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Trente ans dans la jungle

2 participants

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Trente ans dans la jungle Empty Trente ans dans la jungle

Message par Admin Ven 4 Déc - 6:02

Rejetant comme une ruse toute tentative de le convaincre que la guerre était finie. En 1959, il fut déclaré légalement mort au Japon
Hirō Onoda est un soldat japonais en poste sur l'île de Lubang dans les Philippines qui refusa de croire à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à la reddition du Japon en 1945 et qui continua la guerre seul jusqu'en 1974. C'est le plus connu des nombreux soldats japonais « cachés ».
En 1943, Onoda arrive à Kurume, qui a une école d'une réputation effrayante sous les ordres du général Shigetoumi. Après trois mois d'entraînement intensif, Onoda regagne son unité d'origine le 218e régiment d'infanterie. Le 13 août 1944, Onoda quitte Kurume pour rejoindre la 33e compagnie à Futamata qui est une annexe de l'école de Nakano dans laquelle sont formés des officiers commandos. En décembre 1944, Onoda fait partie des vingt-deux hommes formés aux techniques de la guérilla. Destination : les Philippines, territoire américain occupé par le Japon. Ils ont pour mission de retarder le débarquement des Américains sur l'île de Lubang, sur laquelle Hirō Onoda passera plus de trente années dans la jungle attendant que ses supérieurs lui donnent l'ordre de capituler.
En 1945, les troupes américaines reprirent l'île et presque toutes les troupes japonaises furent anéanties ou faites prisonnières. Cependant, Onoda continua la guerre, vivant d'abord dans les montagnes avec trois camarades (Yuichi Akatsu, Siochi Shimada et Kinshichi Kozuka). Un d'entre eux, Akatsu, se rendit finalement aux forces philippines en 1950, et les deux autres furent tués dans des échanges de coups de feu avec les forces locales – Shimada en 1954, Kozuka en 1972 – laissant Onoda seul dans la montagne.
Rejetant comme une ruse toute tentative de le convaincre que la guerre était finie. En 1959, il fut déclaré légalement mort au Japon.
Retrouvé par un étudiant japonais, Norio Suzuki, Onoda refusa obstinément d'accepter l'idée que la guerre était finie à moins d'avoir reçu de son supérieur hiérarchique l'ordre de déposer les armes. Pour l'aider, Suzuki retourna au Japon avec des photos de lui-même et d'Onoda comme preuve de leur rencontre. En 1974, le gouvernement japonais put retrouver le commandant d'Onoda, le major Taniguchi, devenu libraire. Il se rendit à Lubang, informa Onoda de la défaite du Japon et lui ordonna de déposer les armes. Le lieutenant Onoda quitta la jungle vingt-neuf ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et accepta l'ordre de son chef de remettre son uniforme et son épée, avec son fusil Arisaka Type 99 toujours en état de marche, cinq cents cartouches et plusieurs grenades à main.
Bien qu'il eût tué une trentaine de Philippins qui habitaient l'île et échangé plusieurs coups de feu avec la police, on tint compte des circonstances et Onoda bénéficia du pardon du président Ferdinand Marcos.

une autre histoire semblable est celle de Shōichi Yokoi enrôlé dans l'armée impériale japonaise et envoyé à Guam presque tout de suite. En 1944, lorsque les forces armées américaines s'emparent de l'île, Yokoi se cache.
Dans les premiers temps, il se tenait soigneusement caché, chassant la nuit et essayant de ne pas se faire voir pendant la journée et se servant des plantes de l'île pour se nourrir, pour se faire des vêtements et s'arranger une paillasse pour dormir, et habitant dans un trou. Il craignait d'être tué si jamais il tombait entre les mains des habitants de Guam, en raison des exactions que les Japonais avaient perpétrées pendant la guerre contre la population civile. Pendant vingt-huit ans, il vécut ainsi dissimulé, refusant de se livrer même après avoir trouvé des feuilles volantes qui annonçaient la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Dans l'après-midi du 24 janvier 1972, Shōichi Yokoi fut découvert dans les bois de Talofofo par deux chasseurs de l'endroit, Jésus Duenas et Manuel DeGracia, qui relevaient leurs pièges à crevettes jetés dans un petit fleuve de la région. D'abord, ils prirent Yokoi pour un autochtone, mais ayant reconnu qu'il s'agissait d'un Japonais, ils réussirent, tant bien que mal, à se saisir de lui par surprise et à l'emmener hors de la brousse. Des soldats japonais en fuite avaient assassiné la nièce de DeGracia peu après la fin de la Bataille de Guam et il fallut que Duenas convainquît son camarade de chasse de ne pas abattre sur place le Japonais.
Il est retourné au Japon en transportant son vieux fusil rouillé. Il aurait déclaré : « C'est malgré une honte extrême que je suis revenu vivant »
il a affirmé qu'il avait ses raisons de demeurer isolé :
« J'ai eu une enfance difficile, plusieurs membres de ma famille étaient méchants. Je suis demeuré dans la jungle pour leur faire la leçon. »

site avec Liste de tous les Japonais cachés

http://www.wanpela.com/holdouts/registry.html

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https://patrianostra.forum-actif.eu

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Message par Invité Ven 4 Déc - 10:32

Merci Daniel Trente ans dans la jungle 742308

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Trente ans dans la jungle Empty Re: Trente ans dans la jungle

Message par olivier Ven 4 Déc - 11:15

MERCI Daniel Trente ans dans la jungle 742308 impressionant
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