Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
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Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
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Le Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel, a été adopté par l'Armée Française en Mai 1887. Il a été très largement utilisé comme fusil d'infanterie jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale puis, à un moindre degré, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Il fut officieusement baptisé du nom d'un des membres de la commission qui a contribué à sa création : le colonel Nicolas Lebel. De calibre 8 mm, le fusil Mle 1886 peut contenir dix cartouches, dont huit qui se logent dans le fût situé sous le canon, plus une dans le transporteur et une dans la chambre. Le fusil Lebel a introduit la modernité dans l'armement portatif mondial en remplaçant pour la première fois l'ancienne poudre noire par la poudre sans fumée a base de nitrocellulose ( la "Poudre B" ) ainsi que les balles en plomb nu par les balles entièrement chemisées en maillechort. Ces progrès techniques vont permettre à l'armement portatif d'atteindre des vitesses initiales très élevées et donc une grande rasance du projectile et des portées extrêmes dépassant les 4 kilomètres (4 400 mètres avec la "Balle D" du fusil Lebel)
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Conception de l'arme
La création de l’arme fut menée en un an et demi seulement par la Commission des Fusils à Répétition présidée par le général Tramond. L'étui de la nouvelle cartouche de 8 mm fut mis au point par le colonel Gras et le capitaine Desaleux. La balle « M », chemisée en maillechort, fut mise au point par le lieutenant-colonel Nicolas Lebel directeur de l'École normale de tir; la culasse mobile à doubles tenons par le colonel Bonnet. Le colonel Gras et surtout les contrôleurs d'armes Albert Close et Louis Verdin, à Châtellerault, furent responsables de l'architecture détaillée de l'arme et de son usinage. Le lieutenant-colonel Lebel insistait toujours de son vivant qu'il s'agissait d'une création collective qui devait surtout au colonel Gras. La mise en route des fabrications industrielles fut confiée aux trois grandes manufactures d'État : Châtellerault, Saint-Étienne et Tulle. Grâce à une fabrication accélérée, ces manufactures purent délivrer plus de deux millions de fusils Lebel avant la 1ere Guerre Mondiale. Quasiment toutes les pièces du fusil Lebel sont marquées au même numéro, y compris la crosse et le fût. Néanmoins elles sont parfaitement interchangeables. La finition était excellente, à l'intérieur comme a l'extérieur de l'arme. La tête de la culasse mobile fut modifiée en 1893 d'où l'appellation réglementaire du fusil Lebel : « Fusil Mle 1886M93 ». Le fusil Mle 1886-93 était une arme robuste, au fonctionnement sûr, capable d'une très bonne précision aux longues distances grâce à la "Balle D" . Les faiblesses du fusil Lebel étaient, d'une part, le magasin tubulaire sous le canon qui ne permettait pas un rechargement rapide pour le tir à répétition. Et d'autre part une hausse relativement fragile et de faibles dimensions assortie d'un guidon trop fin, trop bas et non réglable. Neammoins le fusil Lebel pouvait être équipé sans modifications d'une lunette de tir réglementaire ( APX Mle 1916, Mle1917 et Mle1921) permettant le tir de précision jusqu'à 800 mètres. Le nombre total de fusils Lebel fabriqués par les Manufactures d'État entre 1887 et 1920 dépasse les 3 500 000 unités .
