Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
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Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
Bonjour les Amis,
Etant en ce moment en train de rédiger un nouveau livre sur la Thaïlande dont une partie sera consacrée à la guerre franco-thaïlandaise de 1940-41, je suis à la recherche de toutes informations concernant le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie qui participa aux plus durs combats du conflit…
Je suis bien sûr déjà en possession de 2 excellents ouvrages :
- 5ème Etranger, Historique du régiment du Tonkin (édition Lavauzelle)
- La Légion Etrangère en Indochine 1914-1941 de Tibor Szecsko (édition Cats)
Si certains d’entre vous possèdent des informations ou même des photos et sont prêts à les partager, cela pourra surement m’aider dans cette tâche pas aisée… Merci d’avance…
En attendant, je vous mets quelques photos rares que j’ai pu récupérer auprès d’instances thaïlandaises… En espérant qu’elles vous intéresseront…
1/ Les Légionnaires montent au front sur la frontière cambodgienne (Janvier 1941).
2/ Les Officiers Thaïlandais pris en photos juste avant le conflit. Ils portent la tenue vert-olive et le casque de modèle Adrian.
3/ Les corps des légionnaires tués au combat de Phum Preav.
4/ Les Légionnaires capturés par les Thaïlandais lors du combat de Phum Preav arrivent à la gare Hua Lamphong de Bangkok.
5/ L'Amiral Yuthasartkosoln, le Major General Phibunsongkhram, premier ministre, et le Colonel Luang Swasdironarong posent avec le fanion de la compagnie de Légion capturé au combat de Phum Preav.
6/ Le Major General Phibunsongkhram décore le Major Khun Nimmankolnlayuth pour son héroique conduite lors du combat de Phum Preav. La cérémonie se déroule dans un village à 20 kilomètres de Sisophon juste après la fin du conflit.
7/ La citation à la Crois de Guerre du 3ème bataillon du 5e REI pour sa conduite lors du combat de Phum Preav.
8/ La mort du lieutenant de Cros Peronard, chef de section à la 9ème compagnie du 3ème bataillon du 5ème REI à Phum Preav, le 16 Janvier 1941 (dessin de Louis Rollet).
Etant en ce moment en train de rédiger un nouveau livre sur la Thaïlande dont une partie sera consacrée à la guerre franco-thaïlandaise de 1940-41, je suis à la recherche de toutes informations concernant le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie qui participa aux plus durs combats du conflit…
Je suis bien sûr déjà en possession de 2 excellents ouvrages :
- 5ème Etranger, Historique du régiment du Tonkin (édition Lavauzelle)
- La Légion Etrangère en Indochine 1914-1941 de Tibor Szecsko (édition Cats)
Si certains d’entre vous possèdent des informations ou même des photos et sont prêts à les partager, cela pourra surement m’aider dans cette tâche pas aisée… Merci d’avance…
En attendant, je vous mets quelques photos rares que j’ai pu récupérer auprès d’instances thaïlandaises… En espérant qu’elles vous intéresseront…
1/ Les Légionnaires montent au front sur la frontière cambodgienne (Janvier 1941).
2/ Les Officiers Thaïlandais pris en photos juste avant le conflit. Ils portent la tenue vert-olive et le casque de modèle Adrian.
3/ Les corps des légionnaires tués au combat de Phum Preav.
4/ Les Légionnaires capturés par les Thaïlandais lors du combat de Phum Preav arrivent à la gare Hua Lamphong de Bangkok.
5/ L'Amiral Yuthasartkosoln, le Major General Phibunsongkhram, premier ministre, et le Colonel Luang Swasdironarong posent avec le fanion de la compagnie de Légion capturé au combat de Phum Preav.
6/ Le Major General Phibunsongkhram décore le Major Khun Nimmankolnlayuth pour son héroique conduite lors du combat de Phum Preav. La cérémonie se déroule dans un village à 20 kilomètres de Sisophon juste après la fin du conflit.
7/ La citation à la Crois de Guerre du 3ème bataillon du 5e REI pour sa conduite lors du combat de Phum Preav.
8/ La mort du lieutenant de Cros Peronard, chef de section à la 9ème compagnie du 3ème bataillon du 5ème REI à Phum Preav, le 16 Janvier 1941 (dessin de Louis Rollet).
