Le COS et l'Opération Artémis (juillet - septembre 2003)
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Le COS et l'Opération Artémis (juillet - septembre 2003)
Opération Artémis
Une centaine de soldats français de lopération européenne durgence Artemis sont arrivés mardi à Bunia, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où les avait précédés un «élément précurseur» des forces spéciales chargé de sécuriser laéroport. Composée de 1400 hommes, dont 900 Français, la force européenne a pour mission de «stabiliser» le district de lIturi où les affrontements entre lendus (majoritaires) et hemas (minoritaires), pilotés en sous-main par lOuganda et le Rwanda voisins, ont fait près de 50000 morts et 500000 déplacés depuis 1999. Le mandat de cette opération, la première décidée conjointement par lUnion européenne et lONU en dehors du continent européen, sachèvera le 1er septembre.
Artémis est une mission militaire menée, du 6 juin au 6 septembre 2003 en Ituri, par l'Union européenne au titre de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD), sous l'autorité du Conseil de sécurité de l'ONU, selon sa résolution 1484 du 30 mai 2003
Le Conseil de sécurité de l'ONU « Autorise le déploiement, jusqu’au 1er septembre 2003, d’une force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia, en coordination étroite avec la MONUC, en particulier son contingent déployé dans la ville, en vue de contribuer à y stabiliser les conditions de sécurité et à y améliorer la situation humanitaire, d’assurer la protection de l’aéroport et des personnes déplacées se trouvant dans les camps de Bunia et, si la situation l’exige, de contribuer à assurer la sécurité de la population civile et du personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires dans la ville » .
Cette force avait en effet été déployée pour mettre fin dans l'immédiat aux combats et faire cesser les exactions à l'encontre des populations civiles dans la capitale de ce district de la République démocratique du Congo. Ainsi, les Nations unies disposaient du temps nécessaire à la mise en place d'une nouvelle « Brigade Ituri » des casques bleus de la MONUC.
Il s'agit de la première opération militaire « Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies » réalisée par l'Union européenne en dehors du périmètre du vieux continent et sans le recours aux accords dits de Berlin plus qui permettent aux européens de bénéficier de moyens de l'OTAN. Les objectifs de cette opération et le contexte de son insertion par rapport à la problématique de la MONUC présentent des similitudes avec l'Opération Turquoise menée par la France en 1994 au Rwanda, alors que la MINUAR y était chargé du « maintien de la paix », comme la MONUC dans l'Est de la République démocratique du Congo.
La France assumait la fonction de « nation cadre » de l'opération et fournissait le contingent le plus étoffé. Bien que 18 nations participaient à l'opération, environ 80 % des effectifs engagés émanaient des armées française. Environ 2200 personnes ont été mobilisées pour cette action. 2060 étaient effectivement présentes sur le continent africain, tandis que les autres éléments étaient affectés au quartier général de niveau stratégique, installé à Paris, chargé de la conduite de l'opération. 1035 soldats étaient effectivement présents à Bunia au moment où la force a atteint sa plénitude opérationnelle. Le reste du contingent se répartissait entre la Base de Soutien à Vocation Inter Armées (BSVIA) de la mission — établie à Entebbe — et des aérodromes gabonais et tchadiens qui accueillaient les avions de combat destinés à protéger et appuyer la composante terrestre.
et pour ce faire Le Commandement des Opérations Spéciales (COS) a été crée en juin 1992 à la suite des opérations conduites pendant la guerre du Golfe. Placé sous les ordres du Chef d’Etat-major des Armées (CEMA), il a trois objectifs majeurs :
•planifier, préparer et conduire les opérations spéciales,
•fédérer les unités spéciales des trois armées afin d’obtenir une synergie et une meilleure cohérence,
•adapter et améliorer les capacités des unités spéciales en coordination avec les autorités organiques.
Opérations spéciales :
Les opérations spéciales sont des actions militaires menées par des unités des forces armées spécialement désignées, organisées, entraînées et équipées, pour atteindre des objectifs stratégiques définis par le CEMA. Utilisant des techniques opérationnelles et des modes d’action inhabituels aux forces conventionnelles, ces actions sont menées en temps de paix, crise ou guerre, indépendamment des opérations conventionnelles ou en coordination avec celles-ci. Ce sont des opération militaires ouvertes ou couvertes commandées par le CEMA. Ce ne sont pas des opérations clandestines. Elles se distinguent des opérations conventionnelles par un cadre espace-temps différent, la nature de leurs objectifs, des modes opératoires particuliers et la discrétion qui entoure leur préparation et leur exécution.
