Gendarme renversé

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Gendarme renversé: le chauffard mis en examen

jeudi 22 JUILLET 2010, 19:08 Faits divers
Crédits photo : Flickr (illustration)



L'automobiliste de 27 ans qui a reconnu avoir fauché lundi, sous l'emprise de stupéfiants, un gendarme à Thélus dans le Pas-de-Calais a été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire".
Les faits sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. L'homme de 27 ans, qui a reconnu avoir fauché, sous l'emprise de stupéfiants, un gendarme à Thélus lundi a été mis en examen jeudi pour "tentative d'homicide volontaire". Un juge des libertés et de la détention doit statuer dans la soirée sur son placement sous mandat de dépôt, requis par le parquet, selon la procureur de la République de Béthune Brigitte Lamy.
L'adjudant de 49 ans, est toujours dans le coma et reste dans un état "particulièrement critique", selon le colonel Bruno Bresson, commandant du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais. Le gendarme de la brigade de Vimy, "expérimenté en matière de sécurité routière", souffre notamment de traumatismes crânien et facial. Il a été opéré à plusieurs reprises.
Lundi peu avant 18h, il effectuait avec deux collègues un contrôle de vitesse à Thélus sur la N17, sur une deux fois deux voies, où la vitesse est limitée à 90 km/h. Il a été percuté par une Peugeot 405 qu'il s'apprêtait à intercepter. Sa vitesse venait d'être mesurée à 144 km/h.
L'automobiliste, qui a déclaré qu'il n'avait vu le militaire qu'"au dernier moment" en raison de la saleté du pare-brise et du soleil, dit ne pas s'être arrêté, car il avait aperçu dans son rétroviseur un autre gendarme qui allait alerter les secours, selon Mme Lamy. Mais le témoignage d'un automobiliste, qui venait d'être dépassé par la Peugeot, met à mal la version du suspect. Selon ce témoin, "le gendarme était parfaitement visible", et le conducteur de la Peugeot n'a ni freiné, ni tenté de manoeuvre d'évitement, a souligné la magistrate.
Après les faits, le chauffard, qui était seul au volant et se rendait dans sa famille, est allé avec deux amis dans une casse dans la Somme, où l'automobile allait être détruite. Selon le colonel Bresson, les plaques d'immatriculation avaient déjà été retirées. Les deux hommes d'une vingtaine d'années devraient également être poursuivis "pour destruction de preuve". Ils s'étaient rendus avec le principal suspect dans une casse de la Somme pour y déposer la voiture, qui allait être détruite. (source AFP)

[olivier]

tout mes voeux de rétablissement,
cela me rappelle de mauvais souvenirs,

[Admin]

et malheureusement ces assains de la route ne sont pas assez condamner par la justice , je souhiate un prompt rétablissement à ce Gendarme

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