« L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
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« L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
je sais que certains d'entre nous partage ce ressentiment vis a vis de de gaulle que je partage aussi voici une analyse de José CASTANO
Une page d’histoire…
« L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
« J’aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français… Il me semblait qu’un Français de l’étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays… Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité » (Antoine de Saint-Exupéry)
Le 18 juin 2010 sera l’occasion pour bon nombre de gaullistes de commémorer « l’appel » (le 70ème) lancé de Londres par leur chef spirituel. L’histoire a fait de ce discours le symbole de la résistance face à l’occupant allemand et a qualifié le général de brigade « à titre temporaire » Charles de Gaulle, de « premier résistant de France ». C’est une ineptie ! De Gaulle n’a jamais fait partie de la résistance. La résistance, c’est l’histoire du Colonel Fabien qui a débuté le 21 juin 1941.
Comme le disait Weygand, de Gaulle était un militaire, pas un soldat et il y a à son sujet, toute une légende à détruire. Sa carrière militaire a pris des allures très particulières, marquées très tôt par la certitude de sa supériorité intellectuelle sur ses pairs. Ces derniers, en raison de sa morgue et de son extrême confiance en soi, l’avaient baptisé « le Connétable ». En fait, il les détestait tous, en particulier Juin, major de sa promotion dans laquelle de Gaulle avait obtenu un rang médiocre.
Sa réputation de prophète d’une armée blindée moderne fait partie de la légende. Le général Guderian, spécialiste des blindés allemands, consulté à propos de l’influence qu’auraient pu avoir les écrits du colonel De Gaulle sur l’emploi d’une force mécanisée, répondit : « Ces théories sont déjà anciennes, les écrits de de Gaulle ne sont guère que de la littérature sans réelles applications pratiques nouvelles. Nous n’y avons pas porté d’intérêt ! »
En 1940, au commandement de la 4ème division cuirassée, il subit un échec sanglant, prouvant d’une part son incapacité tactique et un entêtement criminel devant les conseils de ses pairs. D’ailleurs, il abandonna sa division en plein combat, apprenant qu’il était nommé général à titre temporaire et que Paul Reynaud faisait de lui un sous secrétaire d’Etat à la Défense. Le képi de général et ses deux étoiles devinrent alors sa première préoccupation, la seconde étant de contrer Weygand par tous les moyens.
La fin de la campagne de 1940 apporte la confirmation : De Gaulle n’est pas un guerrier. Il n’est pas de ces officiers qui vont à l’assaut en casoar et en gants blancs, de ceux qui crient « debout les morts ! » ; c’est un rhéteur, un communicant que son entourage appellera bientôt « le général micro ». L’armée n’est pour lui qu’un instrument qui ne reflète en aucun cas un symbole national.
Le 17 juin 1940, quand il quitte Bordeaux à destination de Londres, la guerre n’est pas finie puisque l’armistice est du 24 juin. Alors, pourquoi est-il parti en Angleterre ?
Le 17 juin, eût lieu à Bordeaux le passage des pleins pouvoirs à Pétain et la formation du nouveau gouvernement. Or, de Gaulle eût l’amère surprise de constater que le Maréchal n’avait pas voulu de lui. Il connaissait trop bien l’homme et son orgueil démesuré pour lui confier un poste dans son nouveau gouvernement. Déçu, dépité, vexé, il décida à ce moment de quitter la France. Il attendit, caché derrière un pilier des vestibules, le passage du général anglais Spears, lui raconta avec une mine défaite qu’on voulait l’assassiner (une élucubration de plus) et lui demanda de l’emmener avec lui en Angleterre dans l’avion que Churchill avait envoyé à cette occasion. Le soir, il était à Londres et adressa un télégramme au Ministre de la Guerre à Bordeaux : « Suis à Londres. Ai négocié avec le Ministre de la Guerre britannique, sur instruction de monsieur Paul Reynaud, au sujet des points suivants… » (Il s’agissait des matériels d’armement remis aux alliés par les Etats-Unis et du sort des prisonniers allemands actuellement en France).
La réponse arriva de Bordeaux sous la forme d’un câble adressé par le général Colson, secrétaire d’Etat à la Guerre, à l’attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général de Gaulle, qu’il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. »
Hésitation de de Gaulle : Obéir ou pas ? Dans un premier temps il décida d’obéir et demanda un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l’armée de l’air Brantôme, pour l’accompagner avec l’unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Cet officier déclarera : « Tout semblait devoir se dérouler sans encombre lorsque j’apprends que les Anglais, sans avertir personne, avaient fait vidanger le matin même l’essence des réservoirs et déplacer l’avion dans un hangar aux portes cadenassées et gardées par des sentinelles en armes. »
Devant l’impossibilité désormais de rejoindre Bordeaux, de Gaulle s’adressera aux Français, le 18 juin, sur les ondes de la BBC, en ces termes :
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et soldats français qui se trouvent en territoire britannique, ou qui viendraient à s’y trouver, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Ce texte n’a rien à voir avec ce qu’on appelle communément, l’appel du 18 Juin, où se trouverait la phrase fameuse : « la France a perdu une bataille, elle n’a pas perdu la guerre » En effet, cette phrase ne vit le jour qu’en Août 1940 sur une affiche placardée sur les murs de Londres. Ce faisant, de Gaulle ne faisait que copier, la proclamation du ministre anglais de l’information, Duff Cooper, à la suite de la capitulation de l’armée belge.
Dès lors, de Gaulle devint pour bon nombre de Français le « symbole de la résistance »… alors qu’il passa toute la guerre en toute quiétude en famille, mangeant à sa faim, à l’abri des affres de la pénurie et de l’insécurité. Mais qu’importe : La légende gaullienne était en marche…
Que serait-il advenu de l’auteur de « l’appel du 18 Juin » si le Maréchal Pétain (respecté par les Allemands pour avoir été le seul général à les avoir battus à Verdun), au lieu de confirmer Weygand dans le rôle de Général en Chef, pour qu’il réorganise l’Armée d’Afrique, avait choisi de Gaulle ? Ce dernier n’aurait, assurément, jamais rejoint Londres.
Roosevelt détestait de Gaulle et le considérait comme un dictateur en puissance, « un arriviste » à ses yeux. Il disait de lui : « De Gaulle se prend de temps en temps pour Clemenceau, de temps en temps pour Jeanne d’Arc ». Par contre, il estimait Giraud qui, arrivé à Alger, fin 1942, n’avait qu’une idée en tête : recomposer une armée française pour continuer la guerre… d’où l’animosité sans borne que De Gaulle vouait à ce dernier.
Churchill n’estimait pas davantage De Gaulle et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il lui fit cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! » Et le désintérêt –voire l’antipathie- qu’ils vouaient à de Gaulle amenèrent Churchill et Roosevelt à le tenir à l’écart de leurs projets concernant le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, ce qui fit s’écrier l’homme de Colombey : « J’espère que les gens de Vichy vont les refoutre à la mer ! ».
Tenu à l’écart, il le sera aussi lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944… date à laquelle l’Armée d’Afrique défilait dans Rome qu’elle venait de libérer sous les ordres des généraux Juin et Monsabert.
Cependant, cette mise à l’écart, au lieu de provoquer chez lui un sentiment d’humilité, aiguisera au contraire son orgueil démesuré et, désormais, sa seule devise sera : « Moi, de Gaulle ! » Cette paranoïa, cette ambition amèneront les catastrophes qui détruiront l’unité nationale.
