Naissance du 1er R.P.I.M.A
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Naissance du 1er R.P.I.M.A
Naissance du 1er R.P.I.M.A
C'est une reprise de l'insigne du 2e RCP, créé fin 1945 par le colonel Reyniers, chef de corps. Il est porté comme insigne de béret par le 1er bataillon SAS pour remplacer le « cap badge » SAS, interdit de port. Lorsque le 2e RCP est dissous, le 1er BCCP reprend cet insigne. Il sera conservé par la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes, puis par le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux pendant les quelques mois qui précédèrent sa dissolution après Dien Bien Phu. C'est à la demande du colonel Moulié, chef de corps du 1er RPIMa à sa création en novembre 1960, que l'insigne fut repris. Il y fit ajouter le chiffre « 1 » en argent au centre de la coupole. Le modèle fut homologué officiellement comme insigne du 1er RPIMa sous le numéro G 463 le 10 février 1961.
Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitule. Comme à chaque fin de conflit il convient de dissoudre des unités et de rendre à la vie civile les engagés « pour la durée de la guerre ».
Les unités parachutistes passent définitivement sous le contrôle de l'armée de terre. Le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes (3e RCP) est dissous et le lieutenant-colonel de Bollardière prend le commandement du 2e RCP qui se regroupe à Tarbes. Le drapeau reçoit le 27 septembre la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur et est décoré de la Bronze Star Medal US ainsi que de la croix de guerre belge. Quelques années plus tard, en 1950, la Bronzen Leew Hollandaise viendra s'y rajouter.
Entre février et avril 1946, deux bataillons SAS sont créés et constitués à 70% d'anciens des 2e et 3e RCP ainsi que d'anciens du 1er RCP. Ils sont immédiatement embarqués pour l'Indochine où ils formeront, en juillet 1946, la Demi-Brigade de Parachutistes SAS. Cette unité prendra pour emblème le drapeau officiel créé en juin 46 par le Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT) pour le 2e RCP. Entre le mois de février 1946 et celui de juillet 1948, deux citations sur la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures viendront récompenser les parachutistes SAS.
Les parachutistes coloniaux
La guerre d'Indochine s'intensifiant et le système des relèves d'unités devant se rôder, le commandement décide dès l'hiver 1947, la création d'un groupement aéroporté colonial au sein de la grande unité qu'est la 25e Division Aéroportée (25e DAP). Après de multiples controverses, l'Etat-Major des Armées (EMA) tranche le 13 août 1948 prévoyant la création pour le 1er octobre à Vannes, en Bretagne de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes. Le colonel Massu en prend le commandement.L'insigne de manche sera la « Chimère » bleu azur sur fond amarante.
A partir de cette date, la relève des bataillons d'Indochine est assurée. Ce ne sont pas moins de 13 bataillons, formés à Meucon, à Quimper, et à Saint Brieuc qui iront combattre en terre indochinoise. Sur les plis de leurs fanions, des dizaines de citations à l'ordre de l'armée témoignent de leur bravoure. Dans des combats sans merci contre un ennemi fanatisé, les parachutistes coloniaux écrivent avec leur sang les plus belles pages de l'arme parachutiste. Les noms de Mao Khé, Tu Lé, Bien Hoa, Lang Son, That Khé, Na San, Dien Bien Phu . sont synonymes de sacrifices. Anéantis, recréés, de nouveau détruits, leur histoire est connue de tous. Ils ont pour nom le 1er , le 2, le 3, le 5, le 6, le 7, le 8 sans oublier les Bawouan qui tombèrent en chantant la Marseillaise.Une pensée particulière va au 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, dernier bataillon parachuté dans la « cuvette » dans la nuit du 2 au 3 mai 1954. Sans oublier aussi le sergent-chef Prigent dit le Mousse du « 6 ». Parachuté en Bretagne en 1944, il avait miraculeusement survécu au peloton d'exécution allemand. Il est mort comme combien d'autres.
En 1950, le général de Linares remet la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs (TOE) sur le drapeau de la demi-brigade.
La fin d'un empire
Les accords de Genève en milieu de 1954 mettent fin au conflit indochinois. Les troupes françaises rejoignent la métropole.
La demi-brigade quitte Vannes pour Bayonne et Mont de Marsan fin 1953 début 1954. En février 1955 elle devient Brigade de Parachutistes Coloniaux. Elle reçoit sur son drapeau l'inscription : « Indochine 1946-1954 ». Le 14 juillet de la même année, le président Coty le décore de la croix de la Légion d'honneur.
