Gwenc'hlan Le Scouëzec
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Gwenc'hlan Le Scouëzec
Pesonnage hors du commun Bretons et Ancien Offcier Legio en Algérie
Gwenc’hlan Le Scouëzec (11 novembre 1929, Plouescat - 6 février 2008, Brasparts) à l'état-civil Heol Loïc Gwennglan Le Scouëzec, est un écrivain français, écrivant également en breton.
Après avoir exercé de nombreux métiers dans divers pays, officier de la Légion étrangère en Algérie Il fait son service militaire en 1951-1953 comme officier de réserve à la Légion étrangère à Sidi bel-Abbès et à Daya en Algérie. Il est rappelé au 5e régiment étranger en 1957-1958.
, professeur de français en Crète, d'histoire et de géographie à Versailles, Gwench'hlan Le Scouëzec devient médecin allergologue, puis psychothérapeute et sophrologue à Quimper. En parallèle, il s'intéresse aux traditions celtiques et publie en 1966 le "Guide de la Bretagne mystérieuse". Une année plus tard, il entre dans la Tradition druidique et il y sera élu Grand-Druide de Bretagne en 1980. En 1985, il renonce à la médecine et crée les éditions Beltan, ainsi que la Galerie de Bretagne, librairie ésotérique et celtique. Ces livres nous révèlent le mystère de la Bretagne et nous ouvrent les portes de mondes que l'on croyait disparus, le monde des Celtes et des Druides.
Bibliographie
Encyclopédie de la Divination, Editions Tchou, 1963
Guide de la Bretagne mystérieuse, Editions Tchou, 1966, Editions Beltan, 1989
La Bretagne,Editions Sun, 1967
Bretagne, Terre Sacrée, Editions Albatros, 1978, Editions Beltan, 1986
Brasparts, une paroisse des Monts d'Arrée, Le Seuil, 1980
Maurice Le Scouëzec, L'aventure de peindre, Editions Beltan, 1993
Le peintre Le Scouëzec, mon père, Editions Beltan, 1995
Dictionnaire de la Tradition Bretonne, Editions du Félin-Philippe Lebaud, 1999
Guide des calvaires bretons, Editions Coop Breizh, 1999
Itinéraire spirituel en Bretagne, La Table Ronde, 2000
Sous Presse: La Tradition des Druides, (3 tomes)
Musique générique fin
Chants profanes et sacrés de Bretagne, Titre du CD "Roue Gralon Ni Mosalud" par le Barzar Breiz
Gwenc'hlan Le Scouëzec
1929 – 2008
Heol Loïc Gwennglan Le Scouëzec est décédé à Brasparts, dans le Finistère, le 6 février 2008. Barbe blanche, aube et couronne de gui dans les grands jours, le druide était agé de 78 ans. Il était à la tête du Gorsedd, la fraternité druidique de Bretagne. Il avait succédé à Eostig Sarzhaw en 1980. Fils du peintre Maurice Le Scouézec, Gwenc'hlan avait passé une partie de son enfance à Madagascar, avant de revenir en Bretagne. Il fera partie du mouvement scout breton Bleimor puis poursuivra des études d’histoire à l'université de la Sorbonne. Après la guerre d'Algérie, puis un passage dans un lycée français en Grèce, il reprendra des études de médecine, finissant lauréat de la Faculté de médecine de Paris. Il exercera ensuite à Quimper de 1969 à 1985. Il a également écrit de nombreux ouvrages sur la Bretagne et le sacré. Ses obsèques seront célébrées le 9 février, à Brest, dans la tradition druidique. Son adjoint, le druide Per-Vari Kerloc'h est pressenti pour lui succéder. Le Gorsedd de Bretagne compte une cinquantaine de membres.
Gwenc’hlan Le Scouëzec (11 novembre 1929, Plouescat - 6 février 2008, Brasparts) à l'état-civil Heol Loïc Gwennglan Le Scouëzec, est un écrivain français, écrivant également en breton.
Après avoir exercé de nombreux métiers dans divers pays, officier de la Légion étrangère en Algérie Il fait son service militaire en 1951-1953 comme officier de réserve à la Légion étrangère à Sidi bel-Abbès et à Daya en Algérie. Il est rappelé au 5e régiment étranger en 1957-1958.