Dans ses principales destructions : l’empire et l’armée qu’il a toujours méprisée. On lui reprochera –entre autres- sa complicité dans la destruction de la flotte française par l’aviation anglaise, le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kébir et du massacre de près de 1600 marins ; de l’attaque de Dakar, le 25 septembre 1940, par cette même armada anglaise ; la guerre franco-française de Syrie dont il fut le principal responsable. A cet effet, en janvier 1941, le colonel Monclar, commandant la 13ème DBLE et futur commandant du fameux bataillon de Corée, éprouvant quelques scrupules à l’idée de devoir tirer sur d’autres soldats français, s’adressa à de Gaulle en ces termes : « Mon général, en face il y a la Légion… La Légion ne tire pas sur la Légion… d’ailleurs vous nous avez affirmé que nous ne nous battrions jamais contre des Français… » Et le « chef de la France libre » de répliquer : « Monclar ! Les Français, c’est moi ! La France, c’est moi ! ». On lui reprochera aussi l’épuration de l’armée d’Afrique à qui il ne pardonna pas d’avoir « gagné sans lui » ; son opposition à la libération de la Corse par Giraud ; sa mise à l’écart de De Lattre et de Juin, généraux victorieux qui pouvaient lui faire de l’ombre. Son égocentrisme sera exacerbé quand le général Américain Clarck rendra au général Alphonse Juin, après que l’armée d’Afrique se couvrit de gloire en Italie, un vibrant hommage en ces termes : « Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là ! ». De Gaulle saura s’en souvenir…
Après sa prise de pouvoir en mai 1958, il n’eut de cesse de se débarrasser de l’armée victorieuse en Algérie en épurant ses chefs les plus prestigieux au bénéfice d’hommes « à lui » qui, s’ils n’étaient guère brillants sur le plan professionnel, avaient au moins l’avantage « d’être sûrs » : Gambiez, Ailleret, Katz, Debrosse… Le Maréchal Juin, patron de l'Armée d'Afrique qui libéra la France avec Eisenhower, Roosevelt, Churchill eût à donner son jugement sur l'OAS : « C'est un mouvement généreux ! » De Gaulle le mit aussitôt aux arrêts de rigueur et lui retira toutes ses fonctions. Il obtenait là sa revanche…
Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’incompétence en veulerie, de fautes en palinodies, d’abandon en trahison, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était arrivé aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin sans le moindre égard pour ces milliers de morts et de disparus qui jalonnaient l’histoire de ce pays.
Aventurier, paranoïaque, il restera, malgré la légende, épiphénomène dans l’histoire de France. Pour avoir rêvé de dominer la France –et probablement le monde- il avait pris un costume trop grand pour lui. Il est mort à Colombey, les pieds dans les charentaises, devant une tasse de camomille, sans doute étranglé par la rancœur, la haine à l’égard de ceux qui n’avaient pas su reconnaître son génie.
José CASTANO
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
« Pour la honte éternelle de la France, de Gaulle s’est comporté envers la population profrançaise d’Algérie –aussi bien d’origine européenne que d’origine musulmane- comme s’il s’agissait de criminels et il a autorisé d’incroyables atrocités perpétrés contre elle par la gendarmerie mobile, tandis que dans le même temps il ordonnait à l’armée de ne pas gêner les sévices, les enlèvements et les massacres du FLN. » (Thomas Molnas – Journal National Review (USA), septembre 1962)
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La trahison gaulliste
Revue HISTORIA : Quel est selon vous l’acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ?
Réponse d’Alain DUHAMEL : Sans hésitation, celui du gl de Gaulle vis-à-vis des Français d’Algérie
Cliquez : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
- Pour faire aboutir sa politique d'abandon de l'Algérie, De Gaulle a-t-il consciemment commis un crime d'Etat envers les Français d'Algérie?
Voir la lettre du 15 octobre 2009 de Jeune Pied-Noir à Jean DANIEL sur le site Internet de JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/DeGaulle.htm
-De Gaulle, le sauveur. (Cliquez) : https://www.youtube.com/watch?v=LS-Ws6aiQpM
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L’adieu émouvant d’un homme de cœur, d’un grand patriote… et d’un ami - http://www.nationspresse.info/?p=102780
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48 ans -Coup de gueule du hérisson ! Pour lire la suite : cliquez ici
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- Proposition de loi visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances que les Français d’Algérie ont subies. Mesdames et Messieurs les Députés, afin que l’œuvre positive de la France en Algérie ne soit ni falsifiée, ni bafouée ; afin que la mémoire d’un peuple, de ses pionniers et de ses soldats soit respectée ; afin que nos enfants connaissent « enfin » la vérité ; afin que l’histoire n’ait pas, un jour, à vous juger sévèrement pour vos manquements, rejoignez vos cinq collègues courageux et soyez solidaires de leur action : Cliquez sur : http://echodupays.kazeo.com/LE-BULLETIN-DE-PIERRE-SALAS/PROPOSITION-DE-LOI-DE-RECONNAISSANCE,a1877911.html
- Et sur :
http://87.98.179.71/actualités/société/thierry-mariani-“-fln-coupable-de-crime-contre-l’humanité”20100520.html
Soutien à la proposition de Thierry Mariani visant à reconnaître officiellement les crimes contre l’humanité perpétrés contre les Français d’Algérie, européens et musulmans, au moment de l’indépendance : http://www.les4verites.com/Petition-Soutien-a-la-proposition-de-Thierry-Mariani-2946.html
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Amicale pour la Défense des Intérêts Moraux et matériels des Anciens Détenus et exilés politiques de l’Algérie française
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4ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 20, 21 22 Août 2010 –
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Une magnifique initiative pour un peuple aussi productif que celui des Français D’ALGERIE, et surtout, pour que sa mémoire demeure. (cliquez) : http://www.pied-noir.eu/index.php/salon-du-savoir-faire-pied-noir/salonsfpn
- Programme : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/flysfpn2010.pdf !
A cette occasion, José CASTANO, donnera le samedi 21 aout, à 16h, une conférence sur :
« La Tragédie de l’Algérie française »
Une évocation tragique et bouleversante de ce qui demeurera à tout jamais la plus grande tragédie de la Vème République
- Evocation de trois grandes tragédies : Le massacre des harkis ; Alger, 26 mars 1962 ; Oran, 5 juillet 1962
- Les fusillés de l’Algérie française : l’assassinat du lieutenant Roger Degueldre
- Le drame des disparus
- L’exode… A travers des visions picturales, l’arrachement dans la douleur et dans les larmes.
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- La vidéo qu’il faut absolument visionner et transférer – Cliquez sur le lien : EXCLUSIF – Hors la loi : la vidéo qui rétablit la seule « vérité historique »
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http://echodupays.kazeo.com/NOS-ACTIONS/JE-REVIENS-DE-LA-GUERRE,a1893261.html
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- Quand le ridicule supplante l'histoire - Pour lire la suite cliquez ici
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Roger HOLEINDRE
« L’homme qui faisait se battre les Français entre eux »
(Histoire du Gaullisme)
A quinze ans, en août 1944, lors de l’évacuation de Paris par les troupes d’occupation, il enlève aux Allemands, seul, deux mitrailleuses jumelées. A seize ans et demi, il part, pour la première fois, pour l’Indochine où il est engagé à la 1ère Division Navale d’assaut. De retour en France, il se porte volontaire pour la Corée, mais n’ayant pas l’âge requis, ne sera pas admis au corps expéditionnaire. C’est alors un deuxième départ pour l’Indochine où il servira à la 1ère Demi-brigade de Commandos Parachutistes. Il fera en tout, trois séjours en Indochine.