Missions :
Il existe trois grands types de missions réalisées par le COS : les missions de renseignement, d’action et d’environnement.
- Missions de renseignement :
•acquisition du renseignement sur les milieux physique et humain,
•acquisition du renseignement sur les forces en présence et en particulier au-delà de la zone de déploiement du dispositif français ou allié,
•acquisition du renseignement sur les objectifs humains ou d’infrastructure, et participation éventuelle à la désignation d’un objectif.
- Missions d’action :
•attaques d’objectifs (centre de gravité ou point décisif),
•neutralisation d’installations, de réseaux ou des lignes de communication,
•capture ou récupération de personnel ou de matériel,
•actions de diversion ou de déception,
•contre-terrorisme (libération, reprise de contrôle),
•fourniture d’appuis spéciaux (commandement, transport, feu…).
- Missions d’environnement :
•formation, conseil et encadrement d’unités militaires étrangères dans le cadre d’une assistance à des forces amies,
•participation au processus d’évaluation et d’aide à la décision, notamment lors de l’ouverture d’un théâtre d’opérations,
•protection de personnalités.
L’officier général commandant des opérations spéciales est le conseiller du CEMA pour l’emploi des forces spéciales. Il est responsable de la planification, de la préparation et de la conduite des opérations spéciales. En matière d’entraînement, il planifie et conduit les exercices et les échanges interarmées et interalliés. A cette occasion, il peut contrôler les capacités détenues par les unités de forces spéciales participantes au cours de la validation des compétences. En matière organique, il a surtout un rôle consultatif et fédérateur auprès des états-majors d’armées auxquels il exprime ses besoins en terme de capacités attendues. Les états-majors d’armées sont responsables de la mise sur pied de ces capacités par une politique adaptée de recrutement, d’équipement et de préparation opérationnelle des forces.
- L’état-major du COS :
Cet état-major opérationnel interarmées se situe depuis l’année 2006 sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay. Il est composé de 70 personnes appartenant aux trois armées ainsi que des 4 représentants des directions et services : un conseiller santé, deux officiers de liaison de la Gendarmerie Nationale et un ingénieur de la Délégation Générale pour l’Armement.
- La réserve du COS :
Le COS dispose également d’une composante interarmées d’environ 150 réservistes. Ce réservoir, composé d’experts de haut niveau, est spécifique au COS et lui apporte un complément précieux dans des domaines particuliers tels que l’Expertise Initiale de Théâtre (EIT). Les spécialités les plus recherchées sont celles qui touchent directement au fonctionnement des institutions et des entreprises essentielles (juristes, ingénieurs, spécialistes du genre génie civil, experts des zones géopolitiques concernées,…) afin de mener les expertises initiales sur les théâtres d’opérations.
- Les unités de forces spéciales.
11 unités des trois armées sont dédiées au COS :
•unités des forces spéciales de l’armée de terre (BFST) : le 1er RPIMa de Bayonne, le 13ème RDP de Dieuze et le Détachement ALAT des Opérations Spéciales (DAOS) situé à Pau.
•unités des forces spéciales de la Marine (ALFUSCO) : les commandos Trépel, Jaubert, de Penfentenyo et de Montfort, basés à Lorient, et le commando Hubert à Saint-Mandrier.
•unités des forces spéciales de l’armée de l’air (BFS) : le Commando Parachutiste de l’Air n°10 (CPA10) et l’Escadron de Transport POITOU (ET POITOU), basés à Orléans, l’escadrille spéciale Hélicoptères (ESH) basée à Cazaux.
D’autres capacités dites conventionnelles, issues de différentes unités militaires, peuvent ponctuellement être employées pour des opérations. Tous les hommes appartenant à des unités des forces spéciales (environ 3 000 militaires) sont protégés par l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au respect de l’anonymat.
Quelques opérations du COS :
Opération Oryx (décembre 1992 - janvier 1993), en Somalie.
Opération Amaryllis (avril 1994), au Rwanda.
Opération Turquoise (juin - juillet 1995), au Rwanda.
Opération Azalée (septembre - octobre 1995), aux Comores.
Opération Almandin (1996), en République Centrafricaine.
Opération Alba (mars - juillet 1997), en Albanie.
Opération Kahia (décembre 1999), en Côte d’Ivoire.
Opération Vulcain (14 août 2000), au Kosovo.
Opération Artémis (juillet - septembre 2003), en République Démocratique du Congo.
Opération Arès (août 2003 - janvier 2007), en Afghanistan.
Opération Licorne (en cours), en Côte d’Ivoire.
Opération Benga (juillet - décembre 2006), en République Démocratique du Congo.
