Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
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Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Historique
Le 1er Régiment étranger de cavalerie est l'un des deux régiments de cavalerie de la 6ème Brigade légère blindée. Il est le seul régiment de Légion étrangère spécialisé dans le combat des blindés et le seul régiment étranger au sein de l'Arme blindée cavalerie... Le régiment est stationné à Orange, au quartier Labouche. Il s'y est installé en 1967, venant de Mers el Kebir.
Le régiment aligne 48 AMX 10RC, blindés sur roues, à la fois mobiles et puissants. Beaucoup de légionnaires du 1er REC ont également servi à Djibouti, au sein de l'escadron blindé de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, équipée d'ERC 90 Sagaie. Cette double qualification de la plupart des personnels est un atout appréciable pour un régiment d'intervention employé dans les configurations les plus diverses.
Organisation
Le 1er REC est articulé en 7 escadrons totalisant un effectif d'environ 900 hommes :
L'Escadron de Commandement et de Logistique (ECL), regroupe tous les services projetables, nécessaire au commandement du régiment en opérations (transmissions, bureau opération, infirmiers, peloton transport, maintenance, etc.)
L'Escadron d'Administration et de Soutien (EAS). Il regroupe tous les services non-projetables du régiment (services administratifs, casernement, restauration, etc.). Il a en outre pour mission de former les jeunes légionnaires issus de l'instruction aux spécialités du combat blindé.
4 escadrons de combat (les 1er, 2ème, 3ème et 5ème) composés chacun de 4 pelotons de combat et d'un peloton de commandement. Chaque escadron est équipé de 12 chars légers de type AMX 10 RC. Nombre de cadres et légionnaires disposent de la double spécialité AMX 10 RC - ERC-90 Sagaie. Cette double spécialité leur permet de servir à la fois les matériels en service au régiment, et les matériels que l'on rencontre sur d'autres théâtres.
L'Escadron d'Eclairage et d'Investigation (EEI). Cet escadron, qui dépend pour emploi du général commandant la 6e brigade légère blindée est composé de 3 pelotons de reconnaissance et d'éclairage du VBL (véhicule blindé léger) et d'un peloton de reconnaissance technique équipé de RASIT (radar de surveillance des intervalles).
Missions
Depuis 1978, date de sa première intervention au Tchad, le 1er REC a participé à la plupart des engagements récents de l'armée française : Tchad (1978-1979), Liban (1983), Irak (1990-1991), Cambodge (1992-1993), ex-Yougoslavie (depuis 1993), Congo-Brazzaville (1997), Macédonie (1999)...
En 2002, il était en Bosnie où il a fourni l'essentiel du GTFR (groupement tactique français) de Mostar. En 2003, ses escadrons ont été engagés en Côte d'Ivoire, au sein du dispositif Licorne ou en renfort des forces prépositionnées à Abidjan. De juin à octobre 2004, le régiment a armé le GTIA/2 "Licorne", au nord-ouest de la Côte d'Ivoire, d'abord à Duékoué puis à Man.
En 2005, de janvier à juin, le 4e escadrone a été engagé dans le cadre de l'opération PAMIR X à Kaboul en Afghanistan. D'octobre 2005 à février 2006, le 5e escadron a été engagé en Côte d'Ivoire. En février 2007, une partie du 1REC a été déployée au Kosovo, pour une durée de 4 mois.
En parallèle, le régiment continue à envoyer ses unités élémentaires dans des opérations extérieures (opération Épervier au Tchad) ou dans des missions de courte durée (MCD) de 4 mois en Guyane, à Mayotte, à Djibouti, etc.
Le 1er Régiment étranger de cavalerie est l'un des deux régiments de cavalerie de la 6ème Brigade légère blindée. Il est le seul régiment de Légion étrangère spécialisé dans le combat des blindés et le seul régiment étranger au sein de l'Arme blindée cavalerie... Le régiment est stationné à Orange, au quartier Labouche. Il s'y est installé en 1967, venant de Mers el Kebir.
Le régiment aligne 48 AMX 10RC, blindés sur roues, à la fois mobiles et puissants. Beaucoup de légionnaires du 1er REC ont également servi à Djibouti, au sein de l'escadron blindé de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, équipée d'ERC 90 Sagaie. Cette double qualification de la plupart des personnels est un atout appréciable pour un régiment d'intervention employé dans les configurations les plus diverses.