Dernière édition par Manu le Mar 22 Déc - 5:18, édité 2 fois (Raison : erreurs de mise en page)
Invité- Invité
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
merci Manu voici ce qui a déjà été publier sur ce site :
https://patrianostra.forum-actif.eu/la-guerre-de-1939-1945-f16/la-legion-etrangere-en-extreme-orient-1939-1945-t211.htm
https://patrianostra.forum-actif.eu/infanterie-f33/le-5e-regiment-etranger-dinfanterie-surnomme-regiment-du-tonkin-t118.htm
https://patrianostra.forum-actif.eu/infanterie-f33/le-5e-rei-regiment-etranger-d-infanterie-et-les-japonais-t90.htm
Amitiés Légio
Daniel
https://patrianostra.forum-actif.eu/la-guerre-de-1939-1945-f16/la-legion-etrangere-en-extreme-orient-1939-1945-t211.htm
https://patrianostra.forum-actif.eu/infanterie-f33/le-5e-regiment-etranger-dinfanterie-surnomme-regiment-du-tonkin-t118.htm
https://patrianostra.forum-actif.eu/infanterie-f33/le-5e-rei-regiment-etranger-d-infanterie-et-les-japonais-t90.htm
Amitiés Légio
Daniel
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
On revient sur la guerre franco-siamoise avec cet article qui vient de Wikipedia:
La guerre franco-thaïlandaise (1940-1941) a opposé la Thaïlande du général Plaek Pibulsonggram et l'État français dans la péninsule indochinoise. Elle précède de quelques mois le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite.
Les négociations avec la France avant la Seconde Guerre mondiale
avaient prouvé que le gouvernement français était disposé à faire des
modifications mineures dans les frontières entre la Thaïlande et
l'Indochine français. Après la défaite de la France en 1940, le Major-Général Plaek Pibulsonggram,
le premier ministre de la Thaïlande, a décidé que la défaite de la
France a donné aux Thaïlandais une chance encore meilleure de regagner
les territoires perdus pendant le règne du Roi Chulalongkorn.
Le 12 juin 1940, le gouvernement thaïlandais avait accepté de signer avec la France un pacte de non-agression mais après la déroute française de 1940,
le premier ministre thaïlandais Phibun entrevoit une chance pour la
Thaïlande de récupérer les territoires abandonnés à la France durant le
règne de Chulalongkorn
(provinces de Melou Prei et de Tonlé Repou en 1904, et provinces de
Battambang, de Sisophon et de Siem Reap en 1907 qui fut cédé en 1867
contre la reconnaissance du protectorat sur le royaume khmer ; ces
provinces furent toutes rattachées au Cambodge), et de venger les
humiliations subies en 1893 (rattachement du Laos à l'Indochine française) et 1904.
L’affaiblissement de la métropole
rendait le maintien du contrôle français sur l’Indochine hasardeux et
difficile. L’administration coloniale, privée d’aide et de renforts,
avait été forcée à autoriser les Japonais à s’installer en Indochine française après la prise de Lạng Sơn
(offensive des 22-25 septembre 1940). La faible résistance française
face à cette invasion convainc le régime de Phibun qu’un affrontement
militaire tournerait à son avantage.
Les forces françaises en Indochine étaient composées d'une armée
d'approximativement 50 000 hommes, desquels 12 000 étaient français,
organisé en 41 bataillons d'infanterie, deux régiments d'artillerie, et
d'un bataillon des ingénieurs. La faiblesse la plus évidente de l'armée
française était son manque de chars : elle pourrait seulement mettre en
place 20 Renault FT-17 contre 134 pour l'armée thaïlandaise.
L'armée de l'air
était composée approximativement de cent avions, dont environ soixante
pouvaient être envoyés en première ligne. Ceux-ci se sont composés de
30 Potez 25, de quatre Farman 221s, de six Potez 540, de neuf Morane-Saulnier M.S.406, et de huit Loire 130.
L'armée thaïlandaise
était relativement bien équipée. Elle se composait d'environ soixante
mille hommes, divisé en quatre armées, la plus grande était l'armée de
Burapha avec ses cinq divisions. Les formations indépendantes sous la
commande directe du haut commandement d'armée ont inclus deux
bataillons motorisés de cavalerie, un bataillon d'artillerie, un
bataillon des transmissions, un bataillon d'ingénieur et un régiment
blindé. L'artillerie avait à disposition un mélange de Krupp âgé, d'obusiers Bofors modernes et des pistolets de champ, alors que soixante chenillettes Carden-Loyd et trente Vickers 6-Ton composaient l'arme blindée.
