Les officiers Russe au REC
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Les officiers Russe au REC
- Le capitaine SOLOMIRSKY (1895 - 1989), issu d'une famille noble fit ses études au corps des pages, à la cour de Saint Petersbourg. Affecté au régiment des grenadiers à cheval de la Garde Impériale, il est capitaine lorsque la révolution éclate. En août 1919, il s'engage dans les armée blanches de l'Amiral KOLTCHAK, dans le détachement des partisans du Colonel KROUGLIAKOFF ou il est, fin 1919, chef d'escadron. Après son exil en France, il fut nommé sous lieutenant à titre étranger et sert dès 1921 au 1 REC. Il se distingue à la tête de son peloton (appartenant au troisième escadron) le 20 septembre 1925 à TIZI-OUTINE au Maroc, au cours d'une charge de cavalerie, prenant d'assaut une "mechta" tenue par des rebelles. Il poursuit sa carrière au 1REC (Tunisie, Maroc, Algérie) et quitte la légion étrangère en 1946.
- Le Général ODINTZOFF, ancien Général de l'Armée Blanche, Colonel d'active, engagé comme simple 2° classe; Blessé à Messifré et évacué à l'hopital de Beyrouth.
Là, un légionnaire le verra sortir d'un paquet un splendide sabre, présent d'un souverain étranger en guise de remerciement pour services accomplis avant son engagement dans la Légion.
- Le Général Comte Nicolas ROUMIANTZOFF (1903 - 1988) ancien des 1 et 2 REC.
- Le Comte Alexandre VORONTZOFF-DACHKOFF
- Le Capitaine EFREMOFF
- Les lieutenants HIRSCH et ZULGADAR
- Le Lieutenant Vladimir Serge de Kanivalski que le chef de corps et les légionnaires appellent "Mon Colonel" quitte le 1°REC, le 14 juillet 1936,après quinze années de services à la Légion, du 4/7/1921 au 4/7/1936. Le colonel Berger,le salue en ces termes: "brillant officier supérieur, qui après avoir combattu sur les fronts de Mandchourie aux Cosaques de Sibérie, servit toute sa carrière aux Hussards de la Garde Impériale du Tzar, en particulier devant le front allemand à l'Armée Rennenkempf et fut décoré des ordres de Sainte Anne, Saint Stanislas et Saint Vladimir pour faits de guerre". En remerciant le Colonel Berger de son allocution, le Lieutenant de Kanivalski déclara à l'assistance: "j'aime la cavalerie, je ne suis plus à la page parmi les engins blindés, avions, etc... Mais, tout en m'inclinant devant le progrès, mon coeur reste fidèlement attaché au cheval. Je désire vivre à coté de vous, voir la marche toujours en avant de notre régiment qui est et sera toujours le plus beau. Il faut retenir de nos braves légionnaires tout ce qu'ils ont de bon:
Là, un légionnaire le verra sortir d'un paquet un splendide sabre, présent d'un souverain étranger en guise de remerciement pour services accomplis avant son engagement dans la Légion.
- Le Général Comte Nicolas ROUMIANTZOFF (1903 - 1988) ancien des 1 et 2 REC.