Théâtres d'opération
Le fusil Lebel a été employé avant 1914 dans les colonies françaises d'Afrique, mais aussi pour la répression de quelques grèves ouvrières : le Lebel connut son baptême du feu lors de la fusillade de Fourmies le 1er mai 1891 (dix morts parmi les manifestants). On peut lire dans l’Illustration du 9 mai : « C'est le fusil Lebel qui vient d'entrer en scène pour la première fois… Il ressort de ce nouveau fait à l'actif de la balle Lebel qu'elle peut très certainement traverser trois ou quatre personnes à la suite les uns des autres et les tuer. »
Le Lebel servit aussi lors de la révolte des Boxers en Chine, en 1900-1901. Son utilisation fut décisive dans le combat de Tit contre les Touaregs dépourvus d'armes à répétition (1902). Durant la première Guerre Mondiale, il équipa la quasi totalité de l'infanterie française mais fut progressivement remplacé par les fusils Berthier à chargeur de type Mannlicher qui connurent deux variantes (fusil Mle 1907-15 à chargeur de 3 cartouches fabriqué en grande série à partir de 1916, ainsi que fusil Mle 1916 à chargeur de 5 cartouches mis en fabrication assez tard en 1918). Le fusil Lebel continua à équiper le gros de l'infanterie française pendant la Grande Guerre alors que les fusils Mle 1907-15 étaient distribués de préférence aux troupes coloniales, à la légion étrangère et à certaines troupes alliées (Légion russe). De surcroît, les fusils Lebel continuèrent à être fabriqués neufs jusqu'en mai 1920 à la Manufacture d'Armes de Tulle. Cette dernière continua les remises en état et les recannonages de fusils Lebel jusqu'en 1937. Il est incontestable que le fusil Lebel est devenu et restera l'arme symbolique de l'infanterie française pendant la Grande Guerre (1914-18).
Bien qu'il ait déclenché une révolution dans l'armement d'infanterie et bien qu'il délivrât des performances balistiques comparables ou même supérieures à celles de ses concurrents, le fusil Lebel fut rapidement surclassé en ce qui concerne le tir à répétition. Le Mauser Gewehr 98 (1898) allemand à lame chargeur, le Mosin-Nagant (1891) russe et le Lee-Enfield Mark I (1902) anglais étaient déjà tous capables de cadences de tir plus élevées. Le magasin tubulaire du Lebel ,toujours lent a recharger, était le handicap principal du fusil réglementaire français. De surcroît, le manque de garde main sur la partie supérieure du canon rendait l'arme brûlante après un tir rapide de plus de 20 cartouches. Enfin, le cran de mire trop etroit et le guidon trop fin et trop bas du fusil Lebel ne facilitaient pas le tir de précision autrement qu'a la cible. Seules les excellentes prestations balistiques de la "Balle D", profilée en laiton massif et adoptée en 1898 (Huon,2006), ainsi que le nombre énorme de fusils et mousquetons en stock en 1918, ont donné prétexte à ne pas remplacer les armes Lebel et Berthier après la Première Guerre Mondiale. Il faudra attendre près de 20 ans pour que soit enfin adoptée une arme moderne pour l'infanterie française : le fusil MAS 1936 en calibre 7.5mm. De plus, dès 1938, la Manufacture d'armes de Saint-Étienne avait mis au point un fusil semi-automatique de conception ingenieuse et simple et au fonctionnement sur. Néanmoins, il faudra attendre 10 ans de plus pour adopter sa version légèrement modifiée : le MAS 1949. En guise d'épilogue, les instances superieures de l'armée française ont toujours eu du mal à débarrasser le personnel militaire d'armes portatives ayant fait leur temps : le fusil Lebel sera donc encore utilisé pour équiper des territoriaux durant la Seconde Guerre mondiale. Il en fut également livré à la Grèce, puis aux Républicains espagnols pendant les années 1930. Le fusil Lebel finit sa carrière militaire aux mains des Harkis lors de la guerre d'Algérie. Des fusils Lebel qui servaient encore pendant ces dernières années dans les montagnes d'Afghanistan ont été récemment rapportés comme souvenirs par des militaires US.
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Prototype de fusil Lebel pour tranchées.
Arme de collection?
Le fusil Lebel, arme historique plus que centenaire et dont la munition n'existe plus nulle part dans les dépôts et arsenaux en France, est toujours classé dans la 1e catégorie (armes de guerre), au même titre que le fusil FAMAS actuellement en service dans l'Armée française. Pour obvier à ce classement périmé qui ne facilite pas la conservation par les collectionneurs et les musées en France, un certain nombre de fusils Lebel ont été légalement rechambrés en calibre civil au cours des dernières années. Ces Lebel dont la chambre est légèrement élargie acceptent une munition de 8 mm faite à partir de l'étui de 348 Winchester (la 8/348W "Barrellier ") et tombent donc légalement dans la 5e catégorie (chasse et tir sportif).