Après des manifestations nationalistes et anti-françaises à Bangkok, des escarmouches frontalières se succèdent le long du Mékong. L’aviation thaïlandaise, supérieure en nombre, bombarde de jour Vientiane, Sisophon, et Battambang
en toute impunité. Les forces aériennes françaises tentent des raids en
représailles, mais les dégâts causés à la Thaïlande sont bien moindres.
L’amiral Jean Decoux,
gouverneur général d’Indochine, reconnaît d’ailleurs que les aviateurs
thaïlandais pilotaient comme des hommes ayant plusieurs campagnes à
leur actif. En décembre 1940, la Thaïlande occupe Pak-Lay et le Bassac.
Début janvier 1941, le Burapha Thai et les armées Isaan lancent une offensive sur le Laos et le Cambodge.
La résistance française est immédiatement en place, mais de nombreuses
unités sont surpassées par les forces thaïlandaises, mieux équipées.
Les Thaïlandais occupent rapidement le Laos, alors qu’au Cambodge la
résistance française est meilleure.
Le 16 janvier, la France lance une large contre-offensive menée par le 5e régiment étranger d'infanterie sur les villages thaïlandais de Yang Dang Khum et de Phum Préav,
où se déroulent les plus féroces combats de la guerre. La
contre-attaque française est bloquée et s’achève par une retraite, mais
les Thaïlandais ne peuvent poursuivre les forces françaises, leurs chars ayant été cloués au sol par les canons anti-char français.
La guerre fait selon certaines sources environ 3 400 morts. Ce bilan diverge selon les sources.
Le Japon, désireux de s'assurer la collaboration militaire de la
Thaïlande, intervient rapidement en médiateur dans le conflit. Un
ultimatum impose d'abord aux deux belligérants un armistice, proclamé le 28 janvier. Le 9 mai, la France, sous contrainte japonaise, signe un traité de paix, par lequel elle abandonne les provinces de Battambang et Siem Réap, prises au Cambodge, de Champassak et Sayaburi (prises au Laos qui cède ainsi les territoires sur la rive droite du Mékong) soit un territoire de plus de 50 000 km2 habité par 420 000 personnes. Ce traité est suivi d’un autre entre la France et le Laos le 21 août.
Cette annexion provoque, en juillet 1941, l’imposition par les États-Unis d'un embargo sur les livraison de pétrole
vers le Japon et la création, avec l'aide des services secrets
anglo-saxons, du Thaï Séri (les Thaïs libres), organisation clandestine
anti-japonaise.
Le gouvernement thaïlandais promet oralement aux Japonais de leur laisser le passage sur son territoire dans le cadre de l'attaque sur la Malaisie prévue par l'Empire.
Le 8 décembre 1941,
la Thaïlande n'ayant toujours pas répondu aux demandes japonaises, le
Japon décide de passer outre et, afin de pouvoir passer en Malaisie, envahit le territoire de la Thaïlande. Cette invasion se conclut par la bataille de Prachuab Khirikhan et un cessez-le-feu quelques heures plus tard, puis la Thaïlande s’allie au Japon.
Les territoires annexés par la Thaïlande ne sont restitués à la France qu'en novembre 1947,
qui ne les conserve pas longtemps, car les territoires d'Indochine
obtiennent l'indépendance peu après. La faiblesse que la France a
révélé est un des facteurs de cette décolonisation.
L'armée française eut un total de 321 tués, dont 15 étaient des
officiers. Après le 28 janvier, elle avait 178 disparus (6 officiers,
14 sous-officiers, et 158 hommes enrôlés). Les Thaïlandais avait
capturé 222 hommes (17 Nord-africains, 80 Français, et 125 Indochinois).
L'armée thaïlandaise eut un total de 54 tués et 307 blessés. 41
marins et soldats de la marine thaïe ont été tués, et 67 ont été
blessés. À la bataille de Ko Chang, 36 hommes ont été tués, dont 20 ont
appartenant à HTMS Thonburi, 14 à HTMS Songkhla, et 2 à HTMS Chonburi.