- Le Comte Alexandre VORONTZOFF-DACHKOFF
- Le Capitaine EFREMOFF
- Les lieutenants HIRSCH et ZULGADAR
- Le Lieutenant Vladimir Serge de Kanivalski que le chef de corps et les légionnaires appellent "Mon Colonel" quitte le 1°REC, le 14 juillet 1936,après quinze années de services à la Légion, du 4/7/1921 au 4/7/1936. Le colonel Berger,le salue en ces termes: "brillant officier supérieur, qui après avoir combattu sur les fronts de Mandchourie aux Cosaques de Sibérie, servit toute sa carrière aux Hussards de la Garde Impériale du Tzar, en particulier devant le front allemand à l'Armée Rennenkempf et fut décoré des ordres de Sainte Anne, Saint Stanislas et Saint Vladimir pour faits de guerre". En remerciant le Colonel Berger de son allocution, le Lieutenant de Kanivalski déclara à l'assistance: "j'aime la cavalerie, je ne suis plus à la page parmi les engins blindés, avions, etc... Mais, tout en m'inclinant devant le progrès, mon coeur reste fidèlement attaché au cheval. Je désire vivre à coté de vous, voir la marche toujours en avant de notre régiment qui est et sera toujours le plus beau. Il faut retenir de nos braves légionnaires tout ce qu'ils ont de bon:
-L'élan, le courage et l'intelligence du Français. -La méthode, l'amour de l'ordre et des réglements des Allemands. -L'ame militaire des vieux cosaques. |
Issu de l'émigration russe, on remarque la présence des sous lieutenants: KOURAKINE, AGRIKOLIANSKY, HOUNOUNTZ, KRALINE, DANTCHITCH, FILOSSOFOV, BOREICHA de BOREMI, GOLOUBOFF, IVANOFF, De WITT, GUERATCHENEVSKY...
Une caractéristique spécifique au 1°REC est la forte proportion de légionnaires russes au sein du 4° escadron du 1°REC du capitaine Landriau. Elle s'explique par un recrutement initial basé sur la seule qualification équestre. Avant son départ pour la Syrie, Le capitaine Landriau établira que sur 156 légionnaires, 128 sont russes! Parmi eux, on retrouve:
-22 anciens cosaques. -11 anciens cavaliers. -30 anciens officiers dont un général et un colonel. -14 anciens sous-officiers. |
- Les sous lieutenants DE DOUTIAGUINE (qui participe à l'organisation en 1921 du Deuxième escadron du 1 REC), DE KANIVALSKI, KOURAKINE, AGRIKOLIANSKY, HOUNOUNTZ, KRALINE, DANTCHITCH, FILOSSOFOV, BOREICHA DE BOREMI, GOLOUBOFF, IVANOFF, DE WITT, GUERATCHENEVSKY, ...
On note la présence d'officiers Géorgiens et parmi les plus connus :
- Chef d'escadrons Alexandre DJIN TCHARADZE. 1896/1970. Arrive en France en 1921 et entre à l'École militaire de Saint-Maixent. Sert au 1°REC.Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de guerre 1939/45. Trente années de service à la Légion Etrangère. |
Il créé en 1936, l'Escadron d'Instruction à Sidi Bel Abbès, puis prendra part à la campagne de France au sein du G.R.D.97. Fait prisonnier, il s'évade et rejoint la zone libre. Fin 1940, il rejoint le 1°REC à Fez. Après la campagne de France et d'Allemagne avec la 5° Division Blindée, il participera à la recréation du 2°REC. En 1946, il est appelé à l'organisation et au commandement du Groupe d'Instruction Mécanique de la Légion Etrangère à Sidi Bel Abbès. En retraite en 1951. Décédé en 1976.
- Lieutenant Prince TSOULOUKIDZE
- Lieutenant MGALOBLICHVILI
- DJIN TCHARADZE, VATCHNADZE, ainsi que TOKHADZE, KINTZOURICHVILI, ODICHELIDZE, étaient des élèves-officiers de l'école militaire de TBILISSI.
Lorsque la Géorgie a été attaquée par l'armée rouge, en février 1921, (la Géorgie était indépendante depuis le 26/05/1918, indépendance reconnue par les Alliés le 15/01/1920 et par les soviétiques le 07/05/1920) les élèves-officiers ont pris part, au sein de la petite armée de Géorgie, aux combats autour de TBILISSI. Après la chute de la capitale, ils continuèrent la lutte contre l'agresseur jusqu'à BATOUMI (port d'évacuation des troupes, des membres du gouvernement et de tous ceux qui avaient la possibilité d'embarquer). C'était le 18 mars 1921. La première étape était CONSTANTINOPLE. C'est là, qu'après de longues démarches, les élèves-officiers furent répartis entre plusieurs pays d'Europe qui avaient accepté de les recevoir dans leurs écoles militaires.