Organisation
Le 1er REC est articulé en 7 escadrons totalisant un effectif d'environ 900 hommes :
L'Escadron de Commandement et de Logistique (ECL), regroupe tous les services projetables, nécessaire au commandement du régiment en opérations (transmissions, bureau opération, infirmiers, peloton transport, maintenance, etc.)
L'Escadron d'Administration et de Soutien (EAS). Il regroupe tous les services non-projetables du régiment (services administratifs, casernement, restauration, etc.). Il a en outre pour mission de former les jeunes légionnaires issus de l'instruction aux spécialités du combat blindé.
4 escadrons de combat (les 1er, 2ème, 3ème et 5ème) composés chacun de 4 pelotons de combat et d'un peloton de commandement. Chaque escadron est équipé de 12 chars légers de type AMX 10 RC. Nombre de cadres et légionnaires disposent de la double spécialité AMX 10 RC - ERC-90 Sagaie. Cette double spécialité leur permet de servir à la fois les matériels en service au régiment, et les matériels que l'on rencontre sur d'autres théâtres.
L'Escadron d'Eclairage et d'Investigation (EEI). Cet escadron, qui dépend pour emploi du général commandant la 6e brigade légère blindée est composé de 3 pelotons de reconnaissance et d'éclairage du VBL (véhicule blindé léger) et d'un peloton de reconnaissance technique équipé de RASIT (radar de surveillance des intervalles).
Missions
Depuis 1978, date de sa première intervention au Tchad, le 1er REC a participé à la plupart des engagements récents de l'armée française : Tchad (1978-1979), Liban (1983), Irak (1990-1991), Cambodge (1992-1993), ex-Yougoslavie (depuis 1993), Congo-Brazzaville (1997), Macédonie (1999)...
En 2002, il était en Bosnie où il a fourni l'essentiel du GTFR (groupement tactique français) de Mostar. En 2003, ses escadrons ont été engagés en Côte d'Ivoire, au sein du dispositif Licorne ou en renfort des forces prépositionnées à Abidjan. De juin à octobre 2004, le régiment a armé le GTIA/2 "Licorne", au nord-ouest de la Côte d'Ivoire, d'abord à Duékoué puis à Man.
En 2005, de janvier à juin, le 4e escadrone a été engagé dans le cadre de l'opération PAMIR X à Kaboul en Afghanistan. D'octobre 2005 à février 2006, le 5e escadron a été engagé en Côte d'Ivoire. En février 2007, une partie du 1REC a été déployée au Kosovo, pour une durée de 4 mois.
En parallèle, le régiment continue à envoyer ses unités élémentaires dans des opérations extérieures (opération Épervier au Tchad) ou dans des missions de courte durée (MCD) de 4 mois en Guyane, à Mayotte, à Djibouti, etc.
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Vu et lu; c'est très intéressant et très actuel; la Légion s'est bien spécialisée.
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Merci Daniel
Dernière édition par sylvain le Lun 30 Mai - 7:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
bon d'accord pour les AMX10
mais avec des LECLERC
a votre avis pourquoi pas ?
mais avec des LECLERC
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olivier- Admin
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
une colonne de la légion étrangére
S'avance dans le bled,en SYRIE
La téte de la colonne est formée
Par le premier Etranger de cavalerie
Le Druse s'avance à la bataille
en avant légionnaires,a l'ennemi.
Le plus brave au combat comme toujours,
C'est le premier Etranger de cavalerie
extrait du bouquin "LA LEGION" livre de poche page200
par Erwan BERGOT
S'avance dans le bled,en SYRIE
La téte de la colonne est formée
Par le premier Etranger de cavalerie
Le Druse s'avance à la bataille
en avant légionnaires,a l'ennemi.
Le plus brave au combat comme toujours,
C'est le premier Etranger de cavalerie
extrait du bouquin "LA LEGION" livre de poche page200
par Erwan BERGOT
olivier- Admin
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Il y a aussi un chant de la Légion qui dit ces mêmes paroles, entre autres.
Invité- Invité
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
B O erwan BERGOT A ECRIS LE BOUQUIN ET RETRANSCRI LA CHANSONboucle_dor a écrit:Il y a aussi un chant de la Légion qui dit ces mêmes paroles, entre autres.
olivier- Admin
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Olivier, ne hurle pas ta réponse, je ne suis pas sourde,
Invité- Invité
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
je sais j'ai une grosse voie
olivier- Admin
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Escadron d'éclairage et d'investigation n°6
Créé en 1921, l'Escadron d'éclairage et d'investigation n°6 (EEI6) d'Orange appartient au 1e régiment étranger de cavalerie et remplit ses mission au profit de la 6e brigade légère blindée.