L'Armée de l'Air thaïlandaise a perdu 13 hommes. Le nombre de
militaires thaïlandais capturé par les Français est de 21.
Environ 30% des avions français ont été rendus inutilisables vers la
fin de la guerre, une partie en raison de dommages mineurs iréparés dus
à des raids aériens. L'Armée de l'Air a admis la perte d'un Farman F221 et deux Morane-Saulnier MS.406 détruits au sol, mais en réalité ses pertes étaient plus grandes.
Au cours de sa première expérience de combat, l'Armée de l'Air
Royale thaïlandaise a prétendu avoir abattu cinq avions français en
l'air et dix-sept détruits au sol, pour la perte de trois de ses
propres avions dans le ciel et de cinq à de dix détruits dans des raids
aériens français sur les terrains d'aviation thaïs.
Bibliographie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-tha%C3%AFlandaise
La guerre franco-thaïlandaise (1940-1941) a opposé la Thaïlande du général Plaek Pibulsonggram et l'État français dans la péninsule indochinoise. Elle précède de quelques mois le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite.
Les négociations avec la France avant la Seconde Guerre mondiale
avaient prouvé que le gouvernement français était disposé à faire des
modifications mineures dans les frontières entre la Thaïlande et
l'Indochine français. Après la défaite de la France en 1940, le Major-Général Plaek Pibulsonggram,
le premier ministre de la Thaïlande, a décidé que la défaite de la
France a donné aux Thaïlandais une chance encore meilleure de regagner
les territoires perdus pendant le règne du Roi Chulalongkorn.
Le 12 juin 1940, le gouvernement thaïlandais avait accepté de signer avec la France un pacte de non-agression mais après la déroute française de 1940,
le premier ministre thaïlandais Phibun entrevoit une chance pour la
Thaïlande de récupérer les territoires abandonnés à la France durant le
règne de Chulalongkorn
(provinces de Melou Prei et de Tonlé Repou en 1904, et provinces de
Battambang, de Sisophon et de Siem Reap en 1907 qui fut cédé en 1867
contre la reconnaissance du protectorat sur le royaume khmer ; ces
provinces furent toutes rattachées au Cambodge), et de venger les
humiliations subies en 1893 (rattachement du Laos à l'Indochine française) et 1904.
L’affaiblissement de la métropole
rendait le maintien du contrôle français sur l’Indochine hasardeux et
difficile. L’administration coloniale, privée d’aide et de renforts,
avait été forcée à autoriser les Japonais à s’installer en Indochine française après la prise de Lạng Sơn
(offensive des 22-25 septembre 1940). La faible résistance française
face à cette invasion convainc le régime de Phibun qu’un affrontement
militaire tournerait à son avantage.
Les forces françaises en Indochine étaient composées d'une armée
d'approximativement 50 000 hommes, desquels 12 000 étaient français,
organisé en 41 bataillons d'infanterie, deux régiments d'artillerie, et
d'un bataillon des ingénieurs. La faiblesse la plus évidente de l'armée
française était son manque de chars : elle pourrait seulement mettre en
place 20 Renault FT-17 contre 134 pour l'armée thaïlandaise.
L'armée de l'air
était composée approximativement de cent avions, dont environ soixante
pouvaient être envoyés en première ligne. Ceux-ci se sont composés de
30 Potez 25, de quatre Farman 221s, de six Potez 540, de neuf Morane-Saulnier M.S.406, et de huit Loire 130.
L'armée thaïlandaise
était relativement bien équipée. Elle se composait d'environ soixante
mille hommes, divisé en quatre armées, la plus grande était l'armée de
Burapha avec ses cinq divisions. Les formations indépendantes sous la
commande directe du haut commandement d'armée ont inclus deux
bataillons motorisés de cavalerie, un bataillon d'artillerie, un
bataillon des transmissions, un bataillon d'ingénieur et un régiment
blindé. L'artillerie avait à disposition un mélange de Krupp âgé, d'obusiers Bofors modernes et des pistolets de champ, alors que soixante chenillettes Carden-Loyd et trente Vickers 6-Ton composaient l'arme blindée.
