Le monument aux morts.
2 participants
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Son Organisation et lesTraditions :: Les Traditions et Fêtes
Page 1 sur 1
Le monument aux morts.
Inauguration du monument aux morts
En 1927, le colonel Rollet veut célébrer avec faste le centenaire de la création de la Légion étrangère. Il décide d'ériger un monument en souvenir de ses morts. La conception artistique du monument est confiée au sculpteur Pourquet, celui-ci travaille sur des esquisses du peintre Mahut.
Le 28 janvier 1928, Pourquet présente au colonel Rollet la première maquette du monument: un cénotaphe rectangulaire, orné de guirlandes et surmonté d'un globe terrestre, reposant sur une brassée de palmes. Quatre légionnaires en armes montent la garde aux angles du cénotaphe.
Ils représentent les légionnaires de l'époque 1830-1840, de la campagne du Mexique, des conquêtes coloniales entre 1885 et 1910 et le volontaire de la guerre 1914-1918. La mappemonde, les palmes, les guirlandes et les statues seront en bronze.
Le cénotaphe réalisé en béton par les sapeurs pionniers du 1er REI, sera entièrement recouvert de plaques d'onyx tirées de la carrière de Sidi-Hasma, secteur de Tlemcen, et extraites par les légionnaires du 1er Etranger. Le ministre de la guerre ayant autorisé la construction, refusera de la financer. Ce sont les légionnaires qui paieront le monument en laissant pendant quatre années une journée de solde par mois.
La réalisation de l'assise est terminée le 9 septembre 1930, et la construction du monument proprement dite débute le 8 octobre. Le plus difficile est la mise en place du globe terrestre reposant sur son lit de palmes. En dernier lieu, les quatre sont montés. La touche finale apportée au monument aux morts consiste à délimiter à la surface du globe les pays où la Légion est intervenue depuis 1831, et d'en dorer le territoire. Le lieutenant-colonel Maire ne laisse à personne le soin de procéder à cette opération. Il applique lui-même la dorure faisant ressortir ces pays sur le fond de bronze du globe.
Le monument est entièrement terminé dans les premiers jours du mois de mars 1931. La date d'inauguration est arrêtée au 30 avril 1931.
Le monument aux morts, actuellement
D'après une légende, les légionnaires emprunteraient les silhouettes du colonel Combes, du capitaine Danjou, du commandant Brundsaux et du colonel Duriez. La vérité est tout autre. La seule ressemblance certaine est celle du légionnaire des compagnies coloniales. C'est à la demande du colonel Rollet que le sculpteur a donné à cette statue le visage du commandant Brundsaux. Le 26 octobre 1962, le monument sera démonté et reconstruit à Aubagne, ce sera le premier travail accompli par les légionnaires dans le nouveau quartier du 1er Etranger. Le monument sera à nouveau érigé pour célébrer la cérémonie de Camerone le 30 avril 1963. Le monument aux morts a été conçu, à Sidi-bel-Abbès, de façon à ce qu'il ne bouge plus. Pendant le démontage, les plaques d'onyx se sont brisées, ce qui les rendait inutilisables. A Aubagne, elles ont été remplacées par des plaques de marbre blanc des carrières de Provence.
En 1927, le colonel Rollet veut célébrer avec faste le centenaire de la création de la Légion étrangère. Il décide d'ériger un monument en souvenir de ses morts. La conception artistique du monument est confiée au sculpteur Pourquet, celui-ci travaille sur des esquisses du peintre Mahut.
Le 28 janvier 1928, Pourquet présente au colonel Rollet la première maquette du monument: un cénotaphe rectangulaire, orné de guirlandes et surmonté d'un globe terrestre, reposant sur une brassée de palmes. Quatre légionnaires en armes montent la garde aux angles du cénotaphe.
Ils représentent les légionnaires de l'époque 1830-1840, de la campagne du Mexique, des conquêtes coloniales entre 1885 et 1910 et le volontaire de la guerre 1914-1918. La mappemonde, les palmes, les guirlandes et les statues seront en bronze.