La vocation première de l'EEI6 est la recherche du renseignement tactique visant à déceler les positions adverses sur le terrain. Grâce à ses véhicules blindées légers, l'EEI6 est capable d'infiltrer rapidement les lignes ennemies et peut identifier, parallèlement, les interêts de la population locale, contribuant ainsi, par des actions appropriées, à légitimer l'action de la force.
L'escadron a été décoré de la Croix de la valeur militaire avec palme à titre collectif pour ses actions accomplies en Afghanistan de 2OO8 à 2011.
Le capitaine François Barthelot, commande l'Escadron.
L'escadron à défilé le 14 juillet 2012.
En afghanistan.
Le 14 juillet 2012
Invité- Invité
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Merci mon "Petit"
Bon post et belle photo .
Si tout le monde faisait comme toi , qui n'a que .......15 ans .
Bravo pour ton engagement .
Bon post et belle photo .
Si tout le monde faisait comme toi , qui n'a que .......15 ans .
Bravo pour ton engagement .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
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Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
merci PITCHOU
olivier- Admin
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Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
en 2000 nous avons accrocher une palme a la croix de guerre TEO de l'escadron pour l'opération TRIDENT en 1999
nous somme partie de macédoine vers mitrovica, j'était la deuxième patrouille a rentrer au kosovo, j'ai quelques photos que je pourrai mettre en ligne!
nous somme partie de macédoine vers mitrovica, j'était la deuxième patrouille a rentrer au kosovo, j'ai quelques photos que je pourrai mettre en ligne!
Invité- Invité
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Le 1er REC est un des seuls régiments de Légion à porter les insignes des unités élémentaires sur les tenues de parade et de sortie.
1er Régiment étranger de cavalerie.
Insigne formé de deux rameaux de laurier d'argent contenant un écu tiercé de vert, rouge (Légion étrangère) et azur (cavalerie), reposant sur deux sabres et surmonté d'une grenade à sept flammes frappée du chiffre 1. L'écu porte en haut la devise de la Légion "Honneur Fidélité" et les dates 1635, date de la création de son ancêtre, le Régiment de Hohenlohe, et 1921 date de sa création, et en bas "Nec Pluribus Impar" "À nul autre pareil" devise du régiment. Cet insigne a été créé en 1936 sur un dessin du maréchal des logis Allnikine du 2e escadron.
[img][/img] Insigne de mon père Paul-Tiberius
1er Régiment étranger de cavalerie.
Insigne formé de deux rameaux de laurier d'argent contenant un écu tiercé de vert, rouge (Légion étrangère) et azur (cavalerie), reposant sur deux sabres et surmonté d'une grenade à sept flammes frappée du chiffre 1. L'écu porte en haut la devise de la Légion "Honneur Fidélité" et les dates 1635, date de la création de son ancêtre, le Régiment de Hohenlohe, et 1921 date de sa création, et en bas "Nec Pluribus Impar" "À nul autre pareil" devise du régiment. Cet insigne a été créé en 1936 sur un dessin du maréchal des logis Allnikine du 2e escadron.
[img][/img] Insigne de mon père Paul-Tiberius
Claire notre Marraine- Localisation : Suisse
Messages : 773
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 82
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Merci ma Marraine ;
Super .
Super .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Re: Le 1er Régiment Etrangers de Cavalerie.
Régiment de Hohenlohe
Le Futur 1er REC
Période
1792
Pays
Royalist France.
Type
Chasseurs
Fait partie de
Armée de Condé
Ancienne dénomination
Hohenlohe-Schillingsfurts
Guerres
Guerres de la Révolution et de l’Empire
Batailles
Bataille de Wattignies
Commandant
Armand de Firmas-Périès
Commandant historique
Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein
Le Régiment de Hohenlohe est une ancienne unité d'infanterie française dissoute en 1831. Il combat dans l'armée des émigrés.
Histoire .
Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein, prince du Saint-Empire choisit en réponse aux dérèglements de la Révolution française, d'affirmer sa double foi en l'absolutisme et au catholicisme en créant un ordre de chevalerie aussitôt mis au service de la maison de Bourbon et de la légitimité. Incontestablement, l'institution de l'ordre du Phénix s'est faite sur les principes de la religion, de l'honneur et de la fidélité au souverain légitime. En effet, tout chevalier de la Langue française doit professer la plus entière fidélité au roi, lequel soit-il, et se tenir prêt en tout temps à en soutenir les droits et défendre les intérêts1.
Le prince de Hohenlohe signe, le 4 février 1792, un traité de subsides avec LL. AA. RR., les princes français, frères du roi Louis XVI. Il se met à la tête de celui des chasseurs d'Hohenlohe, que son père avait levé dans sa principauté pour le service des princes émigrés, et dont il est second colonel-propriétaire. Athanaïs Bernard Louis Claude de Tryon, vicomte de Montalembert (1768-1842), ayant rejoint la Légion de Condé en 1791, il participe à la constitution du régiment de Hohenlohe.
Le comte Armand de Firmas-Périès est alors nommé colonel attaché au régiment de Hohenlohe-Schillingsfurts. Il est fait, le 1er juin 1792, suivant, lieutenant de roi du quartier- général de S. A. S. Mgr le prince de Condé, ayant la police intérieure et extérieure de l'armée de ce prince. L'empereur d'Allemagne, François II, étant venu à Mayence, après son couronnement, le comte de Firmas-Périès est chargé, par S. A. l'électeur de Mayence, de la police de cette résidence, pendant tout le temps que S. M. Louis XVIII y séjourne2.
Pendant la campagne de 1793 le comte Armand de Firmas-Périès, tout en remplissant au quartier-général de l'armée de Condé les fonctions de sa charge de lieutenant de roi, n'en marche pas moins à la tête du régiment de Hohenlohe toutes les fois que l'on va à l'ennemi. Le 17 e régiment d'infanterie de von Hohenlohe participe à la bataille de Wattignies les 15 et 16 octobre 1793. En combattant ainsi, il reçoit une légère contusion, le 12 septembre 1793, à l'affaire de Bergzeborn, et est grièvement blessé à la poitrine, le 8 décembre suivant, au combat de Berstheim2.
Placé à l'avant-garde de l’armée des émigrés, Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein se distingue particulièrement sous Condé dans les campagnes de 1792-1793, notamment en défense lors de la bataille de Wissembourg (1793), en France3.
En 1794, les régiments de Hohenlohe passe au service du gouvernement des Provinces-Unies. Puis il entre au service des Pays-Bas quand, encerclé par l’armée du général Pichegru, il dirige une retraite magistrale vers l’île de Bommelerwaard. Le comte de Firmas-Périès reste à l'armée de Condé. Après la conquête de la Hollande, par les Français, les régiments de Hohenlohe sont licenciés. En 1795, le comte de Provence lui adresse une lettre dans laquelle il lui dit que lors que le roi son neveu sera sur le trône il espère qu'un régiment de Hohenlohe à son service sera pour ainsi dire un monument éternel de l'attachement que le prince a manifesté à la cause royale. Il combat encore à Caldiero, à Stockak, fait les campagnes de 1796 à 1799 sur le Rhin, et plusieurs fois les effectifs du régiment sont renouvelés4.
