Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
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Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) est l'un des deux régiments d'infanterie de la 6e brigade légère blindée. Deuxième des régiments étrangers, il a été créé en 1841.
Il est stationné au quartier colonel de Chabrières (ex quartier Vallongue) à Nîmes depuis son arrivée de Bonifacio en 1983.
Régiment d'infanterie blindée, il dispose de 135 VAB (véhicules de l'avant blindé) et de VBL (véhicules blindés légers) assurant la protection de tous les légionnaires du régiment lors des engagements.
Le 2e REI bénéficie d'une longue tradition de conflits et d'intervention. Ses derniers engagements, des Balkans à l'Afghanistan en passant par la Côte d'Ivoire et la République centrafricaine en font un régiment d'expérience.
Depuis 2003 le régiment est un corps expérimentateur en matière de numérisation de l'espace de bataille (NEB). Cette nouvelle technologie consiste à équiper les véhicules, les postes de commandement ainsi que les unités débarquées, de terminaux tactiques (ordinateurs dédiés) reliés entre eux par radio. C'est un outil d'aide à la décision pour chaque échelon de commandement.
À sa création, le régiment est immédiatement engagé dans la lutte contre les troupes d’Abd El-Kader. Durant plusieurs années, les légionnaires mèneront de front, la campagne militaire de pacification et la mise en valeur du pays (construction de route, de puits, etc.).
À partir de 1848, commandé par le colonel Carbuccia passionné d’archéologie, le régiment met au jour les ruines romaines de Lambèse (en latin Lambaesis). En 1849, le régiment, avec à sa tête le colonel Carbuccia participe à la bataille de Zaatcha.
En 1853, 200 légionnaires du régiment prennent part à une colonne chargée d’aller lutter contre les tribus sahariennes. Cette colonne est montée à dos de dromadaire. Ce moyen de transport avait été expérimenté efficacement par le colonel Carbuccia.Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s’installer en Corse, à Bastia afin d’y former le dépôt de guerre pour alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Débarqué le 7 et 8 juillet sur la presqu’île de Gallipoli en Mer Noire, le 2e Etranger est regroupé avec le 1er au sein de la 2e brigade de la 5e division de l’armée d’Orient. Mais celle-ci sera surnommée, dès lors, la Brigade étrangère et sera placée sous les ordres du général Carbuccia, ancien chef de corps du régiment.
Mais le choléra fait son apparition et ses premières victimes. Le général Carbuccia décède le 17 juillet
Le 24 août, un bataillon formé des compagnies d’élite des deux régiments étrangers débarque à Varna. Il est placé sous les ordres du général Canrobert. Sa mission sera de donner un coup d’arrêt aux colonnes russes.
La bataille a lieu le 20 septembre. La confusion sur place est totale, les erreurs de commandement, ordres contraires, etc. sèment la pagaille sur le champ de bataille. Les Russes, se replient et la victoire revient aux alliés.
Le siège de Sébastopol, durant l’hiver 1854-1855 est particulièrement éprouvant. Les hommes ne sont pas équipée pour supporter ces températures et le choléra frappe toujours le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventre de cuir (surnom donné aux légionnaires par les russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), vont se montrer admirables. Notamment dans la nuit du 19 au 20 janvier, au cours de laquelle le 2e bataillon du 2e Étranger repousse une sortie ennemie, ce qui lui vaut d'être cité en exemple.
Le 21 juin, les compagnies d’élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l’assaut final et le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
En 1856, le régiment est de retour en Afrique du Nord. Il tient garnison à Sidi-Bel-Abbès. À l’automne il prend part à une grande opération de réduction de la Kabylie. En 1857, le maréchal Randon d’une route entre Souk-el-Arba et Tizi-Ouzou. Ce sera le plus long tronçon de route construit par les légionnaires.
Le 24 juin 1857, le régiment participe à la bataille d'Ischeriden où il enlève de manière admirable la place forte ennemie.Le 26 avril 1859, le Vauban débarque le 2e Étranger en rade de Gênes. Celui-ci fait partie du 2e corps d’armée du maréchal de Mac-Mahon qui doit boutter les Austro-hongrois hors du territoire italien.
Le 4 juin, le régiment se porte sur le village de Magenta. La fusillade avec les Autrichiens est dure et le combat incertain.
Mais, galvanisés par leur chef de corps, le colonel de Chabrières, ils bousculent l’ennemi, le forçant à se retrancher dans les lisières du village. Il faudra l’appui de l’artillerie et le renfort du corps d’armée pour emporter le village.
La victoire est française mais la journée restera dans l’esprit des légionnaires du 2 comme le jour de la mort de leur chef, frappé en plein poitrine alors qu’il commandait la charge.
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens en arrivant à la tour de Solférino. La bataille restera dans les mémoire comme ayant été le déclencheur de la création de la Croix-Rouge par un civil suisse Henri Dunant.
Le 14 août, avant de repartir pour l'Algérie, le 2e Etranger défile devant l'Empereur. C'est la première fois que la Légion défile à Paris.
« La Légion ne formant plus qu'un seul régiment, l'histoire des 1er et 2e Etrangers se rejoint, c'est pourquoi ce texte est emprunté directement de la page Légion étrangère : »
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la guerre eut pour effet de punir ceux-ci et d'envoyer le Régiment étranger au Mexique.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate de l'escorte des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustra le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui restera dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oajacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
En 1866, la Légion rejoint l'Algérie.
Le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion, n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d'Afrique.
Deux bataillons sont formés pour partir en France, les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent à Sidi-Bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Ce bataillon se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d'Orléans mais ils connaîtront la défaites avec l'armée de l'est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871.
Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l'Algérie.
En Algérie, la défaite française a semé quelques doutes dans les esprits et les colonnes de légionnaires ont du employer la force pour continuer à montrer la présence de l'état dans cette région.
En 1881, la révolte du marabout Bou Amama sera le prélude à deux années d'ecarmouches, combats et poursuites avec notamment le combat de Chott Tigri où 50 légionnaires laisseront leur vie face à plusieurs milliers de cavaliers arabes.
Le 2 novembre 1886, le régiment emménage à Saïda qui deviendra sa base arrière où tous les bataillons viendront se reposer à tour de rôle.
La pénétration vers le sud commence alors. Les légionnaires s'adaptent et créent les compagnies montées afin de ravitailler les oasis lointains.
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l'amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaire accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son-Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée. Ce fait d'armes, par ses actions d'éclat et de bravoure est à rapprocher de Camerone.
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué. Il est placé administrative sous commandement du 2e Etranger.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d'Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi seront nécessaire pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Une compagnie de marche est formée à Saïda et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est constitué au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forterese d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soummission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent être hospitalisés en Guinée des suites de maladies tropicales et de la dysenterie.En 1895, le 2e RE envoie deux compagnis qui, avec le 1er régiment étranger, forment un bataillon participent au corps expéditionnaire à Madagascar. Ce corps expéditionnaire a pour mission de rétablir la souveraineté française sur le territoire et le bataillon étranger forme le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Il rentre en Algérie une fois sa mission terminée en décembre 1895.
Mais dès 1896, le général Galliéni, appelé à réduire une deuxième insurrection, demande à partir avec 600 Légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Deux compagnies du 2e Etranger sont donc mises à sa disposition et embarquent avec lui le 10 août.
En 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Le 20 juin 1915, neuf légionnaires du 2e régiment étranger d'infanterie sont fusillés à Prouilly pour rébellion.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.Les premières opérations de la pacification du Maroc, en 1907, sont limités par la nature du terrain et l'absence de voies d'accès.
Les 1er et 4e bataillons débarquent à Casablanca lle 1er septembre. Elles forment un régiment de marche aux ordres du lieutenant-colonel Brulard. Cette unité est immédiatement engagée dans de violents combats contre les guerriers du bled. La pacification de la plaine côtière durera 15 mois et le régiment rentrera en Algérie en 1908.
Mais il reviendra régulièrement au Maroc occidental.
Plus au sud, au Maroc oriental, les rebelles se rassemblent et des colonnes sont formées pour plus d'efficacité. Les unités de Légion étrangère sont pleinement impliquées.
C'est à cette époque, vers les années 1911 – 1914 que se distingue la compagnie montée du capitaine Paul-Frédéric Rollet.
Lyautey est contraint de se séparer d'un grand nombre de troupes qui partent défendre la Patrie en Europe. Les dissidents en profitent pour augmenter leurs actions et la lutte est dure pour ceux qui sont restés au Maroc.
Les 3e et 6e bataillons sont regroupés pour former le 1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger. La compagnie montée est stationnée, quant à elle à Oued Amelil. En 1916, un bataillon mixte est créé à Bou-Denib avec deux compagnies de 2e Etranger et deux compagnies des bataillons d'Afrique.
Ces unités sont de tous les combats dans la région : engagement contre les rebelles, escortes de convois, etc. Si bien qu'en 1918, la guerre est gagnée sur le front européen et la France tient toujours le Maroc.
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknès. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2000 m d'altitude. Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Etranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous.
Le 1er août 1945, pour faire suite aux réorganisations de la fin de la guerre, et afin de partir soutenir les troupes françaises diminuée en Indochine, le Régiment de marche de la Légion étrangère d'Extrême-Orient (RMLE/EO) est créé. Le drapeau du 2e Etranger lui est confié et il reprend son nom le 1er janvier 1946.
