au début !!!
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Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Campagnes de la Légion :: La guerre de 1939/1945
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au début !!!
En 1939 l'Europe domine largement le monde et ses colonies s'étendent sur toute l'Afrique et la majeure partie de l'Asie.Trois régimes totalitaires dominent l'Europe : l'Allemagne Hitlérienne, la Russie Stalinienne et l'Italie Fasciste.Le 1er septembre 1939, les troupes Allemandes envahissent la Pologne.Le 3 septembre la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne : c'est le début de la Seconde Guerre Mondiale.
Pactes et alliances :
Neutres : Se sont affirmés neutres par la déclaration de Copenhague de juillet 1938 : la Norvège, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Danemark, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Sont également neutres mais sans déclaration la Suisse, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal.
Pacte d'Acier : Signé en mai 1939, il scelle l'union des forces de l'Axe, défini en novembre 1936 : l'Allemagne, qui a annexé l'Autriche et la Tchécoslovaquie, et l'Italie, qui a annexé l'Albanie. Le Japon, cosignataire en novembre 1936 du pacte anti-komintern avec l'Allemagne et l'Italie, a refusé de s'associer au Pacte d'Acier.
Les Alliés : Les États-Unis sont liés à la Grande-Bretagne par une "politique d'entente", mais demeurent isolationnistes. La France et la Grande-Bretagne ont renouvelé la pacte d'alliance de 1914, et ont offert des garanties à la Grèce, à la Pologne, à la Roumanie et à la Turquie. A ces accords se sont ajoutées deux alliances tripartites : France-Grande-Bretagne-Pologne, et France-Grande-Bretagne-Turquie.
Pacte Germano-Soviétique : Pacte de non agression signé en août 1939 par l'Allemagne et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Pays belligérants :
Pologne : les plans de défense de la Pologne prévoient la répartition de 3 millions d'hommes en 7 armées et groupe d'opérations. Elle n'arrivera qu'à en mobiliser 800 000. Sa marine est quasi inexistante, et son aviation, qui ne compte que 900 appareils, est hors d'âge. De plus son armée compte une importante cavalerie : 1/10ème des effectifs.
La France a gardé sa stratégie et ses plans de 1914. Entre le 1er et le 15 septembre 1939, ses effectifs mobilisés passent de 2,5 à 5 millions d'hommes.
Pactes et alliances :
Neutres : Se sont affirmés neutres par la déclaration de Copenhague de juillet 1938 : la Norvège, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Danemark, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Sont également neutres mais sans déclaration la Suisse, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal.
Pacte d'Acier : Signé en mai 1939, il scelle l'union des forces de l'Axe, défini en novembre 1936 : l'Allemagne, qui a annexé l'Autriche et la Tchécoslovaquie, et l'Italie, qui a annexé l'Albanie. Le Japon, cosignataire en novembre 1936 du pacte anti-komintern avec l'Allemagne et l'Italie, a refusé de s'associer au Pacte d'Acier.
Les Alliés : Les États-Unis sont liés à la Grande-Bretagne par une "politique d'entente", mais demeurent isolationnistes. La France et la Grande-Bretagne ont renouvelé la pacte d'alliance de 1914, et ont offert des garanties à la Grèce, à la Pologne, à la Roumanie et à la Turquie. A ces accords se sont ajoutées deux alliances tripartites : France-Grande-Bretagne-Pologne, et France-Grande-Bretagne-Turquie.
Pacte Germano-Soviétique : Pacte de non agression signé en août 1939 par l'Allemagne et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Pays belligérants :
Pologne : les plans de défense de la Pologne prévoient la répartition de 3 millions d'hommes en 7 armées et groupe d'opérations. Elle n'arrivera qu'à en mobiliser 800 000. Sa marine est quasi inexistante, et son aviation, qui ne compte que 900 appareils, est hors d'âge. De plus son armée compte une importante cavalerie : 1/10ème des effectifs.