Ainsi la France accueillit ces cinq élèves-officiers qui furent dirigés en septembre 1921 sur SAINT-MAIXENT, puis dans diverses écoles d'application selon les spécialités choisies par chacun. Ces stages terminés, ils devaient être intégrés dans les unités de la Légion Étrangère.
Re: Les officiers Russe au REC
A propos des timbaliers d'Etranger-Cavalerie
Extrait du bulletin n° 6 - 1963 de la S.C.F.H.
Extrait du bulletin n° 6 - 1963 de la S.C.F.H.
Les escadrons du 1er R.E.C. ont été successivement constitués à Saïda en 1920, par le 2e Etranger qui se considère à juste titre comme le père du régiment. De son côté le 1er R.E.C. n'a pas oublié cette origine puisqu'il a adopté et conservé pour lui, en signe de gratitude, le refrain du 2e R.E.I. dont les notes étaient heureusement accessibles au clairon aussi bien qu'à la trompette.
C'est pourtant à Sousse, en Tunisie, où les escadrons avaient été transportés que le 1er R.E.C. fut créé officiellement en 1921. Il recueillit de droit d'héritage des escadrons du Régiment Etranger de la campagne du Mexique, mais il ne tarda pas à se découvrir un ancêtre, au moins moralement, d'une ancienneté plus vénérable, le " ROYAL ETRANGER CAVALERIE ", levé en 1635, que le Service Historique de l'Armée, généalogiste officiel des Corps, assigne comme origine au 7e Cuirassiers.
Entre 1931 et 1934, le 1er R .E.C. en vint à se considérer comme le dépositaire des traditions de tous les Régiments Etrangers de Cavalerie au service de la France, et plus particulièrement des Corps de l'ancienne monarchie. Cette filiation et cette participation aux fastes de l'Ancien Régime ont été proclamés de diverses façons par le 1er R.E.C. de l'époque : le certificat de bonne conduite, les cartes de " Christmas " d'après une composition de Benigni, furent ornés des silhouettes de : Royal Etranger Cavalerie - Royal Allemand - Volontaires de Saxe - Hussards de Bercheny - Lanciers Polonais - Légion Portugaise, ainsi que de celles d'Escadrons du Régiment Etranger du Mexique et des tenues modernes du Corps.
Un magnifique timbalier surtout prit place à la tête de la fanfare et fut le hérault d'" Etranger-Cavalerie ", arborant sur sa poitrine et sur le tablier de ses timbales le soleil royal et la devise " Nec Pluribus Impar ".
Ce timbalier apparut la première fois au carrousel organisé par le R.E.C. le 30 mai 1937 à Sousse, pour la fête de Camerone, avec la participation d'un escadron de Lanciers. Selon les traditions de l'Ancien Régime, Billy Pesa était un noir, beau soldat titulaire de la croix de guerre des T.O.E. avec une palme et deux étoiles, de la médaille coloniale avec agrafes " Maroc " et " Sahara ", et chevalier du Ouissam Alaouite. Il monta d'abord un cheval blanc mais sa monture, si l'on en croit de vieux souvenirs, se serait blessée au cours d'une prise d'armes vers 1938. Impropre au service, elle fut remplacée par un cheval gris pommelé pendant quelques mois, mais Billy Pesa prit sa retraite et confia ses timbales à un successeur de race blanche, qui lui, monta un cheval noir.
Cette nouvelle équipe entra en fonction le 14 juillet 1938 et les exerça jusqu'à la guerre qui devait entraîner entre autres douloureuses conséquences,, la suppression des timbaliers et de la cavalerie montée.
Entièrement remontée en barbes gris, la fanfare qui suivait ce timbalier constituait une très belle tête de colonne. Elle ne dépassa jamais l'effectif de 24 exécutants. En 1934 elle comptait une paire de cymbales, 2 caisses claires et 17 trompettes. En 1937, avec les timbales, une très curieuse grosse caisse fut ajoutée ; le maréchal des logis Chainet, trompette-major du régiment, dirigeait la fanfare.