La brigade assure alors la formation et la relève des personnels des régiments de parachutistes coloniaux qui combattent en Algérie où ils stationnent.
En février 1958, elle devient Brigade Ecole de Parachutistes coloniaux et se voit attribuer un nouveau drapeau avec cette inscription.
En 1960, elle devient Brigade de Parachutistes d'Infanterie de Marine. Les régiments retrouvent également leurs appellations de troupes de marine, celles créées par le cardinal Richelieu et qui en plusieurs siècles d'histoire ont servi à travers les océans sur les cinq continents.
Entité administrative, la BPIM se meurt doucement, poussée par le vent de l'histoire. En 1962, elle sera dissoute.
« Le régiment c'est l'homme et l'homme c'est le régiment » David Stirling
Avant que la brigade ne se meure, le 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (1er RPIMa) est créé à Bayonne le 1er novembre 1960. Son premier chef, le colonel Moulié est également le dernier SAS en activité à le commander. En octobre 1962, il reprend le drapeau de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes (DBCCP) avec les souvenirs des SAS et ceux des parachutistes coloniaux.
Bayonne, sa garnison, deviendra le passage obligatoire pour tout engagé parachutiste. Sur les traces des anciens, les jeunes parachutistes verseront leur sueur dans les montagnes basques. L'entrée de la Citadelle par la porte Royale, en petite foulée, est déjà un souvenir impérissable des bérets rouges à ancre d'or. Les douves se prêtent bien aux diverses pistes du risque, aux parcours de tirs et aux démonstrations d'explosifs. Ainsi va le 1er RPIMa dans son rôle d'instruction jusque dans les années 1975. Mais l'armée change. La professionnalisation touche les régiments.Des stages nationaux sont créés pour les cadres et militaires du rang. Les unités assurent elles-mêmes les préparations.
C'est une reprise de l'insigne du 2e RCP, créé fin 1945 par le colonel Reyniers, chef de corps. Il est porté comme insigne de béret par le 1er bataillon SAS pour remplacer le « cap badge » SAS, interdit de port. Lorsque le 2e RCP est dissous, le 1er BCCP reprend cet insigne. Il sera conservé par la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes, puis par le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux pendant les quelques mois qui précédèrent sa dissolution après Dien Bien Phu. C'est à la demande du colonel Moulié, chef de corps du 1er RPIMa à sa création en novembre 1960, que l'insigne fut repris. Il y fit ajouter le chiffre « 1 » en argent au centre de la coupole. Le modèle fut homologué officiellement comme insigne du 1er RPIMa sous le numéro G 463 le 10 février 1961.
Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitule. Comme à chaque fin de conflit il convient de dissoudre des unités et de rendre à la vie civile les engagés « pour la durée de la guerre ».
Les unités parachutistes passent définitivement sous le contrôle de l'armée de terre. Le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes (3e RCP) est dissous et le lieutenant-colonel de Bollardière prend le commandement du 2e RCP qui se regroupe à Tarbes. Le drapeau reçoit le 27 septembre la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur et est décoré de la Bronze Star Medal US ainsi que de la croix de guerre belge. Quelques années plus tard, en 1950, la Bronzen Leew Hollandaise viendra s'y rajouter.
Entre février et avril 1946, deux bataillons SAS sont créés et constitués à 70% d'anciens des 2e et 3e RCP ainsi que d'anciens du 1er RCP. Ils sont immédiatement embarqués pour l'Indochine où ils formeront, en juillet 1946, la Demi-Brigade de Parachutistes SAS. Cette unité prendra pour emblème le drapeau officiel créé en juin 46 par le Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT) pour le 2e RCP. Entre le mois de février 1946 et celui de juillet 1948, deux citations sur la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures viendront récompenser les parachutistes SAS.
Les parachutistes coloniaux
La guerre d'Indochine s'intensifiant et le système des relèves d'unités devant se rôder, le commandement décide dès l'hiver 1947, la création d'un groupement aéroporté colonial au sein de la grande unité qu'est la 25e Division Aéroportée (25e DAP). Après de multiples controverses, l'Etat-Major des Armées (EMA) tranche le 13 août 1948 prévoyant la création pour le 1er octobre à Vannes, en Bretagne de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes. Le colonel Massu en prend le commandement.L'insigne de manche sera la « Chimère » bleu azur sur fond amarante.