La France a gardé sa stratégie et ses plans de 1914. Entre le 1er et le 15 septembre 1939, ses effectifs mobilisés passent de 2,5 à 5 millions d'hommes.
Invité- Invité
Re: au début !!!
Les troupes Allemandes attaquèrent la France le 10 mai 1940. Les troupes Alliées, qui jusque là étaient restées derrière la ligne Maginot, pensèrent à une réédition du plan Schlieffen de 1914, et firent mouvement vers Namur, en Belgique. Mais en fait les troupes Allemandes attaquèrent par les Ardennes en appliquant le plan Manstein.
L'armée Française fut coupée en deux. Dix divisions Allemandes, dont sept blindées attaquèrent plus au Sud, sous le commandement de Heinz Guderian. Elles traversèrent les Ardennes et franchirent la Meuse le 13 mai 1940. Le 15 mai 1940, les Pays-Bas capitulèrent. Le général Maxime Weygand essaya alors d'organiser une ligne de défense sur la Somme. Mais les troupes Allemandes bifurquèrent vers la mer et encerclèrent dans les Flandres 45 divisions qui se replièrent sur Dunkerque après la capitulation de l'armée Belge, le 28 mai 1940.
200 000 Britanniques et 100 000 Français furent évacués difficilement vers l'Angleterre, abandonnant tout leur matériel. La "Bataille de France" reprit le 5 juin 1940. Le front mis en place par Weygand sur la Somme et sur l'Aisne fut percé. L'exode vers le Sud de plus de 10 millions de civils gênait l'armée Française, qui était déjà en infériorité numérique. Le 10 juin 1940, le gouvernement Reynaud quitta Paris. L'Italie déclara la guerre à la France le même jour.
L'ordre de retraite générale fut donné le 12 juin 1940. Paris, après avoir été déclarée ville ouverte, fut prise par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Le 16 juin, les troupes Allemandes atteignirent la Loire et le 19 juin, la côte Atlantique. Le 20, Lyon et Brest furent prises. Le 22, les troupes de la ligne Maginot, qui étaient encerclées, capitulèrent. Le président du Conseil, Paul Reynaud, fut contraint de démissionner.
Le 17 juin, l'armistice est demandé par le "héros de Verdun", le maréchal Pétain. Il est signé à Rethondes le 22 juin 1940, et entra en vigueur le 25. La France fut coupée en deux zones par une ligne de démarcation, qui passait par Dôle, Chalon-Sur-Saône, Tours et Mont-de-Marsan. Le Nord était occupé par les troupes d'occupation Allemandes, et le Sud fut déclaré "libre". Plus d'un million et demi de soldats furent faits prisonniers. Les combats avaient fait 123 000 morts.
L'armée Française fut coupée en deux. Dix divisions Allemandes, dont sept blindées attaquèrent plus au Sud, sous le commandement de Heinz Guderian. Elles traversèrent les Ardennes et franchirent la Meuse le 13 mai 1940. Le 15 mai 1940, les Pays-Bas capitulèrent. Le général Maxime Weygand essaya alors d'organiser une ligne de défense sur la Somme. Mais les troupes Allemandes bifurquèrent vers la mer et encerclèrent dans les Flandres 45 divisions qui se replièrent sur Dunkerque après la capitulation de l'armée Belge, le 28 mai 1940.
200 000 Britanniques et 100 000 Français furent évacués difficilement vers l'Angleterre, abandonnant tout leur matériel. La "Bataille de France" reprit le 5 juin 1940. Le front mis en place par Weygand sur la Somme et sur l'Aisne fut percé. L'exode vers le Sud de plus de 10 millions de civils gênait l'armée Française, qui était déjà en infériorité numérique. Le 10 juin 1940, le gouvernement Reynaud quitta Paris. L'Italie déclara la guerre à la France le même jour.
