CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
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CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
Sous l'impulsion du général de Lattre de Tassigny, nouveau commandant civil et militaire de l'Indochine, la 3compagnie de combat est remplacée début 1951 par la 2 CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion étrangère) constituée principalement de Vietnamiens. En juin une quatrième compagnie sera constituée (compagnie de marche).]la Légion intégrera des Vietnamiens dans ses unités. On imagine facilement les problêmes que ne manquera pas de poser ce nouveau recrutement. D'un côté les guerriers des plaines de l'Europe centrale, de l'autre, les "nha-qués" des rizières.
La Légion est ainsi faite qu'elle a vocation d'acceuillir toutes les nationalités dans ses rangs. En fait la difficulté se situe plutôt au plan administratif . Bien qu'ils combattent au milieu d'eux, les Vietnamiens ne sont pas engagés comme les légionnaires étrangers. Formés en unités constituées destinées a devenir le fondement de la nouvelle armée vietnamienne .
Ce ne sont pas non plus des supplétifs tels qu'on les recrute dans les postes. L'incompatibilité pourrait paraître insurmontable ; pourtant, une fois encore, l'amalgame prend et, à la surprise générale, les nouveaux venus ne sont pas seulement acceptés, mais aussi fort appréciés pour leur connaissance du terrain et leurs qualités de soldats.
« Moi, c'est être légionnaire, pas vietnamien ! »La formule se répand, et les hommes des CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère) arborent fièrement le béret blanc aux flots verts et rouges qui les assimile à cette troupe d'élite.
Dès son arrivée en Extrême-Orient, la Légion avait compris la nécessité des formations de partisans ou de supplétifs. C'est ainsi que tous les régiments entretinrent des formations autochtones, allant du groupe au gros détachement. On se souvient des postes du 3e REI en Haute Région, ou encore du célèbre commando Constant du ler BEP qui, placé sous les ordres du lieutenant Stien, figurera parmi les rares rescapés de la RC 4. Tous les régiments comptèrent des unités indochinoises ; mais les plus typiques furent certainement les CIPLE des BEP composées exclusivement de volontaires TAP qui surent se hisser au niveau de leurs prestigieux frères d'armes.
En 1951, l'heure n'est plus aux atermoiements : on est pour le Vietminh ou contre lui ! Les commandos s'étoffent, deviennent des sections, puis des compagnies. A Bach-Maï, le lieutenant Allaire se voit confier l'instruction des premiers volontaires légionnaires parachutistes vietnamiens. Quelques temps plus tard, les CIPLE des BEP participent pleinement aux combats. Le 21 décembre, la CIPLE du 2e BEP, sous le commandement du capitaine Hélie Denoix de Saint-Marc, signe son premier fait d'armes sur les pentes du Bavi. En janvier 1952, ce sont les combats de la rivière Noire et le repli d'Hoa-Binh, puis les BEP font du bilan lors de l'opération Lorraine où la CIPLE du ler BEP, grâce à ses pisteurs, anciens viets ralliés, découvre les ateliers et les caches sur la rive du Song-Chay, tandis que le 2e BEP se place en protection et recueille les unités ayant participé à l'opération.
L'année 1953 est celle des changements : mutations, relèves, restructuration des unités. A la 1ère CIPLE du 1er BEP qui devient la 4e compagnie, le capitaine Cabiro succède au lieutenant Bertrand qui prend temporairement le commandement de la 2e CIPLE devenu 8e compagnie du 2e BEP en attendant le lieutenant Pétré.
Mais 1953, c'est aussi l'année des camps retranchés : Louang-Prabang, la plaine des Jarres, Na-San et surtout Diên Biên Phu où le 1 er BEP est présent dès le début de la bataille. Parmi cent exemples, la reprise de la cote 781 par la 4e compagnie de Cabiro. Position essentielle du dispositif français, elle
domine directement la piste d'aviation. Au Le capitaine Hélie Denoix terme d'un corps à corps acharné, les petits de Saint-Marc, commandant parachutistes vietnamiens conquièrent la la CIPLE du 2e BEP. position.