A partir de cette date, la relève des bataillons d'Indochine est assurée. Ce ne sont pas moins de 13 bataillons, formés à Meucon, à Quimper, et à Saint Brieuc qui iront combattre en terre indochinoise. Sur les plis de leurs fanions, des dizaines de citations à l'ordre de l'armée témoignent de leur bravoure. Dans des combats sans merci contre un ennemi fanatisé, les parachutistes coloniaux écrivent avec leur sang les plus belles pages de l'arme parachutiste. Les noms de Mao Khé, Tu Lé, Bien Hoa, Lang Son, That Khé, Na San, Dien Bien Phu . sont synonymes de sacrifices. Anéantis, recréés, de nouveau détruits, leur histoire est connue de tous. Ils ont pour nom le 1er , le 2, le 3, le 5, le 6, le 7, le 8 sans oublier les Bawouan qui tombèrent en chantant la Marseillaise.Une pensée particulière va au 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, dernier bataillon parachuté dans la « cuvette » dans la nuit du 2 au 3 mai 1954. Sans oublier aussi le sergent-chef Prigent dit le Mousse du « 6 ». Parachuté en Bretagne en 1944, il avait miraculeusement survécu au peloton d'exécution allemand. Il est mort comme combien d'autres.
En 1950, le général de Linares remet la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs (TOE) sur le drapeau de la demi-brigade.
La fin d'un empire
Les accords de Genève en milieu de 1954 mettent fin au conflit indochinois. Les troupes françaises rejoignent la métropole.
La demi-brigade quitte Vannes pour Bayonne et Mont de Marsan fin 1953 début 1954. En février 1955 elle devient Brigade de Parachutistes Coloniaux. Elle reçoit sur son drapeau l'inscription : « Indochine 1946-1954 ». Le 14 juillet de la même année, le président Coty le décore de la croix de la Légion d'honneur.
La brigade assure alors la formation et la relève des personnels des régiments de parachutistes coloniaux qui combattent en Algérie où ils stationnent.
En février 1958, elle devient Brigade Ecole de Parachutistes coloniaux et se voit attribuer un nouveau drapeau avec cette inscription.
En 1960, elle devient Brigade de Parachutistes d'Infanterie de Marine. Les régiments retrouvent également leurs appellations de troupes de marine, celles créées par le cardinal Richelieu et qui en plusieurs siècles d'histoire ont servi à travers les océans sur les cinq continents.
Entité administrative, la BPIM se meurt doucement, poussée par le vent de l'histoire. En 1962, elle sera dissoute.
« Le régiment c'est l'homme et l'homme c'est le régiment » David Stirling
Avant que la brigade ne se meure, le 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (1er RPIMa) est créé à Bayonne le 1er novembre 1960. Son premier chef, le colonel Moulié est également le dernier SAS en activité à le commander. En octobre 1962, il reprend le drapeau de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes (DBCCP) avec les souvenirs des SAS et ceux des parachutistes coloniaux.
Bayonne, sa garnison, deviendra le passage obligatoire pour tout engagé parachutiste. Sur les traces des anciens, les jeunes parachutistes verseront leur sueur dans les montagnes basques. L'entrée de la Citadelle par la porte Royale, en petite foulée, est déjà un souvenir impérissable des bérets rouges à ancre d'or. Les douves se prêtent bien aux diverses pistes du risque, aux parcours de tirs et aux démonstrations d'explosifs. Ainsi va le 1er RPIMa dans son rôle d'instruction jusque dans les années 1975. Mais l'armée change. La professionnalisation touche les régiments.Des stages nationaux sont créés pour les cadres et militaires du rang. Les unités assurent elles-mêmes les préparations.
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
merci jp
sr la photo le chef de corps j'ai son nom sur le bout de la langue
sr la photo le chef de corps j'ai son nom sur le bout de la langue
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
olivier a écrit:merci jp
sr la photo le chef de corps j'ai son nom sur le bout de la langue
Y a qu'a demander ..............
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert (alias Conan)
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert (alias Conan) est un officier supérieur de l'armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et à ce titre, compagnon de la Libération) et des guerres d'Indochine et d'Algérie, né à Morlaix le 3 février 1912, et décédé à Caumont-l'Éventé dans le Calvados le 29 décembre 2005 à l'âge de 93 ans.
