Colonel de CHABRIERES
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Campagnes de la Légion :: Algérie 19è siècle :: Caïds et Maréchaux
Page 1 sur 1
Colonel de CHABRIERES
Marie Louis Henry de Granet-Lacroix de Chabrières Fils du baron Pierre Henry Joseph et de Claudine Olympe de Lancelin de Larolière il est né le 1er mars 1807, à Bollène (Vaucluse) et mort le 4 juin 1859 à la Bataille de Magenta.
Carrière militaire
Entré à Saint-Cyr en 1825, il sert ensuite au 19e régiment d’infanterie légère, avec lequel il participe au siège d’Anvers en 1832, puis au 19e régiment d'infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 9 janvier 1833 et promu capitaine le 26 avril 1837.
Avec le 19e Léger, il débarque en Afrique en 1841. Le 16 oct. 1842, il est chef de bataillon au 13e régiment d’infanterie légère en Algérie où il est blessé, le 3 mai, par un coup de feu lors du combat du djebel Boukoulouf
Il rejoint la Légion étrangère en 1843 ; il y commande le 2e bataillon, alors stationné à Bône. Sous les ordres du duc d’Aumale, il prend part aux colonnes dans les Aurès, à Sétif et dans les Némentcha, puis dans le secteur de Collo, Bougie et Guelma, à la tête du 1er bataillon principalement contre les Ziban et enlève avec son bataillon le ksar de M’Chounech en mars 1844. Il est fait officier de la Légion d’honneur le 20 août 1845. Il se distingue dans plusieurs affaires et notamment au sein de la colonne du général Randon dans la région de Tébessa en 1846, où le général le cite pour les affaires du 2 aux 5 juin.
Il démissionne de l'armée en janvier 1848. Sept ans plus tard, colonel à titre étranger, il reprend du service à la tête du 2e Régiment de la 2e Légion étrangère formé à Besançon en février 1855.Mais l’organisation de cette deuxième Légion éprouve des difficultés.
Le 29 mai de la même année, il obtient de permuter avec le colonel de Caprez, commandant le 2e Régiment étranger de la 1re Légion étrangère, il rejoint son nouveau corps sous les murs de Sébastopol quelques semaines avant l’assaut qui met fin au siège de Sébastopol le 8 septembre. Mais le 2e régiment n’y est pas engagé. À sa tête, il entre dans la ville conquise, puis prend part aux dernières opérations de la guerre d’Orient
Le 16 avril 1856, il est admis dans le cadre français avec son grade et conserve le commandement du « nouveau 2e Etranger ». En juin 1856, la Légion rentre en Algérie. Elle débarque à Mers el-Kébir, le 6 juillet, puis gagne Sidi-Bel-Abbès, où ses deux régiments sont fondus le 9 août, pour constituer le 2e régiment étranger
Après la campagne de Crimée, il regagne l’Algérie et prend part, de mai à juillet 1857, à l’expédition du maréchal Randon qui va réduire la Kabylie. Son action à la tête du 2e Régiment étranger fait la décision dans le combat d’Ischeriden qui, le 24 juin, décide du succès de l’opération.Le 17 août, il prend le commandement de la subdivision de Sidi-Bel-Abbès et exerce ainsi d’importantes fonctions administratives et politiques, conjointement à celles qui lui incombent comme chef de corps.
En mars 1859, le 2e Étranger est désigné pour l’expédition d’Italie. Il s’embarque le 19 avril et après une escale à Marseille, il débarque à Gênes, le 26 avril Le 4 juin 1859, à la bataille de Magenta, le colonel de Chabrières est aux portes de la ville. À cheval à la tête de ses légionnaires qui chargent les Autrichiens, il trouve la mort bataille de Magenta, touché d'une balle en plein poitrine alors qu'il commande la charge de son régiment.
Le quartier du 2e régiment étranger d’infanterie, à Nîmes, porte son nom.
Cet homme est enterré dans le petit cimetière qui jouxte la chapelle St Férréol (sous les ruines du château de Chabrières qui la surplombe) dans le quartier de Bollène qui porte le même nom. Il y repose ainsi que des membres de sa famille. La Légion se chargeait d'entretenir le petit cimetière. Les inscriptions sur la tombe sont toujours visibles en 2008, mais le cimetière n'est plus entretenu.
décorations
Chevalier de la Légion d’honneur du 9 janv. 1833,
Officier LH du 20 août 1845,
Commandeur LH du 13 août 1857,
médaille de Crimée,
Mérite militaire de Sardaigne,
Médaille d’Italie.
Croix espagnole de 1e classe de San Ferdinand,
Médaille de 3e classe du Medjidié turque
Intérieur du quartier "colonel de Chabriere" du 2e Régiment étranger à Nîmes
Entrée de la Caserne Colonel de Chabrières, abritant le 2ème R.E.I. et la 6ème B.L.B.
Carrière militaire
Entré à Saint-Cyr en 1825, il sert ensuite au 19e régiment d’infanterie légère, avec lequel il participe au siège d’Anvers en 1832, puis au 19e régiment d'infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 9 janvier 1833 et promu capitaine le 26 avril 1837.