Après Dien-Bien-Phu, il rejoint l’Algérie où il se distingue au 8e Régiment de Parachutistes Coloniaux. Deux fois blessé, cinq fois cité, il est décoré de la Médaille militaire. Grièvement blessé, il est démobilisé et s’installe à Tébessa où il se consacre à la jeunesse musulmane, crée une maison de jeunes et anime l’éducation et les loisirs de quatre cents jeunes Musulmans. Pour cette activité, et bien que civil, il est cité (cas tout à fait exceptionnel) « à l’ordre de l’Armée » pour son action sociale envers la population autochtone. Il est l’un des premiers à rejoindre l’OAS, et crée le maquis Bonaparte dans le Constantinois, avec des jeunes Pieds-Noirs et des jeunes Musulmans. Arrêté, emprisonné, il s’évade, continue la lutte, et est à nouveau arrêté. Il sera lourdement condamné pour « crime de fidélité », et ne sera pas libéré avant trois années. Roger Holeindre est actuellement Président du Cercle National des Combattants.
Après son anthologie sur l’histoire du Parti communiste français, « Trahisons sur commande », il signe là le deuxième volet de sa trilogie consacrée à la deuxième moitié du XXe siècle. Ici, il s’est attaché à rectifier, corriger et rétablir tout ce que le politiquement correct impose sur de Gaulle, sans concession, pour instruire le procès de celui qui n’a cessé de trahir la France !
704 pages – Prix public : 29 Euros.
Disponible auprès de toute librairie, sur commande ou chez le diffuseur EDH, BP 2, 27290 Pont-Authou (34 Euros, franco de port). Paiement en ligne disponible sur le site : www.editions-heligland.fr
Anciens combattants d’Algérie, adhérez au C.N.C (Président : Roger Holeindre)
e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr
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- Un site qui vous permettra de retrouver ceux de votre localité « là-bas » :
http://www.denisdar.com/index.php?rub=fpn
Allez dans la rubrique « Services » et cliquez sur « Pieds-Noirs en France »
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Une page d’histoire…
« L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
« J’aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français… Il me semblait qu’un Français de l’étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays… Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité » (Antoine de Saint-Exupéry)
Le 18 juin 2010 sera l’occasion pour bon nombre de gaullistes de commémorer « l’appel » (le 70ème) lancé de Londres par leur chef spirituel. L’histoire a fait de ce discours le symbole de la résistance face à l’occupant allemand et a qualifié le général de brigade « à titre temporaire » Charles de Gaulle, de « premier résistant de France ». C’est une ineptie ! De Gaulle n’a jamais fait partie de la résistance. La résistance, c’est l’histoire du Colonel Fabien qui a débuté le 21 juin 1941.
Comme le disait Weygand, de Gaulle était un militaire, pas un soldat et il y a à son sujet, toute une légende à détruire. Sa carrière militaire a pris des allures très particulières, marquées très tôt par la certitude de sa supériorité intellectuelle sur ses pairs. Ces derniers, en raison de sa morgue et de son extrême confiance en soi, l’avaient baptisé « le Connétable ». En fait, il les détestait tous, en particulier Juin, major de sa promotion dans laquelle de Gaulle avait obtenu un rang médiocre.
Sa réputation de prophète d’une armée blindée moderne fait partie de la légende. Le général Guderian, spécialiste des blindés allemands, consulté à propos de l’influence qu’auraient pu avoir les écrits du colonel De Gaulle sur l’emploi d’une force mécanisée, répondit : « Ces théories sont déjà anciennes, les écrits de de Gaulle ne sont guère que de la littérature sans réelles applications pratiques nouvelles. Nous n’y avons pas porté d’intérêt ! »
En 1940, au commandement de la 4ème division cuirassée, il subit un échec sanglant, prouvant d’une part son incapacité tactique et un entêtement criminel devant les conseils de ses pairs. D’ailleurs, il abandonna sa division en plein combat, apprenant qu’il était nommé général à titre temporaire et que Paul Reynaud faisait de lui un sous secrétaire d’Etat à la Défense. Le képi de général et ses deux étoiles devinrent alors sa première préoccupation, la seconde étant de contrer Weygand par tous les moyens.
La fin de la campagne de 1940 apporte la confirmation : De Gaulle n’est pas un guerrier. Il n’est pas de ces officiers qui vont à l’assaut en casoar et en gants blancs, de ceux qui crient « debout les morts ! » ; c’est un rhéteur, un communicant que son entourage appellera bientôt « le général micro ». L’armée n’est pour lui qu’un instrument qui ne reflète en aucun cas un symbole national.
Le 17 juin 1940, quand il quitte Bordeaux à destination de Londres, la guerre n’est pas finie puisque l’armistice est du 24 juin. Alors, pourquoi est-il parti en Angleterre ?
Le 17 juin, eût lieu à Bordeaux le passage des pleins pouvoirs à Pétain et la formation du nouveau gouvernement. Or, de Gaulle eût l’amère surprise de constater que le Maréchal n’avait pas voulu de lui. Il connaissait trop bien l’homme et son orgueil démesuré pour lui confier un poste dans son nouveau gouvernement. Déçu, dépité, vexé, il décida à ce moment de quitter la France. Il attendit, caché derrière un pilier des vestibules, le passage du général anglais Spears, lui raconta avec une mine défaite qu’on voulait l’assassiner (une élucubration de plus) et lui demanda de l’emmener avec lui en Angleterre dans l’avion que Churchill avait envoyé à cette occasion. Le soir, il était à Londres et adressa un télégramme au Ministre de la Guerre à Bordeaux : « Suis à Londres. Ai négocié avec le Ministre de la Guerre britannique, sur instruction de monsieur Paul Reynaud, au sujet des points suivants… » (Il s’agissait des matériels d’armement remis aux alliés par les Etats-Unis et du sort des prisonniers allemands actuellement en France).
La réponse arriva de Bordeaux sous la forme d’un câble adressé par le général Colson, secrétaire d’Etat à la Guerre, à l’attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général de Gaulle, qu’il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. »
Hésitation de de Gaulle : Obéir ou pas ? Dans un premier temps il décida d’obéir et demanda un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l’armée de l’air Brantôme, pour l’accompagner avec l’unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Cet officier déclarera : « Tout semblait devoir se dérouler sans encombre lorsque j’apprends que les Anglais, sans avertir personne, avaient fait vidanger le matin même l’essence des réservoirs et déplacer l’avion dans un hangar aux portes cadenassées et gardées par des sentinelles en armes. »
Devant l’impossibilité désormais de rejoindre Bordeaux, de Gaulle s’adressera aux Français, le 18 juin, sur les ondes de la BBC, en ces termes :
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et soldats français qui se trouvent en territoire britannique, ou qui viendraient à s’y trouver, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Ce texte n’a rien à voir avec ce qu’on appelle communément, l’appel du 18 Juin, où se trouverait la phrase fameuse : « la France a perdu une bataille, elle n’a pas perdu la guerre » En effet, cette phrase ne vit le jour qu’en Août 1940 sur une affiche placardée sur les murs de Londres. Ce faisant, de Gaulle ne faisait que copier, la proclamation du ministre anglais de l’information, Duff Cooper, à la suite de la capitulation de l’armée belge.