Les républicains français ayant passé le Rhin, le 24 juin 1796, le régiment de Hohenlohe est employé à l'avant-garde du corps de Condé, sous les ordres de S. A. M. le duc d'Enghien. Ce régiment soutient et couvre la retraite de l'armée autrichienne, jusque dans la vallée de la Kinzig. Le comte de Firmas-Périès fait prendre position au régiment de Hohenlohe, au château de Hohengeroldzegg; mais, les ennemis ayant forcé le passage du Knebis, il reçoit l'ordre d'abandonner le poste important qu'il occupait. Il obéit à cet ordre, en représentant toutefois au général autrichien Giulay, duquel il l'avait reçu, qu'une retraite aussi précipitée entraînerait la perte des immenses magasins rassemblés dans la vallée, et que, d'un autre côté, le corps qui se trouvait dans le Brisgau pouvait être compromis. Le comte de Firmas-Periès ayant de plus démontré la possibilité de se maintenir dans la vallée de la Kinzig, et d'imposer à l'ennemi par une contenance ferme, le comte de Giulay se rend à son avis, et se décide à reprendre sa position; mais à peine le comte de Firmas-Périès a-t’il réoccupé Hohengeroldzegg, que le canon des républicains se fait entendre dans la vallée. Le général Giulay est repoussé jusque sous les murs de Zell, et, par suite de ce mouvement, le régiment de Hohenlohe se trouve coupé. Dans cette situation critique, le comte de Firmas-Périès conçoit le projet hardi de tomber sur les derrières des ennemis, de les tromper sur le nombre de ses combattants, et de les forcer à la retraite. Il forme en conséquence autant de têtes de colonnes qu'il a de compagnies à sa disposition, et débouche ainsi dans la vallée de la Kinzig. Les républicains croyant alors que c'est le corps entier du prince de Condé, qui, par lu vallée de l'Arh, vient au secours de l'armée autrichienne, se retirent précipitamment. Le comte de Giulay, dès qu'il a aperçu les neuf têtes de colonnes dont nous venons de parler, a deviné la manœuvre hardie faite par le comte de Firmas-Périès, et a aussitôt marché pour le soutenir. Leur jonction s'opère heureusement. Le comte de Firmas-Périès reçoit dans cette action, une légère contusion. Il retourne, dès le soir du même jour, prendre position à Hohengeroldzegg. Il a, dans cette journée, fait une marche de près de 10 lieues, et remporté un succès important5.
Le 30 septembre 1796, il est blessé deux fois au combat de Schaffenried. S. M. Louis XVIII daigne lui faire écrire, par son ministre de la guerre, une lettre aussi flatteuse qu'honorable.
L'année de Condé étant partie pour la Russie, en 1797, le comte de Firmas-Périès est chargé d'en commander la première colonne, composée d'un bataillon du régiment de Hohenlohe, de la Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas, infanterie et cavalerie, et enfin des régiments de Hussards de Baschi et Carneville. Le comte de Firmas-Périès est employé, par S. M. l'empereur de Russie, en qualité de second colonel du régiment de Hohenlohe; et, lorsque ce régiment perd le prince de Hohenlohe, son colonel, le comte de Firmas-Périès, en est fait colonel-commandant.
En 1799, l'armée de Condé reçoit l'ordre de partir de Russie, pour aller concourir à la défense de la Suisse, menacée par les Français; mais, lorsque ce corps arrive à sa destination, déjà presque toute la Suisse est conquise. Le comte de Firmas-Périès est placé en avant de Constance. Il reçoit, le 7 octobre 1799, plusieurs contusions et blessures légères, en défendant cette ville, qui est prise par les Français. En 1801, l'armée de Condé ayant été licenciée, le comte de Firmas-Fériés vint se fixer en Souabe.
Sous la Restauration .
Article détaillé : Régiment de Hohenlohe (Restauration).
En 1816, le 2e régiment étranger de la Grande Armée qui était devenu « Légion étrangère royale », prend le nom de « Légion de Hohenlohe » du nom de son chef, le prince Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein. En 1821, il devient le régiment de Hohenlohe. Ce régiment est dissout le 5 janvier 1831, en même temps que les régiments suisses. Ce licenciement est dû à leur fidélité au roi Charles X6.
À sa création, la Légion étrangère reprendra à son compte une partie des traditions de l’unité. Vers 1830, la cadence du pas des régiments de l’Ancien Régime est lente, en particulier au régiment de Hohenlohe, ancêtre de la Légion. Cette tradition sera conservée donnant ainsi le pas Légion.
Notes et références .
1.↑ l'ordre allemand du Phénix de Hohenlohe ou la contre-révolution institutionnalisée [archive]
2.↑ a et b Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Publié par L'auteur, 1822, article Armand de Firmas-Périès, p.54 et suivantes.
3.↑ Nouvelle biographie générale: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, Par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Firmin Didot frères, fils et cie, 1858, p.914.
4.↑ Nouvelle biographie générale: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Firmin Didot frères, fils et cie, 1858, p.914.
5.↑ Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Publié par L'auteur, 1822, article Armand de Firmas-Périès, p.54 et suivantes.
6.↑ La création de la Légion étrangère en 1831. [archive]
Le Futur 1er REC
Période
1792
Pays
Royalist France.
Type
Chasseurs
Fait partie de
Armée de Condé
Ancienne dénomination
Hohenlohe-Schillingsfurts
Guerres
Guerres de la Révolution et de l’Empire
Batailles
Bataille de Wattignies
Commandant
Armand de Firmas-Périès
Commandant historique
Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein
Le Régiment de Hohenlohe est une ancienne unité d'infanterie française dissoute en 1831. Il combat dans l'armée des émigrés.