Le modèle des flammes utilisé par cette fanfare a subi des modifications. En 1921, les flammes furent identiques à celles des clairons du 2e Etranger. Par la suite, le type suivant semble avoir subsisté longtemps, fond bleu avec un galon de laine vert, frange verte sur les trois côtés libres de la flamme. Ce galon de bordure est doublé d'un galon or, pour le trompette-major. Au centre, grenade verte ; cordons et glands bleu, blanc, rouge.
En 1937, le 1er R.E.C. comptait encore dans ses rangs de nombreux Russes blancs, ce qui lui conférait un esprit très particulier. L'un d'entre eux, au moins a laissé un souvenir : le maréchal-des-logis Kreschatisky, ex-général de brigade de l'Armée impériale russe. Reconnu sur le front du régiment par le maréchal Franchet d'Esperey au cours d'une inspection, il fut nommé peu après sous-lieutenant et termina sa carrière au R.E.C.
Le chant traditionnel du régiment a été souvent attribué au folklore russe, il n'en est rien, sa composition paraît avoir été l'oeuvre d'un groupe de légionnaires sous la direction d'un sous-officier, Von Stefentz ou Stephens, ancien officier dans l'Armée impériale allemande. Au retour du 4e Escadron du Levant à Sousse, fin 1926, auréolé de la gloire de Moussifre et de Rachaya, cette mélodie prenante conquit tous les cœurs de la garnison.
Quelques traits de la vie du Corps en Tunisie demeuraient naguère encore dans les mémoires des contemporains de ce timbalier, sans doute, pouvons-nous les évoquer ici.
Les officiers ont longtemps utilisé un gilet d'armes bleu, porté sous la tunique ou la vareuse. Le gilet vert n'a fait son apparition que très tard. Certains sabres personnels se sont écartés du modèle d'ordonnance, pouvant aller de l'ancien régime à la lame cosaque. A cheval, les officiers se munissaient volontiers d'un chasse-mouche d'un type aussi particulier que commode : une queue de cheval montée sur un manche recourbé de parapluie.
En manœuvres dans le sud de Tataouine ou de Toujane, la popote des officiers tenait à conserver sa réputation de confort et de distinction : dans les trente minutes qui suivaient l'arrivée au bivouac, elle accueillait les invités et dispensait glace, fraîcheur et boisson, au son des violons de quelques musiciens de style tzigane...
La garnison de Sousse recevait chaque année la visite de quelques unités de la Flotte qui étaient venues s'ancrer le long des quais du port, des visites s'échangeaient alors et l'on raconte que le Corps des officiers du R.E.C., en tenue blanche, se présenta au moins un soir, à cheval,à la coupée d'un de ces bâtiments.
Il est vrai qu'au R.E.C. le cheval était chez lui et la qualité des reprises des escadrons et des concours hippiques témoignaient de la perfection atteinte dans ce domaine par " ROYAL ETRANGER CAVALERIE ".
La guerre allait apporter la confirmation de son esprit cavalier. Le groupe de reconnaissance divisionnaire de la 7e D.I.N.A. (le G.R.D. 97), formé par le 1er R.E.C. à la déclaration de guerre, prit part à la Campagne de France, et le groupe autonome du 1er Etranger de Cavalerie en 1943 se distingua pendant celle de Tunisie.
Par la suite, le 1er R.E.C., Régiment de Reconnaissance de la 5e Division Blindée, au sein de la 1ère Armée, participa aux campagnes de France et d'Allemagne (1944-1945) ; puis servit en Indochine (194i7-1955), enfin en Algérie, justifiant le distique du chant du " PREMIER ETRANGER de CAVALERIE " :
" Le plus brave au combat comme toujours; c'est le Premier Etranger de Cavalerie".
Invité- Invité
Re: Les officiers Russe au REC
MERCI A VOUS DEUX
par ST Georges
par ST Georges
olivier- Admin
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Re: Les officiers Russe au REC
Article passionnant !...
Je me souviens très bien du capitaine SOLOMIRSKY, vieux monsieur dans son fauteuil roulant... Je l'avais rencontré lorsque j'étais EV en allant faire une journée de corvée à Puyloubier...