Avec le 19e Léger, il débarque en Afrique en 1841. Le 16 oct. 1842, il est chef de bataillon au 13e régiment d’infanterie légère en Algérie où il est blessé, le 3 mai, par un coup de feu lors du combat du djebel Boukoulouf
Il rejoint la Légion étrangère en 1843 ; il y commande le 2e bataillon, alors stationné à Bône. Sous les ordres du duc d’Aumale, il prend part aux colonnes dans les Aurès, à Sétif et dans les Némentcha, puis dans le secteur de Collo, Bougie et Guelma, à la tête du 1er bataillon principalement contre les Ziban et enlève avec son bataillon le ksar de M’Chounech en mars 1844. Il est fait officier de la Légion d’honneur le 20 août 1845. Il se distingue dans plusieurs affaires et notamment au sein de la colonne du général Randon dans la région de Tébessa en 1846, où le général le cite pour les affaires du 2 aux 5 juin.
Il démissionne de l'armée en janvier 1848. Sept ans plus tard, colonel à titre étranger, il reprend du service à la tête du 2e Régiment de la 2e Légion étrangère formé à Besançon en février 1855.Mais l’organisation de cette deuxième Légion éprouve des difficultés.
Le 29 mai de la même année, il obtient de permuter avec le colonel de Caprez, commandant le 2e Régiment étranger de la 1re Légion étrangère, il rejoint son nouveau corps sous les murs de Sébastopol quelques semaines avant l’assaut qui met fin au siège de Sébastopol le 8 septembre. Mais le 2e régiment n’y est pas engagé. À sa tête, il entre dans la ville conquise, puis prend part aux dernières opérations de la guerre d’Orient
Le 16 avril 1856, il est admis dans le cadre français avec son grade et conserve le commandement du « nouveau 2e Etranger ». En juin 1856, la Légion rentre en Algérie. Elle débarque à Mers el-Kébir, le 6 juillet, puis gagne Sidi-Bel-Abbès, où ses deux régiments sont fondus le 9 août, pour constituer le 2e régiment étranger
Après la campagne de Crimée, il regagne l’Algérie et prend part, de mai à juillet 1857, à l’expédition du maréchal Randon qui va réduire la Kabylie. Son action à la tête du 2e Régiment étranger fait la décision dans le combat d’Ischeriden qui, le 24 juin, décide du succès de l’opération.Le 17 août, il prend le commandement de la subdivision de Sidi-Bel-Abbès et exerce ainsi d’importantes fonctions administratives et politiques, conjointement à celles qui lui incombent comme chef de corps.
En mars 1859, le 2e Étranger est désigné pour l’expédition d’Italie. Il s’embarque le 19 avril et après une escale à Marseille, il débarque à Gênes, le 26 avril Le 4 juin 1859, à la bataille de Magenta, le colonel de Chabrières est aux portes de la ville. À cheval à la tête de ses légionnaires qui chargent les Autrichiens, il trouve la mort bataille de Magenta, touché d'une balle en plein poitrine alors qu'il commande la charge de son régiment.
Le quartier du 2e régiment étranger d’infanterie, à Nîmes, porte son nom.
Cet homme est enterré dans le petit cimetière qui jouxte la chapelle St Férréol (sous les ruines du château de Chabrières qui la surplombe) dans le quartier de Bollène qui porte le même nom. Il y repose ainsi que des membres de sa famille. La Légion se chargeait d'entretenir le petit cimetière. Les inscriptions sur la tombe sont toujours visibles en 2008, mais le cimetière n'est plus entretenu.
décorations
Chevalier de la Légion d’honneur du 9 janv. 1833,
Officier LH du 20 août 1845,
Commandeur LH du 13 août 1857,
médaille de Crimée,
Mérite militaire de Sardaigne,
Médaille d’Italie.
Croix espagnole de 1e classe de San Ferdinand,
Médaille de 3e classe du Medjidié turque
Intérieur du quartier "colonel de Chabriere" du 2e Régiment étranger à Nîmes
Entrée de la Caserne Colonel de Chabrières, abritant le 2ème R.E.I. et la 6ème B.L.B.
Sujets similaires
» Colonel J.Gaucher
» Colonel Maire
» Surnom pour un Colonel.
» Colonel Jeanpierre dit Soleil
» LE COLONEL GEORGES MASSELOT
» Colonel Maire
» Surnom pour un Colonel.
» Colonel Jeanpierre dit Soleil
» LE COLONEL GEORGES MASSELOT
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Campagnes de la Légion :: Algérie 19è siècle :: Caïds et Maréchaux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 31 Mar - 9:55 par commandoair40
» 1 septembre 2015
Mar 1 Sep - 18:39 par olivier
» Visiteurs sur le forum 2014
Mar 1 Sep - 18:34 par olivier
» Janvier 1885 - La Légion étrangère à Tuyen Quang au Tonkin.
Sam 18 Jan - 8:07 par ROBERT
» loto et bourse aux armes
Lun 13 Jan - 11:13 par Invité
» Dimanche 12 Janvier 2014
Dim 12 Jan - 12:17 par Invité
» Samedi 11Janvier 2014
Sam 11 Jan - 18:19 par Gibert j
» Le mémorial du 2°REI
Sam 11 Jan - 12:09 par Gibert j
» vendredi 10 janvier 2014
Ven 10 Jan - 20:38 par Gibert j
» Commandant Dupin
Jeu 9 Jan - 20:39 par Gibert j
» Jeudi 9 janvier 2014
Jeu 9 Jan - 20:34 par Gibert j
» Mercredi 8 Janvier 2014
Mer 8 Jan - 21:54 par Gibert j