Le cénotaphe réalisé en béton par les sapeurs pionniers du 1er REI, sera entièrement recouvert de plaques d'onyx tirées de la carrière de Sidi-Hasma, secteur de Tlemcen, et extraites par les légionnaires du 1er Etranger. Le ministre de la guerre ayant autorisé la construction, refusera de la financer. Ce sont les légionnaires qui paieront le monument en laissant pendant quatre années une journée de solde par mois.
La réalisation de l'assise est terminée le 9 septembre 1930, et la construction du monument proprement dite débute le 8 octobre. Le plus difficile est la mise en place du globe terrestre reposant sur son lit de palmes. En dernier lieu, les quatre sont montés. La touche finale apportée au monument aux morts consiste à délimiter à la surface du globe les pays où la Légion est intervenue depuis 1831, et d'en dorer le territoire. Le lieutenant-colonel Maire ne laisse à personne le soin de procéder à cette opération. Il applique lui-même la dorure faisant ressortir ces pays sur le fond de bronze du globe.
Le monument est entièrement terminé dans les premiers jours du mois de mars 1931. La date d'inauguration est arrêtée au 30 avril 1931.
Le monument aux morts, actuellement
D'après une légende, les légionnaires emprunteraient les silhouettes du colonel Combes, du capitaine Danjou, du commandant Brundsaux et du colonel Duriez. La vérité est tout autre. La seule ressemblance certaine est celle du légionnaire des compagnies coloniales. C'est à la demande du colonel Rollet que le sculpteur a donné à cette statue le visage du commandant Brundsaux. Le 26 octobre 1962, le monument sera démonté et reconstruit à Aubagne, ce sera le premier travail accompli par les légionnaires dans le nouveau quartier du 1er Etranger. Le monument sera à nouveau érigé pour célébrer la cérémonie de Camerone le 30 avril 1963. Le monument aux morts a été conçu, à Sidi-bel-Abbès, de façon à ce qu'il ne bouge plus. Pendant le démontage, les plaques d'onyx se sont brisées, ce qui les rendait inutilisables. A Aubagne, elles ont été remplacées par des plaques de marbre blanc des carrières de Provence.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Merci Daniel de venir me completer !
Je savais pas ou vraiment rendre hommage, peux tu voir cela ?
Merci.
J-Hémon.
Je savais pas ou vraiment rendre hommage, peux tu voir cela ?
Merci.
J-Hémon.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
merci a vous tous
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Le monument aux morts.
Merci pour cette info B-BOY.
D' ailleurs le globe, doit être dorés, non ??
Trêves de plaisanterie.
D' ailleurs le globe, doit être dorés, non ??
Trêves de plaisanterie.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Très bien les photos des 4 soldats et celle de l'inauguration.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Commandant Brundsaux.