Histoire .
Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein, prince du Saint-Empire choisit en réponse aux dérèglements de la Révolution française, d'affirmer sa double foi en l'absolutisme et au catholicisme en créant un ordre de chevalerie aussitôt mis au service de la maison de Bourbon et de la légitimité. Incontestablement, l'institution de l'ordre du Phénix s'est faite sur les principes de la religion, de l'honneur et de la fidélité au souverain légitime. En effet, tout chevalier de la Langue française doit professer la plus entière fidélité au roi, lequel soit-il, et se tenir prêt en tout temps à en soutenir les droits et défendre les intérêts1.
Le prince de Hohenlohe signe, le 4 février 1792, un traité de subsides avec LL. AA. RR., les princes français, frères du roi Louis XVI. Il se met à la tête de celui des chasseurs d'Hohenlohe, que son père avait levé dans sa principauté pour le service des princes émigrés, et dont il est second colonel-propriétaire. Athanaïs Bernard Louis Claude de Tryon, vicomte de Montalembert (1768-1842), ayant rejoint la Légion de Condé en 1791, il participe à la constitution du régiment de Hohenlohe.
Le comte Armand de Firmas-Périès est alors nommé colonel attaché au régiment de Hohenlohe-Schillingsfurts. Il est fait, le 1er juin 1792, suivant, lieutenant de roi du quartier- général de S. A. S. Mgr le prince de Condé, ayant la police intérieure et extérieure de l'armée de ce prince. L'empereur d'Allemagne, François II, étant venu à Mayence, après son couronnement, le comte de Firmas-Périès est chargé, par S. A. l'électeur de Mayence, de la police de cette résidence, pendant tout le temps que S. M. Louis XVIII y séjourne2.
Pendant la campagne de 1793 le comte Armand de Firmas-Périès, tout en remplissant au quartier-général de l'armée de Condé les fonctions de sa charge de lieutenant de roi, n'en marche pas moins à la tête du régiment de Hohenlohe toutes les fois que l'on va à l'ennemi. Le 17 e régiment d'infanterie de von Hohenlohe participe à la bataille de Wattignies les 15 et 16 octobre 1793. En combattant ainsi, il reçoit une légère contusion, le 12 septembre 1793, à l'affaire de Bergzeborn, et est grièvement blessé à la poitrine, le 8 décembre suivant, au combat de Berstheim2.
Placé à l'avant-garde de l’armée des émigrés, Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein se distingue particulièrement sous Condé dans les campagnes de 1792-1793, notamment en défense lors de la bataille de Wissembourg (1793), en France3.
En 1794, les régiments de Hohenlohe passe au service du gouvernement des Provinces-Unies. Puis il entre au service des Pays-Bas quand, encerclé par l’armée du général Pichegru, il dirige une retraite magistrale vers l’île de Bommelerwaard. Le comte de Firmas-Périès reste à l'armée de Condé. Après la conquête de la Hollande, par les Français, les régiments de Hohenlohe sont licenciés. En 1795, le comte de Provence lui adresse une lettre dans laquelle il lui dit que lors que le roi son neveu sera sur le trône il espère qu'un régiment de Hohenlohe à son service sera pour ainsi dire un monument éternel de l'attachement que le prince a manifesté à la cause royale. Il combat encore à Caldiero, à Stockak, fait les campagnes de 1796 à 1799 sur le Rhin, et plusieurs fois les effectifs du régiment sont renouvelés4.