, professeur de français en Crète, d'histoire et de géographie à Versailles, Gwench'hlan Le Scouëzec devient médecin allergologue, puis psychothérapeute et sophrologue à Quimper. En parallèle, il s'intéresse aux traditions celtiques et publie en 1966 le "Guide de la Bretagne mystérieuse". Une année plus tard, il entre dans la Tradition druidique et il y sera élu Grand-Druide de Bretagne en 1980. En 1985, il renonce à la médecine et crée les éditions Beltan, ainsi que la Galerie de Bretagne, librairie ésotérique et celtique. Ces livres nous révèlent le mystère de la Bretagne et nous ouvrent les portes de mondes que l'on croyait disparus, le monde des Celtes et des Druides.
Bibliographie
Encyclopédie de la Divination, Editions Tchou, 1963
Guide de la Bretagne mystérieuse, Editions Tchou, 1966, Editions Beltan, 1989
La Bretagne,Editions Sun, 1967
Bretagne, Terre Sacrée, Editions Albatros, 1978, Editions Beltan, 1986
Brasparts, une paroisse des Monts d'Arrée, Le Seuil, 1980
Maurice Le Scouëzec, L'aventure de peindre, Editions Beltan, 1993
Le peintre Le Scouëzec, mon père, Editions Beltan, 1995
Dictionnaire de la Tradition Bretonne, Editions du Félin-Philippe Lebaud, 1999
Guide des calvaires bretons, Editions Coop Breizh, 1999
Itinéraire spirituel en Bretagne, La Table Ronde, 2000
Sous Presse: La Tradition des Druides, (3 tomes)
Musique générique fin
Chants profanes et sacrés de Bretagne, Titre du CD "Roue Gralon Ni Mosalud" par le Barzar Breiz
Gwenc'hlan Le Scouëzec
1929 – 2008
Heol Loïc Gwennglan Le Scouëzec est décédé à Brasparts, dans le Finistère, le 6 février 2008. Barbe blanche, aube et couronne de gui dans les grands jours, le druide était agé de 78 ans. Il était à la tête du Gorsedd, la fraternité druidique de Bretagne. Il avait succédé à Eostig Sarzhaw en 1980. Fils du peintre Maurice Le Scouézec, Gwenc'hlan avait passé une partie de son enfance à Madagascar, avant de revenir en Bretagne. Il fera partie du mouvement scout breton Bleimor puis poursuivra des études d’histoire à l'université de la Sorbonne. Après la guerre d'Algérie, puis un passage dans un lycée français en Grèce, il reprendra des études de médecine, finissant lauréat de la Faculté de médecine de Paris. Il exercera ensuite à Quimper de 1969 à 1985. Il a également écrit de nombreux ouvrages sur la Bretagne et le sacré. Ses obsèques seront célébrées le 9 février, à Brest, dans la tradition druidique. Son adjoint, le druide Per-Vari Kerloc'h est pressenti pour lui succéder. Le Gorsedd de Bretagne compte une cinquantaine de membres.
Re: Gwenc'hlan Le Scouëzec
je sais que cela intéresse les Bretons mais c'est une intéréssente théorie developper par cette Ancien
A verser au dossier « Gargantua » cette hypothèse avancée par Gwenc’hlan Le Scouëzec (« Les Druides », ed. Beltan) qui est tout à fait séduisante:
« La planète Mercure porte le vocable d’un dieu totalement hellénisé. Ce serait un tort de croire qu’elle porte une appellation latine : la réalité est grecque, c’est Hermès. Il convient donc de chercher quel personnage celtique se cache sous le nom d’Hermès. Ce Mercure est important, c’est le principal dieu des Celtes nous dit César. Maître des chemins, commerçant, artisan et inventeur des arts, grand trésorier de l’argent, il est figuré sous la forme d’une statue ou une stèle aux différents carrefours.
