French Foreign Legion 2e REI
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Re: French Foreign Legion 2e REI
MERCI JACQUES
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Re: French Foreign Legion 2e REI
2e régiment étranger d'infanterie
Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) est l'un des deux régiments d'infanterie de la 6e brigade légère blindée. Deuxième des régiments étrangers, il a été créé en 1841.
Il est stationné au quartier colonel de Chabrières (ex quartier Vallongue) à Nîmes depuis son arrivée de Bonifacio en 1983.
Régiment d'infanterie blindée, il dispose de 135 VAB (véhicules de l'avant blindé) et de VBL (véhicules blindés légers) assurant la protection de tous les légionnaires du régiment lors des engagements.
Le 2e REI bénéficie d'une longue tradition de conflits et d'intervention. Ses derniers engagements, des Balkans à l'Afghanistan en passant par la Côte d'Ivoire et la République centrafricaine en font un régiment d'expérience.
Depuis 2003, le régiment est un corps expérimentateur en matière de numérisation de l'espace de bataille (NEB). Cette nouvelle technologie consiste à équiper les véhicules, les postes de commandement ainsi que les unités débarquées, de terminaux tactiques (ordinateurs dédiés) reliés entre eux par radio. C'est un outil d'aide à la décision pour chaque échelon de commandement.
Création et dénominations
Le 1er avril 1841, la Légion est scindée en deux. À partir des 4e et 5e bataillons du régiment étranger, le 2e étranger est créé. Il compte, comme les autres régiments d'infanterie de ligne de l'époque, 3 000 hommes.
Il s'établit dans la région de Constantine en Algérie, ses bataillons tenant garnison à Bône, Bougie et Djidjelli. Le colonel de Senilhes en est le premier chef de corps.
Le premier drapeau du régiment est remis en 1848 au colonel Carbuccia.
En 1854, Napoléon III décide la création d'une 2e Légion, composée uniquement de Suisses. Mais le recrutement n'étant pas suffisant, les deux unités, engagées en Crimée, sont licenciées à la fin du conflit et regroupées pour former le 2e régiment étranger, qui repart en Algérie en 1856.
Le 1er janvier 1862, les deux régiments étrangers fusionnent sous l'appellation de Régiment étranger.
Le 13 mars 1875, la réorganisation de l'armée d'Afrique contraint le régiment à prendre le nom de « Légion étrangère ». Son effectif est de 3 018 hommes.
Le 1erjanvier 188, le 2e régiment étranger est officiellement recréé. Les 1er et 2e bataillons restent en Algérie. Le 3e est détaché au Tonkin et le 4e, envoyé à Formose en 1884 puis rejoint le Tonkin.
Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) est l'un des deux régiments d'infanterie de la 6e brigade légère blindée. Deuxième des régiments étrangers, il a été créé en 1841.
Il est stationné au quartier colonel de Chabrières (ex quartier Vallongue) à Nîmes depuis son arrivée de Bonifacio en 1983.
Régiment d'infanterie blindée, il dispose de 135 VAB (véhicules de l'avant blindé) et de VBL (véhicules blindés légers) assurant la protection de tous les légionnaires du régiment lors des engagements.
Le 2e REI bénéficie d'une longue tradition de conflits et d'intervention. Ses derniers engagements, des Balkans à l'Afghanistan en passant par la Côte d'Ivoire et la République centrafricaine en font un régiment d'expérience.
Depuis 2003, le régiment est un corps expérimentateur en matière de numérisation de l'espace de bataille (NEB). Cette nouvelle technologie consiste à équiper les véhicules, les postes de commandement ainsi que les unités débarquées, de terminaux tactiques (ordinateurs dédiés) reliés entre eux par radio. C'est un outil d'aide à la décision pour chaque échelon de commandement.
Création et dénominations
Le 1er avril 1841, la Légion est scindée en deux. À partir des 4e et 5e bataillons du régiment étranger, le 2e étranger est créé. Il compte, comme les autres régiments d'infanterie de ligne de l'époque, 3 000 hommes.
Il s'établit dans la région de Constantine en Algérie, ses bataillons tenant garnison à Bône, Bougie et Djidjelli. Le colonel de Senilhes en est le premier chef de corps.
Le premier drapeau du régiment est remis en 1848 au colonel Carbuccia.
En 1854, Napoléon III décide la création d'une 2e Légion, composée uniquement de Suisses. Mais le recrutement n'étant pas suffisant, les deux unités, engagées en Crimée, sont licenciées à la fin du conflit et regroupées pour former le 2e régiment étranger, qui repart en Algérie en 1856.
Le 1er janvier 1862, les deux régiments étrangers fusionnent sous l'appellation de Régiment étranger.
Le 13 mars 1875, la réorganisation de l'armée d'Afrique contraint le régiment à prendre le nom de « Légion étrangère ». Son effectif est de 3 018 hommes.
Le 1erjanvier 188, le 2e régiment étranger est officiellement recréé. Les 1er et 2e bataillons restent en Algérie. Le 3e est détaché au Tonkin et le 4e, envoyé à Formose en 1884 puis rejoint le Tonkin.
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
Histoire du 2e régiment étranger
À ses débuts, l’histoire du 2e Régiment étranger s’est confondue avec celle de son aîné, le 1er Etranger mais rapidement, le 2e Etranger s’est forgé sa propre réputation, faite de gloire et de combats.
L’Algérie
À sa création, le régiment est immédiatement engagé dans la lutte contre les troupes d’Abd El-Kader. Durant plusieurs années, les légionnaires mèneront de front, la campagne militaire de pacification et la mise en valeur du pays (construction de route, de puits, etc.).
À partir de 1848, commandé par le colonel Carbuccia passionné d’archéologie, le régiment met au jour les ruines romaines de Lambèse (en latin Lambaesis). En 1849, le régiment, avec à sa tête le colonel Carbuccia participe à la bataille de Zaatcha.
En 1853, 200 légionnaires du régiment prennent part à une colonne chargée d’aller lutter contre les tribus sahariennes. Cette colonne est montée à dos de dromadaire. Ce moyen de transport avait été expérimenté efficacement par le colonel Carbuccia.