J'avais alors eu une pensée pour le célèbre tableau où il est représenté menant un escadron à cheval lors d'une charge au Maroc !...
Chapeau bas !
Je me souviens très bien du capitaine SOLOMIRSKY, vieux monsieur dans son fauteuil roulant... Je l'avais rencontré lorsque j'étais EV en allant faire une journée de corvée à Puyloubier...
J'avais alors eu une pensée pour le célèbre tableau où il est représenté menant un escadron à cheval lors d'une charge au Maroc !...
Chapeau bas !
Dernière édition par Manu le Sam 16 Jan - 6:31, édité 1 fois (Raison : modif.)
Invité- Invité
Re: Les officiers Russe au REC
bonjour j'ai une question ma première !
Comment les "blancs" ont rejoins la légion ?
Avec les légionnaires qui repartait de russie ou d'une autre façon merci d'avance pour vos réponse !
Comment les "blancs" ont rejoins la légion ?
Avec les légionnaires qui repartait de russie ou d'une autre façon merci d'avance pour vos réponse !
Invité- Invité
Re: Les officiers Russe au REC
la légion n'etait pas en RUSSIE en1917 ou 1920 a mon humble connaissance L'armée francaise avait me semble t'il avait des détachement en POLOGNEColonel Maire a écrit:bonjour j'ai une question ma première !
Comment les "blancs" ont rejoins la légion ?
Avec les légionnaires qui repartait de russie ou d'une autre façon merci d'avance pour vos réponse !
olivier- Admin
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Re: Les officiers Russe au REC
olivier a écrit:la légion n'etait pas en RUSSIE en1917 ou 1920 a mon humble connaissance L'armée francaise avait me semble t'il avait des détachement en POLOGNEColonel Maire a écrit:bonjour j'ai une question ma première !
Comment les "blancs" ont rejoins la légion ?
Avec les légionnaires qui repartait de russie ou d'une autre façon merci d'avance pour vos réponse !
Dans la bd "La légion édité par Le vent de l'histoire dansle tome 2 page 5.
Il dise "une compagnie de la légion débarque en Russie du Nord en décembre 1915, près d'Arkhangelsk. Il précise qu"elle est composée principalement de réfugié russe engagées.
Invité- Invité
Re: Les officiers Russe au REC
Vous avez tous les deux raisons .
Laissez moi un peu de temps , je vais vous faire un article , je suis dessus depuis 1/2 heure .
Mais Eric et Busch , peuvent commencer a expliquer , ce sont tout deux de vieux Légios , moi un CPA .
Mais je vais bosser sur ce sujet très intéressant , ici pas de conneries et de n'importe quoi : comme notre Ami Daniel .
Merci , bonne question Col Maire .
Laissez moi un peu de temps , je vais vous faire un article , je suis dessus depuis 1/2 heure .
Mais Eric et Busch , peuvent commencer a expliquer , ce sont tout deux de vieux Légios , moi un CPA .
Mais je vais bosser sur ce sujet très intéressant , ici pas de conneries et de n'importe quoi : comme notre Ami Daniel .
Merci , bonne question Col Maire .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
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Age : 78
Re: Les officiers Russe au REC
merci,
en attendant ton article avec impatience ! :clin d'oeil:
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Invité- Invité
Re: Les officiers Russe au REC
Colonel Maire a écrit:bonjour j'ai une question ma première !
Comment les "blancs" ont rejoins la légion ?
Avec les légionnaires qui repartait de russie ou d'une autre façon merci d'avance pour vos réponse !
Quelques réponses :
-1 .
Le 1er régiment étranger de cavalerie est créé en 1921 à Sousse (actuelle Tunisie) à partir d'éléments du 2e régiment étranger d'infanterie.