Les républicains français ayant passé le Rhin, le 24 juin 1796, le régiment de Hohenlohe est employé à l'avant-garde du corps de Condé, sous les ordres de S. A. M. le duc d'Enghien. Ce régiment soutient et couvre la retraite de l'armée autrichienne, jusque dans la vallée de la Kinzig. Le comte de Firmas-Périès fait prendre position au régiment de Hohenlohe, au château de Hohengeroldzegg; mais, les ennemis ayant forcé le passage du Knebis, il reçoit l'ordre d'abandonner le poste important qu'il occupait. Il obéit à cet ordre, en représentant toutefois au général autrichien Giulay, duquel il l'avait reçu, qu'une retraite aussi précipitée entraînerait la perte des immenses magasins rassemblés dans la vallée, et que, d'un autre côté, le corps qui se trouvait dans le Brisgau pouvait être compromis. Le comte de Firmas-Periès ayant de plus démontré la possibilité de se maintenir dans la vallée de la Kinzig, et d'imposer à l'ennemi par une contenance ferme, le comte de Giulay se rend à son avis, et se décide à reprendre sa position; mais à peine le comte de Firmas-Périès a-t’il réoccupé Hohengeroldzegg, que le canon des républicains se fait entendre dans la vallée. Le général Giulay est repoussé jusque sous les murs de Zell, et, par suite de ce mouvement, le régiment de Hohenlohe se trouve coupé. Dans cette situation critique, le comte de Firmas-Périès conçoit le projet hardi de tomber sur les derrières des ennemis, de les tromper sur le nombre de ses combattants, et de les forcer à la retraite. Il forme en conséquence autant de têtes de colonnes qu'il a de compagnies à sa disposition, et débouche ainsi dans la vallée de la Kinzig. Les républicains croyant alors que c'est le corps entier du prince de Condé, qui, par lu vallée de l'Arh, vient au secours de l'armée autrichienne, se retirent précipitamment. Le comte de Giulay, dès qu'il a aperçu les neuf têtes de colonnes dont nous venons de parler, a deviné la manœuvre hardie faite par le comte de Firmas-Périès, et a aussitôt marché pour le soutenir. Leur jonction s'opère heureusement. Le comte de Firmas-Périès reçoit dans cette action, une légère contusion. Il retourne, dès le soir du même jour, prendre position à Hohengeroldzegg. Il a, dans cette journée, fait une marche de près de 10 lieues, et remporté un succès important5.
Le 30 septembre 1796, il est blessé deux fois au combat de Schaffenried. S. M. Louis XVIII daigne lui faire écrire, par son ministre de la guerre, une lettre aussi flatteuse qu'honorable.
L'année de Condé étant partie pour la Russie, en 1797, le comte de Firmas-Périès est chargé d'en commander la première colonne, composée d'un bataillon du régiment de Hohenlohe, de la Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas, infanterie et cavalerie, et enfin des régiments de Hussards de Baschi et Carneville. Le comte de Firmas-Périès est employé, par S. M. l'empereur de Russie, en qualité de second colonel du régiment de Hohenlohe; et, lorsque ce régiment perd le prince de Hohenlohe, son colonel, le comte de Firmas-Périès, en est fait colonel-commandant.
En 1799, l'armée de Condé reçoit l'ordre de partir de Russie, pour aller concourir à la défense de la Suisse, menacée par les Français; mais, lorsque ce corps arrive à sa destination, déjà presque toute la Suisse est conquise. Le comte de Firmas-Périès est placé en avant de Constance. Il reçoit, le 7 octobre 1799, plusieurs contusions et blessures légères, en défendant cette ville, qui est prise par les Français. En 1801, l'armée de Condé ayant été licenciée, le comte de Firmas-Fériés vint se fixer en Souabe.
Sous la Restauration .
Article détaillé : Régiment de Hohenlohe (Restauration).
En 1816, le 2e régiment étranger de la Grande Armée qui était devenu « Légion étrangère royale », prend le nom de « Légion de Hohenlohe » du nom de son chef, le prince Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein. En 1821, il devient le régiment de Hohenlohe. Ce régiment est dissout le 5 janvier 1831, en même temps que les régiments suisses. Ce licenciement est dû à leur fidélité au roi Charles X6.
À sa création, la Légion étrangère reprendra à son compte une partie des traditions de l’unité. Vers 1830, la cadence du pas des régiments de l’Ancien Régime est lente, en particulier au régiment de Hohenlohe, ancêtre de la Légion. Cette tradition sera conservée donnant ainsi le pas Légion.
Notes et références .
1.↑ l'ordre allemand du Phénix de Hohenlohe ou la contre-révolution institutionnalisée [archive]
2.↑ a et b Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Publié par L'auteur, 1822, article Armand de Firmas-Périès, p.54 et suivantes.
3.↑ Nouvelle biographie générale: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, Par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Firmin Didot frères, fils et cie, 1858, p.914.
4.↑ Nouvelle biographie générale: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Firmin Didot frères, fils et cie, 1858, p.914.
5.↑ Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Publié par L'auteur, 1822, article Armand de Firmas-Périès, p.54 et suivantes.
6.↑ La création de la Légion étrangère en 1831. [archive]
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