Le régiment arrive au Sud-Annam en février 1946 pour tenter de pacifier ce territoire face à un nouvel ennemi : le Viêt-Minh. En quelques semaines, le régiment vient à bout du dispositif militaire ennemi dans la région et les accords de Fontainebleau permettent un peu de répit.
Mais en décembre 1946, le régiment est de nouveau sollicité par l'attaque du Viêt-Minh qui s'est réorganisé.
C'est à cette époque qu'est créé le train blindé de la Légion étrangère.
Pendant ce temps, le 1er bataillon du régiment était engagé au Tonkin. Mais malgré de belles actions et une citation à l'Ordre de l'Armée, il rentre en Algérie en 1948, faute d'effectifs. Recréé le 1er décembre de la même année, ce bataillon rejoint le gros du 2e Etranger en Indochine. En 1950, un 4e bataillon est même créé, à partir de renforts venus d'Afrique du Nord et d'autochtones.
Le régiment reçoit la mission de fortifier la frontière et d'y construire des blockhaus. Les opérations qui suivent vont s'étaler sur les années 1952 – 1953 et verront les bataillons se couvrir de gloire dans une lutte sans merci.
Le 1er bataillon du 2e Etranger est aérotransporté sur le camp retranché en janvier 1954. Il tient le centre de résistance Huguette, composé de 8 points d'appuis.
Huguette est principalement défendu par les 630 hommes du chef de bataillon Clémençon. Les reconnaissances à l'extérieur du camp vont être de plus en plus difficiles, l'étau ennemi se resserre. La première attaque générale est lancée le 13 mars. La chute du camp retranché marquera la disparition du bataillon et le début de l'internement pour les survivants, prisonniers des Viêt-Minh.
En janvier 1955, le 2e REI quitte définitivement l'Indochine.
En 1955, le régiment reprend garnison en Tunisie. Rapidement, la situation se dégrade en Tunisie et les combats reprennent. Puis le régiment se rend au Maroc. En 1956, le régiment s'installe en Algérie, dans la région de Bône et de Djidjelli. C'est à cette occasion, que le régiment devient le premier des régiments de Légion à être mécanisé. Equipé de jeeps, de Dodge 6x6 et d'automitrailleuses, l'unité doit apprendre un nouveau type de combat, alliant mobilité, vitesse et puissance de feu.
La restructuration entraîne la disparition des bataillons au profit des compagnies regroupées en Groupes de compagnies portées (GCP). À ce moment débute l'action du régiment en tant qu'unité portée. Les combats, le long de la frontière algéro-tunisienne feront rage pendant 5 ans. Le régiment y gagnera 2567 Croix de la Valeur militaire à titre individuel mais y perdra près de 300 des siens, tous grades confondus.
Après le cessez-le-feu, en 1962, le 2e REI est envoyé dans la région de Colomb-Béchar. Sa mission principale est de surveiller les sites du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux (CIEES) ; ces sites sont vitaux pour la politique de défense de la France et verront les premiers essais nucléaires et le lancement des premiers satellites.
En 1967, l'ordre d'évacuer le site est donné et le régiment est la dernière unité à quitter le Sud pour la base française de Mers-el-Kébir. Mais la base ferme et le régiment est de nouveau dissous le 31 janvier 1968, lorsqu'il quitte la terre d'Afrique qui l'a vu naître.
Les éléments du 1er Etranger installés en Corse sont regroupés au sein du Groupement de la Légion en 1972 et redonnent ainsi vie au 2e Etranger. Celui-ci regroupe alors le Groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) et le Groupement opérationnel de la Légion étrangère (GOLE). En 1977, le GILE est rattaché au 1er RE et le 2e RE conserve toute la partie opérationnelle.
C'est le temps de l'entraînement, des compagnies tournantes, et de l'engagement opérationnel. En 1977, le GOLE est dissous et le régiment réorganisé.
En 1980, le régiment reçoit de nouveaux matériels (les VAB), et reprend l'appellation de 2e REI. En 1983, alors que le régiment est engagé au Liban, ses hommes apprennent, pendant leur séjour, qu'ils ne reverront pas la Corse et que le retour se fera directement dans leur nouvelle garnison, à Nîmes.
En 2001, le 2eREI est désigné, au pied levé, pour participer à l'opération « Moissons essentielle » en ERYM (ex-République yougoslave de Macédoine) afin de désarmer les forces de l'UCK (armée de libération du Kosovo). Le bataillon, sous commandement du chef de corps se compose alors de 3 compagnie du 2eREI, d'une compagnie espagnole et de deux compagnies allemandes. 30 jours après son arrivée en Macédoine, sa mission remplie, le bataillon se déploie au Kosovo pour renforce le dispositif de la KFOR de l'OTAN en vue des élections législatives.
Il est stationné au quartier colonel de Chabrières (ex quartier Vallongue) à Nîmes depuis son arrivée de Bonifacio en 1983.
Régiment d'infanterie blindée, il dispose de 135 VAB (véhicules de l'avant blindé) et de VBL (véhicules blindés légers) assurant la protection de tous les légionnaires du régiment lors des engagements.
Le 2e REI bénéficie d'une longue tradition de conflits et d'intervention. Ses derniers engagements, des Balkans à l'Afghanistan en passant par la Côte d'Ivoire et la République centrafricaine en font un régiment d'expérience.
Depuis 2003 le régiment est un corps expérimentateur en matière de numérisation de l'espace de bataille (NEB). Cette nouvelle technologie consiste à équiper les véhicules, les postes de commandement ainsi que les unités débarquées, de terminaux tactiques (ordinateurs dédiés) reliés entre eux par radio. C'est un outil d'aide à la décision pour chaque échelon de commandement.
À sa création, le régiment est immédiatement engagé dans la lutte contre les troupes d’Abd El-Kader. Durant plusieurs années, les légionnaires mèneront de front, la campagne militaire de pacification et la mise en valeur du pays (construction de route, de puits, etc.).
À partir de 1848, commandé par le colonel Carbuccia passionné d’archéologie, le régiment met au jour les ruines romaines de Lambèse (en latin Lambaesis). En 1849, le régiment, avec à sa tête le colonel Carbuccia participe à la bataille de Zaatcha.
En 1853, 200 légionnaires du régiment prennent part à une colonne chargée d’aller lutter contre les tribus sahariennes. Cette colonne est montée à dos de dromadaire. Ce moyen de transport avait été expérimenté efficacement par le colonel Carbuccia.Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s’installer en Corse, à Bastia afin d’y former le dépôt de guerre pour alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Débarqué le 7 et 8 juillet sur la presqu’île de Gallipoli en Mer Noire, le 2e Etranger est regroupé avec le 1er au sein de la 2e brigade de la 5e division de l’armée d’Orient. Mais celle-ci sera surnommée, dès lors, la Brigade étrangère et sera placée sous les ordres du général Carbuccia, ancien chef de corps du régiment.
Mais le choléra fait son apparition et ses premières victimes. Le général Carbuccia décède le 17 juillet
Le 24 août, un bataillon formé des compagnies d’élite des deux régiments étrangers débarque à Varna. Il est placé sous les ordres du général Canrobert. Sa mission sera de donner un coup d’arrêt aux colonnes russes.
La bataille a lieu le 20 septembre. La confusion sur place est totale, les erreurs de commandement, ordres contraires, etc. sèment la pagaille sur le champ de bataille. Les Russes, se replient et la victoire revient aux alliés.
Le siège de Sébastopol, durant l’hiver 1854-1855 est particulièrement éprouvant. Les hommes ne sont pas équipée pour supporter ces températures et le choléra frappe toujours le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventre de cuir (surnom donné aux légionnaires par les russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), vont se montrer admirables. Notamment dans la nuit du 19 au 20 janvier, au cours de laquelle le 2e bataillon du 2e Étranger repousse une sortie ennemie, ce qui lui vaut d'être cité en exemple.
Le 21 juin, les compagnies d’élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l’assaut final et le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
En 1856, le régiment est de retour en Afrique du Nord. Il tient garnison à Sidi-Bel-Abbès. À l’automne il prend part à une grande opération de réduction de la Kabylie. En 1857, le maréchal Randon d’une route entre Souk-el-Arba et Tizi-Ouzou. Ce sera le plus long tronçon de route construit par les légionnaires.
Le 24 juin 1857, le régiment participe à la bataille d'Ischeriden où il enlève de manière admirable la place forte ennemie.Le 26 avril 1859, le Vauban débarque le 2e Étranger en rade de Gênes. Celui-ci fait partie du 2e corps d’armée du maréchal de Mac-Mahon qui doit boutter les Austro-hongrois hors du territoire italien.
Le 4 juin, le régiment se porte sur le village de Magenta. La fusillade avec les Autrichiens est dure et le combat incertain.
Mais, galvanisés par leur chef de corps, le colonel de Chabrières, ils bousculent l’ennemi, le forçant à se retrancher dans les lisières du village. Il faudra l’appui de l’artillerie et le renfort du corps d’armée pour emporter le village.
La victoire est française mais la journée restera dans l’esprit des légionnaires du 2 comme le jour de la mort de leur chef, frappé en plein poitrine alors qu’il commandait la charge.
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens en arrivant à la tour de Solférino. La bataille restera dans les mémoire comme ayant été le déclencheur de la création de la Croix-Rouge par un civil suisse Henri Dunant.