L'ordre de retraite générale fut donné le 12 juin 1940. Paris, après avoir été déclarée ville ouverte, fut prise par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Le 16 juin, les troupes Allemandes atteignirent la Loire et le 19 juin, la côte Atlantique. Le 20, Lyon et Brest furent prises. Le 22, les troupes de la ligne Maginot, qui étaient encerclées, capitulèrent. Le président du Conseil, Paul Reynaud, fut contraint de démissionner.
Le 17 juin, l'armistice est demandé par le "héros de Verdun", le maréchal Pétain. Il est signé à Rethondes le 22 juin 1940, et entra en vigueur le 25. La France fut coupée en deux zones par une ligne de démarcation, qui passait par Dôle, Chalon-Sur-Saône, Tours et Mont-de-Marsan. Le Nord était occupé par les troupes d'occupation Allemandes, et le Sud fut déclaré "libre". Plus d'un million et demi de soldats furent faits prisonniers. Les combats avaient fait 123 000 morts.
Invité- Invité
Re: au début !!!
Dans ses remarquables mémoires le Général Weygand explique officiellement les éfforts du gouvernement de Vichy pour le maintien de la Légion étrangère.
" La lutte livrée pour la conservation de la Légion étrangère mérite d'être résumée içi.l'attaque débuta au moment ou se tarissait le recrutement. Connaissant toute la valeur qu'elle représentait, le gouvernement du Reich,pour l'affaiblir encore exigea le rapatriment de tous les Allemands de race.Bientôt l'Italie réclama elle aussi ses nationaux.L'affaire était d'importance,on sait combien la suppréssion de la Légion est un thème cher aux chefs Allemands.Si l'axe n'obtenait pas satisfaction,un Diktat pouvait enlever au commandement Français la disposition de quatre solides régiments étrangers (trois d'infanteries,un de cavalerie ) là encore on put limiter les dégâts.On assura d'abord un abri inviolable à tous ceux qui etaient venus chercher sous le drapeau de la Légion,l'hospitalité traditionnelle qui veut ignorer le nom et le passé.Puis on discuta âprement .Une formule d'entente fut finalement trouver;seraient rapatriés les Légionnaires qui en formuleraient la demande expresse,en fait,seuls se firent libérer des sujets compromis ou de loyalisme douteux,dont la perte n'était pas a regréter.Les Allemands eurent un semblant de satisfaction,la Légion ne souffrit pas trop de cette " épuration"en tout cas elle survécut elle l'a prouvé depuis".
je vous livre une synthése donnée par George Blond sur cette période ou il y eu deux Légion
Les militaires qui au cours de la seconde guerre mondial n'eurent qu'à se conformer à des ordres clairs et précis ne connaissaient pas leur bonheur,d'autres se trouverent très péniblement placés devant des options pour lesquelles les éléments étaient dans l'instant discutables,confus,ou inconnus ? ;L'hésitation des Légionnaires d'Afrique du Nord - ceux qui étaient entrés avant la campagne de France de 40 ,ceux qui étaient entrés après la Finlande , ceux qui ne l'avaient pas quittée - lors des débarquements Américains a Casablanca et a Port - Lyautey le 8 novembre 1942 ne dura pas longtemp mais elle existat et il y eu vingt-quatre heures d'ordres et de contre-ordres et de profond mécontentement
Lzs Légionnaires avaient d'abord cru que c'était les Allemands qui attaqaient : pas de problème ils étaient là pour défendre des positions Françaises quand ils surent que "c'étaient les américains" leur problème fut de savoir s'ils ne devaient pas combattre farouchement l'assaillant quel qu'il fut, le ralliement général résolut tout.
Mais il oublie de préciser que l'affaire de Syrie (avril 41) et le débarquement Anglo-Americain en Afrique du Nord (8/11/42)
Les troupes du Maréchal ont perdu dans l'armée 1036 morts et disparus dont 76 officiers ,Vichy a laissé 58 avions sur le careau et 14 appareilles de l'aéro-naval,la marine de Darlan compte un contre torpilleur et un sous-marin de moins.