À cette époque la Légion étrangère n'était constituée que de régiments d'infanterie et l'idée de créer une autre spécialité était loin de faire l'unanimité. Néanmoins, la Légion comptait parmi ses effectifs de nombreux Russes issus des Armées blanches défaites par les Bolchéviques. Forts de l'expérience de la cavalerie légère tsariste, ils permirent à la Légion de rapidement s'imposer dans la cavalerie.
Depuis lors, le « Royal étranger » a constamment su faire preuve des qualités d'adaptation de la Légion, doublées de la souplesse des cavaliers.
.......................................................................................................................
-2.
Armées blanches
Période
1917 – 1922
Pays
Empire russe
Allégeance
Monarchisme, Républicanisme pour certains comme Wrangel, Anticommunisme
Branche
Armée de terre, armée de l'air et marine
Effectif
environ 2 400 000 personnes
Composée de
Armée des volontaires, Forces Armées du Sud de la Russie, Armée russe
Surnom
Russes blancs, Garde blanche, Blancs, Mouvement blanc, Partisans Blancs
Couleurs
blanc, bleu, rouge
Guerres
Guerre civile russe
Commandants historique
Sibérie
Alexandre Koltchak
Vladimir Kappel
Sud de la Russie
Lavr Kornilov
Anton Dénikine
Piotr Wrangel
Nord
Ievgueni Miller
Nord-ouest
Nikolaï Ioudenitch
Les noms d'Armées blanches, Armée blanche (russe : Бѣлая Армiя/Белая Армия, Belaïa Armia), Mouvement blanc (Бѣлое движенiе/Белое движение, Beloïe dvizhenie) ou, tout simplement Blancs (Бѣлые/Белые, Belye), désigne les armées russes, formées après la révolution d'Octobre 1917, luttant contre le nouvel État soviétique. Pendant la guerre civile russe elles combattirent l'Armée rouge, de 1917 à 1922. Très hétérogènes, elles étaient formées de tsaristes, de partisans d'une monarchie constitutionnelle, de républicains ou encore de socialistes révolutionnaires. Certains de leurs chefs continuaient à se référer au pouvoir issu de la révolution de Février, mais la majorité d'entre eux aspiraient au retour à l'autocratie.
Les historiens soviétiques parlent de Garde blanche (Бѣлая Гвардiя/Белая Гвардия, Belaïa Gvardia), par opposition aux gardes rouges de la révolution et avec une connotation négative (refusant la qualité d'armée aux blancs).
Théâtre des opérations .
Dès août 1917, un premier regroupement, s’est formé autour des généraux Alekseïev et Kornilov dans la région du Don, au sud de la Russie. Avec l’aide des alliés de la Triple-Entente, des armées blanches se créent en 1918 dans les régions périphériques de l’ancien Empire russe. Placées un moment sous le commandement de l’amiral Koltchak, elles convergent vers Moscou. Pendant la première moitié de l’année 1919, elles progressent rapidement et, durant l’été, le gouvernement soviétique ne contrôle plus qu’une portion de territoire correspondant à l’ancienne Moscovie.
Dans le sud, outre l’Armée des Volontaires commandée par le général Dénikine, il y avait celle des cosaques dirigée par les atamans Kalédine et Bogaïevsky.
À l’est, toute la Sibérie et la région de l’Oural étaient sous le contrôle des armées de l’amiral Koltchak.
Dans le nord-ouest, l’armée de Ioudénitch avançait vers Petrograd.
Le nord était tenu par l’armée du général Evguéniï Miller, dont la base d’opérations était à Arkhangelsk.
Intervention alliée .
Les armées blanches ont reçu l’aide occasionnelle de forces de l’extérieur de la Russie : du Japon, du Royaume-Uni, du Canada, de la France, des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Australie, de la Grèce et de la Tchécoslovaquie. Cette aide extérieure, c’est notamment traduite par l’opération Arkhangelsk, ou les alliés sous l’impulsion des USA, débarquent des troupes dans la région d’Arkhangelsk à la fin de 1917. La France, pour sa part, enverra deux escadrons de cavalerie de légion étrangère formées, en grande partie, par les premiers russes partisans blancs réfugiés en France. La France et l’Angleterre interviennent aussi en mer Noire en 1918-1919 au profit de l’armée de Dénikine, mais sans grand succès.