Famille et formation
Son père ayant été tué au front en 1915, il est pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’École navale. Après son service militaire qu’il effectue en 1934-1935, il reste dans l’armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l’École d'application de l'artillerie et du génie à Fontainebleau. Affecté au 154e régiment d’artillerie, il suit les cours de l’école d’observateurs en avion de Dinan. Blessé durant la bataille de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces françaises libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de Conan, afin que sa famille ne souffre pas de représailles des Allemands. Ce surnom lui restera toute sa vie.
Carrière militaire
Guerre mondiale
Lieutenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), il se bat en Érythrée, en Syrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3e SAS qui devient, en juillet 1944, le 3e régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Le 3e RCP opère sur les arrières de l’ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon en décembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière.
Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron.
Indochine
Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952. Le 7 avril 1952, alors que Chateau-Jobert va quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.
Algérie
Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre 1955, au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).
Suez
Colonel, lors de l’affaire de Suez, le 5 novembre 1956, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L'autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.
Dans les premiers jours de 1957, le colonel Chateau-Jobert, de retour en Algérie après l’affaire de Suez, vient se présenter au général Salan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.
Dans les semaines qui suivent le 13 mai 1958, il y est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.
OAS
En 1959-1960, il est auditeur à l’IHEDN et suit les cours du CHEM. Affecté au Niger en février 1961, il se solidarise avec les officiers qui, le 22 avril 1961, autour du général Maurice Challe, ont saisi le commandement à Alger, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse. Le 13 janvier 1962, alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiral préfet maritime de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.
À la fin de janvier 1962, à son arrivée à Alger, Pierre Chateau-Jobert est d'abord reçu par Jean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC - (Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête »).
Condamné à mort
Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l'OAS. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.
Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.
Gracié
Gracié en 1968, il se consacra à l'écriture de livres de doctrine d'action politique, et publie plusieurs ouvrages d'analyse et de réflexion, basés sur son vécu personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu'il faisait.
Le 16 mai 2001, le PC du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMA) à l’île de la Réunion, héritier direct du 2e régiment de parachutistes coloniaux, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Un buste à son effigie a été inauguré le 22 octobre 2010 dans l'enceinte de l'École des Troupes Aéroportées de Pau.
Commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec onze citations et de la croix du Distinguished Service Order (D.S.O.), il est décédé le 29 décembre 2005 et a été inhumé à Morlaix.
Deuxième classe en 1936, colonel en 1956, dans l'Armée c'est un nom, chez les Paras, c'est un profil pour une médaille.
États de service
Service militaire de 1934 à 1935.
Élève officier à l'École d'Application de l'Artillerie de Fontainebleau
Affectation au 154e régiment d'artillerie de Tournoux, puis détaché à l'École d'Observateurs en avion de Dinard.
13 juin 1940 : Blessé au cours du repli de l'École
21 juin 1940 : S'évade de l'hôpital de Vannes et embarque à Saint-Jean-de-Luz sur un bateau polonais à destination de l'Angleterre.
1er juillet 1940 : S'engage dans les Forces françaises libres, sous le nom de Conan.
Lieutenant de la 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère en Érythrée
Détaché à l'État-Major de la Brigade française d'Orient
12 au 28 mars 1941, est chargé de l'approvisionnement en munitions pour les opérations autour de Keren
Il prend part aux campagnes de Syrie et de Libye avec le 1er Régiment d'Artillerie FFL et est blessé le 11 février 1942.
Septembre 1942 : Est promu capitaine et demande à servir dans les parachutistes. Est breveté à Ringway.
7 novembre 1942 : Prend le commandement du 3e French Special Air Service (3è SAS) également appelé côté français 3e Bataillon d'Infanterie de l'Air, qui deviendra le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes fin juillet 1944.
14 août 1944 est parachuté en Saône et Loire et prend le commandement de la mission Harrod, à la tête des hommes du 3e SAS, Conan se distingue en ramenant un de ses officiers blessé au milieu des Allemands. Le 3e RCP qui opère dans des régions non libérées recevra une citation à l'Ordre de l'Armée pour ses actions de sabotage, embuscades et coups de main contribuant au succès des armées alliées.
Décembre 1944, promu chef de Bataillon, il remet le commandement du 3e RCP au lieutenant colonel de Bollardière.
1er décembre 1945 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Lannion.
Mars 1946 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Pau. Se porte volontaire pour l'Indochine.