La Crimée (1854-1856)
Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s’installer en Corse, à Bastia afin d’y former le dépôt de guerre pour alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Gallipoli
Débarqué le 7 et 8 juillet sur la presqu’île de Gallipoli en Mer Noire, le 2e Etranger est regroupé avec le 1er au sein de la 2e brigade de la 5e division de l’armée d’Orient. Mais celle-ci sera surnommée, dès lors, la Brigade étrangère et sera placée sous les ordres du général Carbuccia, ancien chef de corps du régiment.
Mais le choléra fait son apparition et ses premières victimes. Le général Carbuccia décède le 17 juillet.
Alma
Le 24 août, un bataillon formé des compagnies d’élite des deux régiments étrangers débarque à Varna. Il est placé sous les ordres du général Canrobert. Sa mission sera de donner un coup d’arrêt aux colonnes russes.
La bataille a lieu le 20 septembre. La confusion sur place est totale, les erreurs de commandement, ordres contraires, etc. sèment la pagaille sur le champ de bataille. Les Russes, se replient et la victoire revient aux alliés.
Sébastopol
Le siège de Sébastopol, durant l’hiver 1854-1855 est particulièrement éprouvant. Les hommes ne sont pas équipée pour supporter ces températures et le choléra frappe toujours le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventre de cuir (surnom donné aux légionnaires par les russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), vont se montrer admirables. Notamment dans la nuit du 19 au 20 janvier, au cours de laquelle le 2e bataillon du 2e Étranger repousse une sortie ennemie, ce qui lui vaut d'être cité en exemple.
Le 21 juin, les compagnies d’élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l’assaut final et le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Retour en Algérie
En 1856, le régiment est de retour en Afrique du Nord. Il tient garnison à Sidi-Bel-Abbès. À l’automne il prend part à une grande opération de réduction de la Kabylie. En 1857, le maréchal Randon d’une route entre Souk-el-Arba et Tizi-Ouzou. Ce sera le plus long tronçon de route construit par les légionnaires.
Le 24 juin 1857, le régiment participe à la bataille d'Ischeriden où il enlève de manière admirable la place forte ennemie.
Campagne d’Italie
Magenta
Le 26 avril 1859, le Vauban débarque le 2e Étranger en rade de Gênes. Celui-ci fait partie du 2e corps d’armée du maréchal de Mac-Mahon qui doit boutter les Austro-hongrois hors du territoire italien.
Le 4 juin, le régiment se porte sur le village de Magenta. La fusillade avec les Autrichiens est dure et le combat incertain.
Mais, galvanisés par leur chef de corps, le colonel de Chabrières, ils bousculent l’ennemi, le forçant à se retrancher dans les lisières du village. Il faudra l’appui de l’artillerie et le renfort du corps d’armée pour emporter le village.
La victoire est française mais la journée restera dans l’esprit des légionnaires du 2 comme le jour de la mort de leur chef, frappé en plein poitrine alors qu’il commandait la charge.
Solférino
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens en arrivant à la tour de Solférino. La bataille restera dans les mémoire comme ayant été le déclencheur de la création de la Croix-Rouge par un civil suisse Henri Dunant.
Le 14 août, avant de repartir pour l'Algérie, le 2e Etranger défile devant l'Empereur. C'est la première fois que la Légion défile à Paris.
Expédition du Mexique (1861-1867)
« La Légion ne formant plus qu'un seul régiment, l'histoire des 1er et 2e Etrangers se rejoint, c'est pourquoi ce texte est emprunté directement de la page Légion étrangère : »
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la guerre eut pour effet de punir ceux-ci et d'envoyer le Régiment étranger au Mexique.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate de l'escorte des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustra le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui restera dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oajacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
En 1866, la Légion rejoint l'Algérie.
Guerre franco-allemande de 1870
Le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion, n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d'Afrique.
Deux bataillons sont formés pour partir en France, les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent à Sidi-Bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Ce bataillon se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d'Orléans mais ils connaîtront la défaites avec l'armée de l'est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871.
Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l'Algérie.
Algérie (1870-1907)
En Algérie, la défaite française a semé quelques doutes dans les esprits et les colonnes de légionnaires ont du employer la force pour continuer à montrer la présence de l'état dans cette région.
En 1881, la révolte du marabout Bou Amama sera le prélude à deux années d'ecarmouches, combats et poursuites avec notamment le combat de Chott Tigri où 50 légionnaires laisseront leur vie face à plusieurs milliers de cavaliers arabes.
Le 2 novembre 1886, le régiment emménage à Saïda qui deviendra sa base arrière où tous les bataillons viendront se reposer à tour de rôle.
La pénétration vers le sud commence alors. Les légionnaires s'adaptent et créent les compagnies montées afin de ravitailler les oasis lointains.
Le Tonkin (1883-1915)
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l'amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaire accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son-Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée. Ce fait d'armes, par ses actions d'éclat et de bravoure est à rapprocher de Camerone.
L'Afrique
Dahomey (1892-1894)
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué. Il est placé administrative sous commandement du 2e Etranger.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d'Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi seront nécessaire pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan (actuel Mali) (1892-1893)
Une compagnie de marche est formée à Saïda et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Guinée 1894
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est constitué au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forterese d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soummission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent être hospitalisés en Guinée des suites de maladies tropicales et de la dysenterie.
Madagascar (1895-1905)
En 1895, le 2e RE envoie deux compagnies qui, avec le 1er régiment étranger, forment un bataillon participent au corps expéditionnaire à Madagascar. Ce corps expéditionnaire a pour mission de rétablir la souveraineté française sur le territoire et le bataillon étranger forme le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Il rentre en Algérie une fois sa mission terminée en décembre 1895.
Mais dès 1896, le général Galliéni, appelé à réduire une deuxième insurrection, demande à partir avec 600 Légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Deux compagnies du 2e Etranger sont donc mises à sa disposition et embarquent avec lui le 10 août.
À ses débuts, l’histoire du 2e Régiment étranger s’est confondue avec celle de son aîné, le 1er Etranger mais rapidement, le 2e Etranger s’est forgé sa propre réputation, faite de gloire et de combats.
