sergent-chef Grimault
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sergent-chef Grimault
L'exploit du sergent-chef Grimault
Grimault est de ces sous-officiers dont on a l'impression qu'ils ont toujours fait partie
du cirque », écrit Pierre Sergent
pourtant , il est jeune et n'a pas encore dix ans de service quand il signe son exploit du Pu-Ya-Tao. Mais sa légende est déjà bien établie parmi les légionnaires parachutistes. Engagé le 2 mars 1945, il termine la guerre dans les rangs du RMLE. C'est en Indochine, à Huong-Diem, le 6 mai 1946, que le jeune Grimault subit son baptême du feu. Pour son troisième séjour en Extrême-Orient, Grimault décide de se faire breveter parachutiste. Affecté au ler BEP, il est de tous les coups durs du bataillon : plaine des Jarres, Laos, Centre-Annam, jusqu'à ce 14 décembre, où il est seul au milieu des Viets. Isolé au milieu des morts et des agonisants, entouré par les Viets, il lui faut rapidement quitter les lieux s'il ne veut pas être exécuté. S'étant éloigné, il s'emploie à modifier sa tenue, sa petite taille lui permettant d'obtenir une très convenable silhouette de bo-dols dans l'obscurité. II compte se faufiler entre les unités viets pour rejoindre Diên Biên Phu à la faveur de la nuit. Il s'approche très discrètement d'une formation qui s'apprête à faire mouvement.
A peine les bo-doi"s se sont-ils mis en marche qu'il emboîte le pas à distance respectueuse. Déjà une autre unité s'approche. Jouant habilement des distances, Grimault marche de concert avec les Viets. Ceux de tête le prenant pour le premier de la colonne suivante et les autres inversement pour un traînard de la colonne précédente. Le silence absolu dont font preuve les bo-doïs facilite grandement les choses. Le sergent-chef s'arrête en même temps que les autres, relayant le geste du Viet qui le précède. Après des heures de tension insoutenable, il arrive enfin dans la cuvette, choisit un embranchement de boyau pour fausser compagnie aux Viets et rejoint le ler BEP où on le croyait mort. Le sergent-chef Grimault sera tué au cours de la bataille.
Grimault est de ces sous-officiers dont on a l'impression qu'ils ont toujours fait partie
du cirque », écrit Pierre Sergent
pourtant , il est jeune et n'a pas encore dix ans de service quand il signe son exploit du Pu-Ya-Tao. Mais sa légende est déjà bien établie parmi les légionnaires parachutistes. Engagé le 2 mars 1945, il termine la guerre dans les rangs du RMLE. C'est en Indochine, à Huong-Diem, le 6 mai 1946, que le jeune Grimault subit son baptême du feu. Pour son troisième séjour en Extrême-Orient, Grimault décide de se faire breveter parachutiste. Affecté au ler BEP, il est de tous les coups durs du bataillon : plaine des Jarres, Laos, Centre-Annam, jusqu'à ce 14 décembre, où il est seul au milieu des Viets. Isolé au milieu des morts et des agonisants, entouré par les Viets, il lui faut rapidement quitter les lieux s'il ne veut pas être exécuté. S'étant éloigné, il s'emploie à modifier sa tenue, sa petite taille lui permettant d'obtenir une très convenable silhouette de bo-dols dans l'obscurité. II compte se faufiler entre les unités viets pour rejoindre Diên Biên Phu à la faveur de la nuit. Il s'approche très discrètement d'une formation qui s'apprête à faire mouvement.
A peine les bo-doi"s se sont-ils mis en marche qu'il emboîte le pas à distance respectueuse. Déjà une autre unité s'approche. Jouant habilement des distances, Grimault marche de concert avec les Viets. Ceux de tête le prenant pour le premier de la colonne suivante et les autres inversement pour un traînard de la colonne précédente. Le silence absolu dont font preuve les bo-doïs facilite grandement les choses. Le sergent-chef s'arrête en même temps que les autres, relayant le geste du Viet qui le précède. Après des heures de tension insoutenable, il arrive enfin dans la cuvette, choisit un embranchement de boyau pour fausser compagnie aux Viets et rejoint le ler BEP où on le croyait mort. Le sergent-chef Grimault sera tué au cours de la bataille.
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