le parachute
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le parachute
par Invité Sam 9 Jan - 6:26
LE PARACHUTE
Avertissement:
Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques,
techniques ou autres de 1937, et contient donc volontairement les
arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
qu'est-ce que le parachute et comment fonctionne-t-il ? Voici la description sommaire de l'epoque
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Calotte. - Voilure en tissu de soie, formée de douze panneaux fixés
entre eux par quatre tresses de soie transversales. Entre celles-ci les
bords des panneaux, renforcés par des lisières, forment des lèvres,
alternativement disposées de telle façon qu'elles laissent passer l'air
en sens opposés : disposition qui supprime la rotation pendant la
descente et diminue le choc qui se produisait à l'ouverture quand la
calotte était entièrement cousue.
Les lisières prolongées de 40 centimètres au delà de l'ouverture
supérieure (cheminée centrale) de la calotte sont cousues ensemble. A
cette extrémité sont ménagées deux boucles.
Parachute extracteur. - A une de ces boucles est fixé un petit
parachute (diamètre 0m,70) renfermant deux ailes métalliques
d'écartement commandées par un puissant ressort.
Dispositif d'amorçage. - A l'autre boucle est suspendu un câble fixé
par ailleurs au bas des suspentes. Il supporte un ou plusieurs cercles
en rotin. (Voir ci-dessus).
Suspentes. - Douze suspentes sont fixées au bord inférieur (bord
d'attaque) de la calotte. Elles sont réunies en boucle pour l'attache à
l'amortisseur de choc.
Amortisseur de choc. - Se compose de sangles en nombre progressif
disposées pour se déchirer en leur milieu. L'une de ses extrémités est
attachée aux suspentes, l'autre à la ceinture du parachutiste.
Équipement. - Le tout est plié dans un sac de toile dont les
patelettes, rabattues par-dessus, sont retenues par une ficelle-fouet.
Ce sac est fixé au dos de l'homme par des bretelles et une ceinture.
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Le parachutage peut se faire de jour comme de nuit ; la contrainte principale est la vitesse du vent.
Dans le parachutisme militaire, on distingue
le parachutage humain avec ouverture automatique (SOA)
le parachutage humain avec ouverture commandée (SOC)
le parachutage de matériel et d'approvisionnement.
La descente
Dès l'altitude de 250 mètres, l'homme peut, en toute sécurité,
sauter hors de l'avion. Le parachute est alors déclenché soit
automatiquement, soit volontairement.
Ouverture automatique. - Un câble fixé d'une part à l'avion, de l'autre
au parachute, libère celui-ci. L'air, dirigé sous la calotte par les
cercles d'amorçage, la déploie à son tour. Les suspentes se raidissent.
A ce moment, les fils de trame des sangles de l'amortisseur de choc
cèdent l'un après l'autre, agissant comme autant de freins successifs
de plus en plus puissants. La descente commence.
Ouverture commandée. - Pas de câble d'extraction. Quand il le veut,
durant sa chute, l'homme agit sur une poignée de déclenchement. Cette
manœuvre tire un câble qui, par l'intermédiaire d'un couteau à
guillotine, tranche la ficelle-fouet qui relie les patelettes du sac.
Aussitôt, le parachute extracteur projeté par son ressort se déploie,
entraîne la calotte, et la descente se poursuit comme ci-dessus.
Au sol. - Au moment de toucher terre, le parachutiste lève les bras,
empoigne les suspentes et opère une traction qui lui permet d'amortir
quelque peu le choc au sol. Il peut aussitôt déboucler sa ceinture et
abandonner son parachute.
Je laisse aux Parachutistes le complement et les evolutions du parachute [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Calotte. - Voilure en tissu de soie, formée de douze panneaux fixés
entre eux par quatre tresses de soie transversales. Entre celles-ci les
bords des panneaux, renforcés par des lisières, forment des lèvres,
alternativement disposées de telle façon qu'elles laissent passer l'air
en sens opposés : disposition qui supprime la rotation pendant la
descente et diminue le choc qui se produisait à l'ouverture quand la
calotte était entièrement cousue.