Le 14 août, avant de repartir pour l'Algérie, le 2e Etranger défile devant l'Empereur. C'est la première fois que la Légion défile à Paris.
« La Légion ne formant plus qu'un seul régiment, l'histoire des 1er et 2e Etrangers se rejoint, c'est pourquoi ce texte est emprunté directement de la page Légion étrangère : »
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la guerre eut pour effet de punir ceux-ci et d'envoyer le Régiment étranger au Mexique.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate de l'escorte des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustra le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui restera dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oajacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
En 1866, la Légion rejoint l'Algérie.
Le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion, n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d'Afrique.
Deux bataillons sont formés pour partir en France, les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent à Sidi-Bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Ce bataillon se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d'Algérie se fondent avec les rescapés des combats d'Orléans mais ils connaîtront la défaites avec l'armée de l'est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871.
Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments retrouvent le chemin de l'Algérie.
En Algérie, la défaite française a semé quelques doutes dans les esprits et les colonnes de légionnaires ont du employer la force pour continuer à montrer la présence de l'état dans cette région.
En 1881, la révolte du marabout Bou Amama sera le prélude à deux années d'ecarmouches, combats et poursuites avec notamment le combat de Chott Tigri où 50 légionnaires laisseront leur vie face à plusieurs milliers de cavaliers arabes.
Le 2 novembre 1886, le régiment emménage à Saïda qui deviendra sa base arrière où tous les bataillons viendront se reposer à tour de rôle.
La pénétration vers le sud commence alors. Les légionnaires s'adaptent et créent les compagnies montées afin de ravitailler les oasis lointains.
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l'amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaire accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son-Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée. Ce fait d'armes, par ses actions d'éclat et de bravoure est à rapprocher de Camerone.
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué. Il est placé administrative sous commandement du 2e Etranger.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d'Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi seront nécessaire pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Une compagnie de marche est formée à Saïda et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est constitué au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forterese d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soummission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent être hospitalisés en Guinée des suites de maladies tropicales et de la dysenterie.En 1895, le 2e RE envoie deux compagnis qui, avec le 1er régiment étranger, forment un bataillon participent au corps expéditionnaire à Madagascar. Ce corps expéditionnaire a pour mission de rétablir la souveraineté française sur le territoire et le bataillon étranger forme le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Il rentre en Algérie une fois sa mission terminée en décembre 1895.
Mais dès 1896, le général Galliéni, appelé à réduire une deuxième insurrection, demande à partir avec 600 Légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Deux compagnies du 2e Etranger sont donc mises à sa disposition et embarquent avec lui le 10 août.
En 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Le 20 juin 1915, neuf légionnaires du 2e régiment étranger d'infanterie sont fusillés à Prouilly pour rébellion.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.Les premières opérations de la pacification du Maroc, en 1907, sont limités par la nature du terrain et l'absence de voies d'accès.
Les 1er et 4e bataillons débarquent à Casablanca lle 1er septembre. Elles forment un régiment de marche aux ordres du lieutenant-colonel Brulard. Cette unité est immédiatement engagée dans de violents combats contre les guerriers du bled. La pacification de la plaine côtière durera 15 mois et le régiment rentrera en Algérie en 1908.
Mais il reviendra régulièrement au Maroc occidental.
Plus au sud, au Maroc oriental, les rebelles se rassemblent et des colonnes sont formées pour plus d'efficacité. Les unités de Légion étrangère sont pleinement impliquées.
C'est à cette époque, vers les années 1911 – 1914 que se distingue la compagnie montée du capitaine Paul-Frédéric Rollet.
Lyautey est contraint de se séparer d'un grand nombre de troupes qui partent défendre la Patrie en Europe. Les dissidents en profitent pour augmenter leurs actions et la lutte est dure pour ceux qui sont restés au Maroc.
Les 3e et 6e bataillons sont regroupés pour former le 1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger. La compagnie montée est stationnée, quant à elle à Oued Amelil. En 1916, un bataillon mixte est créé à Bou-Denib avec deux compagnies de 2e Etranger et deux compagnies des bataillons d'Afrique.
Ces unités sont de tous les combats dans la région : engagement contre les rebelles, escortes de convois, etc. Si bien qu'en 1918, la guerre est gagnée sur le front européen et la France tient toujours le Maroc.
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknès. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2000 m d'altitude. Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Etranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous.
Le 1er août 1945, pour faire suite aux réorganisations de la fin de la guerre, et afin de partir soutenir les troupes françaises diminuée en Indochine, le Régiment de marche de la Légion étrangère d'Extrême-Orient (RMLE/EO) est créé. Le drapeau du 2e Etranger lui est confié et il reprend son nom le 1er janvier 1946.
Le régiment arrive au Sud-Annam en février 1946 pour tenter de pacifier ce territoire face à un nouvel ennemi : le Viêt-Minh. En quelques semaines, le régiment vient à bout du dispositif militaire ennemi dans la région et les accords de Fontainebleau permettent un peu de répit.
Mais en décembre 1946, le régiment est de nouveau sollicité par l'attaque du Viêt-Minh qui s'est réorganisé.
C'est à cette époque qu'est créé le train blindé de la Légion étrangère.
Pendant ce temps, le 1er bataillon du régiment était engagé au Tonkin. Mais malgré de belles actions et une citation à l'Ordre de l'Armée, il rentre en Algérie en 1948, faute d'effectifs. Recréé le 1er décembre de la même année, ce bataillon rejoint le gros du 2e Etranger en Indochine. En 1950, un 4e bataillon est même créé, à partir de renforts venus d'Afrique du Nord et d'autochtones.
Le régiment reçoit la mission de fortifier la frontière et d'y construire des blockhaus. Les opérations qui suivent vont s'étaler sur les années 1952 – 1953 et verront les bataillons se couvrir de gloire dans une lutte sans merci.
Le 1er bataillon du 2e Etranger est aérotransporté sur le camp retranché en janvier 1954. Il tient le centre de résistance Huguette, composé de 8 points d'appuis.
Huguette est principalement défendu par les 630 hommes du chef de bataillon Clémençon. Les reconnaissances à l'extérieur du camp vont être de plus en plus difficiles, l'étau ennemi se resserre. La première attaque générale est lancée le 13 mars. La chute du camp retranché marquera la disparition du bataillon et le début de l'internement pour les survivants, prisonniers des Viêt-Minh.
En janvier 1955, le 2e REI quitte définitivement l'Indochine.
En 1955, le régiment reprend garnison en Tunisie. Rapidement, la situation se dégrade en Tunisie et les combats reprennent. Puis le régiment se rend au Maroc. En 1956, le régiment s'installe en Algérie, dans la région de Bône et de Djidjelli. C'est à cette occasion, que le régiment devient le premier des régiments de Légion à être mécanisé. Equipé de jeeps, de Dodge 6x6 et d'automitrailleuses, l'unité doit apprendre un nouveau type de combat, alliant mobilité, vitesse et puissance de feu.
La restructuration entraîne la disparition des bataillons au profit des compagnies regroupées en Groupes de compagnies portées (GCP). À ce moment débute l'action du régiment en tant qu'unité portée. Les combats, le long de la frontière algéro-tunisienne feront rage pendant 5 ans. Le régiment y gagnera 2567 Croix de la Valeur militaire à titre individuel mais y perdra près de 300 des siens, tous grades confondus.
Après le cessez-le-feu, en 1962, le 2e REI est envoyé dans la région de Colomb-Béchar. Sa mission principale est de surveiller les sites du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux (CIEES) ; ces sites sont vitaux pour la politique de défense de la France et verront les premiers essais nucléaires et le lancement des premiers satellites.
En 1967, l'ordre d'évacuer le site est donné et le régiment est la dernière unité à quitter le Sud pour la base française de Mers-el-Kébir. Mais la base ferme et le régiment est de nouveau dissous le 31 janvier 1968, lorsqu'il quitte la terre d'Afrique qui l'a vu naître.
Les éléments du 1er Etranger installés en Corse sont regroupés au sein du Groupement de la Légion en 1972 et redonnent ainsi vie au 2e Etranger. Celui-ci regroupe alors le Groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) et le Groupement opérationnel de la Légion étrangère (GOLE). En 1977, le GILE est rattaché au 1er RE et le 2e RE conserve toute la partie opérationnelle.
C'est le temps de l'entraînement, des compagnies tournantes, et de l'engagement opérationnel. En 1977, le GOLE est dissous et le régiment réorganisé.
En 1980, le régiment reçoit de nouveaux matériels (les VAB), et reprend l'appellation de 2e REI. En 1983, alors que le régiment est engagé au Liban, ses hommes apprennent, pendant leur séjour, qu'ils ne reverront pas la Corse et que le retour se fera directement dans leur nouvelle garnison, à Nîmes.
En 2001, le 2eREI est désigné, au pied levé, pour participer à l'opération « Moissons essentielle » en ERYM (ex-République yougoslave de Macédoine) afin de désarmer les forces de l'UCK (armée de libération du Kosovo). Le bataillon, sous commandement du chef de corps se compose alors de 3 compagnie du 2eREI, d'une compagnie espagnole et de deux compagnies allemandes. 30 jours après son arrivée en Macédoine, sa mission remplie, le bataillon se déploie au Kosovo pour renforce le dispositif de la KFOR de l'OTAN en vue des élections législatives.