Les forces Françaises Libres ont 187 tués dont 7 officiers ,les Britaniques perdirent 3.300 hommes , 27 avions et 3 destroyers furent endommagés.
Le 10 juillet deux jours avant de se rendre le général Dentz envoi la plus part de ses avions et de ses bateaux en Turquie ou ils seront internés jusqu'à la fin de la guerre,6000 hommes de troupes et 127 officiers choisiront de rejoindre l'Angleterre il convient de leur adjoindre les 14.000 soldats autochtones et leurs 290 officiers ,mais 25.000 Francais retouneront en France alors qu'un an plus tard ils feront partie de la "résistance" ou des troupes de Giraud
Que de drames individuels de familles écartelées de choix cornélien
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
" La lutte livrée pour la conservation de la Légion étrangère mérite d'être résumée içi.l'attaque débuta au moment ou se tarissait le recrutement. Connaissant toute la valeur qu'elle représentait, le gouvernement du Reich,pour l'affaiblir encore exigea le rapatriment de tous les Allemands de race.Bientôt l'Italie réclama elle aussi ses nationaux.L'affaire était d'importance,on sait combien la suppréssion de la Légion est un thème cher aux chefs Allemands.Si l'axe n'obtenait pas satisfaction,un Diktat pouvait enlever au commandement Français la disposition de quatre solides régiments étrangers (trois d'infanteries,un de cavalerie ) là encore on put limiter les dégâts.On assura d'abord un abri inviolable à tous ceux qui etaient venus chercher sous le drapeau de la Légion,l'hospitalité traditionnelle qui veut ignorer le nom et le passé.Puis on discuta âprement .Une formule d'entente fut finalement trouver;seraient rapatriés les Légionnaires qui en formuleraient la demande expresse,en fait,seuls se firent libérer des sujets compromis ou de loyalisme douteux,dont la perte n'était pas a regréter.Les Allemands eurent un semblant de satisfaction,la Légion ne souffrit pas trop de cette " épuration"en tout cas elle survécut elle l'a prouvé depuis".
je vous livre une synthése donnée par George Blond sur cette période ou il y eu deux Légion
Les militaires qui au cours de la seconde guerre mondial n'eurent qu'à se conformer à des ordres clairs et précis ne connaissaient pas leur bonheur,d'autres se trouverent très péniblement placés devant des options pour lesquelles les éléments étaient dans l'instant discutables,confus,ou inconnus ? ;L'hésitation des Légionnaires d'Afrique du Nord - ceux qui étaient entrés avant la campagne de France de 40 ,ceux qui étaient entrés après la Finlande , ceux qui ne l'avaient pas quittée - lors des débarquements Américains a Casablanca et a Port - Lyautey le 8 novembre 1942 ne dura pas longtemp mais elle existat et il y eu vingt-quatre heures d'ordres et de contre-ordres et de profond mécontentement
Lzs Légionnaires avaient d'abord cru que c'était les Allemands qui attaqaient : pas de problème ils étaient là pour défendre des positions Françaises quand ils surent que "c'étaient les américains" leur problème fut de savoir s'ils ne devaient pas combattre farouchement l'assaillant quel qu'il fut, le ralliement général résolut tout.
Mais il oublie de préciser que l'affaire de Syrie (avril 41) et le débarquement Anglo-Americain en Afrique du Nord (8/11/42)
Les troupes du Maréchal ont perdu dans l'armée 1036 morts et disparus dont 76 officiers ,Vichy a laissé 58 avions sur le careau et 14 appareilles de l'aéro-naval,la marine de Darlan compte un contre torpilleur et un sous-marin de moins.
Les forces Françaises Libres ont 187 tués dont 7 officiers ,les Britaniques perdirent 3.300 hommes , 27 avions et 3 destroyers furent endommagés.