Paul Brundsaux est l'un des héros de la Légion. Sa silhouette illustre le monument aux morts de la Légion à Aubagne. Né le 4/10/1855, il a enchainé les campagnes coloniales. Dans ses souvenirs, le général Tahon en fait un portrait détaillé :"Officier sortant de Saint Cyr, d'une très bonne famille des Vosges, son père étant docteur en médecine, Brundsaux était lieutenant au 4e zouaves à Tunis lorsqu'il fit connaissance d'une jeune chanteuse au café concert. Enthousiste comme il l'était, il se donna entièrement à sa conquête, pourtant facile et pendant quelques mois mena joyeuse vie. Mais un jour, sa maitresse lui ayant annoncé qu'elle était enceinte, il ne douta nullement qu'il fût le véritable père et, malgré les conseils de son colonel, les prières de son père accouru à Tunis, il voulut à tout prix épouser la future maman. L'autorisation de se marier lui étant refusée, il donna sa démission pour épouser librement la mère de son enfant. Pour vivre il se fit alors voyageur de commerce en mercerie et il ne réussit pas. Il était dans la misère lorsqu'il apprit un beau jour qu'il était possible de reprendre du service à la Légion à titre étranger et après quelques démarches, il obtint sa nomination de lieutenant au 2e étranger au Tonkin. Il partit avec femme et enfant et mena là bas la vie dure de premier conquérants de notre grande colonie. Plusieurs fois attaqué, il fit avec sa femme le coup de feu pour disperser les pirates et les pavillons noirs afin de se frayer un passage dans la brousse. Revenu en Algérie au bout de quelques mois, il partit au Dahomey où avec la croix de chevalier, il gagna son grade de capitaine au titre français. Il fit ensuite la première campagne de Madagascar où il se distingua, fut cité et promu chef de bataillon, ayant ainsi en six mois rattrapé ses camarades de promotion. En rentrant il eut à bord un duel avec un camarade et à son arrivée à Oran mena quelques jours la grande vie. Son grand plaisir le soir était de se rendre en compagnie de jeunes officiers dans les cafés concerts, exigeant de l'orchestre qu'il joue immédiatement la marche de la légion, faute de quoi il brisait tables, chaises et bocks. Je le perdis ensuite de vue. J'ai pourtant appris qu'il avait fait campagne au Maroc et qu'il avait terminé sa carrière comme général gouverneur de la Corse. Il avait peu de temps après son retrour de Madagascar, abandonné femme et fille pour s'acoquiner avec une negresse."
Il commandera des brigades actives durant la guerre. Il est mort le 2/1/1930.
Paul Brundsaux est l'un des héros de la Légion. Sa silhouette illustre le monument aux morts de la Légion à Aubagne. Né le 4/10/1855, il a enchainé les campagnes coloniales. Dans ses souvenirs, le général Tahon en fait un portrait détaillé :"Officier sortant de Saint Cyr, d'une très bonne famille des Vosges, son père étant docteur en médecine, Brundsaux était lieutenant au 4e zouaves à Tunis lorsqu'il fit connaissance d'une jeune chanteuse au café concert. Enthousiste comme il l'était, il se donna entièrement à sa conquête, pourtant facile et pendant quelques mois mena joyeuse vie. Mais un jour, sa maitresse lui ayant annoncé qu'elle était enceinte, il ne douta nullement qu'il fût le véritable père et, malgré les conseils de son colonel, les prières de son père accouru à Tunis, il voulut à tout prix épouser la future maman. L'autorisation de se marier lui étant refusée, il donna sa démission pour épouser librement la mère de son enfant. Pour vivre il se fit alors voyageur de commerce en mercerie et il ne réussit pas. Il était dans la misère lorsqu'il apprit un beau jour qu'il était possible de reprendre du service à la Légion à titre étranger et après quelques démarches, il obtint sa nomination de lieutenant au 2e étranger au Tonkin. Il partit avec femme et enfant et mena là bas la vie dure de premier conquérants de notre grande colonie. Plusieurs fois attaqué, il fit avec sa femme le coup de feu pour disperser les pirates et les pavillons noirs afin de se frayer un passage dans la brousse. Revenu en Algérie au bout de quelques mois, il partit au Dahomey où avec la croix de chevalier, il gagna son grade de capitaine au titre français. Il fit ensuite la première campagne de Madagascar où il se distingua, fut cité et promu chef de bataillon, ayant ainsi en six mois rattrapé ses camarades de promotion. En rentrant il eut à bord un duel avec un camarade et à son arrivée à Oran mena quelques jours la grande vie. Son grand plaisir le soir était de se rendre en compagnie de jeunes officiers dans les cafés concerts, exigeant de l'orchestre qu'il joue immédiatement la marche de la légion, faute de quoi il brisait tables, chaises et bocks. Je le perdis ensuite de vue. J'ai pourtant appris qu'il avait fait campagne au Maroc et qu'il avait terminé sa carrière comme général gouverneur de la Corse. Il avait peu de temps après son retrour de Madagascar, abandonné femme et fille pour s'acoquiner avec une negresse."
Il commandera des brigades actives durant la guerre. Il est mort le 2/1/1930.