Opération Boali (mars 2007), en République Centrafricaine.
Une centaine de soldats français de lopération européenne durgence Artemis sont arrivés mardi à Bunia, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où les avait précédés un «élément précurseur» des forces spéciales chargé de sécuriser laéroport. Composée de 1400 hommes, dont 900 Français, la force européenne a pour mission de «stabiliser» le district de lIturi où les affrontements entre lendus (majoritaires) et hemas (minoritaires), pilotés en sous-main par lOuganda et le Rwanda voisins, ont fait près de 50000 morts et 500000 déplacés depuis 1999. Le mandat de cette opération, la première décidée conjointement par lUnion européenne et lONU en dehors du continent européen, sachèvera le 1er septembre.
Artémis est une mission militaire menée, du 6 juin au 6 septembre 2003 en Ituri, par l'Union européenne au titre de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD), sous l'autorité du Conseil de sécurité de l'ONU, selon sa résolution 1484 du 30 mai 2003
Le Conseil de sécurité de l'ONU « Autorise le déploiement, jusqu’au 1er septembre 2003, d’une force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia, en coordination étroite avec la MONUC, en particulier son contingent déployé dans la ville, en vue de contribuer à y stabiliser les conditions de sécurité et à y améliorer la situation humanitaire, d’assurer la protection de l’aéroport et des personnes déplacées se trouvant dans les camps de Bunia et, si la situation l’exige, de contribuer à assurer la sécurité de la population civile et du personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires dans la ville » .
Cette force avait en effet été déployée pour mettre fin dans l'immédiat aux combats et faire cesser les exactions à l'encontre des populations civiles dans la capitale de ce district de la République démocratique du Congo. Ainsi, les Nations unies disposaient du temps nécessaire à la mise en place d'une nouvelle « Brigade Ituri » des casques bleus de la MONUC.
Il s'agit de la première opération militaire « Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies » réalisée par l'Union européenne en dehors du périmètre du vieux continent et sans le recours aux accords dits de Berlin plus qui permettent aux européens de bénéficier de moyens de l'OTAN. Les objectifs de cette opération et le contexte de son insertion par rapport à la problématique de la MONUC présentent des similitudes avec l'Opération Turquoise menée par la France en 1994 au Rwanda, alors que la MINUAR y était chargé du « maintien de la paix », comme la MONUC dans l'Est de la République démocratique du Congo.
La France assumait la fonction de « nation cadre » de l'opération et fournissait le contingent le plus étoffé. Bien que 18 nations participaient à l'opération, environ 80 % des effectifs engagés émanaient des armées française. Environ 2200 personnes ont été mobilisées pour cette action. 2060 étaient effectivement présentes sur le continent africain, tandis que les autres éléments étaient affectés au quartier général de niveau stratégique, installé à Paris, chargé de la conduite de l'opération. 1035 soldats étaient effectivement présents à Bunia au moment où la force a atteint sa plénitude opérationnelle. Le reste du contingent se répartissait entre la Base de Soutien à Vocation Inter Armées (BSVIA) de la mission — établie à Entebbe — et des aérodromes gabonais et tchadiens qui accueillaient les avions de combat destinés à protéger et appuyer la composante terrestre.
et pour ce faire Le Commandement des Opérations Spéciales (COS) a été crée en juin 1992 à la suite des opérations conduites pendant la guerre du Golfe. Placé sous les ordres du Chef d’Etat-major des Armées (CEMA), il a trois objectifs majeurs :
•planifier, préparer et conduire les opérations spéciales,
•fédérer les unités spéciales des trois armées afin d’obtenir une synergie et une meilleure cohérence,
•adapter et améliorer les capacités des unités spéciales en coordination avec les autorités organiques.
Opérations spéciales :
Les opérations spéciales sont des actions militaires menées par des unités des forces armées spécialement désignées, organisées, entraînées et équipées, pour atteindre des objectifs stratégiques définis par le CEMA. Utilisant des techniques opérationnelles et des modes d’action inhabituels aux forces conventionnelles, ces actions sont menées en temps de paix, crise ou guerre, indépendamment des opérations conventionnelles ou en coordination avec celles-ci. Ce sont des opération militaires ouvertes ou couvertes commandées par le CEMA. Ce ne sont pas des opérations clandestines. Elles se distinguent des opérations conventionnelles par un cadre espace-temps différent, la nature de leurs objectifs, des modes opératoires particuliers et la discrétion qui entoure leur préparation et leur exécution.
Missions :
Il existe trois grands types de missions réalisées par le COS : les missions de renseignement, d’action et d’environnement.