Décembre 1947 à juillet 1948 : Commandant de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes en Indochine. Il dirige de nombreuses opérations aéroportées au Cambodge, en Cochinchine et en Annam.
1949-1950 : Commandant en second de la 1re Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Promu lieutenant colonel.
1950- avril 1952 : Il prend le commandement de la 2e D.B.C.C.P, ainsi que des Troupes Aéroportées Sud et est parachuté en opérations au Tonkin et dans le sud Viêt Nam.
1952-1953 : Reprend le commandement de la 1re Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Auditeur à l'Institut des hautes études d'administration musulmane.
1953-1955 : Affecté à l'état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes d' Afrique du Nord à Alger
1955 : Promu colonel il commande en novembre le 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes (2e R.C.P), devenu par la suite le 2e R.P.I.Ma. à Constantine
5 novembre 1956 : Parachuté au sud de Port-Saïd à la tête de son régiment renforcé des commandos du 11e Choc lors de l'opération franco britannique de Suez, il y défait l'Armée Égyptienne et reçoit sa reddition.
1957 : Commande la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne.
Mai 1958 : Soutient le mouvement en faveur du maintien de l'Algérie française : le Putsch d'Alger qui porte de Gaulle au pouvoir.
1959-1960 : Auditeur de la 12e Session de l'Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires.
Mars 1961 : Affecté au Niger prend le commandement des troupes du Niger Ouest.
22 avril 1961 : Affirme son appui au Putsch des Généraux pour le maintien de l'Algérie française. Est condamné à plusieurs mois d'arrêts de forteresse.
Octobre 1961 : Affecté à l'état-major du préfet maritime de Cherbourg.
13 janvier 1962 : Part clandestinement pour l'Algérie, se met aux ordres du général Salan et y prend le commandement de l'OAS de l'Est Algérien (le Constantinois).
Juin 1962 : Quitte l'Algérie et vit 7 années de clandestinité jusqu'à l'amnistie en 1968, il ne sera jamais pris.
1965 : Condamné à mort par contumace pour son action dans l'OAS par la Cour de Sûreté de l'État.
3 novembre 1968 : Suite à l'amnistie de juin, réapparait à Morlaix, sa ville natale.
Distinctions
Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-45 avec onze citations dont dix palmes
Croix du Distinguished Service Order (D.S.O.)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Médaille de l'aéronautique
Œuvres
Doctrine d'action contrerévolutionnaire, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil, 1re édition, 1972. – 2e édition, février 1986. 352 pages (ISBN 2-85190-062-5)
Manifeste politique et social, Editions du Fuseau, 1ère édition, 1964 / Diffusion de la Pensée Française, Chiré-en-Montreuil, 2e édition, 1973, 152 p.
La confrontation révolution contrerévolution, Diffusion de la Pensée Française, Chiré-en-Montreuil, 1975. 288 pages (ISBN 2-85190-016-1)
Feux et lumières sur ma trace : faits de guerre et de paix, Presses de la Cité, Paris, 1978, 350 p. (ISBN 2-258-00391-1) ; réédité à compte d'auteur en 1988
La Voix du pays réel, Nouvelles Éditions latines, Paris, 1981. 192 pages (ISBN 2-7233-0156-7)
SCOR : Sos COntre la Révolution, SCOR, 1987, 478 p.
Voir aussi
Articles connexes
Contre-révolution
Jean Sassi
Liens externes
Fiche « Pierre Chateau-Jobert » sur le site de l'Ordre de la Libération
Oraison funèbre de Jean Sassi
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert (alias Conan)
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert (alias Conan) est un officier supérieur de l'armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et à ce titre, compagnon de la Libération) et des guerres d'Indochine et d'Algérie, né à Morlaix le 3 février 1912, et décédé à Caumont-l'Éventé dans le Calvados le 29 décembre 2005 à l'âge de 93 ans.
Famille et formation
Son père ayant été tué au front en 1915, il est pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’École navale. Après son service militaire qu’il effectue en 1934-1935, il reste dans l’armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l’École d'application de l'artillerie et du génie à Fontainebleau. Affecté au 154e régiment d’artillerie, il suit les cours de l’école d’observateurs en avion de Dinan. Blessé durant la bataille de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces françaises libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de Conan, afin que sa famille ne souffre pas de représailles des Allemands. Ce surnom lui restera toute sa vie.