Re: Le monument aux morts.
Bonjour,
Elle date de l'année dernière (photo prise par l'ACH Paschoud)
@micalement
€ric
Elle date de l'année dernière (photo prise par l'ACH Paschoud)
@micalement
€ric
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Superbe! Quand on pense que ce soldat, ainsi que les trois autres, étaient sous le cagnard à Bel Abbès.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
boucle_dor a écrit:Superbe! Quand on pense que ce soldat, ainsi que les trois autres, étaient sous le cagnard à Bel Abbès.
B_O j'ai pas oser la faire celle là
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Pour la petite histoire .....
LA OU SE TROUVE LE MORCEAU DE MARBRE PLUS CLAIR
JUSTE AU NIVEAU DU "ET" IL Y AVAIT UN TIROIR AVEC UNE POIGNÉE DE BRONZE
DANS CE TIROIR SE TROUVAIT LES NOMS DE 22 000 LEGIONNAIRES MORTS AU CHAMP D'HONNEUR .
source KB N° 13 de avril 1948
LA OU SE TROUVE LE MORCEAU DE MARBRE PLUS CLAIR
JUSTE AU NIVEAU DU "ET" IL Y AVAIT UN TIROIR AVEC UNE POIGNÉE DE BRONZE
DANS CE TIROIR SE TROUVAIT LES NOMS DE 22 000 LEGIONNAIRES MORTS AU CHAMP D'HONNEUR .
source KB N° 13 de avril 1948
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Le monument aux morts de la Légion
La ferveur vouée au culte des morts par la Légion peut s'expliquer par le fait qu'elle est la seule famille, voire la seule patrie de la plupart des légionnaires. La Légion est ainsi redevable de plus d'égards et de fidélité à ses morts. "Elle ne les pleure pas, elle les honore" En 1927, l'idée de crée un monument aux morts de la Légion, germa dans l'esprit du colonel Rollet, il confia la conception artistique au sculpteur Pourquet qui travailla sur des esquises du peintre Mahut, avec obligations que le monument rappelle les campagnes de la Légion dans le monde, de 1831 à 1931. Le peintre imagine une sorte de cénotaphe rectangulaire, orné de guirlandes et surmonté d'un globe terrestre reposant sur une brassée de palmes. 4 légionnaires armés des différentes époques montent la garde aux angles du cénotaphe.
En 1929, alors qu'à Paris le sculpteur fait mouler leglobe et les statues, les légionnaires ont commencé les travaux. Le colonel Rollet a obtenu l'accord du Gouverneur d'Algérie de pouvoir extraire gratuitement l'onyx d'un site qui n'avait jamais été exploité près de Sidi-Hamza, à 75 km de Sidi-Bel-Abbès. Mais auparavant les légionnaires doivent tracer une route carrossable de plusieurskm, pour rejoindre celle Tiemcen.
En même temps, une section de 35 hommes des sapeurs pionniers du 1er Etranger, commandée par l'adjudant Salini s'installe sur le chantier même. Elle extrait,débite et politles blocs d'onyx qui seront ensuite transportés en camion au quartier Vienot.
La ferveur vouée au culte des morts par la Légion peut s'expliquer par le fait qu'elle est la seule famille, voire la seule patrie de la plupart des légionnaires. La Légion est ainsi redevable de plus d'égards et de fidélité à ses morts. "Elle ne les pleure pas, elle les honore" En 1927, l'idée de crée un monument aux morts de la Légion, germa dans l'esprit du colonel Rollet, il confia la conception artistique au sculpteur Pourquet qui travailla sur des esquises du peintre Mahut, avec obligations que le monument rappelle les campagnes de la Légion dans le monde, de 1831 à 1931. Le peintre imagine une sorte de cénotaphe rectangulaire, orné de guirlandes et surmonté d'un globe terrestre reposant sur une brassée de palmes. 4 légionnaires armés des différentes époques montent la garde aux angles du cénotaphe.