Le 10 juillet deux jours avant de se rendre le général Dentz envoi la plus part de ses avions et de ses bateaux en Turquie ou ils seront internés jusqu'à la fin de la guerre,6000 hommes de troupes et 127 officiers choisiront de rejoindre l'Angleterre il convient de leur adjoindre les 14.000 soldats autochtones et leurs 290 officiers ,mais 25.000 Francais retouneront en France alors qu'un an plus tard ils feront partie de la "résistance" ou des troupes de Giraud
Que de drames individuels de familles écartelées de choix cornélien
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Re: au début !!!
j'emprunte a Albert Kammerer ambassadeur de france,écrivain,penseur,philosophe dans son ouvrage "du débarquement en Afrique du Nord au meurtre de Darlan"
Le devoir d'obéissance
il y a plusieurs catégories d'obéissance :
1° la dicipline militaire,qui ne régit que leq militaires entre eux
Elle est ce principe faisant la force principale des armées,qui établis la subordination et impose l'obéissance de l'inférieur à son supérieur,dans tout ce qu'il commande pour le bien du service et l'exécution des réglements militaires.Le pouvoir de requérir l'obéissance par la dicipline est l'apanage et l'attribut du commendement militaire ou naval
2° l'obéissance civique ,qui lie à l'état les civils ; elle est beaucoup moins absolue car les civils peuvent faire valoir des droits constitutionnels .Cette forme de l'obéissance n'est due qu'a l'autorité légitime et ne s'applique pas perinde à cadaver le pouvoir de requérir l'obéissance civique est le privilège et l'apanage du gouvernement.
3° Le devoir envers la Patrie,la dicipline et l'obéissance n'ont été instituées qu'en vue des intérèts suprêmes de la nation,ce ne sont pas des buts mais des moyens . Lorsqu'il apparait qu'un ordre civil ou militaire engageant de hauts principes est contraire aux intérèts de la Patrie il cesse d'être obligatoire : Salus populi suprema lex eslo. Rien ne peut aller contre les intérèts de la Patrie.Ce devoir met en jeu la responsabilité du Chef. Il a jusqu'ici echappé a toutedéfinition et ne relève que de la conscience.Il n'en existe pas moins
4°Règles communes et limites la dicipline et l'obéissance si indispensables qu'elles soient ne sont pas des panacées elles peuvent subir des éclipses tirées de ciconstances exeptionnelles. D'abord qu'il soient militaires ou civils ,le devoir d'obéissance est plus strict pour les agents d'exécution que pour ceux qui sont investis du pouvoir de décision,le bon sens l'indique.C'est seulement par rapport à son chef hiérarchique et dans l'exercice de son devoir militaire ,avant tout en campagne,lorsqu'il reçoit un ordre d'opération ou de combat que l'obéissance passive est requise;à plus forte raison en mer ou le commandant est seul maître a bord après Dieu.Elle ne l'est au surplus qu'en service ;le militaire hors service ne peut user du commandement militaire envers les civils sauf a bord .
D'autre part la dicipline pour un grand chef n'implique pas le mutisme c'est Foch qui l'à dit à Clémenceau qui lui reprochait de discuter avec lui et d'être indicipliné.Et Lyautey a dit " l'obéissance toute nue est pour les sous-lieutenants non pour les chefs responsables "
5° La confusion entre le commandement et le gouvernement.De graves coséquences résultent de la confusion généralisée de 1940 a 1944 entre le commandement et le gouvernement
Le Maréchal Pétain avait formellement reconnu n'être plus entièrement libre et cependant prescrivait contre son gré d'acceuillir les Allemands qui violaient l'armistice.