Nous connaissons en Gaule un dieu des rochers sacrés, des mégalithes et des stèles. Cette figure qui est restée en dehors de l’écriture, mais a très largement survécu dans le folklore et la topographie s’appelle Gargan et Gargantua. Son nom vient peut-être de Karregan, « Celui du Rocher », d’un terme qui existait déjà en celtique. Gargantua viendrait alors d’un Gargan-Teutatès ou Gargan-Tuath, d’après l’irlandais, « le peuple de celui du rocher ».
Il correspond bien à l’Hermès des Grecs, l’être des monuments de pierre aux carrefours. Il a parsemé la terre de palets, de gravois et de gravelles, de menhirs et de pierres de toute sorte. Peut-être n’est-il pas sans rapport avec l’argent, dont le nom gaulois « argentos », pourrait venir de Gargantua.
Il règne notamment sur le Mont rocheux de Gargan au dessus de la ville de Rouen, sur le Mont Gargan du Limousin, sur celui de Moutiers, sur le Mont St Michel, ancien Gargan, sur le Grand Rocher, Roc’h Hir Laz, à St Michel en Grève, enfin sur les hauteurs du Monte Gargano en Italie. Il est manifestement la divinité des montagnes. Aussi le grand temple de Mercure qui se dressait sur le Puy de Dôme est-il sans doute le sanctuaire de Gargantua.
Il boit les rivières, il pisse les lacs, il règne sur les gués et cette dernière faculté ainsi que celle de construire des ponts, le rapproche des chemins et des voies de communication.
Le peuple n’a jamais oublié son grand dieu et partout les traditions se sont conservées qui le mettent en scène, jusqu’à nos jours. Rabelais a fait sa fortune au XVIe siècle, mais il n’a fait que reprendre un nom et des hauts-faits qui existaient avant lui ».
A verser au dossier « Gargantua » cette hypothèse avancée par Gwenc’hlan Le Scouëzec (« Les Druides », ed. Beltan) qui est tout à fait séduisante:
« La planète Mercure porte le vocable d’un dieu totalement hellénisé. Ce serait un tort de croire qu’elle porte une appellation latine : la réalité est grecque, c’est Hermès. Il convient donc de chercher quel personnage celtique se cache sous le nom d’Hermès. Ce Mercure est important, c’est le principal dieu des Celtes nous dit César. Maître des chemins, commerçant, artisan et inventeur des arts, grand trésorier de l’argent, il est figuré sous la forme d’une statue ou une stèle aux différents carrefours.
Nous connaissons en Gaule un dieu des rochers sacrés, des mégalithes et des stèles. Cette figure qui est restée en dehors de l’écriture, mais a très largement survécu dans le folklore et la topographie s’appelle Gargan et Gargantua. Son nom vient peut-être de Karregan, « Celui du Rocher », d’un terme qui existait déjà en celtique. Gargantua viendrait alors d’un Gargan-Teutatès ou Gargan-Tuath, d’après l’irlandais, « le peuple de celui du rocher ».
Il correspond bien à l’Hermès des Grecs, l’être des monuments de pierre aux carrefours. Il a parsemé la terre de palets, de gravois et de gravelles, de menhirs et de pierres de toute sorte. Peut-être n’est-il pas sans rapport avec l’argent, dont le nom gaulois « argentos », pourrait venir de Gargantua.
Il règne notamment sur le Mont rocheux de Gargan au dessus de la ville de Rouen, sur le Mont Gargan du Limousin, sur celui de Moutiers, sur le Mont St Michel, ancien Gargan, sur le Grand Rocher, Roc’h Hir Laz, à St Michel en Grève, enfin sur les hauteurs du Monte Gargano en Italie. Il est manifestement la divinité des montagnes. Aussi le grand temple de Mercure qui se dressait sur le Puy de Dôme est-il sans doute le sanctuaire de Gargantua.
Il boit les rivières, il pisse les lacs, il règne sur les gués et cette dernière faculté ainsi que celle de construire des ponts, le rapproche des chemins et des voies de communication.
Le peuple n’a jamais oublié son grand dieu et partout les traditions se sont conservées qui le mettent en scène, jusqu’à nos jours. Rabelais a fait sa fortune au XVIe siècle, mais il n’a fait que reprendre un nom et des hauts-faits qui existaient avant lui ».
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