Les lisières prolongées de 40 centimètres au delà de l'ouverture
supérieure (cheminée centrale) de la calotte sont cousues ensemble. A
cette extrémité sont ménagées deux boucles.
Parachute extracteur. - A une de ces boucles est fixé un petit
parachute (diamètre 0m,70) renfermant deux ailes métalliques
d'écartement commandées par un puissant ressort.
Dispositif d'amorçage. - A l'autre boucle est suspendu un câble fixé
par ailleurs au bas des suspentes. Il supporte un ou plusieurs cercles
en rotin. (Voir ci-dessus).
Suspentes. - Douze suspentes sont fixées au bord inférieur (bord
d'attaque) de la calotte. Elles sont réunies en boucle pour l'attache à
l'amortisseur de choc.
Amortisseur de choc. - Se compose de sangles en nombre progressif
disposées pour se déchirer en leur milieu. L'une de ses extrémités est
attachée aux suspentes, l'autre à la ceinture du parachutiste.
Équipement. - Le tout est plié dans un sac de toile dont les
patelettes, rabattues par-dessus, sont retenues par une ficelle-fouet.
Ce sac est fixé au dos de l'homme par des bretelles et une ceinture.
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Le parachutage peut se faire de jour comme de nuit ; la contrainte principale est la vitesse du vent.
Dans le parachutisme militaire, on distingue
le parachutage humain avec ouverture automatique (SOA)
le parachutage humain avec ouverture commandée (SOC)
le parachutage de matériel et d'approvisionnement.
La descente
Dès l'altitude de 250 mètres, l'homme peut, en toute sécurité,
sauter hors de l'avion. Le parachute est alors déclenché soit
automatiquement, soit volontairement.
Ouverture automatique. - Un câble fixé d'une part à l'avion, de l'autre
au parachute, libère celui-ci. L'air, dirigé sous la calotte par les
cercles d'amorçage, la déploie à son tour. Les suspentes se raidissent.
A ce moment, les fils de trame des sangles de l'amortisseur de choc
cèdent l'un après l'autre, agissant comme autant de freins successifs
de plus en plus puissants. La descente commence.
Ouverture commandée. - Pas de câble d'extraction. Quand il le veut,
durant sa chute, l'homme agit sur une poignée de déclenchement. Cette
manœuvre tire un câble qui, par l'intermédiaire d'un couteau à
guillotine, tranche la ficelle-fouet qui relie les patelettes du sac.
Aussitôt, le parachute extracteur projeté par son ressort se déploie,
entraîne la calotte, et la descente se poursuit comme ci-dessus.
Au sol. - Au moment de toucher terre, le parachutiste lève les bras,
empoigne les suspentes et opère une traction qui lui permet d'amortir
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Invité- Invité
olivier- Admin
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Re: le parachute
par Admin Sam 9 Jan - 7:24
merci Nesty je vais des que possible compléter ton article il ya beaucoups a écrire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Re: le parachute
par Admin Sam 9 Jan - 10:13
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Re: le parachute
par Admin Sam 9 Jan - 10:23
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Re: le parachute
par Invité Sam 9 Jan - 11:35
Merci pour tous ces souvenirs !!!!
Je me souvient en 1964 , lors de mon passage a mon CAPP a Caen-Carpiquet , de l'épreuve de pliage !!!!
Les grandes tables , accrocher le noeud d'estrope , prendre la une et la vingt-quatre , etc etc !!!!!
Mon plus gros problème , les petites ficelles de couleurs différentes , qui avaient un effet de rupture différent !!!!
J'ai eu un jour , une double coupole (Double couille) , un p'tit coup de ventral et hop !!!
Parlez moi du ventral , prendre le sens du vent , plaquer la main gauche sur le sac , tirer la poignée , la mettre dans la poche (c'est cher !!!) jeter la voilure puis ramener les suspentes sur le ventre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Putain , j'avais 18 ans , m'en foutais de la poignée , qu'elle époque !!!!
Bilan : une bonne entorse et une avoinée par le moniteur , l'Adjt/Chef VOLPI , ancien du CPA40 d'Algérie , un ami de mon Père et un voisin !!!!
J'en ai entendu parler pendant des jours !!!!