L’Algérie
À sa création, le régiment est immédiatement engagé dans la lutte contre les troupes d’Abd El-Kader. Durant plusieurs années, les légionnaires mèneront de front, la campagne militaire de pacification et la mise en valeur du pays (construction de route, de puits, etc.).
À partir de 1848, commandé par le colonel Carbuccia passionné d’archéologie, le régiment met au jour les ruines romaines de Lambèse (en latin Lambaesis). En 1849, le régiment, avec à sa tête le colonel Carbuccia participe à la bataille de Zaatcha.
En 1853, 200 légionnaires du régiment prennent part à une colonne chargée d’aller lutter contre les tribus sahariennes. Cette colonne est montée à dos de dromadaire. Ce moyen de transport avait été expérimenté efficacement par le colonel Carbuccia.
La Crimée (1854-1856)
Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s’installer en Corse, à Bastia afin d’y former le dépôt de guerre pour alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Gallipoli
Débarqué le 7 et 8 juillet sur la presqu’île de Gallipoli en Mer Noire, le 2e Etranger est regroupé avec le 1er au sein de la 2e brigade de la 5e division de l’armée d’Orient. Mais celle-ci sera surnommée, dès lors, la Brigade étrangère et sera placée sous les ordres du général Carbuccia, ancien chef de corps du régiment.
Mais le choléra fait son apparition et ses premières victimes. Le général Carbuccia décède le 17 juillet.
Alma
Le 24 août, un bataillon formé des compagnies d’élite des deux régiments étrangers débarque à Varna. Il est placé sous les ordres du général Canrobert. Sa mission sera de donner un coup d’arrêt aux colonnes russes.
La bataille a lieu le 20 septembre. La confusion sur place est totale, les erreurs de commandement, ordres contraires, etc. sèment la pagaille sur le champ de bataille. Les Russes, se replient et la victoire revient aux alliés.
Sébastopol
Le siège de Sébastopol, durant l’hiver 1854-1855 est particulièrement éprouvant. Les hommes ne sont pas équipée pour supporter ces températures et le choléra frappe toujours le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventre de cuir (surnom donné aux légionnaires par les russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), vont se montrer admirables. Notamment dans la nuit du 19 au 20 janvier, au cours de laquelle le 2e bataillon du 2e Étranger repousse une sortie ennemie, ce qui lui vaut d'être cité en exemple.
Le 21 juin, les compagnies d’élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l’assaut final et le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Retour en Algérie
En 1856, le régiment est de retour en Afrique du Nord. Il tient garnison à Sidi-Bel-Abbès. À l’automne il prend part à une grande opération de réduction de la Kabylie. En 1857, le maréchal Randon d’une route entre Souk-el-Arba et Tizi-Ouzou. Ce sera le plus long tronçon de route construit par les légionnaires.
Le 24 juin 1857, le régiment participe à la bataille d'Ischeriden où il enlève de manière admirable la place forte ennemie.
Campagne d’Italie
Magenta
Le 26 avril 1859, le Vauban débarque le 2e Étranger en rade de Gênes. Celui-ci fait partie du 2e corps d’armée du maréchal de Mac-Mahon qui doit boutter les Austro-hongrois hors du territoire italien.
Le 4 juin, le régiment se porte sur le village de Magenta. La fusillade avec les Autrichiens est dure et le combat incertain.
Mais, galvanisés par leur chef de corps, le colonel de Chabrières, ils bousculent l’ennemi, le forçant à se retrancher dans les lisières du village. Il faudra l’appui de l’artillerie et le renfort du corps d’armée pour emporter le village.
La victoire est française mais la journée restera dans l’esprit des légionnaires du 2 comme le jour de la mort de leur chef, frappé en plein poitrine alors qu’il commandait la charge.
Solférino
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens en arrivant à la tour de Solférino. La bataille restera dans les mémoire comme ayant été le déclencheur de la création de la Croix-Rouge par un civil suisse Henri Dunant.
Le 14 août, avant de repartir pour l'Algérie, le 2e Etranger défile devant l'Empereur. C'est la première fois que la Légion défile à Paris.
Expédition du Mexique (1861-1867)
« La Légion ne formant plus qu'un seul régiment, l'histoire des 1er et 2e Etrangers se rejoint, c'est pourquoi ce texte est emprunté directement de la page Légion étrangère : »
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la guerre eut pour effet de punir ceux-ci et d'envoyer le Régiment étranger au Mexique.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate de l'escorte des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustra le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui restera dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oajacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
En 1866, la Légion rejoint l'Algérie.
Guerre franco-allemande de 1870
Le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion, n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d'Afrique.
Deux bataillons sont formés pour partir en France, les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent à Sidi-Bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Ce bataillon se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d'Orléans mais ils connaîtront la défaites avec l'armée de l'est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871.
Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l'Algérie.
Algérie (1870-1907)
En Algérie, la défaite française a semé quelques doutes dans les esprits et les colonnes de légionnaires ont du employer la force pour continuer à montrer la présence de l'état dans cette région.
En 1881, la révolte du marabout Bou Amama sera le prélude à deux années d'ecarmouches, combats et poursuites avec notamment le combat de Chott Tigri où 50 légionnaires laisseront leur vie face à plusieurs milliers de cavaliers arabes.
Le 2 novembre 1886, le régiment emménage à Saïda qui deviendra sa base arrière où tous les bataillons viendront se reposer à tour de rôle.
La pénétration vers le sud commence alors. Les légionnaires s'adaptent et créent les compagnies montées afin de ravitailler les oasis lointains.
Le Tonkin (1883-1915)
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l'amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaire accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son-Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée. Ce fait d'armes, par ses actions d'éclat et de bravoure est à rapprocher de Camerone.
L'Afrique
Dahomey (1892-1894)
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué. Il est placé administrative sous commandement du 2e Etranger.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d'Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi seront nécessaire pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan (actuel Mali) (1892-1893)
Une compagnie de marche est formée à Saïda et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Guinée 1894
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est constitué au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forterese d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soummission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent être hospitalisés en Guinée des suites de maladies tropicales et de la dysenterie.