Août 1954. Les accords de Genève consacrent la partition de l'Indochine. Pour les légionnaires vietnamiens, c'est le drame. Abandon des villages, repli des notables et des partisans de la première heure qu'il faut soustraire à la vindicte des commissaires rouges. Terrible déchirure pour ces populations obligées de quitter leur Tonkin pour l'Annam ou la Cochinchine au sud du 17e parallèle et où ils ne sont pas les bienvenus. Quant à ceux qui choisissent de rester, comme les prisonniers français rendus à Vietri, leurs corps mutilés témoigneront de la politique de clémence de l'oncle Hô.
Au repos ou au combat, les Vietnamiens sont très fiers
d'appartenir à un BEP et arborent avec fierté leur béret
blanc aux flots vert et rouge.
Jour de gloire pour la CIPLE
Au mois de juillet 1952, le ler BEP est mis à la disposition de la 2e division de marche du Tonkin et fait mouvement sur Trang-Xa. Le 18 juillet, la CIPLE accroche à Dong-Cap, un petit village où les combats ne laissent plus subsister que quelques canhas, dominées par une église au clocher coiffé de paillotte qui abrite un observatoire d'artillerie. Commandée par le lieutenant Bouchacourt, la CIPLE est une véritable tour de Babel, où se côtoient une dizaine de nationalités différentes, ce qui est normal à la Légion, mais où les Vietnamiens eux-mêmes se répartissent entres Muong, Thaïs des vallées, Méos, Thos, Annamites ou Tonkinois du delta... se vouant en temps ordinaire de solides antagonismes pour ne pas dire plus. Hormis les chefs de section : les lieutenants Banse, Bordier, Soufflet et l'adjudant La Scola, la majorité des gradés sont des autochtones. Hongrois de près de deux mètres défilant auprès d'un nha-qué d'un mètre cinquante , Muller hurlant "maulen" et N'guyen lui répondant "schnell" », tout ce monde forme néanmoins une unité de valeur et d'une rare cohésion. Rien ne laisse prévoir que ce vendredi de juillet sera un jour de gloire pour la CIPLE. Le bataillon s'est mis en route au lever du jour pour assurer la protection des travaux que le génie effectue à Cho-Noï. Dispositif classique : la CIPLE en tête, ensuite la 1ère compagnie, PC et les éléments lourds, enfin la 2e compagnie. La rizière est inondée et les petits Vietnamiens ont de l'eau jusqu'au ventre ; les remblais et les diguettes sont boueux et peut-être piégés, donc à éviter. Au loin, un groupe de tombeaux que les légionnaires européens fouillent. Il est vide de viets et ... de fantômes. Ras par l'absence d'esprits mauvais, les volontaires pressent le pas. Bouchacourt dépasse une canha en ruine RAS, envoie-t-il au commandant Brothier, position : deux kilomètres sud-ouest de Dong-Cap... ».
Au même moment des tombeaux si calmes tout à l'heure, de la paillotte abandonnée , les armes automatiques tissent une toile mortelle. Mitrailleuses , FM, il sort des viets de partout ; ils se lèvent de la rizière en hurlant et attaquent la compagnie de front. Les légionnaires et les volontaires sont au corps à corps, baïonnette contre coupe-coupe. La surprise est totale, mais ne suffit pas à désemparer la CIPLE.
Pendant qu'elle fait front, les deux autres compagnies on l'élément viet en tenaille. C'est alors que la CIPLE se lève et donne l'estocade aux bo-doïs dans un assaut furieux. Poursuivi; par le reste du bataillon, les viets sont en déroute. A midi après une fouille minutieuse du champ de bataille, la CIF dresse un premier bilan de son action : 49 viets tués, 11 et trois prisonniers évacués sur Hung-Yen. Armement récupéré ,une mitrailleuse US de 50, 2 FM, un mortier de 60, 1O P.M et 20 fusils.
La CIPLE compte deux morts et plusieurs blessés; Plus fièrement que jamais, les volontaires vietnamiens arborent ce béret blanc aux flots vert et rouge qu'ils ont obstinément refusé d'échanger contre le béret kaki des autres CIP. Mais chose plus importante à la fin de cette journée, il y a eu un parachutage de vivres et le foyer est à nouveau ouvert !