Dès lors, de Gaulle devint pour bon nombre de Français le « symbole de la résistance »… alors qu’il passa toute la guerre en toute quiétude en famille, mangeant à sa faim, à l’abri des affres de la pénurie et de l’insécurité. Mais qu’importe : La légende gaullienne était en marche…
Que serait-il advenu de l’auteur de « l’appel du 18 Juin » si le Maréchal Pétain (respecté par les Allemands pour avoir été le seul général à les avoir battus à Verdun), au lieu de confirmer Weygand dans le rôle de Général en Chef, pour qu’il réorganise l’Armée d’Afrique, avait choisi de Gaulle ? Ce dernier n’aurait, assurément, jamais rejoint Londres.
Roosevelt détestait de Gaulle et le considérait comme un dictateur en puissance, « un arriviste » à ses yeux. Il disait de lui : « De Gaulle se prend de temps en temps pour Clemenceau, de temps en temps pour Jeanne d’Arc ». Par contre, il estimait Giraud qui, arrivé à Alger, fin 1942, n’avait qu’une idée en tête : recomposer une armée française pour continuer la guerre… d’où l’animosité sans borne que De Gaulle vouait à ce dernier.
Churchill n’estimait pas davantage De Gaulle et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il lui fit cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! » Et le désintérêt –voire l’antipathie- qu’ils vouaient à de Gaulle amenèrent Churchill et Roosevelt à le tenir à l’écart de leurs projets concernant le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, ce qui fit s’écrier l’homme de Colombey : « J’espère que les gens de Vichy vont les refoutre à la mer ! ».
Tenu à l’écart, il le sera aussi lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944… date à laquelle l’Armée d’Afrique défilait dans Rome qu’elle venait de libérer sous les ordres des généraux Juin et Monsabert.
Cependant, cette mise à l’écart, au lieu de provoquer chez lui un sentiment d’humilité, aiguisera au contraire son orgueil démesuré et, désormais, sa seule devise sera : « Moi, de Gaulle ! » Cette paranoïa, cette ambition amèneront les catastrophes qui détruiront l’unité nationale.
Dans ses principales destructions : l’empire et l’armée qu’il a toujours méprisée. On lui reprochera –entre autres- sa complicité dans la destruction de la flotte française par l’aviation anglaise, le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kébir et du massacre de près de 1600 marins ; de l’attaque de Dakar, le 25 septembre 1940, par cette même armada anglaise ; la guerre franco-française de Syrie dont il fut le principal responsable. A cet effet, en janvier 1941, le colonel Monclar, commandant la 13ème DBLE et futur commandant du fameux bataillon de Corée, éprouvant quelques scrupules à l’idée de devoir tirer sur d’autres soldats français, s’adressa à de Gaulle en ces termes : « Mon général, en face il y a la Légion… La Légion ne tire pas sur la Légion… d’ailleurs vous nous avez affirmé que nous ne nous battrions jamais contre des Français… » Et le « chef de la France libre » de répliquer : « Monclar ! Les Français, c’est moi ! La France, c’est moi ! ». On lui reprochera aussi l’épuration de l’armée d’Afrique à qui il ne pardonna pas d’avoir « gagné sans lui » ; son opposition à la libération de la Corse par Giraud ; sa mise à l’écart de De Lattre et de Juin, généraux victorieux qui pouvaient lui faire de l’ombre. Son égocentrisme sera exacerbé quand le général Américain Clarck rendra au général Alphonse Juin, après que l’armée d’Afrique se couvrit de gloire en Italie, un vibrant hommage en ces termes : « Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là ! ». De Gaulle saura s’en souvenir…
Après sa prise de pouvoir en mai 1958, il n’eut de cesse de se débarrasser de l’armée victorieuse en Algérie en épurant ses chefs les plus prestigieux au bénéfice d’hommes « à lui » qui, s’ils n’étaient guère brillants sur le plan professionnel, avaient au moins l’avantage « d’être sûrs » : Gambiez, Ailleret, Katz, Debrosse… Le Maréchal Juin, patron de l'Armée d'Afrique qui libéra la France avec Eisenhower, Roosevelt, Churchill eût à donner son jugement sur l'OAS : « C'est un mouvement généreux ! » De Gaulle le mit aussitôt aux arrêts de rigueur et lui retira toutes ses fonctions. Il obtenait là sa revanche…
Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’incompétence en veulerie, de fautes en palinodies, d’abandon en trahison, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était arrivé aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin sans le moindre égard pour ces milliers de morts et de disparus qui jalonnaient l’histoire de ce pays.
Aventurier, paranoïaque, il restera, malgré la légende, épiphénomène dans l’histoire de France. Pour avoir rêvé de dominer la France –et probablement le monde- il avait pris un costume trop grand pour lui. Il est mort à Colombey, les pieds dans les charentaises, devant une tasse de camomille, sans doute étranglé par la rancœur, la haine à l’égard de ceux qui n’avaient pas su reconnaître son génie.
José CASTANO
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
« Pour la honte éternelle de la France, de Gaulle s’est comporté envers la population profrançaise d’Algérie –aussi bien d’origine européenne que d’origine musulmane- comme s’il s’agissait de criminels et il a autorisé d’incroyables atrocités perpétrés contre elle par la gendarmerie mobile, tandis que dans le même temps il ordonnait à l’armée de ne pas gêner les sévices, les enlèvements et les massacres du FLN. » (Thomas Molnas – Journal National Review (USA), septembre 1962)
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La trahison gaulliste
Revue HISTORIA : Quel est selon vous l’acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ?
Réponse d’Alain DUHAMEL : Sans hésitation, celui du gl de Gaulle vis-à-vis des Français d’Algérie
Cliquez : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
- Pour faire aboutir sa politique d'abandon de l'Algérie, De Gaulle a-t-il consciemment commis un crime d'Etat envers les Français d'Algérie?
Voir la lettre du 15 octobre 2009 de Jeune Pied-Noir à Jean DANIEL sur le site Internet de JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/DeGaulle.htm
-De Gaulle, le sauveur. (Cliquez) : https://www.youtube.com/watch?v=LS-Ws6aiQpM
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L’adieu émouvant d’un homme de cœur, d’un grand patriote… et d’un ami - http://www.nationspresse.info/?p=102780
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48 ans -Coup de gueule du hérisson ! Pour lire la suite : cliquez ici
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- Proposition de loi visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances que les Français d’Algérie ont subies. Mesdames et Messieurs les Députés, afin que l’œuvre positive de la France en Algérie ne soit ni falsifiée, ni bafouée ; afin que la mémoire d’un peuple, de ses pionniers et de ses soldats soit respectée ; afin que nos enfants connaissent « enfin » la vérité ; afin que l’histoire n’ait pas, un jour, à vous juger sévèrement pour vos manquements, rejoignez vos cinq collègues courageux et soyez solidaires de leur action : Cliquez sur : http://echodupays.kazeo.com/LE-BULLETIN-DE-PIERRE-SALAS/PROPOSITION-DE-LOI-DE-RECONNAISSANCE,a1877911.html
- Et sur :
http://87.98.179.71/actualités/société/thierry-mariani-“-fln-coupable-de-crime-contre-l’humanité”20100520.html
Soutien à la proposition de Thierry Mariani visant à reconnaître officiellement les crimes contre l’humanité perpétrés contre les Français d’Algérie, européens et musulmans, au moment de l’indépendance : http://www.les4verites.com/Petition-Soutien-a-la-proposition-de-Thierry-Mariani-2946.html
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Amicale pour la Défense des Intérêts Moraux et matériels des Anciens Détenus et exilés politiques de l’Algérie française
- Des nouvelles de l’ADIMAD :
http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=354
- Parce que la mémoire des défenseurs de l’Algérie française doit-être sauvegardée, rejoignez l’ADIMAD - e-mail : adimadsud@wanadoo.fr
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Adhésion : 25 Euros/an
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4ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 20, 21 22 Août 2010 –
Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Renseignements au 04.68.86.13.62 ou 04.94.33.68.38 ou 06.61.84.59.93 – e-mail : gabriel.mene@wanadoo.fr
Une magnifique initiative pour un peuple aussi productif que celui des Français D’ALGERIE, et surtout, pour que sa mémoire demeure. (cliquez) : http://www.pied-noir.eu/index.php/salon-du-savoir-faire-pied-noir/salonsfpn
- Programme : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/flysfpn2010.pdf !