- Carole Dudognon, « Lambèse : une cité militaire et cultuelle antique », paru dans le Bulletin de la Société d’archéologie et d’histoire de Charente-Maritime, no 33, 2006, disponible en ligne , consulté le 28 septembre 2008, p 95
- R.-G. Réau, Les crimes des conseils de guerre, p. 256-268, Éditions du Progrès Civique, Paris, 1925
- Képi blanc
- Wikipédia
- et personel
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
2ème Régiment étranger d'infanterie
( 2ème R.E.I. )
Créé le 1er janvier 1885 suite au décret du 14 décembre 1884, le 2er régiment étranger est, à l'origine, basé à Saïda. Il a été créé sur les bases du 2er Régiment de la Légion étrangère. Ce dernier a vu son histoire commencer en 1841. Le 2ème R.E.I. est donc l'un des plus vieux régiments de la Légion.
En plus de la devise de la Légion, HONNEUR et FIDELITE, sont inscrites les batailles de : SEBASTOPOLE (1855), KABYLIE (1857), MAGENTA (1859), CAMERONE (1963), EXTREME-ORIENT (1885 - 1885), DAHOMEY (1892), MADAGASCAR (1898 - 1905), MAROC (1907 - 1913), (1926), INDOCHINE (1946 - 1954).
Avec les nécessité de la Grande Guerre, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère est créé par des éléments du 1er Régiment étranger et par tous les éléments du 2ème R.E. Par conséquent, ce dernier est dissous en 1915. Il sera reformé en 1922 à Meknès. Guerre différente (toujours mondiale), effets identiques, le 2ème R.E. est dissous en 1943 pour former le 3ème R.E.I.M. puis R.M.L.E.
Avec la guerre d'Indochine qui se profile à l'horizon, le régiment est reformé en 1946 sous l'appellation de Régiment de Marche de la Légion étrangère - Extrême Orient. Il prend le nom de 2ème R.E.I. en 1948.
La fin de l'Algérie française voit aussi la troisième dissolution du régiment le 30 janvier 1968 au départ de Mers El-Kébir.
Reformé à Corte en Corse en 1972, il s'installe à Nîmes en 1983 dans le Quartier Vallongue.
Le 2ème R.E.I. est décoré de 3 palmes T.O.E. et de la fourragère des T.O.E.
( 2ème R.E.I. )
Créé le 1er janvier 1885 suite au décret du 14 décembre 1884, le 2er régiment étranger est, à l'origine, basé à Saïda. Il a été créé sur les bases du 2er Régiment de la Légion étrangère. Ce dernier a vu son histoire commencer en 1841. Le 2ème R.E.I. est donc l'un des plus vieux régiments de la Légion.
En plus de la devise de la Légion, HONNEUR et FIDELITE, sont inscrites les batailles de : SEBASTOPOLE (1855), KABYLIE (1857), MAGENTA (1859), CAMERONE (1963), EXTREME-ORIENT (1885 - 1885), DAHOMEY (1892), MADAGASCAR (1898 - 1905), MAROC (1907 - 1913), (1926), INDOCHINE (1946 - 1954).
Avec les nécessité de la Grande Guerre, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère est créé par des éléments du 1er Régiment étranger et par tous les éléments du 2ème R.E. Par conséquent, ce dernier est dissous en 1915. Il sera reformé en 1922 à Meknès. Guerre différente (toujours mondiale), effets identiques, le 2ème R.E. est dissous en 1943 pour former le 3ème R.E.I.M. puis R.M.L.E.
Avec la guerre d'Indochine qui se profile à l'horizon, le régiment est reformé en 1946 sous l'appellation de Régiment de Marche de la Légion étrangère - Extrême Orient. Il prend le nom de 2ème R.E.I. en 1948.
La fin de l'Algérie française voit aussi la troisième dissolution du régiment le 30 janvier 1968 au départ de Mers El-Kébir.
Reformé à Corte en Corse en 1972, il s'installe à Nîmes en 1983 dans le Quartier Vallongue.
Le 2ème R.E.I. est décoré de 3 palmes T.O.E. et de la fourragère des T.O.E.
Invité- Invité
génése du 2è REI dans le 1er Empire
La tradition du service étranger est étroitement liée à l'histoire de l'Armée française.
De la "Compagnie écossaise des Gardes du Corps du Roi" aux régiments suisses de la Garde royale de la seconde Restauration, les étrangers ont servi les armes de la France avec "Honneur et Fidélité". Cette devise est d'ailleurs apparue pour la première fois sur les drapeaux des régiments suisses de l'Ancien Régime sous sa forme originelle: "Fidelitate et Honore".
En 1791, au moment où les régiments étrangers vont être dissous ou amalgamés, les soldats suisses, allemands, irlandais, suédois et liégeois composent le tiers de l'Armée royale.
Sous le 1ème Empire, les contingents étrangers grossissent les rangs de la Grande Armée.
C'est en 1805 qu'est créé le Régiment d'Isembourg (Isenburg) qui deviendra 2ème Régiment étranger en 1811. Son recrutement est originellement composé d'Allemands et d'Autrichiens.
Ses bataillons seront engagés en Italie, sur l'île de Corfou et en Espagne. En 1813, les 1er, 3ème et 4ème bataillons du 2ème Régiment étranger comptent: 406 ressortissants de la Confédération du Rhin (Allemands), 321 Autrichiens, 241 Russes, 221 Prussiens, 216 Espagnols, 117 Français, 105 Polonais, 55 Italiens, 31 Tartares, 19 Suisses, 12 Hollandais, 11 Suédois et 4 Danois.
En 1815, le 2ème Régiment étranger de la Grande Armée est transformé en une Légion royale étrangère qui devient, en 1816, Légion de Hohenlohe, puis, Régiment de Hohenlohe, en 1821. Le 5 janvier 1831, tous les régiments étrangers sont dissous.
Le 10 mars 1831, la loi autorisant la création d'une Légion étrangère est signée par le roi Louis-Philippe. Dès août 1831, La Légion est envoyée en Algérie où elle prend une part active à la conquête.
Les anciens chef de corps
2e régiment de la Légion étrangère - 1841-1855
Caries de Senilhes 1841-1843 de Mac-Mahon 1843-1844
Caries de Senilhes 1844-1848 Certain Canrobert 1848
de Noue 1848 Carbuccia 1848-1851
Cœur 1851 de Caprez 1851-1855
de Chabrières 1855
2e Régiment étranger - 1856-1862
de Chabrières 1856-1859 Signorino 1859
Butet 1859-1862 Jeanningros 1862
Régiment étranger - 1862-1875
Jeanningros 1862-1866 Guilhem 1866-1867
Deplanque 1867-1870 de Mallaret 1870-1875
Légion étrangère - 1875-1884
de Mallaret 1875-1881 de Négrier 1881-1883
Grisot 1883-1884
2e Régiment étranger - 1885-1922
Hugot 1885-1886 Letellier 1886-1888
Vincent 1888-1889 Gillet 1889-1893
Oudri 1893-1895 Gosse Dubois 1895-1896
Béranger 1896-1900 Bruneau 1900-1902
Desorthes 1902-1906 Schlumberger 1906-1908
Branlière 1908 Alix 1908
Brulard 1908-1911 Passar 1911-1914
Plande 1915 Bourgeois 1914-1915
Arque 1915 Deville 1915-1916
Donneve 1916-1917 Chartier 1917
Arrieu 1917-1918 Hottenger 1918-1920
Martin 1920-1922
1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1907-1918
Brulard 1907 Szarvas 1908-1909
Forey 1909-1912 Vandenberg 1912-1913
Girodon 1913-1914 Crobière 1915-1916
Theveney 1916 Tisseyre 1916-1917
2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1914-1915
Passard 1914 Lecomte-Denis 1914-1915
de Lavenne de Choulot 1915
2e Régiment étranger d'infanterie - 1922-1943
Martin 1922-1923 Marty 1924-1925
Genmeau 1926-1928 Debas 1928-1930
Richert 1930-1934 Gerard 1934-1938
Girard 1938-1940 Flan 1940-1943
2e Régiment étranger d'infanterie - 1948-1968
Lorillot 1945-1947 Courcelle-Labrousse 1947-1948
Nicolas 1948 Doynel de la Sausserie 1949
Thevenot 1949-1950 Pelletrat de Borde 1950-1951
Daigny 1951-1953 Jacquot 1953-1956
Goujon 1956-1958 Thevenon 1958-1959
de Seze 1959-1961 Romet 1961-1963
Le Vert 1963-1965 Kopf 1965-1967
de Monferrand 1967-1968
2e Régiment étranger - 1972-1980
Servanckx 1972-1974 Gilbert 1974-1976
Mougin 1976-1978 Liege 1978-1980
de Montlebert 1980
2e Régiment étranger d'infanterie
de Montlebert 1980-1982 de Lajudie 1982-1984
François 1984-1986 Laffly 1986-1988
Soubirou 1988-1990 Derville 1990-1992
de Richoufftz de Manin 1992-1994 Lecerf 1994-1996
Verna 1996-1998 Bontoux 1998-2000
Bras 2000-2002 Margail 2002-2004
de Reviers de Mauny 2004-2006 Gillet 2006-2008
De la "Compagnie écossaise des Gardes du Corps du Roi" aux régiments suisses de la Garde royale de la seconde Restauration, les étrangers ont servi les armes de la France avec "Honneur et Fidélité". Cette devise est d'ailleurs apparue pour la première fois sur les drapeaux des régiments suisses de l'Ancien Régime sous sa forme originelle: "Fidelitate et Honore".