Madagascar (1895-1905)
En 1895, le 2e RE envoie deux compagnies qui, avec le 1er régiment étranger, forment un bataillon participent au corps expéditionnaire à Madagascar. Ce corps expéditionnaire a pour mission de rétablir la souveraineté française sur le territoire et le bataillon étranger forme le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Il rentre en Algérie une fois sa mission terminée en décembre 1895.
Mais dès 1896, le général Galliéni, appelé à réduire une deuxième insurrection, demande à partir avec 600 Légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Deux compagnies du 2e Etranger sont donc mises à sa disposition et embarquent avec lui le 10 août.
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
La Première Guerre mondiale
En 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Le 20 juin 1915, neuf légionnaires du 2e régiment étranger d'infanterie sont fusillés à Prouilly pour rébellion.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.
Maroc 1907 - 1943
De Casablanca à Fes – 1907 – 1914
Les premières opérations de la pacification du Maroc, en 1907, sont limités par la nature du terrain et l'absence de voies d'accès.
Les 1er et 4e bataillons débarquent à Casablanca le 1er septembre. Elles forment un régiment de marche aux ordres du lieutenant-colonel Brulard. Cette unité est immédiatement engagée dans de violents combats contre les guerriers du bled. La pacification de la plaine côtière durera 15 mois et le régiment rentrera en Algérie en 1908.
Mais il reviendra régulièrement au Maroc occidental.
Les colonnes du Haut-Guir
Plus au sud, au Maroc oriental, les rebelles se rassemblent et des colonnes sont formées pour plus d'efficacité. Les unités de Légion étrangère sont pleinement impliquées.
C'est à cette époque, vers les années 1911 – 1914 que se distingue la compagnie montée du capitaine Paul-Frédéric Rollet.
Le Maroc en 1914 – 1918
Lyautey est contraint de se séparer d'un grand nombre de troupes qui partent défendre la Patrie en Europe. Les dissidents en profitent pour augmenter leurs actions et la lutte est dure pour ceux qui sont restés au Maroc.
Les 3e et 6e bataillons sont regroupés pour former le 1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger. La compagnie montée est stationnée, quant à elle à Oued Amelil. En 1916, un bataillon mixte est créé à Bou-Denib avec deux compagnies de 2e Etranger et deux compagnies des bataillons d'Afrique.
Ces unités sont de tous les combats dans la région : engagement contre les rebelles, escortes de convois, etc. Si bien qu'en 1918, la guerre est gagnée sur le front européen et la France tient toujours le Maroc.
Les années 1920
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknès. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2000 m d'altitude. Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Etranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
La Seconde Guerre mondiale
Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous.
Extrême-Orient 1946 – 1954
Le Sud-Annam
Le 1er août 1945, pour faire suite aux réorganisations de la fin de la guerre, et afin de partir soutenir les troupes françaises diminuée en Indochine, le Régiment de marche de la Légion étrangère d'Extrême-Orient (RMLE/EO) est créé. Le drapeau du 2e Etranger lui est confié et il reprend son nom le 1er janvier 1946.
Le régiment arrive au Sud-Annam en février 1946 pour tenter de pacifier ce territoire face à un nouvel ennemi : le Viêt-Minh. En quelques semaines, le régiment vient à bout du dispositif militaire ennemi dans la région et les accords de Fontainebleau permettent un peu de répit.
Mais en décembre 1946, le régiment est de nouveau sollicité par l'attaque du Viêt-Minh qui s'est réorganisé.
C'est à cette époque qu'est créé le train blindé de la Légion étrangère.
Le Tonkin
Pendant ce temps, le 1er bataillon du régiment était engagé au Tonkin. Mais malgré de belles actions et une citation à l'Ordre de l'Armée, il rentre en Algérie en 1948, faute d'effectifs. Recréé le 1er décembre de la même année, ce bataillon rejoint le gros du 2e Etranger en Indochine. En 1950, un 4e bataillon est même créé, à partir de renforts venus d'Afrique du Nord et d'autochtones.
Le régiment reçoit la mission de fortifier la frontière et d'y construire des blockhaus. Les opérations qui suivent vont s'étaler sur les années 1952 – 1953 et verront les bataillons se couvrir de gloire dans une lutte sans merci.
Điện Biên Phủ
Le 1er bataillon du 2e Etranger est aérotransporté sur le camp retranché en janvier 1954. Il tient le centre de résistance Huguette, composé de 8 points d'appuis.
Huguette est principalement défendu par les 630 hommes du chef de bataillon Clémençon. Les reconnaissances à l'extérieur du camp vont être de plus en plus difficiles, l'étau ennemi se resserre. La première attaque générale est lancée le 13 mars. La chute du camp retranché marquera la disparition du bataillon et le début de l'internement pour les survivants, prisonniers des Viêt-Minh.
En janvier 1955, le 2e REI quitte définitivement l'Indochine.
Retour en Afrique du Nord
En 1955, le régiment reprend garnison en Tunisie. Rapidement, la situation se dégrade en Tunisie et les combats reprennent. Puis le régiment se rend au Maroc. En 1956, le régiment s'installe en Algérie, dans la région de Bône et de Djidjelli. C'est à cette occasion, que le régiment devient le premier des régiments de Légion à être mécanisé. Equipé de jeeps, de Dodge 6x6 et d'automitrailleuses, l'unité doit apprendre un nouveau type de combat, alliant mobilité, vitesse et puissance de feu.
La restructuration entraîne la disparition des bataillons au profit des compagnies regroupées en Groupes de compagnies portées (GCP). À ce moment débute l'action du régiment en tant qu'unité portée. Les combats, le long de la frontière algéro-tunisienne feront rage pendant 5 ans. Le régiment y gagnera 2567 Croix de la Valeur militaire à titre individuel mais y perdra près de 300 des siens, tous grades confondus.
Le régiment du Sahara 1962 - 1967
Après le cessez-le-feu, en 1962, le 2e REI est envoyé dans la région de Colomb-Béchar. Sa mission principale est de surveiller les sites du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux (CIEES) ; ces sites sont vitaux pour la politique de défense de la France et verront les premiers essais nucléaires et le lancement des premiers satellites.
En 1967, l'ordre d'évacuer le site est donné et le régiment est la dernière unité à quitter le Sud pour la base française de Mers-el-Kébir. Mais la base ferme et le régiment est de nouveau dissous le 31 janvier 1968, lorsqu'il quitte la terre d'Afrique qui l'a vu naître.