Le Fusil Mle 1886 et Mle 1886-M93
Le mousqueton Mle 1886-M93-R35
Le Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel, a été adopté par l'Armée Française en Mai 1887. Il a été très largement utilisé comme fusil d'infanterie jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale puis, à un moindre degré, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Il fut officieusement baptisé du nom d'un des membres de la commission qui a contribué à sa création : le colonel Nicolas Lebel. De calibre 8 mm, le fusil Mle 1886 peut contenir dix cartouches, dont huit qui se logent dans le fût situé sous le canon, plus une dans le transporteur et une dans la chambre. Le fusil Lebel a introduit la modernité dans l'armement portatif mondial en remplaçant pour la première fois l'ancienne poudre noire par la poudre sans fumée a base de nitrocellulose ( la "Poudre B" ) ainsi que les balles en plomb nu par les balles entièrement chemisées en maillechort. Ces progrès techniques vont permettre à l'armement portatif d'atteindre des vitesses initiales très élevées et donc une grande rasance du projectile et des portées extrêmes dépassant les 4 kilomètres (4 400 mètres avec la "Balle D" du fusil Lebel)
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Conception de l'arme
La création de l’arme fut menée en un an et demi seulement par la Commission des Fusils à Répétition présidée par le général Tramond. L'étui de la nouvelle cartouche de 8 mm fut mis au point par le colonel Gras et le capitaine Desaleux. La balle « M », chemisée en maillechort, fut mise au point par le lieutenant-colonel Nicolas Lebel directeur de l'École normale de tir; la culasse mobile à doubles tenons par le colonel Bonnet. Le colonel Gras et surtout les contrôleurs d'armes Albert Close et Louis Verdin, à Châtellerault, furent responsables de l'architecture détaillée de l'arme et de son usinage. Le lieutenant-colonel Lebel insistait toujours de son vivant qu'il s'agissait d'une création collective qui devait surtout au colonel Gras. La mise en route des fabrications industrielles fut confiée aux trois grandes manufactures d'État : Châtellerault, Saint-Étienne et Tulle. Grâce à une fabrication accélérée, ces manufactures purent délivrer plus de deux millions de fusils Lebel avant la 1ere Guerre Mondiale. Quasiment toutes les pièces du fusil Lebel sont marquées au même numéro, y compris la crosse et le fût. Néanmoins elles sont parfaitement interchangeables. La finition était excellente, à l'intérieur comme a l'extérieur de l'arme. La tête de la culasse mobile fut modifiée en 1893 d'où l'appellation réglementaire du fusil Lebel : « Fusil Mle 1886M93 ». Le fusil Mle 1886-93 était une arme robuste, au fonctionnement sûr, capable d'une très bonne précision aux longues distances grâce à la "Balle D" . Les faiblesses du fusil Lebel étaient, d'une part, le magasin tubulaire sous le canon qui ne permettait pas un rechargement rapide pour le tir à répétition. Et d'autre part une hausse relativement fragile et de faibles dimensions assortie d'un guidon trop fin, trop bas et non réglable. Neammoins le fusil Lebel pouvait être équipé sans modifications d'une lunette de tir réglementaire ( APX Mle 1916, Mle1917 et Mle1921) permettant le tir de précision jusqu'à 800 mètres. Le nombre total de fusils Lebel fabriqués par les Manufactures d'État entre 1887 et 1920 dépasse les 3 500 000 unités .
Théâtres d'opération
Le fusil Lebel a été employé avant 1914 dans les colonies françaises d'Afrique, mais aussi pour la répression de quelques grèves ouvrières : le Lebel connut son baptême du feu lors de la fusillade de Fourmies le 1er mai 1891 (dix morts parmi les manifestants). On peut lire dans l’Illustration du 9 mai : « C'est le fusil Lebel qui vient d'entrer en scène pour la première fois… Il ressort de ce nouveau fait à l'actif de la balle Lebel qu'elle peut très certainement traverser trois ou quatre personnes à la suite les uns des autres et les tuer. »
Le Lebel servit aussi lors de la révolte des Boxers en Chine, en 1900-1901. Son utilisation fut décisive dans le combat de Tit contre les Touaregs dépourvus d'armes à répétition (1902). Durant la première Guerre Mondiale, il équipa la quasi totalité de l'infanterie française mais fut progressivement remplacé par les fusils Berthier à chargeur de type Mannlicher qui connurent deux variantes (fusil Mle 1907-15 à chargeur de 3 cartouches fabriqué en grande série à partir de 1916, ainsi que fusil Mle 1916 à chargeur de 5 cartouches mis en fabrication assez tard en 1918). Le fusil Lebel continua à équiper le gros de l'infanterie française pendant la Grande Guerre alors que les fusils Mle 1907-15 étaient distribués de préférence aux troupes coloniales, à la légion étrangère et à certaines troupes alliées (Légion russe). De surcroît, les fusils Lebel continuèrent à être fabriqués neufs jusqu'en mai 1920 à la Manufacture d'Armes de Tulle. Cette dernière continua les remises en état et les recannonages de fusils Lebel jusqu'en 1937. Il est incontestable que le fusil Lebel est devenu et restera l'arme symbolique de l'infanterie française pendant la Grande Guerre (1914-18).