A cette occasion, José CASTANO, donnera le samedi 21 aout, à 16h, une conférence sur :
« La Tragédie de l’Algérie française »
Une évocation tragique et bouleversante de ce qui demeurera à tout jamais la plus grande tragédie de la Vème République
- Evocation de trois grandes tragédies : Le massacre des harkis ; Alger, 26 mars 1962 ; Oran, 5 juillet 1962
- Les fusillés de l’Algérie française : l’assassinat du lieutenant Roger Degueldre
- Le drame des disparus
- L’exode… A travers des visions picturales, l’arrachement dans la douleur et dans les larmes.
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- La vidéo qu’il faut absolument visionner et transférer – Cliquez sur le lien : EXCLUSIF – Hors la loi : la vidéo qui rétablit la seule « vérité historique »
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http://echodupays.kazeo.com/NOS-ACTIONS/JE-REVIENS-DE-LA-GUERRE,a1893261.html
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- Quand le ridicule supplante l'histoire - Pour lire la suite cliquez ici
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Roger HOLEINDRE
« L’homme qui faisait se battre les Français entre eux »
(Histoire du Gaullisme)
A quinze ans, en août 1944, lors de l’évacuation de Paris par les troupes d’occupation, il enlève aux Allemands, seul, deux mitrailleuses jumelées. A seize ans et demi, il part, pour la première fois, pour l’Indochine où il est engagé à la 1ère Division Navale d’assaut. De retour en France, il se porte volontaire pour la Corée, mais n’ayant pas l’âge requis, ne sera pas admis au corps expéditionnaire. C’est alors un deuxième départ pour l’Indochine où il servira à la 1ère Demi-brigade de Commandos Parachutistes. Il fera en tout, trois séjours en Indochine.
Après Dien-Bien-Phu, il rejoint l’Algérie où il se distingue au 8e Régiment de Parachutistes Coloniaux. Deux fois blessé, cinq fois cité, il est décoré de la Médaille militaire. Grièvement blessé, il est démobilisé et s’installe à Tébessa où il se consacre à la jeunesse musulmane, crée une maison de jeunes et anime l’éducation et les loisirs de quatre cents jeunes Musulmans. Pour cette activité, et bien que civil, il est cité (cas tout à fait exceptionnel) « à l’ordre de l’Armée » pour son action sociale envers la population autochtone. Il est l’un des premiers à rejoindre l’OAS, et crée le maquis Bonaparte dans le Constantinois, avec des jeunes Pieds-Noirs et des jeunes Musulmans. Arrêté, emprisonné, il s’évade, continue la lutte, et est à nouveau arrêté. Il sera lourdement condamné pour « crime de fidélité », et ne sera pas libéré avant trois années. Roger Holeindre est actuellement Président du Cercle National des Combattants.
Après son anthologie sur l’histoire du Parti communiste français, « Trahisons sur commande », il signe là le deuxième volet de sa trilogie consacrée à la deuxième moitié du XXe siècle. Ici, il s’est attaché à rectifier, corriger et rétablir tout ce que le politiquement correct impose sur de Gaulle, sans concession, pour instruire le procès de celui qui n’a cessé de trahir la France !
704 pages – Prix public : 29 Euros.
Disponible auprès de toute librairie, sur commande ou chez le diffuseur EDH, BP 2, 27290 Pont-Authou (34 Euros, franco de port). Paiement en ligne disponible sur le site : www.editions-heligland.fr
Anciens combattants d’Algérie, adhérez au C.N.C (Président : Roger Holeindre)
e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr
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- Un site qui vous permettra de retrouver ceux de votre localité « là-bas » :
http://www.denisdar.com/index.php?rub=fpn
Allez dans la rubrique « Services » et cliquez sur « Pieds-Noirs en France »
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Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
PAS UN SOLDAT !! 3 blessures en 1914,15,16 ,prisonnier au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers remuants
de Gaulle forme d'abord puis dirige les FFL. Le but n'est pas de former une légion de volontaires qui continueraient la lutte aux côtés de l'Empire britannique. Il s'agit de remettre la France en tant que telle , en formant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et légitimité, et qui se donne une base territoriale en ralliant les territoires français de l'Empire colonial, future plate-forme de la reconquête.
Dès le début de l'été 1940, à partir de presque rien et assisté de quelques volontaires, de Gaulle jette ainsi les bases d'une marine(FNFL), d'une aviation (FAFL), de forces terrestres (FFL), d'un service de renseignements ( BCRA)
pour moi il est et restera cet homme là
de Gaulle forme d'abord puis dirige les FFL. Le but n'est pas de former une légion de volontaires qui continueraient la lutte aux côtés de l'Empire britannique. Il s'agit de remettre la France en tant que telle , en formant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et légitimité, et qui se donne une base territoriale en ralliant les territoires français de l'Empire colonial, future plate-forme de la reconquête.
Dès le début de l'été 1940, à partir de presque rien et assisté de quelques volontaires, de Gaulle jette ainsi les bases d'une marine(FNFL), d'une aviation (FAFL), de forces terrestres (FFL), d'un service de renseignements ( BCRA)
pour moi il est et restera cet homme là
Invité- Invité
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
sylvain a écrit:PAS UN SOLDAT !! 3 blessures en 1914,15,16 ,prisonnier au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers remuants
de Gaulle forme d'abord puis dirige les FFL. Le but n'est pas de former une légion de volontaires qui continueraient la lutte aux côtés de l'Empire britannique. Il s'agit de remettre la France en tant que telle , en formant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et légitimité, et qui se donne une base territoriale en ralliant les territoires français de l'Empire colonial, future plate-forme de la reconquête.
Dès le début de l'été 1940, à partir de presque rien et assisté de quelques volontaires, de Gaulle jette ainsi les bases d'une marine(FNFL), d'une aviation (FAFL), de forces terrestres (FFL), d'un service de renseignements ( BCRA)
pour moi il est et restera cet homme là
idem pour moi
olivier- Admin
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Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
d'accord avec vous deux si ce n'est que vous faitent tables rase de ce qu'il a fait depuis 1958 à 1962 en sacrifiant un nombre de vies de soldats Français mais aussi de Harkis , Mozgani et autres Pieds Noirs et c'est pour cela que je vous ai mis l'article complet et les références et biens sûr cette génération de soldat perdu de par sa faute qui ont été jusque a mettre leurs vies aux bouts de leurs idées
Amitiés Légio
Daniel
Amitiés Légio
Daniel
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
Merci Daniel et Jose Castano, bien entendu; J'avais recu ce texte par email ce matin.