Recul .
Dès la fin de 1919, la situation militaire est modifiée au profit de l’Armée rouge et les fronts tenus par les armées blanches sont pratiquement disloqués. Cependant, Wrangel mène un retour offensif en Crimée en 1920 (le gouvernement français reconnut officiellement en 1920 le gouvernement Wrangel) et un mouvement armé persiste dans la région de Vladivostok jusqu’en 1922. En août 1922, deux mois avant sa défaite, le commandant de l’armée blanche d’Extrême-Orient Mikhaïl Dieterichs a convoqué un Zemski sobor dans la région de l’Amour à Vladivostok et a élu (sans sa participation) le grand duc Nicolas Nicolaïevitch Romanov comme tsar de toute la Russie. Mais les troupes blanches doivent abandonner le combat et sont dispersées. Les survivants s’embarquent sur les navires alliés ou se réfugient dans les pays limitrophes de l’URSS.
Les raisons de l’échec des armées blanches sont d’ordre politique et militaire. L’Armée rouge a bénéficié d’une supériorité numérique et d’un commandement uni et de meilleure qualité. De leur côté, les armées blanches ont souffert de défaillances dans leur commandement et n’ont pas réussi à s’unir ou à coopérer efficacement entre elles. Au-delà de cet aspect, l’absence d’un programme politique et social qui aurait pu rallier les populations autour à la cause de la contre-révolution a été déterminant. Les mesures impopulaires, telles que la mobilisation dans les régions occupées et la restitution des grands domaines à leurs propriétaires, ont éloigné des blancs la masse des paysans qui espéraient enfin accéder à la propriété de la terre.
Après la guerre civile .
Dans les années 1920 et 1930, plusieurs organisations blanches se sont formées à l'extérieur de la Russie avec l'intention de renverser le gouvernement soviétique à travers la guérilla. Des corps de cadets russes ont été créés dans plusieurs pays en vue de préparer la prochaine génération à la « campagne de printemps » (un terme inventé par des émigrés blancs, signifiant le renouvellement espéré de leur campagne contre les bolcheviks). Un nombre important de ces recrues se sont portées volontaires pour le service dans l'armée russe pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis que de nombreux Russes blancs ont souhaité participer à l'Armée de libération de la Russie. À l'inverse, d'autres émigrés russes blancs comme Dénikine ont soutenu l'armée rouge et l'URSS contre l'Allemagne nazie, par anti-fascisme et face à ce qui était une agression étrangère.
Chant .
Le Chant des partisans blancs a été écrit dans les années 1960 par Alain Sanders et Bernard Lugan, en contrepoint à celui communiste des Partisans. Les deux chansons reprennent la mélodie du chant des partisans de l'Amour « По долинам и по взгорьям » (composée en 1828, reprise en 1919 pour le chant du régiment de Drozdovski).
Dans le froid et la famine par les villes et par les champs À l'appel de Dénikine marchaient les partisans blancs. (bis) Sabrant les troupes bolchéviques et ralliant les atamans dans leurs campagnes épiques Ils traquaient Trotsky tremblant. (bis) C'est pour la Sainte Russie pour la vieille tradition pour la gloire de la Patrie que luttaient ces bataillons. (bis) Votre gloire est immortelle volontaires et officiers blancs et votre agonie cruelle la honte de l'Occident. (bis)
Sources .
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « White movement » (voir la liste des auteurs)
Pierre Kovalewsky, « Armées blanches », Encyclopædia Universalis.
Voir aussi .
Russes blancs
Armée des volontaires
Empire russe
Guerre civile russe
Armée rouge
Armées vertes
Alexandre Koltchak
Union Générale des Combattants Russes
Union des solidaristes russes
Terreur blanche
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
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Age : 78
Re: Les officiers Russe au REC
Merci TONTON pour cette exposé historique
@+++ de te lire.
Cordialement, tata.
legion76- Admin
- Localisation : aix en provence
Messages : 746
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