Bien qu'il ait déclenché une révolution dans l'armement d'infanterie et bien qu'il délivrât des performances balistiques comparables ou même supérieures à celles de ses concurrents, le fusil Lebel fut rapidement surclassé en ce qui concerne le tir à répétition. Le Mauser Gewehr 98 (1898) allemand à lame chargeur, le Mosin-Nagant (1891) russe et le Lee-Enfield Mark I (1902) anglais étaient déjà tous capables de cadences de tir plus élevées. Le magasin tubulaire du Lebel ,toujours lent a recharger, était le handicap principal du fusil réglementaire français. De surcroît, le manque de garde main sur la partie supérieure du canon rendait l'arme brûlante après un tir rapide de plus de 20 cartouches. Enfin, le cran de mire trop etroit et le guidon trop fin et trop bas du fusil Lebel ne facilitaient pas le tir de précision autrement qu'a la cible. Seules les excellentes prestations balistiques de la "Balle D", profilée en laiton massif et adoptée en 1898 (Huon,2006), ainsi que le nombre énorme de fusils et mousquetons en stock en 1918, ont donné prétexte à ne pas remplacer les armes Lebel et Berthier après la Première Guerre Mondiale. Il faudra attendre près de 20 ans pour que soit enfin adoptée une arme moderne pour l'infanterie française : le fusil MAS 1936 en calibre 7.5mm. De plus, dès 1938, la Manufacture d'armes de Saint-Étienne avait mis au point un fusil semi-automatique de conception ingenieuse et simple et au fonctionnement sur. Néanmoins, il faudra attendre 10 ans de plus pour adopter sa version légèrement modifiée : le MAS 1949. En guise d'épilogue, les instances superieures de l'armée française ont toujours eu du mal à débarrasser le personnel militaire d'armes portatives ayant fait leur temps : le fusil Lebel sera donc encore utilisé pour équiper des territoriaux durant la Seconde Guerre mondiale. Il en fut également livré à la Grèce, puis aux Républicains espagnols pendant les années 1930. Le fusil Lebel finit sa carrière militaire aux mains des Harkis lors de la guerre d'Algérie. Des fusils Lebel qui servaient encore pendant ces dernières années dans les montagnes d'Afghanistan ont été récemment rapportés comme souvenirs par des militaires US.
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Prototype de fusil Lebel pour tranchées.
Arme de collection?
Le fusil Lebel, arme historique plus que centenaire et dont la munition n'existe plus nulle part dans les dépôts et arsenaux en France, est toujours classé dans la 1e catégorie (armes de guerre), au même titre que le fusil FAMAS actuellement en service dans l'Armée française. Pour obvier à ce classement périmé qui ne facilite pas la conservation par les collectionneurs et les musées en France, un certain nombre de fusils Lebel ont été légalement rechambrés en calibre civil au cours des dernières années. Ces Lebel dont la chambre est légèrement élargie acceptent une munition de 8 mm faite à partir de l'étui de 348 Winchester (la 8/348W "Barrellier ") et tombent donc légalement dans la 5e catégorie (chasse et tir sportif).