Après des manifestations nationalistes et anti-françaises à Bangkok, des escarmouches frontalières se succèdent le long du Mékong. L’aviation thaïlandaise, supérieure en nombre, bombarde de jour Vientiane, Sisophon, et Battambang
en toute impunité. Les forces aériennes françaises tentent des raids en
représailles, mais les dégâts causés à la Thaïlande sont bien moindres.
L’amiral Jean Decoux,
gouverneur général d’Indochine, reconnaît d’ailleurs que les aviateurs
thaïlandais pilotaient comme des hommes ayant plusieurs campagnes à
leur actif. En décembre 1940, la Thaïlande occupe Pak-Lay et le Bassac.
Début janvier 1941, le Burapha Thai et les armées Isaan lancent une offensive sur le Laos et le Cambodge.
La résistance française est immédiatement en place, mais de nombreuses
unités sont surpassées par les forces thaïlandaises, mieux équipées.
Les Thaïlandais occupent rapidement le Laos, alors qu’au Cambodge la
résistance française est meilleure.
Le 16 janvier, la France lance une large contre-offensive menée par le 5e régiment étranger d'infanterie sur les villages thaïlandais de Yang Dang Khum et de Phum Préav,
où se déroulent les plus féroces combats de la guerre. La
contre-attaque française est bloquée et s’achève par une retraite, mais
les Thaïlandais ne peuvent poursuivre les forces françaises, leurs chars ayant été cloués au sol par les canons anti-char français.
La guerre fait selon certaines sources environ 3 400 morts. Ce bilan diverge selon les sources.
Le Japon, désireux de s'assurer la collaboration militaire de la
Thaïlande, intervient rapidement en médiateur dans le conflit. Un
ultimatum impose d'abord aux deux belligérants un armistice, proclamé le 28 janvier. Le 9 mai, la France, sous contrainte japonaise, signe un traité de paix, par lequel elle abandonne les provinces de Battambang et Siem Réap, prises au Cambodge, de Champassak et Sayaburi (prises au Laos qui cède ainsi les territoires sur la rive droite du Mékong) soit un territoire de plus de 50 000 km2 habité par 420 000 personnes. Ce traité est suivi d’un autre entre la France et le Laos le 21 août.
Cette annexion provoque, en juillet 1941, l’imposition par les États-Unis d'un embargo sur les livraison de pétrole
vers le Japon et la création, avec l'aide des services secrets
anglo-saxons, du Thaï Séri (les Thaïs libres), organisation clandestine
anti-japonaise.
Le gouvernement thaïlandais promet oralement aux Japonais de leur laisser le passage sur son territoire dans le cadre de l'attaque sur la Malaisie prévue par l'Empire.
Le 8 décembre 1941,
la Thaïlande n'ayant toujours pas répondu aux demandes japonaises, le
Japon décide de passer outre et, afin de pouvoir passer en Malaisie, envahit le territoire de la Thaïlande. Cette invasion se conclut par la bataille de Prachuab Khirikhan et un cessez-le-feu quelques heures plus tard, puis la Thaïlande s’allie au Japon.
Les territoires annexés par la Thaïlande ne sont restitués à la France qu'en novembre 1947,
qui ne les conserve pas longtemps, car les territoires d'Indochine
obtiennent l'indépendance peu après. La faiblesse que la France a
révélé est un des facteurs de cette décolonisation.
L'armée française eut un total de 321 tués, dont 15 étaient des
officiers. Après le 28 janvier, elle avait 178 disparus (6 officiers,
14 sous-officiers, et 158 hommes enrôlés). Les Thaïlandais avait
capturé 222 hommes (17 Nord-africains, 80 Français, et 125 Indochinois).
L'armée thaïlandaise eut un total de 54 tués et 307 blessés. 41
marins et soldats de la marine thaïe ont été tués, et 67 ont été
blessés. À la bataille de Ko Chang, 36 hommes ont été tués, dont 20 ont
appartenant à HTMS Thonburi, 14 à HTMS Songkhla, et 2 à HTMS Chonburi.
L'Armée de l'Air thaïlandaise a perdu 13 hommes. Le nombre de
militaires thaïlandais capturé par les Français est de 21.
Environ 30% des avions français ont été rendus inutilisables vers la
fin de la guerre, une partie en raison de dommages mineurs iréparés dus
à des raids aériens. L'Armée de l'Air a admis la perte d'un Farman F221 et deux Morane-Saulnier MS.406 détruits au sol, mais en réalité ses pertes étaient plus grandes.
