.
Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée,
des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs
commises au Koweit par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé
par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte
comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui
maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tué les nourrissons
sans pitié en les jetant par terre.
On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que
la fille de l'ambassadeur du Koweit aux États-Unis et n'avait rien à
voir avec les soins aux prématurés. Son témoignage avait été monté de
toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la
supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président
George Bush à engager la guerre.
Une coalition mondiale
Une armada est donc rassemblée dans le désert arabe par les
Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain
Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major
américain.
La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié
d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une
armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que
la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardement
aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversés sur le pays
pendant 42 jours. Du jamais vu.
Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages
collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces
terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune
résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur
l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade
militaire à travers le Koweit et l'Irak lui-même.
Une guerre-éclair vite interrompue
Dès le 26 février, les populations chiites ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush.
Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les
risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements
particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la
marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. Il impose un
cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf
et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissé convaincre
que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement
démocratique.
Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush
l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.
La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes «collatérales» des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.
Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la
plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus,
Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés
arabes : 13 morts et 10 disparus...). Mais à moyen terme, les pertes
occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la
contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir
de déchets d'uranium appauvri.
D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux
pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les
pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweit, ainsi que par l'Allemagne
et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la
guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre
mondiale.
Une guerre pour rien ?
Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran.
Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du
Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné
plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un
modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de
justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne
au milieu des champs de pétrole.
Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe cependant que
l'Irak continue d'être bombardé quotidiennement par l'aviation
occidentale. Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir
brutal et sans entraves sur leurs populations.
Le premier rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des
mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak,
qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur la
population en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les
Irakiens les plus pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête
pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le
bon vouloir du dictateur. Quant aux privilégiés, ils s'enrichissent
outrageusement grâce au marché noir
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contre les tours jumelles de Manhattan et le Pentagone vont réduire à néant ce précaire équilibre et déboucher sur une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Une mosaïque chrétienn[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] condamnée
À l'orée du XXIe siècle, les chrétiens représentaient encore 2% de
la population irakienne, soient près de 450.000 sur un total de 25
millions d'habitants.
La majorité sont des catholiques de rite chaldéen (la Chaldée était
une région de la Mésopotamie sous l'Antiquité). Ils parlent l'araméen,
la langue ordinaire du Christ !
Dans le nord du pays, 80.000 chrétiens orthodoxes descendent de communautés [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Leur langue est l'assyrien, une langue vieille de 3000 ans. Une autre
partie des chrétiens d'Irak (environ 75.000) relèvent du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], comme les coptes d'Égypte ou d'Éthiopie. Leur église est dite syrienne ou syriaque.
Avec la guerre de 1991 et plus encore l'invasion de 2003, ces communautés sont désormais vouées à une disparition inéluctable.
Le 17 janvier 1991 débute l'opération «Tempête du désert». Une coalition internationale attaque l'Irak de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit.
Joseph Savès
Coup de[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]poker
Cette guerre, dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe Persique, trouve son origine dans la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminée en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.
C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de
20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole.
Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des
consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses
recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah,
refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par
l'Irak pendant la guerre contre l'Iran, l'ennemi commun de tous les
Arabes !
Saddam Hussein en garde rancune au Koweit et se souvient
opportunément que le petit émirat faisait partie de son pays avant que
les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, il
convoque l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie et lui fait
part de son intention d'envahir le Koweit.
L'ambassadrice ne bronche pas. Le dictateur croit comprendre qu'elle
approuve sa décision et que les États-Unis n'interviendront pas dans le
conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le
ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun
accord de défense ne lie les États-Unis au Koweit ! Le piège se referme.
Piège et désinformation[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 31 juillet, à Djeddah, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweit
tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam
Hussein ordonne alors l'invasion de l'émirat le 2 août 1990. Celle-ci se
déroule sans résistance notable si ce n'est l'incendie de quelques
puits de pétrole.
Mais le dictateur irakien est surpris par la violence des réactions internationales.
Les Occidentaux craignent en effet que l'appropriation par l'Irak des
ressources pétrolières du Koweit ne déséquilibre le marché du pétrole.
Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi
de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une
base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], au même moment, leur laisse les mains libres.
Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés séoudiens que
les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à
envahir l'Arabie après le Koweit. Ils disent tirer leurs informations de
photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à
une expertise indépendante.
Inquiètes pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient
jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré
de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août 1990.
Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée,
des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs
commises au Koweit par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé
par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte
comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui
maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tué les nourrissons
sans pitié en les jetant par terre.
On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que
la fille de l'ambassadeur du Koweit aux États-Unis et n'avait rien à
voir avec les soins aux prématurés. Son témoignage avait été monté de
toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la
supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président
George Bush à engager la guerre.
Une coalition mondiale
Une armada est donc rassemblée dans le désert arabe par les
Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain
Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major
américain.
La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié
d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une
armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que
la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardement
aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversés sur le pays
pendant 42 jours. Du jamais vu.
Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages
collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces
terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune
résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur
l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade
militaire à travers le Koweit et l'Irak lui-même.
Une guerre-éclair vite interrompue
Dès le 26 février, les populations chiites ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush.
Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les
risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements
particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la
marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. Il impose un
cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf
et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissé convaincre
que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement
démocratique.
Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush
l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.
La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes «collatérales» des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.
Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la
plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus,
Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés
arabes : 13 morts et 10 disparus...). Mais à moyen terme, les pertes
occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la
contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir
de déchets d'uranium appauvri.
D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux
pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les
pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweit, ainsi que par l'Allemagne
et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la
guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre
mondiale.
Une guerre pour rien ?
Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran.
Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du
Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné
plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un
modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de
justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne
au milieu des champs de pétrole.
Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe cependant que
l'Irak continue d'être bombardé quotidiennement par l'aviation
occidentale. Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir
brutal et sans entraves sur leurs populations.
Le premier rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des
mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak,
qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur la
population en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les
Irakiens les plus pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête
pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le
bon vouloir du dictateur. Quant aux privilégiés, ils s'enrichissent
outrageusement grâce au marché noir
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contre les tours jumelles de Manhattan et le Pentagone vont réduire à néant ce précaire équilibre et déboucher sur une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Une mosaïque chrétienn[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] condamnée
À l'orée du XXIe siècle, les chrétiens représentaient encore 2% de
la population irakienne, soient près de 450.000 sur un total de 25
millions d'habitants.
La majorité sont des catholiques de rite chaldéen (la Chaldée était
une région de la Mésopotamie sous l'Antiquité). Ils parlent l'araméen,
la langue ordinaire du Christ !
Dans le nord du pays, 80.000 chrétiens orthodoxes descendent de communautés [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Leur langue est l'assyrien, une langue vieille de 3000 ans. Une autre
partie des chrétiens d'Irak (environ 75.000) relèvent du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], comme les coptes d'Égypte ou d'Éthiopie. Leur église est dite syrienne ou syriaque.
Avec la guerre de 1991 et plus encore l'invasion de 2003, ces communautés sont désormais vouées à une disparition inéluctable.
Invité- Invité
Re: Opération Tempête du désert
Merci Christian .
Fallait le laisser au pouvoir Sadam : Seul rempart contre l'Islamisme .
Fallait le laisser au pouvoir Sadam : Seul rempart contre l'Islamisme .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
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