Après les combats de Nghia-lo où il s'est distingué, le capitaine Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE (Compagnie Indochinoise Parachutiste de la Légion Etrangère) du 2e BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang.
La Légion est ainsi faite qu'elle a vocation d'acceuillir toutes les nationalités dans ses rangs. En fait la difficulté se situe plutôt au plan administratif . Bien qu'ils combattent au milieu d'eux, les Vietnamiens ne sont pas engagés comme les légionnaires étrangers. Formés en unités constituées destinées a devenir le fondement de la nouvelle armée vietnamienne .
Ce ne sont pas non plus des supplétifs tels qu'on les recrute dans les postes. L'incompatibilité pourrait paraître insurmontable ; pourtant, une fois encore, l'amalgame prend et, à la surprise générale, les nouveaux venus ne sont pas seulement acceptés, mais aussi fort appréciés pour leur connaissance du terrain et leurs qualités de soldats.
« Moi, c'est être légionnaire, pas vietnamien ! »La formule se répand, et les hommes des CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère) arborent fièrement le béret blanc aux flots verts et rouges qui les assimile à cette troupe d'élite.
Dès son arrivée en Extrême-Orient, la Légion avait compris la nécessité des formations de partisans ou de supplétifs. C'est ainsi que tous les régiments entretinrent des formations autochtones, allant du groupe au gros détachement. On se souvient des postes du 3e REI en Haute Région, ou encore du célèbre commando Constant du ler BEP qui, placé sous les ordres du lieutenant Stien, figurera parmi les rares rescapés de la RC 4. Tous les régiments comptèrent des unités indochinoises ; mais les plus typiques furent certainement les CIPLE des BEP composées exclusivement de volontaires TAP qui surent se hisser au niveau de leurs prestigieux frères d'armes.
En 1951, l'heure n'est plus aux atermoiements : on est pour le Vietminh ou contre lui ! Les commandos s'étoffent, deviennent des sections, puis des compagnies. A Bach-Maï, le lieutenant Allaire se voit confier l'instruction des premiers volontaires légionnaires parachutistes vietnamiens. Quelques temps plus tard, les CIPLE des BEP participent pleinement aux combats. Le 21 décembre, la CIPLE du 2e BEP, sous le commandement du capitaine Hélie Denoix de Saint-Marc, signe son premier fait d'armes sur les pentes du Bavi. En janvier 1952, ce sont les combats de la rivière Noire et le repli d'Hoa-Binh, puis les BEP font du bilan lors de l'opération Lorraine où la CIPLE du ler BEP, grâce à ses pisteurs, anciens viets ralliés, découvre les ateliers et les caches sur la rive du Song-Chay, tandis que le 2e BEP se place en protection et recueille les unités ayant participé à l'opération.
L'année 1953 est celle des changements : mutations, relèves, restructuration des unités. A la 1ère CIPLE du 1er BEP qui devient la 4e compagnie, le capitaine Cabiro succède au lieutenant Bertrand qui prend temporairement le commandement de la 2e CIPLE devenu 8e compagnie du 2e BEP en attendant le lieutenant Pétré.
Mais 1953, c'est aussi l'année des camps retranchés : Louang-Prabang, la plaine des Jarres, Na-San et surtout Diên Biên Phu où le 1 er BEP est présent dès le début de la bataille. Parmi cent exemples, la reprise de la cote 781 par la 4e compagnie de Cabiro. Position essentielle du dispositif français, elle
domine directement la piste d'aviation. Au Le capitaine Hélie Denoix terme d'un corps à corps acharné, les petits de Saint-Marc, commandant parachutistes vietnamiens conquièrent la la CIPLE du 2e BEP. position.
Août 1954. Les accords de Genève consacrent la partition de l'Indochine. Pour les légionnaires vietnamiens, c'est le drame. Abandon des villages, repli des notables et des partisans de la première heure qu'il faut soustraire à la vindicte des commissaires rouges. Terrible déchirure pour ces populations obligées de quitter leur Tonkin pour l'Annam ou la Cochinchine au sud du 17e parallèle et où ils ne sont pas les bienvenus. Quant à ceux qui choisissent de rester, comme les prisonniers français rendus à Vietri, leurs corps mutilés témoigneront de la politique de clémence de l'oncle Hô.