En 1929, alors qu'à Paris le sculpteur fait mouler leglobe et les statues, les légionnaires ont commencé les travaux. Le colonel Rollet a obtenu l'accord du Gouverneur d'Algérie de pouvoir extraire gratuitement l'onyx d'un site qui n'avait jamais été exploité près de Sidi-Hamza, à 75 km de Sidi-Bel-Abbès. Mais auparavant les légionnaires doivent tracer une route carrossable de plusieurskm, pour rejoindre celle Tiemcen.
En même temps, une section de 35 hommes des sapeurs pionniers du 1er Etranger, commandée par l'adjudant Salini s'installe sur le chantier même. Elle extrait,débite et politles blocs d'onyx qui seront ensuite transportés en camion au quartier Vienot.
Dernière édition par BAD BOY le Ven 18 Déc - 17:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Au mois d'octobre 1930, 60 tonnes de blocs d'onyx sont prêts à être transportées à Sidi-Bel-Abbès. A la même époque un deuxième détachement de pionniers façonne, au quartier Viénot les marches du socle du cénotaphe. Ces marches sont taillées dans du granit connu en Oranie sous le nom de pierrede Chanzy. Pendant que se déroulent les travaux placés sous le commandement du commandant Maire, l'un des; mousquetairesde la Légion, le colonel Rollet s'implique dans le projet. Le devis se monte à près de 600.000 fr, le colonel ne veut pas solliciter les amicales, ni subventions, les fonds seront donc collectés auprès des légionnaires en activité de service par le biais d'une souscription dans toutes les unités (Algérie, Maroc, Tunisie, Levant, Indochine). Ne pouvant pas le faire directement via des légionnaires en activités, le colonel s'adresse alors à d'Anciens légionnaires ayant pris leur retraite à Sidi-Bel-Abbès. Ce comité compte 9 membres, tous d'Anciens officiers et s-officiers de Légion. Ils sont tous décorés de la Légion d'Honneur où de la Médaille Militaire, voire les deux pour certains. Le président de ce comité est le Lt-colonel Forey et le nom officiel : Aux morts de la Légion. Cette reconnaissance date du 8 1928.
Le monument sera édifié dans la cour d'Honneur du Quartier Viénot, afin que les officiers et légionnaires puissent avoir continuellement sous leurs yeux, le souvenir des Anciens morts pour la Françe sur tous les champs de batailles depuis 1831 à 1931. Aussi débute les travaux de préparation de l'assise du monument . La masse du monument qui avoisine les 80 tonnes et ses dimensions, nécessitent une masse totalede 550 M3 de béton, c'est ce qu'il faut pour supporter l'ouvrage et en répartir la charge pour que le monument ne s'enfonce pas dans un sol gorgé d'eau. Le 9 semptembre 1930 le socle est en place.
Le monument sera édifié dans la cour d'Honneur du Quartier Viénot, afin que les officiers et légionnaires puissent avoir continuellement sous leurs yeux, le souvenir des Anciens morts pour la Françe sur tous les champs de batailles depuis 1831 à 1931. Aussi débute les travaux de préparation de l'assise du monument . La masse du monument qui avoisine les 80 tonnes et ses dimensions, nécessitent une masse totalede 550 M3 de béton, c'est ce qu'il faut pour supporter l'ouvrage et en répartir la charge pour que le monument ne s'enfonce pas dans un sol gorgé d'eau. Le 9 semptembre 1930 le socle est en place.
Dernière édition par BAD BOY le Ven 18 Déc - 17:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
La construction du monument même débute le 8 octobre 1930, les 4 légionnaires en bronzes arrivent séparément . Les travaux continuent mais le temps presse, le colonel Rollet voudrait faire coincider l'inauguration du monument avec la fête de Camerone du 30 avril. Tout les éléments du monument se placent sans problèmes , les dalles du parement et les marches de granit. Pour les bronzes un portique est dressé ainsi qu'un échafaudage pour le globe, qui s'avérera le plus complexe à installer.