En 1791, au moment où les régiments étrangers vont être dissous ou amalgamés, les soldats suisses, allemands, irlandais, suédois et liégeois composent le tiers de l'Armée royale.
Sous le 1ème Empire, les contingents étrangers grossissent les rangs de la Grande Armée.
C'est en 1805 qu'est créé le Régiment d'Isembourg (Isenburg) qui deviendra 2ème Régiment étranger en 1811. Son recrutement est originellement composé d'Allemands et d'Autrichiens.
Ses bataillons seront engagés en Italie, sur l'île de Corfou et en Espagne. En 1813, les 1er, 3ème et 4ème bataillons du 2ème Régiment étranger comptent: 406 ressortissants de la Confédération du Rhin (Allemands), 321 Autrichiens, 241 Russes, 221 Prussiens, 216 Espagnols, 117 Français, 105 Polonais, 55 Italiens, 31 Tartares, 19 Suisses, 12 Hollandais, 11 Suédois et 4 Danois.
En 1815, le 2ème Régiment étranger de la Grande Armée est transformé en une Légion royale étrangère qui devient, en 1816, Légion de Hohenlohe, puis, Régiment de Hohenlohe, en 1821. Le 5 janvier 1831, tous les régiments étrangers sont dissous.
Le 10 mars 1831, la loi autorisant la création d'une Légion étrangère est signée par le roi Louis-Philippe. Dès août 1831, La Légion est envoyée en Algérie où elle prend une part active à la conquête.
Les anciens chef de corps
2e régiment de la Légion étrangère - 1841-1855
Caries de Senilhes 1841-1843 de Mac-Mahon 1843-1844
Caries de Senilhes 1844-1848 Certain Canrobert 1848
de Noue 1848 Carbuccia 1848-1851
Cœur 1851 de Caprez 1851-1855
de Chabrières 1855
2e Régiment étranger - 1856-1862
de Chabrières 1856-1859 Signorino 1859
Butet 1859-1862 Jeanningros 1862
Régiment étranger - 1862-1875
Jeanningros 1862-1866 Guilhem 1866-1867
Deplanque 1867-1870 de Mallaret 1870-1875
Légion étrangère - 1875-1884
de Mallaret 1875-1881 de Négrier 1881-1883
Grisot 1883-1884
2e Régiment étranger - 1885-1922
Hugot 1885-1886 Letellier 1886-1888
Vincent 1888-1889 Gillet 1889-1893
Oudri 1893-1895 Gosse Dubois 1895-1896
Béranger 1896-1900 Bruneau 1900-1902
Desorthes 1902-1906 Schlumberger 1906-1908
Branlière 1908 Alix 1908
Brulard 1908-1911 Passar 1911-1914
Plande 1915 Bourgeois 1914-1915
Arque 1915 Deville 1915-1916
Donneve 1916-1917 Chartier 1917
Arrieu 1917-1918 Hottenger 1918-1920
Martin 1920-1922
1er Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1907-1918
Brulard 1907 Szarvas 1908-1909
Forey 1909-1912 Vandenberg 1912-1913
Girodon 1913-1914 Crobière 1915-1916
Theveney 1916 Tisseyre 1916-1917
2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger - 1914-1915
Passard 1914 Lecomte-Denis 1914-1915
de Lavenne de Choulot 1915
2e Régiment étranger d'infanterie - 1922-1943
Martin 1922-1923 Marty 1924-1925
Genmeau 1926-1928 Debas 1928-1930
Richert 1930-1934 Gerard 1934-1938
Girard 1938-1940 Flan 1940-1943
2e Régiment étranger d'infanterie - 1948-1968
Lorillot 1945-1947 Courcelle-Labrousse 1947-1948
Nicolas 1948 Doynel de la Sausserie 1949
Thevenot 1949-1950 Pelletrat de Borde 1950-1951
Daigny 1951-1953 Jacquot 1953-1956
Goujon 1956-1958 Thevenon 1958-1959
de Seze 1959-1961 Romet 1961-1963
Le Vert 1963-1965 Kopf 1965-1967
de Monferrand 1967-1968
2e Régiment étranger - 1972-1980
Servanckx 1972-1974 Gilbert 1974-1976
Mougin 1976-1978 Liege 1978-1980
de Montlebert 1980
2e Régiment étranger d'infanterie
de Montlebert 1980-1982 de Lajudie 1982-1984
François 1984-1986 Laffly 1986-1988
Soubirou 1988-1990 Derville 1990-1992
de Richoufftz de Manin 1992-1994 Lecerf 1994-1996
Verna 1996-1998 Bontoux 1998-2000
Bras 2000-2002 Margail 2002-2004
de Reviers de Mauny 2004-2006 Gillet 2006-2008
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Bonjour
Moi ce que j'ai toujours pas trop compris
c'est pourquoi le 2eREI qui a participe a autant de campagne,
inscrits dans les plis de son drapeaux
a seulement la TOE ???
Moi ce que j'ai toujours pas trop compris
c'est pourquoi le 2eREI qui a participe a autant de campagne,
inscrits dans les plis de son drapeaux
a seulement la TOE ???
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Nesty a écrit:Bonjour
Moi ce que j'ai toujours pas trop compris
c'est pourquoi le 2eREI qui a participe a autant de campagne,
inscrits dans les plis de son drapeaux
a seulement la TOE ???
pas tout a fait Nesty regarde Le régiment a reçu plusieurs décorations :
Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec 3 palmes (Indochine 1945/1954 et Guerre du golfe 1990/1991)
médaille d'or du cinquantenaire de la ville de Milan en témoignage de reconnaissance aux vainqueurs de Magenta et Solférino.
Le 2e REI est titulaire, pour le régiment de 7 citations (dont 6 à l'ordre de l'armée et 1 à l'ordre du corps d'armée). Les différents bataillons et unités dont le 2e Étranger est l'héritier arborent, quant à eux, 22 citations supplémentaires.
Les personnels du régiment sont autorisés à porter la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures.
en Indo
2e Régiment Étranger d’Infanterie
1945-1954
1945
01.08.1945
Constitution du G.U.R. (Groupement des Unités Régimentaires et du R.M.L.E.-E.O. dont Le G.U.R. fait partie. Stationnement en A.F.N. (Div. d'Oran).
01.08.1945
Création de la Cie de canons du R.M.L.E. E.O.
01.12.1945
G.U.R. déviant Cie du Quartier Général du R.M.L.E.-E.O.
Cie de canons déviant Cie de Mitrailleuses et d'Engins du R.M.L.E.-E.O.
(1 section de Cdt, 1 sec. Mortiers, 3 sec. mitrailleuses).
1946
01.01.1946
R.M.L.E.-E.O. déviant 2e R.E.I.
C.O.G. : y st rattachées : C.M.E. 64e Cie Rep.
3 bataillons (C.C.B., C.A., 4 Cies de F.V.).
La C.O.G. du R.M.L.E.-E.O. déviant COG du 2e R.E.I.
La C.M.E. du R.M.L.E.-E.O. déviant C.M.E. du 2e R.E.I.
06.02.1946
« Naissance » en Indochine du 2e R.E.I. (Arrivée a bord du « Cameronia »).
10.02.1946
Installation a Nha-Trang.
01.06.1946
La C.O.G. du 2e R.E.I. forme le Groupement des Unites hors rang du 2e R.E.I.
01.08.1946
Adjonction d'une 4e section (section de, tirailleurs du Groupement des Unités Hors Rang) détachée de la Cie Indo du secteur du Nha-Trang.
1947
28.04.1947
La section de tirailleurs du G.U.H.R. de la C.I.S.N. T.
prise en compte parla 11"Ci"du3/2eR.E.I.
01.10.1947
Les C.A. des 2/2e REI et 3/2e REI sont dissoutes.
01.12.1947
La C.A. du 1/2e est dissoute.
1948
31.01.1948
La C.M.E. du 2e R.E.I. est dissoute en tant qu'unite adminis. Elle est integree la COG (qui déviant Cie de secteur) sous le nom de Groupement d'intervention du Secteur. Dissolution du G.U.H.R. Elements formant C.O.G.
C.O.G. déviant C.C.R. du 2e R.E.I.
01.05.1948
1/2e R.E.I dissous. Eléments rapatries.
20.07.1948
3/2e Combat de Cho Cat
Bilan: 60 V.M. tubs.
26.08.1948
3/2e Combat de Tien Tho
Bilan : 90 V.M. tubs.
01.12.1948
Le G.U.H.R. du 2e R.E.I. forme la C.C.R. du 2e R.E.I.
1/2e créé a Sidi bel Abbes.
1948
05.1951
3/2e R.E.I. dans sous-secteur de Ninh-Hoa.
Bilan: 450 Viets tubs, 183 armes.
1948
06.1951
2/2e R.E.I. Pacification dans les provinces de Ninh Thuan et Binh Tuan.
1949
28.01.1949
Arrivée a Saigon d'une Cie de Cdt (1er C.C.B.) et de 4 Cies de F.V. (1re, 2e, 3e, 4e Cie) = 1/2eR.E,I,
02.__.1949
1/2e arrive dans le Quang Nam.
1950
01.02.1950
Création des 13e et14e Cies de F.V.