Mais quels bons souvenirs , et ce bon tapin de "DRAGON" !!!!! sans oublier le paysage , CAEN , la mer , les plages du débarquement !!!!!
Coyote la vieille suspente !!!!
Je me souvient en 1964 , lors de mon passage a mon CAPP a Caen-Carpiquet , de l'épreuve de pliage !!!!
Les grandes tables , accrocher le noeud d'estrope , prendre la une et la vingt-quatre , etc etc !!!!!
Mon plus gros problème , les petites ficelles de couleurs différentes , qui avaient un effet de rupture différent !!!!
J'ai eu un jour , une double coupole (Double couille) , un p'tit coup de ventral et hop !!!
Parlez moi du ventral , prendre le sens du vent , plaquer la main gauche sur le sac , tirer la poignée , la mettre dans la poche (c'est cher !!!) jeter la voilure puis ramener les suspentes sur le ventre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Putain , j'avais 18 ans , m'en foutais de la poignée , qu'elle époque !!!!
Bilan : une bonne entorse et une avoinée par le moniteur , l'Adjt/Chef VOLPI , ancien du CPA40 d'Algérie , un ami de mon Père et un voisin !!!!
J'en ai entendu parler pendant des jours !!!!
Mais quels bons souvenirs , et ce bon tapin de "DRAGON" !!!!! sans oublier le paysage , CAEN , la mer , les plages du débarquement !!!!!
Coyote la vieille suspente !!!!
Invité- Invité
Re: le parachute
par Invité Sam 9 Jan - 11:49
moi la poignée de mon premier ventral hop dans la poche et souvenir a la maison 
merci a vous deux pour cette petite page de votre passé
merci a vous deux pour cette petite page de votre passé
Invité- Invité
Re: le parachute
par Invité Lun 11 Jan - 10:58
Type Indo et Algérie
En indochine les troupes francaises utilisèrent different type de parachutes. Il y eu des anglais type X qui furent vite abandonnés car ils n'avaient pas de ventral, il y eu des americains T5 et T7 et puis il y eu les premiers modeles francais, le 660 et le 661.
A dien bien phu il y eu surtout des parachutes francais. Des 660 et 661.
Le 660 apparu vers 1950. Il avait la voilure qui sortait en premier, ce qui ne posait pas de probleme pour les "DAKOTA" qui ne volait pas à des vitesse trop rapide, mais avec les nouveaux avions comme les "C119 FAIRCHILD" ou les "2501 NORATLAS" qui etaient plus rapide cela occasionnait un trop gros choc à l'ouverture.
On decida donc de faire sortir les suspentes en premiers ce qui frénerait legerement la chute du para et amortirait le choc à l'ouverture.
On modifia les 660 en 661.
Dans le 660 les suspentes sont lovées directement dans le dorsal puis la voilure viens se ranger dessus.
Pour proteger la voile de l'exterieur il y avait une calotte qui se plaçait au dessus et qui etait solidaire de la SOA.
En sautant la SOA se délovait, arrachait la calotte et liberait la voile qui se gonflait, et enfin les suspentes se tendaient.
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Dans le 661 la modification c'est tout simplement un sac.
La voilure est rangée dans un sac auquel est reliée la SOA. En sautant la SOA se délove, arrache le sac du dorsal, les suspentes rangées egalement dans le sac se tendent puis c'est la voile qui sort.
Les parachutes 660 existant reçurent donc un sac et furent renommé 661, en meme temps les nouveaux parachutes 661 étaient fabriqués. Les premiers apparurent en 53.
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Pour reconnaitre du premier coup les parachutes utilisés en indo, c'est simple, ils ont des élastiques sur les rabats du dorsal. Ces élastiques ont été suprimés vers 1956.
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ci-dessous un dorsal 661 auquel on a retiré les elastiques. Le marquage 661 est marqué à l'interieur et etait en bas, masqué par de l'encre (la tache noire) et il a été renomé 665.3 (sur le haut) .
Ce type de parachute a été utilisé en Algerie mais pas en indo.
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En indochine les troupes francaises utilisèrent different type de parachutes. Il y eu des anglais type X qui furent vite abandonnés car ils n'avaient pas de ventral, il y eu des americains T5 et T7 et puis il y eu les premiers modeles francais, le 660 et le 661.
