Un militaire français tué en Afghanistan

[Invité]

Un militaire français est mort dans un hôpital de Kaboul, en Afghanistan, a annoncé, vendredi 15 octobre, la présidence de la République. Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, ce sous-officier du 126e régiment d'infanterie de Brive (Corrèze) est mort de ses blessures. "Un autre de ses camarades a été blessé au cours de la même opération", précise la présidence dans un communiqué. "Ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", poursuit le texte. Un autre militaire français a été blessé au cours de l'opération. Il s'agit du cinquantième militaire français tué en Afghanistan depuis 2001 et le début de l'intervention militaire, selon le site Internet indépendant icasualties.org. Quelque 3 750 soldats français sont stationnés dans le pays.

Dans un autre communiqué, le ministre de la défense, Hervé Morin, précise que l'accrochage est survenu "en fin d'après-midi, au cours d'une mission de reconnaissance aux côtés des forces nationales de sécurité afghanes, à proximité du village de Rodbar". Le soldat blessé, militaire du rang au poste d'auxiliaire sanitaire, "est en cours de rapatriement vers la France", précise le ministre.

Le Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre a indiqué que le sous-officier s'appelait Thibault Miloche, "infirmier de classe supérieure" du détachement du groupement tactique interarmes de Surobi. Agé de 39 ans, il était marié et père de deux enfants.

"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", poursuit le communiqué de l'Elysée.

L'insurrection des talibans ne cesse de gagner en intensité, élargissant leur champ d'action à une grande partie du pays, en dépit de la présence de plus de 150 000 soldats étrangers, aux deux tiers américains.

L'année 2010 est de loin la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan, qui ont perdu 589 soldats depuis janvier, selon un bilan établi à partir d'icasualties.org.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/10/15/un-militaire-francais-tue-en-afghanistan_1426462_3216.html


Mes sincères condoléances à sa famille;
et prompt rétablissement à son compagnon.

[olivier]

[legion76]

REPOSE EN PAIX !!

[Admin]

mes condoléances a la famille

[ROBERT]

Les infirmliers paient aussi le tribut du sang. Souvenons nous du caporal chef R PENON!

[Invité]

Publié le 16/10/2010 09:19 - Modifié le 16/10/2010 à 14:06 | Max Lagarrigue.
L'infirmier a été mortellement blessé par une roquette

En 2008, l'infirmier de classe supérieure Thibault Miloche était déjà en mission en Afghanistan, un pays qu'il connaissait bien./Photo DDM,


C'est peu après avoir été héliporté sur les hauteurs nord de la vallée d'Uzbeen (une zone où dix soldats français pris dans une embuscade avaient déjà trouvé la mort, en août 2008) que l'adjudant-chef Thibault Miloche a été très grièvement blessé par l'explosion d'une roquette, jeudi matin. Touchés par des projectiles métalliques de l'engin explosif et des débris qui se sont volatilisés, l'infirmier Moissagais du 126e régiment d'infanterie de Brive, est gravement atteint à l'une de ses jambes avec l'un de ses frères d'arme, un auxiliaire sanitaire. Souffrant de blessures à l'abdomen et d'une fracture ouverte, ce dernier était, hier hors de danger, et avait regagné la France dans la soirée. En première ligne lors de l'explosion, le pronostic vital de Thibault Miloche était déjà engagé avant son évacuation pour l'antenne chirurgicale de Kaboul, à 40 km de là. Après deux arrêts cardiaques durant son transfert héliporté vers la capitale afghane, les chirurgiens militaires qui l'avaient déjà amputé d'une jambe dans la nuit, n'ont pas pu le sauver durant cette opération. Hier, à 3 heures du matin, le Moissagais décédait de ses blessures et portait le nombre de soldats français tués sur le sol afghan à 50.
Joint hier après-midi, le lieutenant-colonel Pascal Gogion, le patron du régiment d'infanterie de Brive, donnait des éclaircissements sur cet accrochage mortel. « La section de trente hommes dans laquelle se trouvait l'infirmier Miloche était en mission de reconnaissance pour préparer l'engagement de 250 hommes du 126e RI et de troupes afghanes. Une fois à terre, ils ont été pris à partie par de nombreux tirs ennemis. » Chargé de son matériel médical qui alourdit sa marche et vraisemblablement dans une position exposée, le sous-officier était une cible privilégiée pour les rebelles Talibans. « Ce n'est pas la première fois que l'un de nos personnels médicaux en Afghanistan est la cible des insurgés qui savent ou frapper, fait remarquer le chef de corps du régiment briviste. Trois autres infirmiers français ont été tués depuis le début du conflit. » La dépouille de Thibault Miloche doit être rapatriée, mardi matin, à Paris avant de regagner la Corrèze où son régiment lui rendra les honneurs en présence du Ministre des Armées.

[Bushman]

C'est la guerre, une guerre Utile mais avec trop de conditions.
Le retrait des troupes Alliees serait une erreur totale.

C'est toujours triste quand l'un de nous est tue. Mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs.

[Invité]

Bonjour Bushman et vous autres,

le lieutenant-colonel Pascal Gogion soulève un point crucial; relisez-le attentivement:
"...la cible des insurgés qui savent ou frapper,"

J'ai la très forte impression que les erreus d'autrefois ne sont jamais prises en compte;
Déjà, pendant la guerre du Vietnam, les viets disaient qu'il fallait blesser l'ennemi et non le tuer car un blessé mobilise quatre personnes minimum alors qu'un mort c'est une seule.

Je n'ai nullement l'intention de me substituer à nos stratèges ;
mais qu'ils relisent les écrits anciens...me ferait plaisir.

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