06.02.1950
1/2e. Elément tombe dans embuscade a Fu Cau
(100 V.M. Tues).
01.03.1950
Formation du 4/2e R.E.I., a Tourane, avec légionnaires venant d'A.F.N. et autochtones.
Création 4e C.C.B., 15e et 16e Cies de F.V.
21.03.1950
1/2e, Destruction garnison ennemie lors de la reconquête de Trakieu-Piton.
10.04.1950
4/2e, Combat de Ha My.
10.05.1950
1/2e. Combat de Quang Hoa.
27.06.1950
4/2e. Combats de Chap Le.
Bilan 200 V.M. tues.
27.07.1950
4/2e, Ops de dégagement posta de Thuy Lien Na.
Combat contra Rgt 95.
Bilan: 204 V.M. tues.
1951
03.__.1951
1/2e relevé par 4/2e, II déviant bataillon ops du secteur de Quang Tri.
11.03.1951
12.03.1951
4/2e. Combat de Than Huong.
03.__.1951
05.__.1951
1/2e, Accrochages continuels dans la Rue sans Joie, sur la R.C. 1 de Dong Ha a Dong Hoi.
04.__.1951
4/2e fait mouvement sur secteur de Tourane.
24.05.1951
1/2e débarque à Haiphong.
06.__.1951
2/2e et 3/2e transportés au Tonkin. Pendant 8 mois, ils construisent des P .A. fortifiés dans le secteur du Fleuve rouge, puis au confluent du Song Ca Lo et du Song Cau, et dans le secteur de Cho Ben.
17.10.1951
1/2e Combat de Song Ben Co (R.P.1).
30.10.1951
3/2e Ops pour occuper cote 98. Ops « Tulipe ».
01.11.1951
1/2e Prise de la cote 98. clé de voûte de la trouée de Cho Ben. Ops « Tulipe ».
13.12.1951
1/2e Combat de Vai Quoi.
17.12.1951
3/2e 10e Cie au secours unité amie tombée dans embuscade.
Bilan: 32 V.M. tués.
30.12.1951
3/2e 12e Cie attaquée sur cote 54 (pentes nord du Bavi).
Bilan: 5 tués, 67 disp. 26 bl. à la Cie
[van Dijk, Cornelis.htm]
1952
01.1952
3/2e fait mouvement sur Thai Binh où il doit participer.
Ops dans cadre G.M. 4.
21.01.1952
1/2e Prise du calcaire de Dong Ben.
17.02.1952
3/2e Accrochage près du village de Vi Truy.
Bilan: 150 V.M.tués.
15.03.1952
3/2e Prise du village de X. Gina sur canal de Phu Ly.
04.1952
1/2e intégré au G.M.3.
04.1952
3/2e Installation en postes.
04.1952
02.1953
2/2e Ops dans cadre G.M. 4.
15.04.1952
3/2e Poste de La Cao attaqué (10e Cie).
Garnison succombe.
Bilan: 39 tués, 51 disp., 25 bl. à la Cie.
19.04.1952
2/2e Ops nettoyage région de Nam Dinh.
Prise du village de Cat Chu Noi.
03.06.1952
2/2e Prise du village de Mac Cau sur le canal de Phu Ly.
Bilan: 49 V.M. tués.
07.1952
3/2e ramené en Sud-Annam.
31.07.1952
Arrivée Nha Trang.
02.08.1952
Occupe ss-secteur de Phang Rang.
22.07.1952
10.1952
4/2e fait face, dans l'Ile Solange et à Ai Nghia,
à l'attaque généralisée d'un Rgt régulier dont l'enjeu est Tourane.
Bilan: 500 V.M. tués.
28.08.1952
1/2e Ops « Bolero II », région de Xuan Nea.
04.10.1952
1/2e Accrochage à Xuan Nguyen.
Bilan: 89 V.M. tués.
Suc Dien (Tonkin) [de Vries, Lukas.htm]
12.11.1952
2/2e Ops « Lorraine» sur la R.C.2.
17.11.1952
2/2e Ops « Bretagne ». Combat de Chan Mong.
Bilan: 110 tués et bl. au bataillon.
18.11.1952
1/2e Ops « Lorraine ». Accrochage à Ngoc Thap.
02.12.1952
3/2e Ops « Escalade ».
04.12.1952
1/2e Ops « Bretagne ». Combat de Cat Chu Noi,
24.12.1952
1/2e Ops « Bretagne ». Combat de Ninh Co.
26.12.1952
2/2e Nettoyage de Tam Thum Phuong.
148 V.M.tués.
1953
01.__.1953
01.1953
1/2e Ops « Normandie ». Région de Nam Dinh.
Bilan: 170 V.M.tués,
12.01.1953
2/2e Dégagement poste de Bo Trang.
Luong My, Dong Xa [van Veldhoven, Wilhelm.html]
My Dia regio Thai Binh (Tonkin) [van Velsen, Hendrik.htm]
02.1953
1/2e Ops. « Nice ». Région de Yengia.
Bilan: 49 V.M. tués.
24.02.1953
2/2e Ops. « Nice ». Prise du hameau de Doa Thab.
Bilan: 34 V.M. tués.
03.__.1953
03.1953
1/2e Ops « Hautes Alpes »
05.__.1953
05.1953
a partir
2/2e Mouvement et installation au Laos.
Construction de P .A. dans la Plaine des Jarres.
17.05.1953
19.05.1953
4/2e Embuscade à Ma Chau Dong (lie Solange).
12.07.1953
4/2e Accrochage à Zuan Dai (lie Solange).
Bilan: 200 V. M. tués.
10.__.1953
10.1953
3/2e transporté à Dong Hoi.
Dégagement de Thuy Loc.
Nettoyage. région de My Trun.
Bilan: 87 V.M. tués.
06.11.1953
1/2e Combat de Yen Loi..
11.1953
4/2e Ops secteur de Quang Tri avec G.M. 21.
21.11.1953
28.11.1953
1/2e Ops « Ventoux » avec G.M.3. Combat de Quinh Son.
1954
__.01.1954
1/2e Embarque pour D.B.P.
09.01.1954
4/2e. Accrochage sur R.C. 9.
Bilan: 90 V.M. tues.
__.02.1954
4/2e transféré sur Plateaux Montagnards.
05.04.1954
1/2e subit attaque sur « Huguette ».
Bilan : 800 V.M. tues.
16.04.1954
4/2e tombe dans embuscade au col de Mang Yang.
22.04.1954
4/2e. Accrochage région de Plei Bon.
Bilan : 100 V.M. tues.
05.05.1954
Bilan de D.B.P. pour 1/2e:
256 tues ou disparus,
200 blesses,
374 pris. Récupérés après armistice.
01.06.1954
4/2e déviant 1/2e, bataillon mixte de réserve generals.
Il participe a toutes les ops. dans la région de Pleiku jusqu’à l'armistice.
1945-1954
1945
01.08.1945
Constitution du G.U.R. (Groupement des Unités Régimentaires et du R.M.L.E.-E.O. dont Le G.U.R. fait partie. Stationnement en A.F.N. (Div. d'Oran).
01.08.1945
Création de la Cie de canons du R.M.L.E. E.O.
01.12.1945
G.U.R. déviant Cie du Quartier Général du R.M.L.E.-E.O.
Cie de canons déviant Cie de Mitrailleuses et d'Engins du R.M.L.E.-E.O.
(1 section de Cdt, 1 sec. Mortiers, 3 sec. mitrailleuses).
1946
01.01.1946
R.M.L.E.-E.O. déviant 2e R.E.I.
C.O.G. : y st rattachées : C.M.E. 64e Cie Rep.
3 bataillons (C.C.B., C.A., 4 Cies de F.V.).
La C.O.G. du R.M.L.E.-E.O. déviant COG du 2e R.E.I.
La C.M.E. du R.M.L.E.-E.O. déviant C.M.E. du 2e R.E.I.
06.02.1946
« Naissance » en Indochine du 2e R.E.I. (Arrivée a bord du « Cameronia »).
10.02.1946
Installation a Nha-Trang.
01.06.1946
La C.O.G. du 2e R.E.I. forme le Groupement des Unites hors rang du 2e R.E.I.
01.08.1946
Adjonction d'une 4e section (section de, tirailleurs du Groupement des Unités Hors Rang) détachée de la Cie Indo du secteur du Nha-Trang.
1947
28.04.1947
La section de tirailleurs du G.U.H.R. de la C.I.S.N. T.
prise en compte parla 11"Ci"du3/2eR.E.I.
01.10.1947
Les C.A. des 2/2e REI et 3/2e REI sont dissoutes.
01.12.1947
La C.A. du 1/2e est dissoute.
1948
31.01.1948
La C.M.E. du 2e R.E.I. est dissoute en tant qu'unite adminis. Elle est integree la COG (qui déviant Cie de secteur) sous le nom de Groupement d'intervention du Secteur. Dissolution du G.U.H.R. Elements formant C.O.G.
C.O.G. déviant C.C.R. du 2e R.E.I.
01.05.1948
1/2e R.E.I dissous. Eléments rapatries.
20.07.1948
3/2e Combat de Cho Cat
Bilan: 60 V.M. tubs.
26.08.1948
3/2e Combat de Tien Tho
Bilan : 90 V.M. tubs.
01.12.1948
Le G.U.H.R. du 2e R.E.I. forme la C.C.R. du 2e R.E.I.