La Corse et le groupement de la Légion
Les éléments du 1er Etranger installés en Corse sont regroupés au sein du Groupement de la Légion en 1972 et redonnent ainsi vie au 2e Etranger. Celui-ci regroupe alors le Groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) et le Groupement opérationnel de la Légion étrangère (GOLE). En 1977, le GILE est rattaché au 1er RE et le 2e RE conserve toute la partie opérationnelle.
C'est le temps de l'entraînement, des compagnies tournantes, et de l'engagement opérationnel. En 1977, le GOLE est dissous et le régiment réorganisé.
En 1980, le régiment reçoit de nouveaux matériels (les VAB), et reprend l'appellation de 2e REI. En 1983, alors que le régiment est engagé au Liban, ses hommes apprennent, pendant leur séjour, qu'ils ne reverront pas la Corse et que le retour se fera directement dans leur nouvelle garnison, à Nîmes.
Les Balkans
En 2001, le 2eREI est désigné, au pied levé, pour participer à l'opération « Moissons essentielle » en ERYM (ex-République yougoslave de Macédoine) afin de désarmer les forces de l'UCK (armée de libération du Kosovo). Le bataillon, sous commandement du chef de corps se compose alors de 3 compagnie du 2eREI, d'une compagnie espagnole et de deux compagnies allemandes. 30 jours après son arrivée en Macédoine, sa mission remplie, le bataillon se déploie au Kosovo pour renforce le dispositif de la KFOR de l'OTAN en vue des élections législatives.
En 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Le 20 juin 1915, neuf légionnaires du 2e régiment étranger d'infanterie sont fusillés à Prouilly pour rébellion.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.
Maroc 1907 - 1943
De Casablanca à Fes – 1907 – 1914
Les premières opérations de la pacification du Maroc, en 1907, sont limités par la nature du terrain et l'absence de voies d'accès.
Les 1er et 4e bataillons débarquent à Casablanca le 1er septembre. Elles forment un régiment de marche aux ordres du lieutenant-colonel Brulard. Cette unité est immédiatement engagée dans de violents combats contre les guerriers du bled. La pacification de la plaine côtière durera 15 mois et le régiment rentrera en Algérie en 1908.
Mais il reviendra régulièrement au Maroc occidental.
Les colonnes du Haut-Guir
Plus au sud, au Maroc oriental, les rebelles se rassemblent et des colonnes sont formées pour plus d'efficacité. Les unités de Légion étrangère sont pleinement impliquées.
C'est à cette époque, vers les années 1911 – 1914 que se distingue la compagnie montée du capitaine Paul-Frédéric Rollet.
Le Maroc en 1914 – 1918
Lyautey est contraint de se séparer d'un grand nombre de troupes qui partent défendre la Patrie en Europe. Les dissidents en profitent pour augmenter leurs actions et la lutte est dure pour ceux qui sont restés au Maroc.
Les 3e et 6e bataillons sont regroupés pour former le 1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger. La compagnie montée est stationnée, quant à elle à Oued Amelil. En 1916, un bataillon mixte est créé à Bou-Denib avec deux compagnies de 2e Etranger et deux compagnies des bataillons d'Afrique.
Ces unités sont de tous les combats dans la région : engagement contre les rebelles, escortes de convois, etc. Si bien qu'en 1918, la guerre est gagnée sur le front européen et la France tient toujours le Maroc.
Les années 1920
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknès. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2000 m d'altitude. Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Etranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
La Seconde Guerre mondiale
Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous.
Extrême-Orient 1946 – 1954
Le Sud-Annam
Le 1er août 1945, pour faire suite aux réorganisations de la fin de la guerre, et afin de partir soutenir les troupes françaises diminuée en Indochine, le Régiment de marche de la Légion étrangère d'Extrême-Orient (RMLE/EO) est créé. Le drapeau du 2e Etranger lui est confié et il reprend son nom le 1er janvier 1946.
Le régiment arrive au Sud-Annam en février 1946 pour tenter de pacifier ce territoire face à un nouvel ennemi : le Viêt-Minh. En quelques semaines, le régiment vient à bout du dispositif militaire ennemi dans la région et les accords de Fontainebleau permettent un peu de répit.
Mais en décembre 1946, le régiment est de nouveau sollicité par l'attaque du Viêt-Minh qui s'est réorganisé.
C'est à cette époque qu'est créé le train blindé de la Légion étrangère.
Le Tonkin
Pendant ce temps, le 1er bataillon du régiment était engagé au Tonkin. Mais malgré de belles actions et une citation à l'Ordre de l'Armée, il rentre en Algérie en 1948, faute d'effectifs. Recréé le 1er décembre de la même année, ce bataillon rejoint le gros du 2e Etranger en Indochine. En 1950, un 4e bataillon est même créé, à partir de renforts venus d'Afrique du Nord et d'autochtones.
Le régiment reçoit la mission de fortifier la frontière et d'y construire des blockhaus. Les opérations qui suivent vont s'étaler sur les années 1952 – 1953 et verront les bataillons se couvrir de gloire dans une lutte sans merci.
Điện Biên Phủ
Le 1er bataillon du 2e Etranger est aérotransporté sur le camp retranché en janvier 1954. Il tient le centre de résistance Huguette, composé de 8 points d'appuis.
Huguette est principalement défendu par les 630 hommes du chef de bataillon Clémençon. Les reconnaissances à l'extérieur du camp vont être de plus en plus difficiles, l'étau ennemi se resserre. La première attaque générale est lancée le 13 mars. La chute du camp retranché marquera la disparition du bataillon et le début de l'internement pour les survivants, prisonniers des Viêt-Minh.
En janvier 1955, le 2e REI quitte définitivement l'Indochine.
Retour en Afrique du Nord
En 1955, le régiment reprend garnison en Tunisie. Rapidement, la situation se dégrade en Tunisie et les combats reprennent. Puis le régiment se rend au Maroc. En 1956, le régiment s'installe en Algérie, dans la région de Bône et de Djidjelli. C'est à cette occasion, que le régiment devient le premier des régiments de Légion à être mécanisé. Equipé de jeeps, de Dodge 6x6 et d'automitrailleuses, l'unité doit apprendre un nouveau type de combat, alliant mobilité, vitesse et puissance de feu.