- Missions de renseignement :
•acquisition du renseignement sur les milieux physique et humain,
•acquisition du renseignement sur les forces en présence et en particulier au-delà de la zone de déploiement du dispositif français ou allié,
•acquisition du renseignement sur les objectifs humains ou d’infrastructure, et participation éventuelle à la désignation d’un objectif.
- Missions d’action :
•attaques d’objectifs (centre de gravité ou point décisif),
•neutralisation d’installations, de réseaux ou des lignes de communication,
•capture ou récupération de personnel ou de matériel,
•actions de diversion ou de déception,
•contre-terrorisme (libération, reprise de contrôle),
•fourniture d’appuis spéciaux (commandement, transport, feu…).
- Missions d’environnement :
•formation, conseil et encadrement d’unités militaires étrangères dans le cadre d’une assistance à des forces amies,
•participation au processus d’évaluation et d’aide à la décision, notamment lors de l’ouverture d’un théâtre d’opérations,
•protection de personnalités.
L’officier général commandant des opérations spéciales est le conseiller du CEMA pour l’emploi des forces spéciales. Il est responsable de la planification, de la préparation et de la conduite des opérations spéciales. En matière d’entraînement, il planifie et conduit les exercices et les échanges interarmées et interalliés. A cette occasion, il peut contrôler les capacités détenues par les unités de forces spéciales participantes au cours de la validation des compétences. En matière organique, il a surtout un rôle consultatif et fédérateur auprès des états-majors d’armées auxquels il exprime ses besoins en terme de capacités attendues. Les états-majors d’armées sont responsables de la mise sur pied de ces capacités par une politique adaptée de recrutement, d’équipement et de préparation opérationnelle des forces.
- L’état-major du COS :
Cet état-major opérationnel interarmées se situe depuis l’année 2006 sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay. Il est composé de 70 personnes appartenant aux trois armées ainsi que des 4 représentants des directions et services : un conseiller santé, deux officiers de liaison de la Gendarmerie Nationale et un ingénieur de la Délégation Générale pour l’Armement.
- La réserve du COS :
Le COS dispose également d’une composante interarmées d’environ 150 réservistes. Ce réservoir, composé d’experts de haut niveau, est spécifique au COS et lui apporte un complément précieux dans des domaines particuliers tels que l’Expertise Initiale de Théâtre (EIT). Les spécialités les plus recherchées sont celles qui touchent directement au fonctionnement des institutions et des entreprises essentielles (juristes, ingénieurs, spécialistes du genre génie civil, experts des zones géopolitiques concernées,…) afin de mener les expertises initiales sur les théâtres d’opérations.
- Les unités de forces spéciales.
11 unités des trois armées sont dédiées au COS :
•unités des forces spéciales de l’armée de terre (BFST) : le 1er RPIMa de Bayonne, le 13ème RDP de Dieuze et le Détachement ALAT des Opérations Spéciales (DAOS) situé à Pau.
•unités des forces spéciales de la Marine (ALFUSCO) : les commandos Trépel, Jaubert, de Penfentenyo et de Montfort, basés à Lorient, et le commando Hubert à Saint-Mandrier.
•unités des forces spéciales de l’armée de l’air (BFS) : le Commando Parachutiste de l’Air n°10 (CPA10) et l’Escadron de Transport POITOU (ET POITOU), basés à Orléans, l’escadrille spéciale Hélicoptères (ESH) basée à Cazaux.
D’autres capacités dites conventionnelles, issues de différentes unités militaires, peuvent ponctuellement être employées pour des opérations. Tous les hommes appartenant à des unités des forces spéciales (environ 3 000 militaires) sont protégés par l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au respect de l’anonymat.
Quelques opérations du COS :
Opération Oryx (décembre 1992 - janvier 1993), en Somalie.
Opération Amaryllis (avril 1994), au Rwanda.
Opération Turquoise (juin - juillet 1995), au Rwanda.
Opération Azalée (septembre - octobre 1995), aux Comores.
Opération Almandin (1996), en République Centrafricaine.
Opération Alba (mars - juillet 1997), en Albanie.
Opération Kahia (décembre 1999), en Côte d’Ivoire.
Opération Vulcain (14 août 2000), au Kosovo.
Opération Artémis (juillet - septembre 2003), en République Démocratique du Congo.
Opération Arès (août 2003 - janvier 2007), en Afghanistan.
Opération Licorne (en cours), en Côte d’Ivoire.
Opération Benga (juillet - décembre 2006), en République Démocratique du Congo.
Opération Boali (mars 2007), en République Centrafricaine.
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