Jean Pierre Maïonne Libaude
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Jean Pierre Maïonne Libaude
Quelqu'un parmis vous aurait il des informations sur ce monsieur ?
J'ai lu une partie de son histoire dans un livre du Commissaire Lucien Aimé Blanc, malheureusement cet ouvrage traite surtout de sa vie apres les événements d'Algerie...
Il aurait été membre des commandos Delta de l'OAS et a été assassiné le 13 juin 1982.
J'ai lu une partie de son histoire dans un livre du Commissaire Lucien Aimé Blanc, malheureusement cet ouvrage traite surtout de sa vie apres les événements d'Algerie...
Il aurait été membre des commandos Delta de l'OAS et a été assassiné le 13 juin 1982.
Invité- Invité
Re: Jean Pierre Maïonne Libaude
Un proche de DEGUELDRE ; je dois avoir qq chose sur lui , dans mes archives !!!!
Je vais esseyer de te filer un coup de main !!!!!
Coyote .
Je vais esseyer de te filer un coup de main !!!!!
Coyote .
Invité- Invité
Re: Jean Pierre Maïonne Libaude
Jean-Pierre Maïone-Libaude est un ancien combattant de l'Algérie française, ex-membre des commando Delta de l'OAS, et truand des années 1970. Il fut l'indicateur de Lucien Aimé-Blanc, ancien numéro 2 de l'Antigang et des Stups, ex-patron de l'OCRB. « Maion » fut assassiné le 13 juin 1982 à Argent-sur-Sauldre, dans le Cher, au lendemain de sa sortie de prison.
Assassinat de Pierre Goldman - Jean-Pierre Maïone-Libaude dit avoir participé à l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des GAL, Groupes antiterroristes de libération, qui éliminaient physiquement les membres d'ETA. Les GAL associaient des truands des réseaux marseillais de Tany Zampa ou du milieu bordelais, héritiers de Jo Attia, et d'anciens policiers.
Assassinat d'Henri Curiel - Henri Curiel a été assassiné le 4 mai 1978, rue Rollin, à Paris. Comme Pierre Goldman, il aurait été la victime d'un commando associant Jean-Pierre Maïone-Libaude, selon l'ancien commissaire Lucien Aimé-Blanc. le cas de Lucien Aimé-blanc. De sa guéguerre contre Robert Broussard, il sortait vaincu. Victime d’une cabale pour avoir trop bien protégé son informateur, Jean-Pierre Maione-Libaude, dit le petit, Aimé-Blanc est muté à Lille. Quant à Maione-Libaude, après quelques mois au trou, il se retrouve… dans le trou, abattu une semaine après sa sortie de prison par des truands, informés par voie de presse des renseignements qu’il avait pu fournir à la police.
source : Lucien Aimé-Blanc et Jean-Michel Caradec'h, L'Indic et le Commissaire, Plon, 2006, 246 pages
Michaël Prazan, Pierre Goldman, le frère de l'ombre, Seuil, 2005, 298 p.
pour rappel , Lorsque Defferre et Franceschi quittent la place Beauvau, la police est KO debout. En matière de sécurité, le bilan du gouvernement de Pierre Mauroy n’est pas reluisant. La DST et les RG, souvent appelés sur des missions identiques par de hauts fonctionnaires au front bien bas, se sont livré pendant deux ans une concurrence frénétique, et stérile. À présent, ces deux services sont exsangues. Quant à la PJ, elle a dû faire face à l’assaut des officiers de gendarmerie. Ceux-ci ne veulent plus être les chefs d’une « police des campagnes », ils ont l’appétit soudain glouton depuis qu’un de leur frère d’armes côtoie le président de la République. La PJ s’est également heurtée à certains magistrats, qui, profitant du flottement politique, ont tenté de sournoises manœuvres pour en prendre la direction. Encouragés par quelques syndicalistes ultra gauchisants, qui pouvaient enfin « bouffer du flic », et assurés de la bienveillance d’un ministre de la Justice qui s’est cru investi d’une mission sacralisée, ils ont d’ailleurs failli réussir. Et pourquoi pas?
C'est en effet la relation que M. Aimé-Blanc a entretenue avec un indicateur sous le coup d'un mandat d'arrêt pour trafic d'armes et d'explosifs qui lui a valu une enquête de l'inspection générale de la police nationale, puis sa nomination à la tête du service régional de police judiciaire de Lille. L'indicateur en question, baptisé Jean-Pierre Maion pour décourager d'éventuelles poursuites, s'appelait en réalité Jean-Pierre Maïone-Libaude. Lié à l'extrême droite et aux réseaux Algérie française, ancien membre des "commandos Delta" de l'OAS (Organisation armée secrète), il a été soupçonné d'être mêlé à l'assassinat de Pierre Goldman, un marginal de la gauche révolutionnaire tué en 1979 à Paris. Arrêté à Paris en juillet 1981, condamné à un an de prison, il en est sorti en juin 1982 et a été abattu à son tour, une semaine plus tard, dans le Cher.
Tout en se gardant de formulations catégoriques, M. Aimé-Blanc fait état de faisceaux d'indices conduisant à imputer à Jean-Pierre Maïone-Libaude l'assassinat d'Henri Curiel, ancien militant communiste égyptien, à Paris, en 1978, et celui de Pierre Goldman. Il raconte aussi que le même homme, passé de l'activisme d'extrême droite au gangstérisme, a été utilisé par la police pour infiltrer et manipuler le nationalisme clandestin corse, lui-même truffé de militants formés à l'extrême droite, notamment à Nice...