Ce qui est bon, c'est de lire l'histoire de France par l'autre bout de la lorgnette;
La pensee unique n'a jamais ete ma tasse de the.
Ce qui est bon, c'est de lire l'histoire de France par l'autre bout de la lorgnette;
La pensee unique n'a jamais ete ma tasse de the.
Invité- Invité
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
non Daniel je suis d'accord pour le DE GAULLE de 1940Admin a écrit:d'accord avec vous deux si ce n'est que vous faitent tables rase de ce qu'il a fait depuis 1958 à 1962 en sacrifiant un nombre de vies de soldats Français mais aussi de Harkis , Mozgani et autres Pieds Noirs et c'est pour cela que je vous ai mis l'article complet et les références et biens sûr cette génération de soldat perdu de par sa faute qui ont été jusque a mettre leurs vies aux bouts de leurs idées
Amitiés Légio
Daniel
mais aprés je suis un peu plus critique et je 'oublie pas qu'il a fait des erreurs
olivier- Admin
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Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
tout a fait Olivier ,mais qui dans sa vie peut dire qu'il n'a jamais fait d'erreur et perso je crois qu'apres 1945 les colonies c'etait finis alors si c'etait pas de Gaulle s'en aurait ete un autre, peut etre qu'il aurait agis differament peut etre pas on ne le sauras jamais
Invité- Invité
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
sylvain a écrit:tout a fait Olivier ,mais qui dans sa vie peut dire qu'il n'a jamais fait d'erreur et perso je crois qu'apres 1945 les colonies c'etait finis alors si c'etait pas de Gaulle s'en aurait ete un autre, peut etre qu'il aurait agis differament peut etre pas on ne le sauras jamais
Ce que veut dire Daniel c'est qu'il ne remet pas en cause De Gaulle avant 1940 mais le De Gaulle revanchard vis a vis de Juin ou tout autre militaire plus couillu ou intelligent que lui.
Il remet , comme moi, en cause le De Gaulle qui a dit tout et son contraire; le De Gaulle qui s'est parjure, le De Gaulle qui etait tout sauf un bon politique;
Ce De Gaulle la, il me fait vomir;
Je suis totalement en phase avec Daniel et comprend beaucoup mieux pourquoi lui et beaucoup d'autres l'appellent la grande Zhorra et lui en veulent a mort.
Il est mort;
Paix a ses cendres.
Invité- Invité
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
En mai 1958, le général Charles de Gaulle est rappelé au pouvoir à la faveur de la crise algérienne. Le 4 juin, il s'adresse à une foule massée sur la place du Forum, à Alger. Son message est porteur d'une ambiguité. Selon que l'on soit Français d'origine ou musulman, son «Je vois ai compris» peut-être interprété de façon différente. D'une part, il laisse croire aux partisans de l'«Algérie française» qu'il adhère à leur programme. De l'autre, il considère les musulmans comme des «Français à part entière», devant avoir les mêmes droits
envoici le texte : Transcription établie à partir du film du Service Cinéma des Armées ( ECPA, SCA n°148 ) Les points de suspension correspondent aux interruptions provoquées par les acclamations et les applaudissements de la foule.]
« Je vous ai compris... Je sais ce qui s'est passé ici... Je vois ce que vous avez voulu faire . Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité...
Je dis la rénovation à tous égards. Mais très justement, vous avez voulu que celle-ci commence par le commencement, c'est-à-dire par nos institutions, et c'est pourquoi me voilà...
Et je dis la fraternité parce que vous offrez ce spectacle magnifique d'hommes qui d'un bout à l'autre, quelles que soient leurs communautés, communient dans la même ardeur et se tiennent par la main...
Eh bien ! De tout cela je prends acte au nom de la France... et je déclare qu'à partir d'aujourd'hui la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants... il n'y a que des Français à part entière... des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs...
Cela signifie qu'il faut ouvrir des voies qui jusqu'à présent étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas...
Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait...
Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une... (...)
Français à part entière dans un seul et même collège, nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois dans l'occasion solennelle où tous les Français, y compris les dix millions de Français d'Algérie, auront à décider... auront à décider de leur propre destin...
Pour ces dix millions de Français-là, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres...
Ils auront à désigner, à élire, je le répète en un seul collège, leurs représentants pour les Pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français...
Puissent-ils participer en masse à cette immense démonstration, tous ceux de vos villes, de vos douars, de vos plaines, de vos djebels.
Puissent-ils même y participer ceux-là, qui par désespoir ont cru devoir mener sur ce sol un combat dont je reconnais, moi, qu'il est courageux, car le courage ne manque pas sur la terre d'Algérie... qu'il est courageux, mais qu'il n'en est pas moins cruel et fratricide.
Moi, de Gaulle, à ceux-là j'ouvre la porte de la réconciliation...
Jamais plus qu'ici et plus que ce soir, je n'ai senti combien c'est beau, combien c'est grand, combien c'est généreux la France ! ».
la désinformation arme des Gaulistes ? :
La retranscription officielle du texte de l'allocution de Mostaganem par la Fondation Charles de Gaulle, organisation fondée en 1971 par des gaullistes quelques mois après la disparition de Charles de Gaulle, diffère des captations de l'époque (la scène est filmée et un enregistrement audio est pressé sur disque vinyle). Le passage controversé est précisément celui de la prononciation de « Vive l'Algérie française ! ». Sur son site officiel, la Fondation de Gaulle change l'emplacement de la formule en question et la justifie en proposant une "indication scénique" qui l'interprète et en change la portée:
« Vive Mostaganem !
Vive l'Algérie !
Vive la République !
Vive la France !
Le Général s'éloigne du micro. La foule scande : "Algérie française". Le Général revient au micro et dit : "Vive l'Algérie française" »
Cette version gaulliste entre en contradiction avec la version historique dont témoigne les archives audiovisuelles:
« Vive Mostaganem !
Vive l'Algérie française !
Vive la République !
Vive la France ! »
La foule scande : "Algérie française".
