Paul-Frédéric Rollet. le Père Légion
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Paul-Frédéric Rollet. le Père Légion
Surnom Père Légion
Naissance 20 décembre 1875
Auxerre, dans l’Yonne (France)
Décès 16 avril 1941 (à 66 ans)
Paris (France)
Origine France
Arme Légion étrangère
Grade général
Service 1894 - 1935
Conflits Première Guerre mondiale
Commandement RMLE
1er Régiment étranger
Légion étrangère
Faits d’armes Bataille de la ligne Hindenburg
Distinctions Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Autres fonctions Inspecteur de la Légion étrangère
Né à Auxerre, dans l’Yonne (France), où son père, ancien polytechnicien, servait comme officier au 46e régiment d'infanterie de ligne, il est admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1894.
Après de brillantes études, il est affecté au 91e Régiment d'Infanterie à Mézières. Il rejoint ensuite le 1er Régiment Etranger à Sidi-Bel-Abbès (Algérie).
Il sert d’abord en Algérie (1899-1902) puis à Madagascar (1902-1905), avant de revenir en Algérie (1905-1909). Promu capitaine en mars 1909, il commande la 3e compagnie montée du 1er bataillon de marche du 2e REI de 1909 à 1914.
Mais la Première Guerre mondiale éclate alors qu'il est en congé en France. Comme il veut absolument être au front, il se fait affecter au 31e Régiment d'Infanterie, puis au 331e Régiment d'Infanterie. Blessé deux fois, il est promu temporairement chef de bataillon, grâce à l'appui du général Gouraud. Après plusieurs victoires, il deviendra chef de bataillon à titre définitif.
Le 18 mai 1917, il retrouve la Légion étrangère et prend le commandement du Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) comme lieutenant-colonel.
Sous son commandement, le régiment se couvrira de gloire lors des combats de Hangard-en-Santerre, de la Montagne de Paris, puis en perçant la ligne Hindenburg, combat qui deviendra la fête du 3e REI, régiment héritier des traditions du RMLE. Le drapeau du régiment est alors décoré de quatre nouvelles citations (il en avait déjà cinq) ainsi que de la fourragère double, aux couleurs de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre.
À la fin de la guerre 1914-1918, il participe à la pacification du Maroc avec son régiment devenu le 3e Régiment Etranger d’Infanterie.
Paul-Frédéric Rollet est alors promu colonel. En 1925, il prend le commandement du 1er Régiment Etranger à Sidi-Bel-Abbès. Il y restera jusqu’à l'organisation des fêtes du « Centenaire »[1], le 30 avril 1931.
C'est 1er avril 1931 qu'il prend le commandement de l'Inspection de la Légion étrangère, poste créé tout spécialement à son intention.
Après plusieurs années de combat, et de victoires, il prend se retraite le 20 décembre 1935 Il aura effectué 41 années de service militaire, dont 33 ans à la Légion.
Il a consacré les dernières années de sa carrière à l’organisation de la Légion étrangère moderne et à la réalisation d’une œuvre sociale considérable au profit des légionnaires d’active, comme des anciens. Il poursuivra son action sociale après avoir quitté le service actif.
Il meurt à Paris, le 16 avril 1941.
Paul-Frédéric Rollet fut une figure légendaire de la Légion étrangère, grâce à ses qualités de chef, mais aussi de soldat, d'homme de caractère et de cœur. Il est encore surnommé le Père Légion. Ce titre reflètera son implication dans l'organisation des unités, ainsi que l'amour qu'il donnait à ses hommes.
PROMOTION GENERAL ROLLET (1978-1980)
L'ombre de la noble Légion
De sa grandeur nous effleure
Investit notre Promotion
De la force des vainqueurs.
Sept fois blessé où guerre fait rage
Triomphant en cent batailles,
Tu nous as offert l'image
D'un courage sans faille.
Refrain
L'appel des armes en nous résonne
Prête-nous ta vaillance et ton âme
Dans l'Honneur et la Fidélité
Général Rollet.
Amblény, Bahlil, Cumières
A la Légion nous attachent,
Cet exemple en nos mémoires
Que jamais foi ne nous lâche.
Compagnons dans l'insouciance
De notre Premier Bataillon,
Restons-le dans la souffance
La terreur et les haillons.
Plumes blanches de pureté
Pour vous nous prendrons les armes,
Plumes rouges du sang versé
Pour vous couleront les larmes.
Que le vent de la Victoire
Fasse flamber nos panaches,
Et que la mort dans la gloire
A la terre nous arrache.
Paroles et musique de Philippe de Mazuel
Invité- Invité
Re: Paul-Frédéric Rollet. le Père Légion
Apres l'invasion ALLEMANDE il est resté chez lui volet clos
et il n'est plus sortit il avait honte
le jour de son décés un général allemand est venu lui rendre les honneurs
amicalement
olivier
et il n'est plus sortit il avait honte
le jour de son décés un général allemand est venu lui rendre les honneurs
amicalement
olivier
olivier- Admin
- Localisation : 34
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Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Paul-Frédéric Rollet. le Père Légion
Tous ceux qui n'avaient pas encore eu l'occasion de subir le magnétisme de ses yeux d'acier et de goûter son enthousiasme tonique vont être à leur tour envoûtés par ce preneur d'hommes. Il n'avait pourtant qu'un secret : tout donner aux autres pour pouvoir tout leur demander. Cette règle informulée, il l'appliquera, avec une confiance sans faille, jusqu'à sa mort, survenue le 16 avril 1941. Retiré du service actif en décembre 1935, il a consacré ses dernières années avec l'engagement total dont il était coutumier, à ses anciens, galvanisant leurs amicales dont il réussit à faire de véritables sociétés d'entraide, utilisant sans vergogne ses amis et sa célébrité pour apporter aux innombrables quémandeurs qui monopolisaient son courrier, le soutien, le secours, l'embauche, la naturalisation, l'appui qu'il leur estimait dûs. En 1938, il est élu président de l'Association nationale des Gueules Cassées : un dévouement de plus… Comment s'étonner qu'une telle succession de dons de soi, aux hommes et aux armes, qu'un tel caractère rigide et pourtant profondément compatissant, qu'un pareil héraut des vertus qu'ils veulent les leurs, aient définitivement conquis les légionnaires. Quand Rollet les regarde, du mur de leur baraquement, leur dos se redresse et leurs bras s'affermissent. Il leur a donné la pureté de cœur, et la fierté de servir. "Rollet, l'homme aux cent batailles, aux balafres sarcastiques, à la croix de guerre longue comme une épée, couverte d'une forêt de palmes et de mille et une nuits d'étoiles, le héros des plus pures légendes, le premier légionnaire de France, ce guerrier prestigieux de la grande épopée, ce vert capitaine de la Renaissance égaré par miracle dans cette fade époque platement barbare, ce soudard magnanime qui aimait le vin, le poivre, le piment et les femmes…"
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