Voila ce que je pense et suis d'accord sur ce qui est dit dans ce texte mais je te rappel que pour nous Légionnaires un ordres est un ordres ce qui n'empéchait pas que ceux du 6è RE a la suite de l'armistice de Saint Jean D'Acre de rejoindres en masse la 13è DBLE
Le devoir d'obéissance
il y a plusieurs catégories d'obéissance :
1° la dicipline militaire,qui ne régit que leq militaires entre eux
Elle est ce principe faisant la force principale des armées,qui établis la subordination et impose l'obéissance de l'inférieur à son supérieur,dans tout ce qu'il commande pour le bien du service et l'exécution des réglements militaires.Le pouvoir de requérir l'obéissance par la dicipline est l'apanage et l'attribut du commendement militaire ou naval
2° l'obéissance civique ,qui lie à l'état les civils ; elle est beaucoup moins absolue car les civils peuvent faire valoir des droits constitutionnels .Cette forme de l'obéissance n'est due qu'a l'autorité légitime et ne s'applique pas perinde à cadaver le pouvoir de requérir l'obéissance civique est le privilège et l'apanage du gouvernement.
3° Le devoir envers la Patrie,la dicipline et l'obéissance n'ont été instituées qu'en vue des intérèts suprêmes de la nation,ce ne sont pas des buts mais des moyens . Lorsqu'il apparait qu'un ordre civil ou militaire engageant de hauts principes est contraire aux intérèts de la Patrie il cesse d'être obligatoire : Salus populi suprema lex eslo. Rien ne peut aller contre les intérèts de la Patrie.Ce devoir met en jeu la responsabilité du Chef. Il a jusqu'ici echappé a toutedéfinition et ne relève que de la conscience.Il n'en existe pas moins
4°Règles communes et limites la dicipline et l'obéissance si indispensables qu'elles soient ne sont pas des panacées elles peuvent subir des éclipses tirées de ciconstances exeptionnelles. D'abord qu'il soient militaires ou civils ,le devoir d'obéissance est plus strict pour les agents d'exécution que pour ceux qui sont investis du pouvoir de décision,le bon sens l'indique.C'est seulement par rapport à son chef hiérarchique et dans l'exercice de son devoir militaire ,avant tout en campagne,lorsqu'il reçoit un ordre d'opération ou de combat que l'obéissance passive est requise;à plus forte raison en mer ou le commandant est seul maître a bord après Dieu.Elle ne l'est au surplus qu'en service ;le militaire hors service ne peut user du commandement militaire envers les civils sauf a bord .
D'autre part la dicipline pour un grand chef n'implique pas le mutisme c'est Foch qui l'à dit à Clémenceau qui lui reprochait de discuter avec lui et d'être indicipliné.Et Lyautey a dit " l'obéissance toute nue est pour les sous-lieutenants non pour les chefs responsables "
5° La confusion entre le commandement et le gouvernement.De graves coséquences résultent de la confusion généralisée de 1940 a 1944 entre le commandement et le gouvernement
Le Maréchal Pétain avait formellement reconnu n'être plus entièrement libre et cependant prescrivait contre son gré d'acceuillir les Allemands qui violaient l'armistice.
Voila ce que je pense et suis d'accord sur ce qui est dit dans ce texte mais je te rappel que pour nous Légionnaires un ordres est un ordres ce qui n'empéchait pas que ceux du 6è RE a la suite de l'armistice de Saint Jean D'Acre de rejoindres en masse la 13è DBLE
Re: au début !!!
sacré cas de concsience a l'époque sa na pas du etre evident
pour les légionnaires d'origine allemande certaiin ot ete envoyés en indo il me semble
pour les légionnaires d'origine allemande certaiin ot ete envoyés en indo il me semble
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: au début !!!
olivier a écrit:sacré cas de concsience a l'époque sa na pas du etre evident
pour les légionnaires d'origine allemande certaiin ot ete envoyés en indo il me semble
Affirmatif avec le 5è REI :
1940 : alors que le gouvernement Vichy autorise le passage en Indochine à l’armée japonaise, celle-ci envahit le Tonkin. Le 2e bataillon du 5e REI (commandant Marcelin) s’illustre à Lang Son.
1941 : lors de la guerre franco-thaïlandaise, le 3e bataillon combat au Cambodge, près de Battambang et le 1er bataillon près de Pailin
1945 : il participe à la lutte contre l’armée japonaise.
Re: au début !!!
merci Daniel
olivier- Admin
- Localisation : 34
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Age : 58
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