En 1977, dans son ouvrage A Savage War of Peace (traduit en français en 1980 et réédité plusieurs fois depuis par Albin Michel), Alistair Horne, historien britannique spécialiste de l'Histoire de France, confirme que « la parole tant attendue » par la foule, « Vive l'Algérie française ! » précède « Vive la République ! »
où encore et pour rappel : Le 4 juin 1958, le chef du gouvernement Charles de Gaulle, vêtu de son ancien uniforme de général (il a 67 ans et est à la retraite), se rend à Alger, où il délivre un discours au Forum, lieu du putsch du 13 mai 1958, commençant par la formule devenue célèbre: « je vous ai compris ! ». Et encore d'autres citations u même "Grand Homme" : le Président du Conseil de Gaulle déclare lors de son premier voyage en Algérie, le 6 juin 1958 à Mostaganem, département d'Oran (voir « Vive l'Algérie française ! ») :
« Il est parti de cette terre magnifique d'Algérie un mouvement exemplaire de rénovation et de fraternité. Il s'est élevé de cette terre éprouvée et meurtrie un souffle admirable qui, par-dessus la mer, est venu passer sur la France entière pour lui rappeler quelle était sa vocation ici et ailleurs... Il n'y a plus ici, je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main »
— Discours de Mostaganem, 6 juin 1958
Après les résultats du référendum en Algérie, de Gaulle déclare le 3 octobre à Constantine :
« Trois millions et demi d'hommes et de femmes d'Algérie, sans distinction de communauté et dans l'égalité totale, sont venus des villages de toutes les régions et des quartiers de toutes les villes apporter à la France et à moi-même le bulletin de leur confiance. Ils l'ont fait tout simplement sans que nul ne les y contraignent et en dépit des menaces que des fanatiques font peser sur eux, sur leurs familles et sur leurs biens. Il y a là un fait aussi clair que l'éclatante lumière du ciel. Et ce fait est capital ... pour cette raison qu'il engage l'une envers l'autre et pour toujours l'Algérie et la France »
Je m'arrète ici il faudrait des pages et des page pour expliquer mais ils éxistent des Livres et des sites web pour cela mais quand même une dernière chose le Bilan de ce drame qu'est la guerre d'Algérie et le lâche abandon de la grande zorah
Les chiffres concernant les Français de métropole et d’Algérie, les « Français musulmans » et les légionnaires sont les mieux connus (JO du 4 et 7 août 1986) : 24 614 militaires décédés dont 371 marins, 1 047 de l'Armée de l'air et 487 gendarmes. Après le cessez le feu, 360 autres militaires sont morts, sans compter les disparus. Sur ces près de 25 000 militaires décédés, on dénombre environ 5 000 « Français musulmans » tués dont les deux tiers étaient des appelés. En outre, on compte 65 000 blessés militaires.
Pour les civils français, le total est de 2 788 tués. Il faut y ajouter, après le cessez le feu, 3 018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994), chiffres proches de ceux de Pervillé qui évoque 2 000 tués sur 3 000 enlevés.
Après le 2 juillet 1962, il est à déplorer plus de 500 militaires « morts pour la France » en Algérie, dont plus de la moitié ont été tués ou enlevés par l'ALN.
D'après le Service historique du ministère de la Défense, il est constaté :
En 1962 : 1 039 militaires morts (540 appelés et 209 engagés).
En 1963 : 122 militaires morts (74 appelés et 18 engagés).
En 1964 : 46 militaires morts (15 appelés et 17 engagés).
envoici le texte : Transcription établie à partir du film du Service Cinéma des Armées ( ECPA, SCA n°148 ) Les points de suspension correspondent aux interruptions provoquées par les acclamations et les applaudissements de la foule.]
« Je vous ai compris... Je sais ce qui s'est passé ici... Je vois ce que vous avez voulu faire . Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité...
Je dis la rénovation à tous égards. Mais très justement, vous avez voulu que celle-ci commence par le commencement, c'est-à-dire par nos institutions, et c'est pourquoi me voilà...
Et je dis la fraternité parce que vous offrez ce spectacle magnifique d'hommes qui d'un bout à l'autre, quelles que soient leurs communautés, communient dans la même ardeur et se tiennent par la main...
Eh bien ! De tout cela je prends acte au nom de la France... et je déclare qu'à partir d'aujourd'hui la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants... il n'y a que des Français à part entière... des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs...
Cela signifie qu'il faut ouvrir des voies qui jusqu'à présent étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas...
Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait...
Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une... (...)
Français à part entière dans un seul et même collège, nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois dans l'occasion solennelle où tous les Français, y compris les dix millions de Français d'Algérie, auront à décider... auront à décider de leur propre destin...
Pour ces dix millions de Français-là, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres...
Ils auront à désigner, à élire, je le répète en un seul collège, leurs représentants pour les Pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français...
Puissent-ils participer en masse à cette immense démonstration, tous ceux de vos villes, de vos douars, de vos plaines, de vos djebels.
Puissent-ils même y participer ceux-là, qui par désespoir ont cru devoir mener sur ce sol un combat dont je reconnais, moi, qu'il est courageux, car le courage ne manque pas sur la terre d'Algérie... qu'il est courageux, mais qu'il n'en est pas moins cruel et fratricide.
Moi, de Gaulle, à ceux-là j'ouvre la porte de la réconciliation...
Jamais plus qu'ici et plus que ce soir, je n'ai senti combien c'est beau, combien c'est grand, combien c'est généreux la France ! ».
la désinformation arme des Gaulistes ? :
La retranscription officielle du texte de l'allocution de Mostaganem par la Fondation Charles de Gaulle, organisation fondée en 1971 par des gaullistes quelques mois après la disparition de Charles de Gaulle, diffère des captations de l'époque (la scène est filmée et un enregistrement audio est pressé sur disque vinyle). Le passage controversé est précisément celui de la prononciation de « Vive l'Algérie française ! ». Sur son site officiel, la Fondation de Gaulle change l'emplacement de la formule en question et la justifie en proposant une "indication scénique" qui l'interprète et en change la portée:
« Vive Mostaganem !
Vive l'Algérie !
Vive la République !
Vive la France !
Le Général s'éloigne du micro. La foule scande : "Algérie française". Le Général revient au micro et dit : "Vive l'Algérie française" »
Cette version gaulliste entre en contradiction avec la version historique dont témoigne les archives audiovisuelles:
« Vive Mostaganem !
Vive l'Algérie française !
Vive la République !
Vive la France ! »
La foule scande : "Algérie française".
En 1977, dans son ouvrage A Savage War of Peace (traduit en français en 1980 et réédité plusieurs fois depuis par Albin Michel), Alistair Horne, historien britannique spécialiste de l'Histoire de France, confirme que « la parole tant attendue » par la foule, « Vive l'Algérie française ! » précède « Vive la République ! »
où encore et pour rappel : Le 4 juin 1958, le chef du gouvernement Charles de Gaulle, vêtu de son ancien uniforme de général (il a 67 ans et est à la retraite), se rend à Alger, où il délivre un discours au Forum, lieu du putsch du 13 mai 1958, commençant par la formule devenue célèbre: « je vous ai compris ! ». Et encore d'autres citations u même "Grand Homme" : le Président du Conseil de Gaulle déclare lors de son premier voyage en Algérie, le 6 juin 1958 à Mostaganem, département d'Oran (voir « Vive l'Algérie française ! ») :
« Il est parti de cette terre magnifique d'Algérie un mouvement exemplaire de rénovation et de fraternité. Il s'est élevé de cette terre éprouvée et meurtrie un souffle admirable qui, par-dessus la mer, est venu passer sur la France entière pour lui rappeler quelle était sa vocation ici et ailleurs... Il n'y a plus ici, je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main »
— Discours de Mostaganem, 6 juin 1958
Après les résultats du référendum en Algérie, de Gaulle déclare le 3 octobre à Constantine :
« Trois millions et demi d'hommes et de femmes d'Algérie, sans distinction de communauté et dans l'égalité totale, sont venus des villages de toutes les régions et des quartiers de toutes les villes apporter à la France et à moi-même le bulletin de leur confiance. Ils l'ont fait tout simplement sans que nul ne les y contraignent et en dépit des menaces que des fanatiques font peser sur eux, sur leurs familles et sur leurs biens. Il y a là un fait aussi clair que l'éclatante lumière du ciel. Et ce fait est capital ... pour cette raison qu'il engage l'une envers l'autre et pour toujours l'Algérie et la France »
Je m'arrète ici il faudrait des pages et des page pour expliquer mais ils éxistent des Livres et des sites web pour cela mais quand même une dernière chose le Bilan de ce drame qu'est la guerre d'Algérie et le lâche abandon de la grande zorah
Les chiffres concernant les Français de métropole et d’Algérie, les « Français musulmans » et les légionnaires sont les mieux connus (JO du 4 et 7 août 1986) : 24 614 militaires décédés dont 371 marins, 1 047 de l'Armée de l'air et 487 gendarmes. Après le cessez le feu, 360 autres militaires sont morts, sans compter les disparus. Sur ces près de 25 000 militaires décédés, on dénombre environ 5 000 « Français musulmans » tués dont les deux tiers étaient des appelés. En outre, on compte 65 000 blessés militaires.