Au repos ou au combat, les Vietnamiens sont très fiers
d'appartenir à un BEP et arborent avec fierté leur béret
blanc aux flots vert et rouge.
Jour de gloire pour la CIPLE
Au mois de juillet 1952, le ler BEP est mis à la disposition de la 2e division de marche du Tonkin et fait mouvement sur Trang-Xa. Le 18 juillet, la CIPLE accroche à Dong-Cap, un petit village où les combats ne laissent plus subsister que quelques canhas, dominées par une église au clocher coiffé de paillotte qui abrite un observatoire d'artillerie. Commandée par le lieutenant Bouchacourt, la CIPLE est une véritable tour de Babel, où se côtoient une dizaine de nationalités différentes, ce qui est normal à la Légion, mais où les Vietnamiens eux-mêmes se répartissent entres Muong, Thaïs des vallées, Méos, Thos, Annamites ou Tonkinois du delta... se vouant en temps ordinaire de solides antagonismes pour ne pas dire plus. Hormis les chefs de section : les lieutenants Banse, Bordier, Soufflet et l'adjudant La Scola, la majorité des gradés sont des autochtones. Hongrois de près de deux mètres défilant auprès d'un nha-qué d'un mètre cinquante , Muller hurlant "maulen" et N'guyen lui répondant "schnell" », tout ce monde forme néanmoins une unité de valeur et d'une rare cohésion. Rien ne laisse prévoir que ce vendredi de juillet sera un jour de gloire pour la CIPLE. Le bataillon s'est mis en route au lever du jour pour assurer la protection des travaux que le génie effectue à Cho-Noï. Dispositif classique : la CIPLE en tête, ensuite la 1ère compagnie, PC et les éléments lourds, enfin la 2e compagnie. La rizière est inondée et les petits Vietnamiens ont de l'eau jusqu'au ventre ; les remblais et les diguettes sont boueux et peut-être piégés, donc à éviter. Au loin, un groupe de tombeaux que les légionnaires européens fouillent. Il est vide de viets et ... de fantômes. Ras par l'absence d'esprits mauvais, les volontaires pressent le pas. Bouchacourt dépasse une canha en ruine RAS, envoie-t-il au commandant Brothier, position : deux kilomètres sud-ouest de Dong-Cap... ».
Au même moment des tombeaux si calmes tout à l'heure, de la paillotte abandonnée , les armes automatiques tissent une toile mortelle. Mitrailleuses , FM, il sort des viets de partout ; ils se lèvent de la rizière en hurlant et attaquent la compagnie de front. Les légionnaires et les volontaires sont au corps à corps, baïonnette contre coupe-coupe. La surprise est totale, mais ne suffit pas à désemparer la CIPLE.
Pendant qu'elle fait front, les deux autres compagnies on l'élément viet en tenaille. C'est alors que la CIPLE se lève et donne l'estocade aux bo-doïs dans un assaut furieux. Poursuivi; par le reste du bataillon, les viets sont en déroute. A midi après une fouille minutieuse du champ de bataille, la CIF dresse un premier bilan de son action : 49 viets tués, 11 et trois prisonniers évacués sur Hung-Yen. Armement récupéré ,une mitrailleuse US de 50, 2 FM, un mortier de 60, 1O P.M et 20 fusils.
La CIPLE compte deux morts et plusieurs blessés; Plus fièrement que jamais, les volontaires vietnamiens arborent ce béret blanc aux flots vert et rouge qu'ils ont obstinément refusé d'échanger contre le béret kaki des autres CIP. Mais chose plus importante à la fin de cette journée, il y a eu un parachutage de vivres et le foyer est à nouveau ouvert !
Après les combats de Nghia-lo où il s'est distingué, le capitaine Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE (Compagnie Indochinoise Parachutiste de la Légion Etrangère) du 2e BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang.
Re: CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
Merci prof !!!!! comme d'hab
Invité- Invité
Re: CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
Voici une photo du lieutenant Thomas daté du 27 octobre 1952 pres de Hanoi.