La restructuration entraîne la disparition des bataillons au profit des compagnies regroupées en Groupes de compagnies portées (GCP). À ce moment débute l'action du régiment en tant qu'unité portée. Les combats, le long de la frontière algéro-tunisienne feront rage pendant 5 ans. Le régiment y gagnera 2567 Croix de la Valeur militaire à titre individuel mais y perdra près de 300 des siens, tous grades confondus.
Le régiment du Sahara 1962 - 1967
Après le cessez-le-feu, en 1962, le 2e REI est envoyé dans la région de Colomb-Béchar. Sa mission principale est de surveiller les sites du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux (CIEES) ; ces sites sont vitaux pour la politique de défense de la France et verront les premiers essais nucléaires et le lancement des premiers satellites.
En 1967, l'ordre d'évacuer le site est donné et le régiment est la dernière unité à quitter le Sud pour la base française de Mers-el-Kébir. Mais la base ferme et le régiment est de nouveau dissous le 31 janvier 1968, lorsqu'il quitte la terre d'Afrique qui l'a vu naître.
La Corse et le groupement de la Légion
Les éléments du 1er Etranger installés en Corse sont regroupés au sein du Groupement de la Légion en 1972 et redonnent ainsi vie au 2e Etranger. Celui-ci regroupe alors le Groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) et le Groupement opérationnel de la Légion étrangère (GOLE). En 1977, le GILE est rattaché au 1er RE et le 2e RE conserve toute la partie opérationnelle.
C'est le temps de l'entraînement, des compagnies tournantes, et de l'engagement opérationnel. En 1977, le GOLE est dissous et le régiment réorganisé.
En 1980, le régiment reçoit de nouveaux matériels (les VAB), et reprend l'appellation de 2e REI. En 1983, alors que le régiment est engagé au Liban, ses hommes apprennent, pendant leur séjour, qu'ils ne reverront pas la Corse et que le retour se fera directement dans leur nouvelle garnison, à Nîmes.
Les Balkans
En 2001, le 2eREI est désigné, au pied levé, pour participer à l'opération « Moissons essentielle » en ERYM (ex-République yougoslave de Macédoine) afin de désarmer les forces de l'UCK (armée de libération du Kosovo). Le bataillon, sous commandement du chef de corps se compose alors de 3 compagnie du 2eREI, d'une compagnie espagnole et de deux compagnies allemandes. 30 jours après son arrivée en Macédoine, sa mission remplie, le bataillon se déploie au Kosovo pour renforce le dispositif de la KFOR de l'OTAN en vue des élections législatives.
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
Traditions
Si les animaux de compagnie ont toujours tenu une place particulière dans la vie des légionnaires, cette tradition est restée très vivace au 2e Etranger.
Celui-ci compte dans ses rangs un mulet, nommé Tapanar. Immatriculé en tant qu'animal militaire, il dispose à ce titre d'une solde, permettant son entretien. Un caporal-chef est chargé de veiller sur lui. Il participe aux prises d'armes et autres cérémonies du régiment et représente les mules des anciennes compagnies montées.
La mascotte Tapanar
Insigne
Description
Rectangle d'argent bordé verticalement de part et d'autre de deux barres verticales verte et rouge ; au milieu, la grenade à sept flammes frappée du chiffre "2" sur un fer à mulet à sept trous.
Signification
Le fer à mulet à sept trous rappelle les compagnies montées du 2e Étranger au Maroc.
Création
L'insigne a été créé en 1957 par le colonel Goujon commandant le 2e REI.
Devise
Si les animaux de compagnie ont toujours tenu une place particulière dans la vie des légionnaires, cette tradition est restée très vivace au 2e Etranger.
Celui-ci compte dans ses rangs un mulet, nommé Tapanar. Immatriculé en tant qu'animal militaire, il dispose à ce titre d'une solde, permettant son entretien. Un caporal-chef est chargé de veiller sur lui. Il participe aux prises d'armes et autres cérémonies du régiment et représente les mules des anciennes compagnies montées.
La mascotte Tapanar
Insigne
Description
Rectangle d'argent bordé verticalement de part et d'autre de deux barres verticales verte et rouge ; au milieu, la grenade à sept flammes frappée du chiffre "2" sur un fer à mulet à sept trous.
Signification
Le fer à mulet à sept trous rappelle les compagnies montées du 2e Étranger au Maroc.
Création
L'insigne a été créé en 1957 par le colonel Goujon commandant le 2e REI.
Devise
« Être prêt »Chant Anne-Marie du « 2 »
«
Anne-Marie, wo geht die Reise hin,
Anne-Marie, wo geht die Reise hin,
Sie geht in's Städtelein
Wo die Soldaten sein.
Ei, ei, ei
Junge, junge, junge Anne-Marie. »
«
Anne-Marie, heute wollen wir lustig sein,
Anne-Marie, heute wollen wir lustig sein,
Wir wollen tanzen gehen
Und uns im Kreise drehen.
Ei, ei, ei,
Junge, junge, junge Anne-Marie. »
Faits d'armes et inscriptions sur le drapeau
- Siège de Sébastopol (1854) (1854)
- Kabylie 1857 (1857)
- Bataille de Magenta (1859)
- Bataille de Camerone (1863)
- Extrême-Orien (1884-1885)
- Dahomey (1892)
- Madagascar (1898-1905)
- Campagne du Maroc (1907-1913-1921-1934)
- Guerre d'Indochine (1946-1954)
- Guerre d'Algérie (1952-1962)
Au XIXe siècle, le drapeau du 2e Étranger avait comporté les noms des batailles suivantes, aujourd’hui abandonnés :
- Constantine (1837)
- Mostaganem (1839)
- Mouzaïa (1840)
- Coleah (1841)
- Djidjelli (1842)
- Zaatcha (1849)
- Fedj-Menazel (1851)
- Alma (1854)
Le fait d'armes resté dans les annales du régiment est le deuxième combat d'El-Moungar, le 2 septembre 1903. C'est aujourd'hui la fête du régiment qui rend ainsi hommage à cette date à ses anciens.