Carrière militaire
Guerre mondiale
Lieutenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), il se bat en Érythrée, en Syrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3e SAS qui devient, en juillet 1944, le 3e régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Le 3e RCP opère sur les arrières de l’ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon en décembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière.
Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron.
Indochine
Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952. Le 7 avril 1952, alors que Chateau-Jobert va quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.
Algérie
Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre 1955, au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).
Suez
Colonel, lors de l’affaire de Suez, le 5 novembre 1956, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L'autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.
Dans les premiers jours de 1957, le colonel Chateau-Jobert, de retour en Algérie après l’affaire de Suez, vient se présenter au général Salan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.
Dans les semaines qui suivent le 13 mai 1958, il y est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.
OAS
En 1959-1960, il est auditeur à l’IHEDN et suit les cours du CHEM. Affecté au Niger en février 1961, il se solidarise avec les officiers qui, le 22 avril 1961, autour du général Maurice Challe, ont saisi le commandement à Alger, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse. Le 13 janvier 1962, alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiral préfet maritime de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.
À la fin de janvier 1962, à son arrivée à Alger, Pierre Chateau-Jobert est d'abord reçu par Jean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC - (Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête »).
Condamné à mort
Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l'OAS. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.
Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.
Gracié
Gracié en 1968, il se consacra à l'écriture de livres de doctrine d'action politique, et publie plusieurs ouvrages d'analyse et de réflexion, basés sur son vécu personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu'il faisait.
Le 16 mai 2001, le PC du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMA) à l’île de la Réunion, héritier direct du 2e régiment de parachutistes coloniaux, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Un buste à son effigie a été inauguré le 22 octobre 2010 dans l'enceinte de l'École des Troupes Aéroportées de Pau.
Commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec onze citations et de la croix du Distinguished Service Order (D.S.O.), il est décédé le 29 décembre 2005 et a été inhumé à Morlaix.
Deuxième classe en 1936, colonel en 1956, dans l'Armée c'est un nom, chez les Paras, c'est un profil pour une médaille.
États de service
Service militaire de 1934 à 1935.
Élève officier à l'École d'Application de l'Artillerie de Fontainebleau
Affectation au 154e régiment d'artillerie de Tournoux, puis détaché à l'École d'Observateurs en avion de Dinard.
13 juin 1940 : Blessé au cours du repli de l'École
21 juin 1940 : S'évade de l'hôpital de Vannes et embarque à Saint-Jean-de-Luz sur un bateau polonais à destination de l'Angleterre.
1er juillet 1940 : S'engage dans les Forces françaises libres, sous le nom de Conan.
Lieutenant de la 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère en Érythrée
Détaché à l'État-Major de la Brigade française d'Orient
12 au 28 mars 1941, est chargé de l'approvisionnement en munitions pour les opérations autour de Keren
Il prend part aux campagnes de Syrie et de Libye avec le 1er Régiment d'Artillerie FFL et est blessé le 11 février 1942.
Septembre 1942 : Est promu capitaine et demande à servir dans les parachutistes. Est breveté à Ringway.
7 novembre 1942 : Prend le commandement du 3e French Special Air Service (3è SAS) également appelé côté français 3e Bataillon d'Infanterie de l'Air, qui deviendra le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes fin juillet 1944.
14 août 1944 est parachuté en Saône et Loire et prend le commandement de la mission Harrod, à la tête des hommes du 3e SAS, Conan se distingue en ramenant un de ses officiers blessé au milieu des Allemands. Le 3e RCP qui opère dans des régions non libérées recevra une citation à l'Ordre de l'Armée pour ses actions de sabotage, embuscades et coups de main contribuant au succès des armées alliées.
Décembre 1944, promu chef de Bataillon, il remet le commandement du 3e RCP au lieutenant colonel de Bollardière.
1er décembre 1945 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Lannion.
Mars 1946 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Pau. Se porte volontaire pour l'Indochine.
Décembre 1947 à juillet 1948 : Commandant de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes en Indochine. Il dirige de nombreuses opérations aéroportées au Cambodge, en Cochinchine et en Annam.
1949-1950 : Commandant en second de la 1re Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Promu lieutenant colonel.
1950- avril 1952 : Il prend le commandement de la 2e D.B.C.C.P, ainsi que des Troupes Aéroportées Sud et est parachuté en opérations au Tonkin et dans le sud Viêt Nam.
1952-1953 : Reprend le commandement de la 1re Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Auditeur à l'Institut des hautes études d'administration musulmane.