1/2e créé a Sidi bel Abbes.
1948
05.1951
3/2e R.E.I. dans sous-secteur de Ninh-Hoa.
Bilan: 450 Viets tubs, 183 armes.
1948
06.1951
2/2e R.E.I. Pacification dans les provinces de Ninh Thuan et Binh Tuan.
1949
28.01.1949
Arrivée a Saigon d'une Cie de Cdt (1er C.C.B.) et de 4 Cies de F.V. (1re, 2e, 3e, 4e Cie) = 1/2eR.E,I,
02.__.1949
1/2e arrive dans le Quang Nam.
1950
01.02.1950
Création des 13e et14e Cies de F.V.
06.02.1950
1/2e. Elément tombe dans embuscade a Fu Cau
(100 V.M. Tues).
01.03.1950
Formation du 4/2e R.E.I., a Tourane, avec légionnaires venant d'A.F.N. et autochtones.
Création 4e C.C.B., 15e et 16e Cies de F.V.
21.03.1950
1/2e, Destruction garnison ennemie lors de la reconquête de Trakieu-Piton.
10.04.1950
4/2e, Combat de Ha My.
10.05.1950
1/2e. Combat de Quang Hoa.
27.06.1950
4/2e. Combats de Chap Le.
Bilan 200 V.M. tues.
27.07.1950
4/2e, Ops de dégagement posta de Thuy Lien Na.
Combat contra Rgt 95.
Bilan: 204 V.M. tues.
1951
03.__.1951
1/2e relevé par 4/2e, II déviant bataillon ops du secteur de Quang Tri.
11.03.1951
12.03.1951
4/2e. Combat de Than Huong.
03.__.1951
05.__.1951
1/2e, Accrochages continuels dans la Rue sans Joie, sur la R.C. 1 de Dong Ha a Dong Hoi.
04.__.1951
4/2e fait mouvement sur secteur de Tourane.
24.05.1951
1/2e débarque à Haiphong.
06.__.1951
2/2e et 3/2e transportés au Tonkin. Pendant 8 mois, ils construisent des P .A. fortifiés dans le secteur du Fleuve rouge, puis au confluent du Song Ca Lo et du Song Cau, et dans le secteur de Cho Ben.
17.10.1951
1/2e Combat de Song Ben Co (R.P.1).
30.10.1951
3/2e Ops pour occuper cote 98. Ops « Tulipe ».
01.11.1951
1/2e Prise de la cote 98. clé de voûte de la trouée de Cho Ben. Ops « Tulipe ».
13.12.1951
1/2e Combat de Vai Quoi.
17.12.1951
3/2e 10e Cie au secours unité amie tombée dans embuscade.
Bilan: 32 V.M. tués.
30.12.1951
3/2e 12e Cie attaquée sur cote 54 (pentes nord du Bavi).
Bilan: 5 tués, 67 disp. 26 bl. à la Cie
[van Dijk, Cornelis.htm]
1952
01.1952
3/2e fait mouvement sur Thai Binh où il doit participer.
Ops dans cadre G.M. 4.
21.01.1952
1/2e Prise du calcaire de Dong Ben.
17.02.1952
3/2e Accrochage près du village de Vi Truy.
Bilan: 150 V.M.tués.
15.03.1952
3/2e Prise du village de X. Gina sur canal de Phu Ly.
04.1952
1/2e intégré au G.M.3.
04.1952
3/2e Installation en postes.
04.1952
02.1953
2/2e Ops dans cadre G.M. 4.
15.04.1952
3/2e Poste de La Cao attaqué (10e Cie).
Garnison succombe.
Bilan: 39 tués, 51 disp., 25 bl. à la Cie.
19.04.1952
2/2e Ops nettoyage région de Nam Dinh.
Prise du village de Cat Chu Noi.
03.06.1952
2/2e Prise du village de Mac Cau sur le canal de Phu Ly.
Bilan: 49 V.M. tués.
07.1952
3/2e ramené en Sud-Annam.
31.07.1952
Arrivée Nha Trang.
02.08.1952
Occupe ss-secteur de Phang Rang.
22.07.1952
10.1952
4/2e fait face, dans l'Ile Solange et à Ai Nghia,
à l'attaque généralisée d'un Rgt régulier dont l'enjeu est Tourane.
Bilan: 500 V.M. tués.
28.08.1952
1/2e Ops « Bolero II », région de Xuan Nea.
04.10.1952
1/2e Accrochage à Xuan Nguyen.
Bilan: 89 V.M. tués.
Suc Dien (Tonkin) [de Vries, Lukas.htm]
12.11.1952
2/2e Ops « Lorraine» sur la R.C.2.
17.11.1952
2/2e Ops « Bretagne ». Combat de Chan Mong.
Bilan: 110 tués et bl. au bataillon.
18.11.1952
1/2e Ops « Lorraine ». Accrochage à Ngoc Thap.
02.12.1952
3/2e Ops « Escalade ».
04.12.1952
1/2e Ops « Bretagne ». Combat de Cat Chu Noi,
24.12.1952
1/2e Ops « Bretagne ». Combat de Ninh Co.
26.12.1952
2/2e Nettoyage de Tam Thum Phuong.
148 V.M.tués.
1953
01.__.1953
01.1953
1/2e Ops « Normandie ». Région de Nam Dinh.
Bilan: 170 V.M.tués,
12.01.1953
2/2e Dégagement poste de Bo Trang.
Luong My, Dong Xa [van Veldhoven, Wilhelm.html]
My Dia regio Thai Binh (Tonkin) [van Velsen, Hendrik.htm]
02.1953
1/2e Ops. « Nice ». Région de Yengia.
Bilan: 49 V.M. tués.
24.02.1953
2/2e Ops. « Nice ». Prise du hameau de Doa Thab.
Bilan: 34 V.M. tués.
03.__.1953
03.1953
1/2e Ops « Hautes Alpes »
05.__.1953
05.1953
a partir
2/2e Mouvement et installation au Laos.
Construction de P .A. dans la Plaine des Jarres.
17.05.1953
19.05.1953
4/2e Embuscade à Ma Chau Dong (lie Solange).
12.07.1953
4/2e Accrochage à Zuan Dai (lie Solange).
Bilan: 200 V. M. tués.
10.__.1953
10.1953
3/2e transporté à Dong Hoi.
Dégagement de Thuy Loc.
Nettoyage. région de My Trun.
Bilan: 87 V.M. tués.
06.11.1953
1/2e Combat de Yen Loi..
11.1953
4/2e Ops secteur de Quang Tri avec G.M. 21.
21.11.1953
28.11.1953
1/2e Ops « Ventoux » avec G.M.3. Combat de Quinh Son.
1954
__.01.1954
1/2e Embarque pour D.B.P.
09.01.1954
4/2e. Accrochage sur R.C. 9.
Bilan: 90 V.M. tues.
__.02.1954
4/2e transféré sur Plateaux Montagnards.
05.04.1954
1/2e subit attaque sur « Huguette ».
Bilan : 800 V.M. tues.
16.04.1954
4/2e tombe dans embuscade au col de Mang Yang.
22.04.1954
4/2e. Accrochage région de Plei Bon.
Bilan : 100 V.M. tues.
05.05.1954
Bilan de D.B.P. pour 1/2e:
256 tues ou disparus,
200 blesses,
374 pris. Récupérés après armistice.
01.06.1954
4/2e déviant 1/2e, bataillon mixte de réserve generals.
Il participe a toutes les ops. dans la région de Pleiku jusqu’à l'armistice.
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Oui d'accord avec pour L'Indo
mais le 2eREI a bien repris son drapeau d'Origine
pour moi il devrait avoir au moins la Rouge ou des Olives sur sa fouragere
Car sur le drapeau
SEBASTOPOL 1855
KABILIE 1857
MAGENTA 1859
CAMERONE 1863
EXTRÊME-ORIENT 1884-1885
DAHOMEY 1892
MADAGASCAR 1898-1905
MAROC 1907-1913, 1921-1934
INDOCHINE 1946-1954
AFN 1952-1962
et encore avant il y avait
Constantine 1837
Mostagamem 1839
Mouzaïa 1840
Coleah 1841
Djidjelli 1842
Zaatcha 1849
Fedj-Menazel 1851
Alma 1854
et quand tu prend celui du 3eREI
CAMERONE 1863
ARTOIS 1915
CHAMPAGNE 1915
LA SOMME 1916
LES MONTS-VERDUN 1917
PICARDIE-SOISSONNAIS 1918
VAUXAILLON 1918
MAROC 1921-1934
DJEBEL MANSOUR 1943
ALSACE 1944-1945
STUTTGART 1945
INDOCHINE 1946-1954
ou celui du REP
CAMERONE 1863
INDOCHINE 1949 – 1954
AFN 1952 – 1962
c'est la que je comprend plus ????
mais le 2eREI a bien repris son drapeau d'Origine
pour moi il devrait avoir au moins la Rouge ou des Olives sur sa fouragere
Car sur le drapeau
SEBASTOPOL 1855
KABILIE 1857
MAGENTA 1859
CAMERONE 1863
EXTRÊME-ORIENT 1884-1885
DAHOMEY 1892
MADAGASCAR 1898-1905
MAROC 1907-1913, 1921-1934
INDOCHINE 1946-1954
AFN 1952-1962
et encore avant il y avait
Constantine 1837
Mostagamem 1839
Mouzaïa 1840
Coleah 1841
Djidjelli 1842
Zaatcha 1849
Fedj-Menazel 1851
Alma 1854
et quand tu prend celui du 3eREI
CAMERONE 1863
ARTOIS 1915
CHAMPAGNE 1915
LA SOMME 1916
LES MONTS-VERDUN 1917
PICARDIE-SOISSONNAIS 1918
VAUXAILLON 1918
MAROC 1921-1934
DJEBEL MANSOUR 1943
ALSACE 1944-1945
STUTTGART 1945
INDOCHINE 1946-1954
ou celui du REP
CAMERONE 1863
INDOCHINE 1949 – 1954
AFN 1952 – 1962
c'est la que je comprend plus ????