Décorations
Le régiment a reçu plusieurs décorations :
- Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec 3 palmes (Indochine 1945/1954 et Guerre du golfe 1990/1991)
- médaille d'or du cinquantenaire de la ville de Milan en témoignage de reconnaissance aux vainqueurs de Magenta et Solférino.
Le 2e REI est titulaire, pour le régiment de 7 citations (dont 6 à l'ordre de l'armée et 1 à l'ordre du corps d'armée). Les différents bataillons et unités dont le 2e Étranger est l'héritier arborent, quant à eux, 22 citations supplémentaires.
Les personnels du régiment sont autorisés à porter la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures.
Croix de guerre des TOE
aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
Liste des chefs de corps
2e régiment de la Légion étrangère - 1841-1855 Caries de Senilhes 1841-1843 de Mac-Mahon 1843-1844 Caries de Senilhes 1844-1848 Certain Canrobert 1848 de Noue 1848 Carbuccia 1848-1851 Cœur 1851 de Caprez 1851-1855 de Chabrières 1855
2e Régiment étranger - 1856-1862 de Chabrières 1856-1859 Signorino 1859 Butet 1859-1862 Jeanningros 1862
Régiment étranger - 1862-1875 Jeanningros 1862-1866 Guilhem 1866-1867 Deplanque 1867-1870 de Mallaret 1870-1875
Légion étrangère - 1875-1884 de Mallaret 1875-1881 de Négrier 1881-1883 Grisot 1883-1884
2e Régiment étranger - 1885-1922 Hugot 1885-1886 Letellier 1886-1888 Vincent 1888-1889 Gillet 1889-1893 Oudri 1893-1895 Gosse Dubois 1895-1896 Béranger 1896-1900 Bruneau 1900-1902 Desorthes 1902-1906 Schlumberger 1906-1908 Branlière 1908 Alix 1908 Brulard 1908-1911 Passar 1911-1914 Plande 1915 Bourgeois 1914-1915 Arque 1915 Deville 1915-1916 Donneve 1916-1917 Chartier 1917 Arrieu 1917-1918 Hottenger 1918-1920 Martin 1920-1922
1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1907-1918 Brulard 1907 Szarvas 1908-1909 Forey 1909-1912 Vandenberg 1912-1913 Girodon 1913-1914 Crobière 1915-1916 Theveney 1916 Tisseyre 1916-1917
2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1914-1915 Passard 1914 Lecomte-Denis 1914-1915 de Lavenne de Choulot 1915
2e Régiment étranger d'infanterie - 1922-1943 Martin 1922-1923 Marty 1924-1925 Genmeau 1926-1928 Debas 1928-1930 Richert 1930-1934 Gerard 1934-1938 Girard 1938-1940 Flan 1940-1943
2e Régiment étranger d'infanterie - 1948-1968 Lorillot 1945-1947 Courcelle-Labrousse 1947-1948 Nicolas 1948 Doynel de la Sausserie 1949 Thevenot 1949-1950 Pelletrat de Borde 1950-1951 Daigny 1951-1953 Jacquot 1953-1956 Goujon 1956-1958 Thevenon 1958-1959 de Seze 1959-1961 Romet 1961-1963 Le Vert 1963-1965 Kopf 1965-1967 de Monferrand 1967-1968
2e Régiment étranger - 1972-1980 Servanckx 1972-1974 Gilbert 1974-1976 Mougin 1976-1978 Liege 1978-1980 de Montlebert 1980
2e Régiment étranger d'infanterie de Montlebert 1980-1982 de Lajudie 1982-1984 François 1984-1986 Laffly 1986-1988 Soubirou 1988-1990 Derville 1990-1992 de Richoufftz de Manin 1992-1994 Lecerf 1994-1996 Verna 1996-1998 Bontoux 1998-2000 Bras 2000-2002 Margail 2002-2004 de Reviers de Mauny 2004-2006 Gillet 2006-2008 Durieux 2008-2010
Dernière édition par BAD BOY le Jeu 10 Déc - 17:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
Le régiment aujourd'hui
Missions
Le régiment est à même de mener les missions dévolues aux unités d'infanterie, que ce soit lors d'engagement à « haute intensité » (réduction, assaut, défense, etc.) ou à « faible intensité » (contrôle de zone, de foule, maintien de l'ordre, etc.)
Par ailleurs, le régiment expérimente maintenant la numérisation de l'espace de bataille (NEB) avec l'équipement des véhicules de commandement, comme des chefs à pied, de terminaux informatiques permettant une aide à la décision.
Organisation
Le 2e régiment étranger d'infanterie, avec ses 10 compagnies et 1230 hommes est actuellement le plus gros des régiments d'infanterie de l'armée française.
Matériels
Les matériels majeurs du régiment sont ceux d'une unité d'infanterie :
Tireurs d'élite du 2e régiment étranger d'infanterie équipés d'un PGM Hécate II et d'un FR-F2 en Afghanistan en 2005.
Missions
Le régiment est à même de mener les missions dévolues aux unités d'infanterie, que ce soit lors d'engagement à « haute intensité » (réduction, assaut, défense, etc.) ou à « faible intensité » (contrôle de zone, de foule, maintien de l'ordre, etc.)
Par ailleurs, le régiment expérimente maintenant la numérisation de l'espace de bataille (NEB) avec l'équipement des véhicules de commandement, comme des chefs à pied, de terminaux informatiques permettant une aide à la décision.
Organisation
Le 2e régiment étranger d'infanterie, avec ses 10 compagnies et 1230 hommes est actuellement le plus gros des régiments d'infanterie de l'armée française.
- La CCL, ou compagnie de commandement et de logistique, regroupe tous les services projetables nécessaires au commandement du régiment en opérations (transmissions, bureau opération, infirmiers, section transport, maintenance, etc.).
- La CAS ou compagnie d'administration et de soutien. Elle regroupe tous les services non projetables du régiment (services administratifs, casernement, restauration, etc.). Elle a en outre pour mission de former les jeunes légionnaires issus de l'instruction aux spécialités du combat d'infanterie blindé.