Le Fusil Mle 1886 et Mle 1886-M93
- Longueur de l'arme : 1307mm
- Longueur de l'arme avec baïonnette : 1825mm
- Longueur du canon : 800mm
- Masse à vide : 4,180 kg
- Masse arme chargée à 8 cartouches : 4,415 kg
- Vitesse initiale : 700 m/sec
Le mousqueton Mle 1886-M93-R35
- Longueur de l'arme : 960 mm
- Longueur de l'arme avec baïonnette : 1310 mm
- Longueur du canon : 450 mm
- Masse à vide : 3,760 kg
- Masse arme chargée : 3,842 kg (arme approvisionnée à 3 cartouches)
- Contenance du magasin : 3 cartouches (5 avec une cartouche dans l'auget et éventuellement une en chambre)
fr.wikipedia
Invité- Invité
Re: Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
il me semble en avoir vue un en calibre 12 il faut que je me renseigne
olivier- Admin
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Re: Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
VARIANTES
1886 M 93
En 1893, on modifie la tête de culasse en l'équipant d'un tampon-masque destiné à éviter les crachements de gaz à la face du tireur en cas de perforation d'amorce. Il en résulte l'adoption d'un nouveau millésime et le fusil Lebel s'appelle désormais Modèle 1886 M 93.
L'adoption de la cartouche D en 1898, nécessite une modification des graduations de la planchette de hausse dont le cran maximum est porté à 2 400m (2000 a l'origine).
1886 M 93 Tireur d'Elite
Certain Lebel fûrent équipés de lunette APX Mdle 1916 ou 1917, sur 2 types de montage différents. Associé a la balle D de1898, et grace a son canon de 80cm d'une extréme rigidité, il deviendra une arme de tireur d'élite d'exception.
Distribué avec parcimonie (1 par section) , il sera d'une redoutable précision jusqu'a 800 mètres !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Montage, 1er et 2eme type
Ces photos sont extraites de la "Gazette des armes"
Les 2 lunettes ont un grossisement fixe de 3x, un champs de 130 millième, et un tambour de hausse gradué jusqu'a 800mètres.
Elle sont désaxée sur la gauche, pour pouvoir manoeuvrer le levier de la culasse...
Le fusil Berthier 07-15 sera lui aussi équipé de ce type de lunette, pour quelques transformations en modèle tireur d'élite.
En 1932, on alèse la chambre des fusil chambré en 8mm Lebel, pour l'emploi des cartouches à balle modèle 1932 N. Si cette modification est réalisée, le canon comporte un N au dessus du tonnerre. C'est valable pour tout les autres types de fusils.
1886/93 M 27
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ACCESSOIRES
La baionnette
On va l'équiper d'une baionnette révolutionnaire, elle aussi : La Rosalie. Alors que la tendance est au sabre-baionnette, la lame n'est plus qu'une simple aiguille cruciforme (quadragulaire), qui saura infliger de redoutables blessures,( mais assez peu mortelles), et sera très redoutée des soldats Prussien en 1914.
Cette baionnette est résolument axée sur l'aspect "combat", et ne peut en aucun cas servir a autre chose.
Le mouchoir d'instruction
Le tromblon lance grenade VB
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Le couvre culasse :
Voyant que la boue et la poussière des tranchées encrasse le mécanisme, on va lui greffer un couvre culasse : une plaque en tôle emboutie , fixée par la même vis qui assemble les 2 parties de la culasse. Pour ce faire, on change la vis d'origine , par une vis épaulée.
Le remède est pire que le mal, et au lieu de protéger le mécanisme de la saleté, celle ci se glisse entre la tôle et la culasse, aggravant les incidents d'alimentation.
De fait, cette tôle est balancée dans la nature, purement et simplement, par la majorité des utilisateurs. Seul subsite cette vis "spéciale", sur presque tous les Lebels.
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1886 M 93
En 1893, on modifie la tête de culasse en l'équipant d'un tampon-masque destiné à éviter les crachements de gaz à la face du tireur en cas de perforation d'amorce. Il en résulte l'adoption d'un nouveau millésime et le fusil Lebel s'appelle désormais Modèle 1886 M 93.
L'adoption de la cartouche D en 1898, nécessite une modification des graduations de la planchette de hausse dont le cran maximum est porté à 2 400m (2000 a l'origine).
1886 M 93 Tireur d'Elite
Certain Lebel fûrent équipés de lunette APX Mdle 1916 ou 1917, sur 2 types de montage différents. Associé a la balle D de1898, et grace a son canon de 80cm d'une extréme rigidité, il deviendra une arme de tireur d'élite d'exception.