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
c'est vrais mais juste une petite différence (l'avantage ) du 3è REI c'est d'avoir repris les décorations ,citations du plus décorées des Régiments de la Légion je parle du RMLE qui à sa création, le 11 novembre 1915, récupère le drapeau du 2e de Marche du 1er étranger.qui rien avec le deux grandes guerres WWI et WWII
Croix de Chevalier de la Légion d'honneur (27 septembre 1917)
Médaille militaire (30 août 1919)
Croix de guerre 1914-1918 avec 9 palmes reçu le 13 septembre 1915 (neuf citations à l'ordre de l'armée)
Croix de guerre 1939-1945 avec 3 palmes
Croix de guerre de l'ordre Portugais de la Tour et de l'Épée (Chevalier et Grand-croix) (Portugal)
Médaille des volontaires Catalans (Espagne)
Cravate bleue de la "Distinguished Unit Citation", avec inscription "Rhine-Bavarian Alps" décernée le 6 mai 1946 (États-Unis)
Le RMLE a été le premier de tous les régiments de France à recevoir la fourragère jaune et verte aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Tandis que en 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.
et en 1940 Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous. et là aussi le RMLE donc par la suite le 3è REI héritier des RMLE et de ses citations et décorations
Croix de Chevalier de la Légion d'honneur (27 septembre 1917)
Médaille militaire (30 août 1919)
Croix de guerre 1914-1918 avec 9 palmes reçu le 13 septembre 1915 (neuf citations à l'ordre de l'armée)
Croix de guerre 1939-1945 avec 3 palmes
Croix de guerre de l'ordre Portugais de la Tour et de l'Épée (Chevalier et Grand-croix) (Portugal)
Médaille des volontaires Catalans (Espagne)
Cravate bleue de la "Distinguished Unit Citation", avec inscription "Rhine-Bavarian Alps" décernée le 6 mai 1946 (États-Unis)
Le RMLE a été le premier de tous les régiments de France à recevoir la fourragère jaune et verte aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Tandis que en 1914, le 2e Etranger rejoint la France afin de participer à la défense du territoire national. Là sera constitué le 2e Régiment de marche du 2e Régiment étranger, regroupé au camp de Mailly avant d'être engagé.
Le régiment est engagé en Champagne dès l'hiver 1914-1915 puis, lors de l'offensive de Champagne en septembre 1915, gagne une citation à l'ordre de l'armée. Une cinquantaine de volontaires américains servent dans ses rangs.
Les pertes sont grandes et, à compter du 11 novembre 1915, les Légionnaires du 2e Etranger sont versés au Régiment de marche de la Légion étrangère, figure emblématique de la Légion pour le restant de la guerre.
et en 1940 Le régiment paye son écot à la guerre et contribue à la formation des 11e et 12e REI, de la 13e DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).
Il fusionne en 1940 avec le 4e régiment étranger et s'implante à Marrakech. Mais, faute de recrutement, ses effectifs sont absorbés par les autres unités, engagées en Tunisie, et par le Régiment de marche de la Légion étrangère. Le 1er avril 1943, le 2e REI est dissous. et là aussi le RMLE donc par la suite le 3è REI héritier des RMLE et de ses citations et décorations
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Bonjour à tous,
Beau récit sur le "Grand 2", l'un dés plus vieux régiment légion avec le 1er Etranger..... Unité chargé d'histoire, merci de ce partage
Beau récit sur le "Grand 2", l'un dés plus vieux régiment légion avec le 1er Etranger..... Unité chargé d'histoire, merci de ce partage
Invité- Invité
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
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Age : 78
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Belle pièce en présentation.
Tu a beaucoup d'autre chose dans ta collection ???
Sur le légion, bien sur !!!!
Cordialement, éric.
legion76- Admin
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Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Ce n'est pas un insigne "'Légion" , les voiciColonel Maire a écrit:
losange de bras 2rei
La grenade à 7 flammes Legion Etrangere - La grenade à 7 flammes
Elle était initialement réservée à certaines compagnies d’élite des régiments de ligne, et ce n’est qu’en 1874 qu’elle a été officialisée à la Légion, prenant progressivement son allure actuelle avec ses sept flammes – dont deux en retour – et la bombe évidée. Sur les pattes d’épaule, la grenade est surmontée de trois chevrons – de couleur verte pour la Légion étrangère – distinctifs des anciens «régiments d’Afrique».
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
merci pour tes précision je me suis effectivement tromper ...
Désolé eric mais ces insignes ne sont pas à moi ce sont des photos venant d'internet ... J'aimerais bien être collectionneur mais il faudrais que j'y mette beaucoup d'argent et comme j'ai que 15 ans ... Et bas je marche pas encore sur l'or ...
voila ! j'essayerais de faire plus intentions pour ne pas me tromper dans les insignes que je met !
Désolé eric mais ces insignes ne sont pas à moi ce sont des photos venant d'internet ... J'aimerais bien être collectionneur mais il faudrais que j'y mette beaucoup d'argent et comme j'ai que 15 ans ... Et bas je marche pas encore sur l'or ...
voila ! j'essayerais de faire plus intentions pour ne pas me tromper dans les insignes que je met !
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Colonel Maire a écrit:merci pour tes précision je me suis effectivement tromper ...
Désolé eric mais ces insignes ne sont pas à moi ce sont des photos venant d'internet ... J'aimerais bien être collectionneur mais il faudrais que j'y mette beaucoup d'argent et comme j'ai que 15 ans ... Et bas je marche pas encore sur l'or ...
voila ! j'essayerais de faire plus intentions pour ne pas me tromper dans les insignes que je met !
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Merci Christian pour tes rectifications !!!!
@ ++ de te lire.
Cordiales salutations, éric.
legion76- Admin
- Localisation : aix en provence
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Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Colonel Maire a écrit:merci pour tes précision je me suis effectivement tromper ...
Désolé eric mais ces insignes ne sont pas à moi ce sont des photos venant d'internet ... J'aimerais bien être collectionneur mais il faudrais que j'y mette beaucoup d'argent et comme j'ai que 15 ans ... Et bas je marche pas encore sur l'or ...
voila ! j'essayerais de faire plus intentions pour ne pas me tromper dans les insignes que je met !
Vas voir sur le chapitre uniforme , tu auras les infos : https://patrianostra.forum-actif.eu/f5-uniformes
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Le 2ème Régiment étranger d'infanterie est l'un des deux régiments d'infanterie blindée de la 6ème Brigade légère blindée.
Avec ses 1230 hommes, le 2ème REI a la particularité d'être le plus gros régiment de l'infanteriefrançaise. Il le doit à la présence dans ses rangs d'une compagnie de combat et d'une compagnie antichar supplémentaire, qui ont été crééeslorsque la multiplication des opérations extérieures a fait apparaître dans l'armée de Terre un besoincroissant d'infanterie débarquée.
Le 2ème REI est articulé en dix compagnies
1 compagnie de commandement et de logistique (CCL)
1 compagnie administrative et de soutien (CAS)
5 compagnies de combat (1, 2, 3, 4, 5)
1 compagnie antichar (CAC)
1 compagnie d'éclairage et d'appui (CEA)
1 compagnie de reserve (8 Cie)
Les cinq compagnies de combat sont identiques. Elles passent actuellement,dans le cadre de la quaternarisation de l'infanterie,sur une structure à quatre sections de combat, dont l'une possède une double dotation en armement.
Cette section peut être engagée soit comme section d'infanterie,soit comme section d'appui, avec un groupe mortier 81 LLR et un groupe Milan.
Les sections de combat disposent d'une gamme d'armement leur offrant une importante puissancede feu s'étageant de la courte distance jusqu'à 1200 mètres : Famas, fusil de précision FRF2, mitrailleuses Minimi,mitrailleuses 12,7 montées sur les VAB, lance-roquette ABL (antiblindé, consommable, appelé AT4CS), LGI(lance-grenades individuel) et enfin Eryx, missiles antichars d'une portée de 600 mètres qui peuventêtre tirés à partir d'espace confinés.
La compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) comporte trois sections,toutes sous blindage : la section de reconnaissance régimentaire (SRR) à cinq patrouilles sur VBL,dont une Milan et trois Eryx, la section antichars (SAC), à trois groupes (6 postes de tir Milan),et une section de tireurs d'élite (STE), équipés de fusils PGM de calibre 12,7.La compagnie antichar (CAC) aligne 16 VAB HOT. C'est la seule compagnie antichars del'armée de Terre. Elle est articulée en quatre sections à quatre pièces chacune.
Invité- Invité
Re: Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI)
Merci pour le complement .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
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Age : 78
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