- 5 compagnies de combat constituées chacune d'une section commandement, d'une section appuis (mortiers de 81 mm - LLR et missiles antichars Milan) et de 3 sections de combat.
- La 8e compagnie (Unité d'intervention de réserve) composée d'une section de commandement et de 2 sections de combat.
- La CEA ou compagnie d'éclairage et d'appuis. Elle est constituée d'une section commandement, d'une section de reconnaissance régimentaire (4 patrouilles de 2 VBL, d'une section antichars (équipée de missiles Milan), et d'une section de tireurs d'élite (équipée de fusils PGM en calibre 12,7 mm binomés avec des tireurs FRF2).
- La CAC ou compagnie d'appuis antichars. Elle est désormais l'une des deux compagnies de ce type dans l'armée française. Elle est composée de 4 sections de 4 VAB HOT (missiles antichars de 4 000 m de portée).
Matériels
Les matériels majeurs du régiment sont ceux d'une unité d'infanterie :
- VAB : véhicules de l'avant blindé
- VBL : véhicules blindés légers
- missiles Milan : missiles anti-chars de 2 000 m de portée
- missiles HOT : missiles anti-chars de 4 000 m de portée
- mortiers de 81 mm LLR (de 5 000 m de portée)
- missiles Eryx : missiles d'une portée de 50 à 600 m permettant notamment le tir en espace confiné
Tireurs d'élite du 2e régiment étranger d'infanterie équipés d'un PGM Hécate II et d'un FR-F2 en Afghanistan en 2005.
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
pour rappel El Moungar Le 28 août 1903, la 22ème compagnie montée du 2ème Etranger comptant 113 hommes escorte un convoi de Djenan-Ed-Dar vers le sud. Le lieutenant Selchauhansen seconde le capitaine Vauchez commandant la compagnie. Le commandant Bichemin fractionne le convoi en 3 éléments qui marcheront à 12 heures d'intervalles afin de permettre aux rares puits de se reconstituer; Vauchez se voit confier le convoi civil qu'il escorte avec sa compagnie et 30 spahis.
Parti à 3 heures du matin le 2 septembre, des coups de feu éclatent sur le flanc gauche de la colonne à 9h40; 400 guerriers Doui Menia, Berabers, Oulad Djerir ou Chambaas se dévoilent alors, le lieutenant Selchauhansen est touché mortellement. Le capitaine Vauchez touché à la poitrine et lance les sections du lieutenant Selchauhansen et du sergent Danner à l'assaut mais une seconde vague de burnous surgit, alors le capitaine envoie 4 légionnaires chercher du secours auprès du commandant Bichemin. De nombreux légionnaires et sous-officiers tombent, les légionnaires presque tous blessés se sont regroupés dans un petit périmètre qui permet de densifier la puissance de feu. Les hommes tombent les uns après les autres, les légionnaires se défendent avec l'énergie du désespoir. Puis le feu décroît du côté des Marocains qui commencent à se retirer par petits groupes. Lorsque les légionnaires aperçoivent la poussière soulevée par le galop des mokhazenis du capitaine Susbielle, ils se battent depuis 7 heures 40 minutes, le capitaine Vauchez ordonne "halte au feu". Il succombera quelques heures plus tard à ses blessures comme 35 autres braves; 47 légionnaires sont gravement blessés.
Un monument fut élevé à l'emplacement du combat, sur lequel on peut lire :
"Ici ont combattu pendant huit heures contre des dissidents marocains 113 légionnaires de la 22ème compagnie montée du 2ème régiment étranger. Deux officiers, le capitaine Vauchez et le lieutenant Selchauhansen, atteints mortellement, 34 tués et 47 blessés sont le témoignage impérissable de leur exemplaire et héroïque conduite."
Parti à 3 heures du matin le 2 septembre, des coups de feu éclatent sur le flanc gauche de la colonne à 9h40; 400 guerriers Doui Menia, Berabers, Oulad Djerir ou Chambaas se dévoilent alors, le lieutenant Selchauhansen est touché mortellement. Le capitaine Vauchez touché à la poitrine et lance les sections du lieutenant Selchauhansen et du sergent Danner à l'assaut mais une seconde vague de burnous surgit, alors le capitaine envoie 4 légionnaires chercher du secours auprès du commandant Bichemin. De nombreux légionnaires et sous-officiers tombent, les légionnaires presque tous blessés se sont regroupés dans un petit périmètre qui permet de densifier la puissance de feu. Les hommes tombent les uns après les autres, les légionnaires se défendent avec l'énergie du désespoir. Puis le feu décroît du côté des Marocains qui commencent à se retirer par petits groupes. Lorsque les légionnaires aperçoivent la poussière soulevée par le galop des mokhazenis du capitaine Susbielle, ils se battent depuis 7 heures 40 minutes, le capitaine Vauchez ordonne "halte au feu". Il succombera quelques heures plus tard à ses blessures comme 35 autres braves; 47 légionnaires sont gravement blessés.
Un monument fut élevé à l'emplacement du combat, sur lequel on peut lire :
"Ici ont combattu pendant huit heures contre des dissidents marocains 113 légionnaires de la 22ème compagnie montée du 2ème régiment étranger. Deux officiers, le capitaine Vauchez et le lieutenant Selchauhansen, atteints mortellement, 34 tués et 47 blessés sont le témoignage impérissable de leur exemplaire et héroïque conduite."
Re: French Foreign Legion 2e REI
BONJOUR
TRES BON REGIMENT QUI DEVRAIS ETRE LE PLUS DECORER
MAIS L HISTOIRE A DECIDER AUTREMENTS
ETRE PRET DEVISE DU GRAND 2
TRES BON REGIMENT QUI DEVRAIS ETRE LE PLUS DECORER
MAIS L HISTOIRE A DECIDER AUTREMENTS
ETRE PRET DEVISE DU GRAND 2
Invité- Invité
Re: French Foreign Legion 2e REI
C'est l'éternel discussion... Quel régiment aurait du récupérer les décorations de l'IMMENSE RMLE ?
C'est le 3e REI qui les a eu !... Tant mieux pour lui...
C'est le 3e REI qui les a eu !... Tant mieux pour lui...
Invité- Invité
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