Pour les civils français, le total est de 2 788 tués. Il faut y ajouter, après le cessez le feu, 3 018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994), chiffres proches de ceux de Pervillé qui évoque 2 000 tués sur 3 000 enlevés.
Après le 2 juillet 1962, il est à déplorer plus de 500 militaires « morts pour la France » en Algérie, dont plus de la moitié ont été tués ou enlevés par l'ALN.
D'après le Service historique du ministère de la Défense, il est constaté :
En 1962 : 1 039 militaires morts (540 appelés et 209 engagés).
En 1963 : 122 militaires morts (74 appelés et 18 engagés).
En 1964 : 46 militaires morts (15 appelés et 17 engagés).
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
et pour ceux qui en doutent voici les images et le son :
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Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
Pourquoiparler d'un deserteur. Car De gaulle en etait un, pourquoi parler et honnorere un grs qui s'est cache derriere un micro pour sauver sa peau et non pas la Patrie. Le liberateur de quoi???? Il etait hai par nos vrais Chefs de Guerre.
De Parler de lui c'est lui donner de l'importance.
Je n'ai et n'aurrais jamais de respect pour une personne comme cela. C'etait un politicien et non pas un militaire. Un Planque qui a coute la vie a des centaines de Millier de Francais et Francais par le sang verse.
Je n'ai ni oublie ni pardonne .
J'irais cracher sur sa tombe.
Il est plus interressant de parler de nos heros de nos vrais anciens ceux qui sont mort pour que nous soyons Libre et vievent en democratie.
Se servir de nos heros pour faire son nom c'est tout ce qu'il a ete capable de faire.
Et grace a lui maintenant la France est envahie par les Sarrazins...
cela n'est que mon huble opinion qui n'engage que moi et peut etre pas la pensee de tout nos membres du forum.
Les vrais compagnons de la liberation sont ceux qui ont agis et non pas ce perroquet cache derriere un Micro.
De Parler de lui c'est lui donner de l'importance.
Je n'ai et n'aurrais jamais de respect pour une personne comme cela. C'etait un politicien et non pas un militaire. Un Planque qui a coute la vie a des centaines de Millier de Francais et Francais par le sang verse.
Je n'ai ni oublie ni pardonne .
J'irais cracher sur sa tombe.
Il est plus interressant de parler de nos heros de nos vrais anciens ceux qui sont mort pour que nous soyons Libre et vievent en democratie.
Se servir de nos heros pour faire son nom c'est tout ce qu'il a ete capable de faire.
Et grace a lui maintenant la France est envahie par les Sarrazins...
cela n'est que mon huble opinion qui n'engage que moi et peut etre pas la pensee de tout nos membres du forum.
Les vrais compagnons de la liberation sont ceux qui ont agis et non pas ce perroquet cache derriere un Micro.
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
après vous avoir écrit le resultat des dégats humains en Algérie et après Algérie je trouve un peut léger d'appeler cela des "ERREURS"
et de dire qui n'en a pas fait je le répète c'est un peu leger c'est comme si je vous explique absurdement que le Docteur Petiot s'engage dans les Forces françaises de l'intérieur sous le nom de "Valéry" ; devenu capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly. A la libération, un mandat à son nom est publié. Il reste pourtant introuvable. Ce n'est que lorsqu'un article parle de lui comme Petiot, soldat du Reich qu'il commet une imprudence. Sa mégalomanie prend le dessus et il se fend d'un droit de réponse dans le journal Résistance (Il écrit une lettre manuscrite au journal). De là, la police en déduit qu'il est toujours caché à Paris au sein même de la Résistance. Il est arrêté le 31 octobre 1944 dans une station de métro.
Jugé du 18 mars au 4 avril 1946 pour vingt-sept assassinats, il en revendique soixante-trois lors de son procès. Il se défend en proclamant qu'il s'agit de cadavres de collaborateurs et d'Allemands et proclamera jusqu'au bout avoir tué "pour la France". Toutefois, il resta incapable d'expliquer comment un pyjama d'enfant s'est retrouvé dans les affaires dérobées à ses victimes, ni comment des innocents évidents faisaient partie des corps retrouvés.
Mais lui Petiot est néanmoins condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé à Paris ( et ce n'est que justice) donc vous voyer par l'absurde on peut expliquer ce qui n'est pas explicable ce brave docteur qui s'engage devient Capitaine et assassinne au Nom de la France est ce ausi un acte que l'on peut qualifier "d'Erreur" mais je m'arrète ici sur le sujet car je ne changerais pas d'avis ayant connu non pas par les livres mais bien par ce que j'ai vu de mes yeux en 1962 ,par les divers témoignages de mes Amis et cela pendant 40 ans et maintenant par les livres d'écrivains qui ne sont plus livrés a la censure
et de dire qui n'en a pas fait je le répète c'est un peu leger c'est comme si je vous explique absurdement que le Docteur Petiot s'engage dans les Forces françaises de l'intérieur sous le nom de "Valéry" ; devenu capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly. A la libération, un mandat à son nom est publié. Il reste pourtant introuvable. Ce n'est que lorsqu'un article parle de lui comme Petiot, soldat du Reich qu'il commet une imprudence. Sa mégalomanie prend le dessus et il se fend d'un droit de réponse dans le journal Résistance (Il écrit une lettre manuscrite au journal). De là, la police en déduit qu'il est toujours caché à Paris au sein même de la Résistance. Il est arrêté le 31 octobre 1944 dans une station de métro.
Jugé du 18 mars au 4 avril 1946 pour vingt-sept assassinats, il en revendique soixante-trois lors de son procès. Il se défend en proclamant qu'il s'agit de cadavres de collaborateurs et d'Allemands et proclamera jusqu'au bout avoir tué "pour la France". Toutefois, il resta incapable d'expliquer comment un pyjama d'enfant s'est retrouvé dans les affaires dérobées à ses victimes, ni comment des innocents évidents faisaient partie des corps retrouvés.
Mais lui Petiot est néanmoins condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé à Paris ( et ce n'est que justice) donc vous voyer par l'absurde on peut expliquer ce qui n'est pas explicable ce brave docteur qui s'engage devient Capitaine et assassinne au Nom de la France est ce ausi un acte que l'on peut qualifier "d'Erreur" mais je m'arrète ici sur le sujet car je ne changerais pas d'avis ayant connu non pas par les livres mais bien par ce que j'ai vu de mes yeux en 1962 ,par les divers témoignages de mes Amis et cela pendant 40 ans et maintenant par les livres d'écrivains qui ne sont plus livrés a la censure
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