L'hémisphère sud du globe est monté et boulonné, mais pour celui du nord, cela prend des proportions comi-tragiques. Pour guider la demi-sphère dans les alvéoles de fixation prévues sur l'élément déjà fixer, il faut un légionnaire suffisament petit et mince qu'il puisse prendre position à l'intérieur de la mappemonde. Une fois les deux demi-sphères en position, le légionnaire doit se glisser hors de la mappemonde par l'espace ténu laissé entre les deux demi-sphères. Mais l'espace est si étroit que le légionnaire doit se contorsionner dans tous les sens pour pouvoir à s'extraire de sa prison de bronze. Soulagé, le lt-colonel Maire, qui transpirait autant que le légionnaire, lui donna de quoi aller se remettre de ses émotions au foyer.
Enfin les 4 géants de bronze prennent leur faction de gardes pour l'éternité. La touche finale est apporté par le Lt-colonel Maire, qui dore sur le globe terrestre les pays où la Légion a été engagée.
L'hémisphère sud du globe est monté et boulonné, mais pour celui du nord, cela prend des proportions comi-tragiques. Pour guider la demi-sphère dans les alvéoles de fixation prévues sur l'élément déjà fixer, il faut un légionnaire suffisament petit et mince qu'il puisse prendre position à l'intérieur de la mappemonde. Une fois les deux demi-sphères en position, le légionnaire doit se glisser hors de la mappemonde par l'espace ténu laissé entre les deux demi-sphères. Mais l'espace est si étroit que le légionnaire doit se contorsionner dans tous les sens pour pouvoir à s'extraire de sa prison de bronze. Soulagé, le lt-colonel Maire, qui transpirait autant que le légionnaire, lui donna de quoi aller se remettre de ses émotions au foyer.
Enfin les 4 géants de bronze prennent leur faction de gardes pour l'éternité. La touche finale est apporté par le Lt-colonel Maire, qui dore sur le globe terrestre les pays où la Légion a été engagée.
Inscriptions : sur la face avant se trouve la dédicace du monument:
LA LEGIONA SES MORTS
1831 - 1931
1931 - 1981 1931 - 1981: celles-ci ont été rajoutées à Aubagne à l'occasion des Légion.Sur la face arrière ont peut lire la devise de la Légion :
HONNEUR ET FIDELITE
Dernière édition par BAD BOY le Ven 18 Déc - 17:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
"La Légion n'abandone pas ses morts"
Camp de la Demande où fut construit la nouvelle caserne de la Légion -quartier Vienot
Camp de la Demande où fut construit la nouvelle caserne de la Légion -quartier Vienot
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Le 29 septembre 1962, le démontage du monument aux morts était entrepris. Démontés et emballés, les bronzes furent acheminés à Aubagne. Les plaques d'onyx ne résistèrent pas à la démolition et la réédification se fit avec un marbre plus clair provenant de Provence. L'ouvrage fut achevé pour permettre la seconde inauguration du monument à l'occasion du centenaire de Camerone en 1963. Le 30 avril 1963 le monument retrouva sa place dans la vaste cour du grand quartier d'Aubagne qui reprenait le nom de quartier Vienot.
En 1991, pour la première fois depuis l'installation du monument à Aubagne, le lieutenant-Colonel Terrasson, rédacteur en chef de Képi Blanc, portait un nouveau nom sur le globe terrestre : Irak.
"Voie sacrée"La Voie sacrée fait partie intégrante de l'axe mobile. Ce dernier part de l'entrée du quartier Viénot, passe par la Voie sacrée, le centre du monument aux Morts, les portes du Musée et se parachève dans la crypte du Musée avec la Main du capitaine Danjou. A l'origine, cette allée, recouverte de gravillons, n'avait rien de sacré et était appellée "allée du Colonel". C'était en fait, le chemin qu'empruntait le Chef de Corps pour se rendre de l'entrée du quartier à son bureau. Aujourd'hui personne n'a le droit de fouler le sol entre les plates bandes ni de circuler sur la Voie sacrée hormis, bien entendu, lors de manifestations officielles. Une autre catégorie peut également fréquenter la Voie sacrée : les hommes chargés des travaux d'entretiens.