1953-1955 : Affecté à l'état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes d' Afrique du Nord à Alger
1955 : Promu colonel il commande en novembre le 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes (2e R.C.P), devenu par la suite le 2e R.P.I.Ma. à Constantine
5 novembre 1956 : Parachuté au sud de Port-Saïd à la tête de son régiment renforcé des commandos du 11e Choc lors de l'opération franco britannique de Suez, il y défait l'Armée Égyptienne et reçoit sa reddition.
1957 : Commande la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne.
Mai 1958 : Soutient le mouvement en faveur du maintien de l'Algérie française : le Putsch d'Alger qui porte de Gaulle au pouvoir.
1959-1960 : Auditeur de la 12e Session de l'Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires.
Mars 1961 : Affecté au Niger prend le commandement des troupes du Niger Ouest.
22 avril 1961 : Affirme son appui au Putsch des Généraux pour le maintien de l'Algérie française. Est condamné à plusieurs mois d'arrêts de forteresse.
Octobre 1961 : Affecté à l'état-major du préfet maritime de Cherbourg.
13 janvier 1962 : Part clandestinement pour l'Algérie, se met aux ordres du général Salan et y prend le commandement de l'OAS de l'Est Algérien (le Constantinois).
Juin 1962 : Quitte l'Algérie et vit 7 années de clandestinité jusqu'à l'amnistie en 1968, il ne sera jamais pris.
1965 : Condamné à mort par contumace pour son action dans l'OAS par la Cour de Sûreté de l'État.
3 novembre 1968 : Suite à l'amnistie de juin, réapparait à Morlaix, sa ville natale.
Distinctions
Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-45 avec onze citations dont dix palmes
Croix du Distinguished Service Order (D.S.O.)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Médaille de l'aéronautique
Œuvres
Doctrine d'action contrerévolutionnaire, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil, 1re édition, 1972. – 2e édition, février 1986. 352 pages (ISBN 2-85190-062-5)
Manifeste politique et social, Editions du Fuseau, 1ère édition, 1964 / Diffusion de la Pensée Française, Chiré-en-Montreuil, 2e édition, 1973, 152 p.
La confrontation révolution contrerévolution, Diffusion de la Pensée Française, Chiré-en-Montreuil, 1975. 288 pages (ISBN 2-85190-016-1)
Feux et lumières sur ma trace : faits de guerre et de paix, Presses de la Cité, Paris, 1978, 350 p. (ISBN 2-258-00391-1) ; réédité à compte d'auteur en 1988
La Voix du pays réel, Nouvelles Éditions latines, Paris, 1981. 192 pages (ISBN 2-7233-0156-7)
SCOR : Sos COntre la Révolution, SCOR, 1987, 478 p.
Voir aussi
Articles connexes
Contre-révolution
Jean Sassi
Liens externes
Fiche « Pierre Chateau-Jobert » sur le site de l'Ordre de la Libération
Oraison funèbre de Jean Sassi
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
Tout le monde parle de la Citadelle de Bayonne , mais personne parle de Chateuneuf qui etait part du1er RPIMa et ou les eleves sous off et off allant aux Ecoles etaient formes en 1968-70...
La 3 eme Companie etait basee a Chateauneuf ainsi que le commandement...
Le Chef de corp de l'epoque etait le Colonel De Braquillange et le commandant de companie, le Capitaine OTTL L'adjudant de companie etait l'Adjudant Duloup...
Amitiees
La 3 eme Companie etait basee a Chateauneuf ainsi que le commandement...
Le Chef de corp de l'epoque etait le Colonel De Braquillange et le commandant de companie, le Capitaine OTTL L'adjudant de companie etait l'Adjudant Duloup...
Amitiees
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
merci jp
merci BUSHMAN
merci BUSHMAN
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
Pour Bushman
Quelques photos de "Châteauneuf"
Historique en PDF , de la Citadelle
http://www.univ-pau.fr/live/digitalAssets/66/66672_Histoire_Nive.pdf
Bonne lecture
Quelques photos de "Châteauneuf"
Historique en PDF , de la Citadelle
http://www.univ-pau.fr/live/digitalAssets/66/66672_Histoire_Nive.pdf
Bonne lecture
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Re: Naissance du 1er R.P.I.M.A
Merci Jean Pierre cela me rapelle quelques souvenirs...
Amities
Amities
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
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