On peut voir qu'il porte la veste USMC camo et le pantalon "peau de saucisson".
On reconnait ses equipements TAP 50 ainsi que ses bottes de saut TAP.
Ci dessous le célèbre capitaine Cabiro, le "Cab". La photo est datée novembre 1953 lors de l'opération Castor.
On peut remarquer sur ses équipements qu'il porte un ceinturon US.
Le ceinturon US continuera d'ailleurs sa carrière dans l'armée française durant la guerre d'algérie.
A noter que le "Cab" porte le beret sur la tête alors qu'on est censé être au combat.
On peut voir qu'il porte la veste USMC camo et le pantalon "peau de saucisson".
On reconnait ses equipements TAP 50 ainsi que ses bottes de saut TAP.
Ci dessous le célèbre capitaine Cabiro, le "Cab". La photo est datée novembre 1953 lors de l'opération Castor.
On peut remarquer sur ses équipements qu'il porte un ceinturon US.
Le ceinturon US continuera d'ailleurs sa carrière dans l'armée française durant la guerre d'algérie.
A noter que le "Cab" porte le beret sur la tête alors qu'on est censé être au combat.
Invité- Invité
Re: CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
14 juillet 1944, Hanoi, fière allure que celle de ce caporal chef du 2eme BEP, tout recemment reformé à partir du 3eme BEP. Au 2eme plan, la CIPLE.
Première photo : 14 Janvier 1954, progression de la CIPLE du 1er BEP apres l'opération "Castor".
La tenue camouflée française a été distribuée depuis quelques mois mois dans l'unité.
A noter que le para au 1er plan porte des pataugas.
Regarder aussi sa coupe de cheveux & son holster de Colt45.
Ci dessous dans les rues de Saigon en 1953 le lieutenant Muelle (futur ecrivain) du 2eme BEP en permission .
Il porte une chemise US contrairement à l'officier à droite de la photo.
Au Tonkin en 1953, toujours au sein du 2eme BEP Raymond Muelle en opération.
Noter les tenues camo US (pantalon & veste) ainsi que celle du légionnaire à gauche de la photo ; sa veste est camo US alors que son pantalon est le "peau de saucisson" :
photo ci dessous prise en septembre 1951 lors de la visite du commandant Chateau-Jobert "conan" au 2eme BEP alors commandé par Raffali.
Le port du beret est absent ; la troupe porte le chapeau de brousse & les cadres le calot.
Noter aussi le port de la tenue TTA47 par le 2eme BEP :
Défilé du 2eme BEP le 18 juin 1950 à Saigon. A noter qu'ensuite le beret fut absent jusqu'à la fin de 1952.
Première photo : 14 Janvier 1954, progression de la CIPLE du 1er BEP apres l'opération "Castor".
La tenue camouflée française a été distribuée depuis quelques mois mois dans l'unité.
A noter que le para au 1er plan porte des pataugas.
Regarder aussi sa coupe de cheveux & son holster de Colt45.
Ci dessous dans les rues de Saigon en 1953 le lieutenant Muelle (futur ecrivain) du 2eme BEP en permission .
Il porte une chemise US contrairement à l'officier à droite de la photo.
Au Tonkin en 1953, toujours au sein du 2eme BEP Raymond Muelle en opération.
Noter les tenues camo US (pantalon & veste) ainsi que celle du légionnaire à gauche de la photo ; sa veste est camo US alors que son pantalon est le "peau de saucisson" :
photo ci dessous prise en septembre 1951 lors de la visite du commandant Chateau-Jobert "conan" au 2eme BEP alors commandé par Raffali.
Le port du beret est absent ; la troupe porte le chapeau de brousse & les cadres le calot.
Noter aussi le port de la tenue TTA47 par le 2eme BEP :
Défilé du 2eme BEP le 18 juin 1950 à Saigon. A noter qu'ensuite le beret fut absent jusqu'à la fin de 1952.
Invité- Invité
Re: CIPLE (compagnie indochinoise parachutiste de la Légion Etrangère)
pour en revenir au CIPLE voici une nouvelle photo "Camerone 1954"
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