Distribué avec parcimonie (1 par section) , il sera d'une redoutable précision jusqu'a 800 mètres !
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Ces photos sont extraites de la "Gazette des armes"
Les 2 lunettes ont un grossisement fixe de 3x, un champs de 130 millième, et un tambour de hausse gradué jusqu'a 800mètres.
Elle sont désaxée sur la gauche, pour pouvoir manoeuvrer le levier de la culasse...
Le fusil Berthier 07-15 sera lui aussi équipé de ce type de lunette, pour quelques transformations en modèle tireur d'élite.
En 1932, on alèse la chambre des fusil chambré en 8mm Lebel, pour l'emploi des cartouches à balle modèle 1932 N. Si cette modification est réalisée, le canon comporte un N au dessus du tonnerre. C'est valable pour tout les autres types de fusils.
1886/93 M 27
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ACCESSOIRES
La baionnette
On va l'équiper d'une baionnette révolutionnaire, elle aussi : La Rosalie. Alors que la tendance est au sabre-baionnette, la lame n'est plus qu'une simple aiguille cruciforme (quadragulaire), qui saura infliger de redoutables blessures,( mais assez peu mortelles), et sera très redoutée des soldats Prussien en 1914.
Cette baionnette est résolument axée sur l'aspect "combat", et ne peut en aucun cas servir a autre chose.
Le mouchoir d'instruction
Le tromblon lance grenade VB
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Le couvre culasse :
Voyant que la boue et la poussière des tranchées encrasse le mécanisme, on va lui greffer un couvre culasse : une plaque en tôle emboutie , fixée par la même vis qui assemble les 2 parties de la culasse. Pour ce faire, on change la vis d'origine , par une vis épaulée.
Le remède est pire que le mal, et au lieu de protéger le mécanisme de la saleté, celle ci se glisse entre la tôle et la culasse, aggravant les incidents d'alimentation.
De fait, cette tôle est balancée dans la nature, purement et simplement, par la majorité des utilisateurs. Seul subsite cette vis "spéciale", sur presque tous les Lebels.
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Invité- Invité
Re: Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
J' aurais aimé savoir sa porté pratique,
Mais j' avoue que c' est une très belle arme,
de surcroit j' apprends qu' elle a aussi été concue pour les tranchés et la pour cette époque
Mais j' avoue que c' est une très belle arme,
de surcroit j' apprends qu' elle a aussi été concue pour les tranchés et la pour cette époque
Invité- Invité
Re: Fusil Mle 1886, ou Fusil Lebel
Lebel modèle 1886
Ce fusil trouve ses origines dans le fusil autrichien Kropatschek qui équipa la marine française dès 1878.
Baptisé du nom du lieutenant-colonel Lebel, cette arme était du type "à répétition" et disposait d'un magasin tubulaire, placé sous le canon, à la manière des Winchester à levier de sous-garde. Les huit cartouches qui trouvaient place dans ce magasin pouvaient être gardées en réserve grâce à un mécanisme permettant d'utiliser l'arme comme un fusil à coup unique tant que le tir semi-automatique ne s'imposait pas.
La caractéristique majeure du Lebel fut sa cartouche à poudre "blanche", sans fumée, qui remplaçait avantageusement la poudre noire. La France fut la première nation a adopter cette munition révolutionnaire.
En 1907 apparut le fusil colonial, fortement inspiré du Lebel mais dépourvu du fameux magasin tubulaire qui était remplacé par un chargeur conventionnel à trois cartouches.
Une nouvelle version apparut en 1927, le Lebel 1886 93R35. Cette arme était un modèle 1886 raccourci de 30 centimètres et dépourvu du magasin tubulaire, remplacé par un chargeur droit à 5 cartouches. Ce modèle constituait une modernisation digne d'intérêt mais sa diffusion resta très faible.
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Fusil Lebel 1886 type 93R35 |
Caractéristiques :
Longueur : 129,5 cm
Poids : 4,22 kgs
Calibre : 8 mm
Capacité : 8 coups
Vitesse initiale : 716 m/s
Invité- Invité
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