A dien bien phu il y eu surtout des parachutes francais. Des 660 et 661.
Le 660 apparu vers 1950. Il avait la voilure qui sortait en premier, ce qui ne posait pas de probleme pour les "DAKOTA" qui ne volait pas à des vitesse trop rapide, mais avec les nouveaux avions comme les "C119 FAIRCHILD" ou les "2501 NORATLAS" qui etaient plus rapide cela occasionnait un trop gros choc à l'ouverture.
On decida donc de faire sortir les suspentes en premiers ce qui frénerait legerement la chute du para et amortirait le choc à l'ouverture.
On modifia les 660 en 661.
Dans le 660 les suspentes sont lovées directement dans le dorsal puis la voilure viens se ranger dessus.
Pour proteger la voile de l'exterieur il y avait une calotte qui se plaçait au dessus et qui etait solidaire de la SOA.
En sautant la SOA se délovait, arrachait la calotte et liberait la voile qui se gonflait, et enfin les suspentes se tendaient.
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Dans le 661 la modification c'est tout simplement un sac.
La voilure est rangée dans un sac auquel est reliée la SOA. En sautant la SOA se délove, arrache le sac du dorsal, les suspentes rangées egalement dans le sac se tendent puis c'est la voile qui sort.
Les parachutes 660 existant reçurent donc un sac et furent renommé 661, en meme temps les nouveaux parachutes 661 étaient fabriqués. Les premiers apparurent en 53.
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Pour reconnaitre du premier coup les parachutes utilisés en indo, c'est simple, ils ont des élastiques sur les rabats du dorsal. Ces élastiques ont été suprimés vers 1956.
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ci-dessous un dorsal 661 auquel on a retiré les elastiques. Le marquage 661 est marqué à l'interieur et etait en bas, masqué par de l'encre (la tache noire) et il a été renomé 665.3 (sur le haut) .
Ce type de parachute a été utilisé en Algerie mais pas en indo.
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Invité- Invité
Re: le parachute
par Invité Lun 11 Jan - 10:59
Les parachutes dorsaux :type 660 / 661 ont une surface de 60 m² . Ils possèdent 24 fuseaux numérotés de 1 à 24 ( les 1 et 24 correspondent au bord intérieur des deux élévateurs avants droit et gauche ) et ont un diamètre au bord d' attaque de 6m80 . Il y a 5 panneaux par fuseau lettrés de A à E . Diamètre au bord de fuite ( cheminée ) 20cm . Au centre de la cheminée se trouve un anneau de toile appelé estrope sur lequel vient s' attacher la SOA avec ou sans sac à voile . La ficelle à casser reliant la SOA à l' estrope a une résistane de 4 Kg .
Qui pourra me dire d' ou vient le mot " estrope " ???
24 suspentes d' une longueur de 6 m 75 et d'une résistance de 200 Kg .
Les sangles simples composant le harnais ont une résistance de 1.400 Kg ( par endroit il y a 4 épaisseurs !!! )
La sangle d' ouverture automatique a une longueur de 4 m 50 et une résistance de 1400 Kg .
Les ventraux :
surface 45 m² , diamètre 6 m , diamètre à la cheminée 45 cm , nombre de fuseaux 16 composés de 2 panneaux .
Longueur des suspentes 6 m d' une résistance de 200 Kg
Qui pourra me dire d' ou vient le mot " estrope " ???
24 suspentes d' une longueur de 6 m 75 et d'une résistance de 200 Kg .
Les sangles simples composant le harnais ont une résistance de 1.400 Kg ( par endroit il y a 4 épaisseurs !!! )
La sangle d' ouverture automatique a une longueur de 4 m 50 et une résistance de 1400 Kg .
Les ventraux :
surface 45 m² , diamètre 6 m , diamètre à la cheminée 45 cm , nombre de fuseaux 16 composés de 2 panneaux .
Longueur des suspentes 6 m d' une résistance de 200 Kg
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Re: le parachute
par Invité Lun 11 Jan - 11:01
Invité- Invité
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Re: le parachute
par olivier Jeu 1 Juil - 10:48
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