Assassinat de Pierre Goldman - Jean-Pierre Maïone-Libaude dit avoir participé à l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des GAL, Groupes antiterroristes de libération, qui éliminaient physiquement les membres d'ETA. Les GAL associaient des truands des réseaux marseillais de Tany Zampa ou du milieu bordelais, héritiers de Jo Attia, et d'anciens policiers.
Assassinat d'Henri Curiel - Henri Curiel a été assassiné le 4 mai 1978, rue Rollin, à Paris. Comme Pierre Goldman, il aurait été la victime d'un commando associant Jean-Pierre Maïone-Libaude, selon l'ancien commissaire Lucien Aimé-Blanc. le cas de Lucien Aimé-blanc. De sa guéguerre contre Robert Broussard, il sortait vaincu. Victime d’une cabale pour avoir trop bien protégé son informateur, Jean-Pierre Maione-Libaude, dit le petit, Aimé-Blanc est muté à Lille. Quant à Maione-Libaude, après quelques mois au trou, il se retrouve… dans le trou, abattu une semaine après sa sortie de prison par des truands, informés par voie de presse des renseignements qu’il avait pu fournir à la police.
source : Lucien Aimé-Blanc et Jean-Michel Caradec'h, L'Indic et le Commissaire, Plon, 2006, 246 pages
Michaël Prazan, Pierre Goldman, le frère de l'ombre, Seuil, 2005, 298 p.
pour rappel , Lorsque Defferre et Franceschi quittent la place Beauvau, la police est KO debout. En matière de sécurité, le bilan du gouvernement de Pierre Mauroy n’est pas reluisant. La DST et les RG, souvent appelés sur des missions identiques par de hauts fonctionnaires au front bien bas, se sont livré pendant deux ans une concurrence frénétique, et stérile. À présent, ces deux services sont exsangues. Quant à la PJ, elle a dû faire face à l’assaut des officiers de gendarmerie. Ceux-ci ne veulent plus être les chefs d’une « police des campagnes », ils ont l’appétit soudain glouton depuis qu’un de leur frère d’armes côtoie le président de la République. La PJ s’est également heurtée à certains magistrats, qui, profitant du flottement politique, ont tenté de sournoises manœuvres pour en prendre la direction. Encouragés par quelques syndicalistes ultra gauchisants, qui pouvaient enfin « bouffer du flic », et assurés de la bienveillance d’un ministre de la Justice qui s’est cru investi d’une mission sacralisée, ils ont d’ailleurs failli réussir. Et pourquoi pas?
C'est en effet la relation que M. Aimé-Blanc a entretenue avec un indicateur sous le coup d'un mandat d'arrêt pour trafic d'armes et d'explosifs qui lui a valu une enquête de l'inspection générale de la police nationale, puis sa nomination à la tête du service régional de police judiciaire de Lille. L'indicateur en question, baptisé Jean-Pierre Maion pour décourager d'éventuelles poursuites, s'appelait en réalité Jean-Pierre Maïone-Libaude. Lié à l'extrême droite et aux réseaux Algérie française, ancien membre des "commandos Delta" de l'OAS (Organisation armée secrète), il a été soupçonné d'être mêlé à l'assassinat de Pierre Goldman, un marginal de la gauche révolutionnaire tué en 1979 à Paris. Arrêté à Paris en juillet 1981, condamné à un an de prison, il en est sorti en juin 1982 et a été abattu à son tour, une semaine plus tard, dans le Cher.
Tout en se gardant de formulations catégoriques, M. Aimé-Blanc fait état de faisceaux d'indices conduisant à imputer à Jean-Pierre Maïone-Libaude l'assassinat d'Henri Curiel, ancien militant communiste égyptien, à Paris, en 1978, et celui de Pierre Goldman. Il raconte aussi que le même homme, passé de l'activisme d'extrême droite au gangstérisme, a été utilisé par la police pour infiltrer et manipuler le nationalisme clandestin corse, lui-même truffé de militants formés à l'extrême droite, notamment à Nice...
Re: Jean Pierre Maïonne Libaude
Alors Remi tu fait une demande et tu ne répond pas a mes préscision ?????
Re: Jean Pierre Maïonne Libaude
Toutes mes excuses, je n'étais pas venus sur le forum depuis quelques jours ne disposant pas d'internet !
Merci en effet pour ces précisions, j'en avais avait deja connaissance d'une partie dans le livre d'Aimé Blanc, Coyote a peut être quelque chose aussi ?
Merci en effet pour ces précisions, j'en avais avait deja connaissance d'une partie dans le livre d'Aimé Blanc, Coyote a peut être quelque chose aussi ?
Invité- Invité
Re: Jean Pierre Maïonne Libaude
Rémi a écrit:Toutes mes excuses, je n'étais pas venus sur le forum depuis quelques jours ne disposant pas d'internet !
Merci en effet pour ces précisions, j'en avais avait deja connaissance d'une partie dans le livre d'Aimé Blanc, Coyote a peut être quelque chose aussi ?
que dire de plus lors de son procès, il reconnait avoir commis trois braquages à main armée : une pharmacie, une usine de haute couture et un agent des allocations familiales. Il niera toujours en revanche avoir participé au braquage meurtrier de la pharmacie du Boulevard Richard Lenoir. Après une première condamnation en 1974, il sera finalement acquitté en appel de cette autre accusation par la cour de la Somme et que en plus c'était un truand au service des Polices en guerre entres ses Commissaires respectif notramment Broussard et Cie dont Aimé Blanc alors que a ce moment la a Marseille il y avait un commissaire du nom de Georges Nguyen Van Loc dit le Chinois patron du GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) à Marseille
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