- le colonel Combes aurait servi de modèle pour représenter le légionnaire d'Algérie.
- Le capitaine Danjou représenterais celui du légionnaire du Mexique.
- Le chaf de bataillon Brundsaux représenterais le légionnaire des campagnes coloniales.
- le Colonel Duriez où l'adj-c Mader représenterais le légionnaire de la Grande Guerre.
Le seul des 4 identifiés est celui du chef de bataillon Brundsaux
Les 4 photos des bronzes sont de P.Fleury webmaster de7flammes
Pour les autres, crédit photos Képi Blanc
Insolite : à Sidi-Bel-Abbès, pays d'Afrique, le monument aux Morts fut recouvert de neige à plusieurs reprises.
En 1991, pour la première fois depuis l'installation du monument à Aubagne, le lieutenant-Colonel Terrasson, rédacteur en chef de Képi Blanc, portait un nouveau nom sur le globe terrestre : Irak.
"Voie sacrée"
"Les chaines"
Les chaines qui entourent le monument n'ont été installées qu'en 1947, alors que le capitaine Hallo était le chef des pionniers du 1e REI. Il imagina, pour confectionner ses chaînes, de récupérer les balles flanquées dans la butte du champ de tir de Khamisis. Celles que vous voyez aujourd'hui sont les originales."Les bronzes"
Légende des 4 bronzes :- le colonel Combes aurait servi de modèle pour représenter le légionnaire d'Algérie.
- Le capitaine Danjou représenterais celui du légionnaire du Mexique.
- Le chaf de bataillon Brundsaux représenterais le légionnaire des campagnes coloniales.
- le Colonel Duriez où l'adj-c Mader représenterais le légionnaire de la Grande Guerre.
Le seul des 4 identifiés est celui du chef de bataillon Brundsaux
Les 4 photos des bronzes sont de P.Fleury webmaster de7flammes
Pour les autres, crédit photos Képi Blanc
Insolite : à Sidi-Bel-Abbès, pays d'Afrique, le monument aux Morts fut recouvert de neige à plusieurs reprises.
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Bad Boy, tu es chelou mais tu as mis des photos très touchantes: nos Légios savaient tout faire, c'étaient des gars extraordinaires!
Invité- Invité
Re: Le monument aux morts.
Génial Eric le moins que l'on puisse dire c'est plutôt rare la neige a Aubagne
Sujets similaires
» Un monument à la mémoire des militaires français morts en Afghanistan
» Le monument de Diên Biên Phú
» Nous les morts.
» rappel des Morts en afganistant
» Historique de la sonnerie Aux Morts
» Le monument de Diên Biên Phú
» Nous les morts.
» rappel des Morts en afganistant
» Historique de la sonnerie Aux Morts
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Son Organisation et lesTraditions :: Les Traditions et Fêtes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 31 Mar - 9:55 par commandoair40
» 1 septembre 2015
Mar 1 Sep - 18:39 par olivier
» Visiteurs sur le forum 2014
Mar 1 Sep - 18:34 par olivier
» Janvier 1885 - La Légion étrangère à Tuyen Quang au Tonkin.
Sam 18 Jan - 8:07 par ROBERT
» loto et bourse aux armes
Lun 13 Jan - 11:13 par Invité
» Dimanche 12 Janvier 2014
Dim 12 Jan - 12:17 par Invité
» Samedi 11Janvier 2014
Sam 11 Jan - 18:19 par Gibert j
» Le mémorial du 2°REI
Sam 11 Jan - 12:09 par Gibert j
» vendredi 10 janvier 2014
Ven 10 Jan - 20:38 par Gibert j
» Commandant Dupin
Jeu 9 Jan - 20:39 par Gibert j
» Jeudi 9 janvier 2014
Jeu 9 Jan - 20:34 par Gibert j
» Mercredi 8 Janvier 2014
Mer 8 Jan - 21:54 par Gibert j