Au cours de sa première expérience de combat, l'Armée de l'Air
Royale thaïlandaise a prétendu avoir abattu cinq avions français en
l'air et dix-sept détruits au sol, pour la perte de trois de ses
propres avions dans le ciel et de cinq à de dix détruits dans des raids
aériens français sur les terrains d'aviation thaïs.
Bibliographie
- (fr) Fabienne Mercier-Bernadet, « Le conflit franco-thaïlandais (juin 1940-mai 1941), une manipulation japonaise ? », Revue historique des armées, no 223, 2001.
- (fr) Dossier sur la Guerre franco-thaïlandaise et l'invasion japonaise, dans Le Franc-Tireur N°1 de 1996
- (fr) Yann Mahé et Étienne Le Baube, Les opérations terrestres de la guerre franco-thaïlandaise. 1940-1941, article illustré par Guillaume Le Baube, dans Champs de bataille no 19. Cet article analyse et détaille le déroulement des opérations.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-tha%C3%AFlandaise
Invité- Invité
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
Il y a aussi un
HISTORIA special 150e anniversaire de la Legion Etrangere N°414 bis
HISTORIA special 150e anniversaire de la Legion Etrangere N°414 bis
Invité- Invité
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
Je traine souvent sur les forum thaïlandais où j'ai pu trouver des photos sympas de ce conflit méconnu...
D'abord quelques photos de la bataille de Koh Chang pour illustrer le texte de Daniel...
1/ Le croiseur Lamotte-Picquet, principal batiment de l'escadre française...
2/ Le CV Béranger, commandant de l'escadre française victorieuse à Koh Chang...
3/ Pièce AA sur le Lamotte-Picquet...
4/ Le HTMS Dombhuri est touché à mort par le tir des Avisos français et du Lamotte-Picquet... Il coulera un peu plus tard.
5/ Les marins du Dombhuri tentent d'éteindre les incendies à bord... Ils n'y parviendront pas...
6/ Les marins du HTMS Koh Chang secourent les marins du Dombhuri...
7/ Cérémonie de remise des Légions d'honneur aux vainqueurs de la bataille de Koh Chang par l'amiral Terreaux le 26 avril 1941... La flotte thaïlandaise a perdu 3 torpilleurs, 2 garde-cotes cuirassés et déplore 36 tués... La Royale n'a perdu aucun batiment et n'a eu aucun tués...
D'abord quelques photos de la bataille de Koh Chang pour illustrer le texte de Daniel...
1/ Le croiseur Lamotte-Picquet, principal batiment de l'escadre française...
2/ Le CV Béranger, commandant de l'escadre française victorieuse à Koh Chang...
3/ Pièce AA sur le Lamotte-Picquet...
4/ Le HTMS Dombhuri est touché à mort par le tir des Avisos français et du Lamotte-Picquet... Il coulera un peu plus tard.
5/ Les marins du Dombhuri tentent d'éteindre les incendies à bord... Ils n'y parviendront pas...
6/ Les marins du HTMS Koh Chang secourent les marins du Dombhuri...
7/ Cérémonie de remise des Légions d'honneur aux vainqueurs de la bataille de Koh Chang par l'amiral Terreaux le 26 avril 1941... La flotte thaïlandaise a perdu 3 torpilleurs, 2 garde-cotes cuirassés et déplore 36 tués... La Royale n'a perdu aucun batiment et n'a eu aucun tués...
Invité- Invité
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
Suite des photos postées dans mon premier post sur les opérations terrestres lors du conflit franco-thaï de 1940-41...
1/ La carte des forces en présence avant l'offensive thaïe de janvier 1941...
2/ La cavalerie thaïe lors d'une parade juste avant l'attaque des Français d'Indochine...
3/ Fantassins thaïs montant au front en vélos (frontière du Cambodge)...
4/ Exercice d'assaut des fantassins thaïs appuyé par leurs chars japonais type 95...
5/ Rare cliché de légionnaires du 5ème REI prise durant unassaut des Thaïlandais...
6/ Légionnaire du 5ème REI en tenue de campagne en 1941...
7/ au coté du 5ème REI se bat le 3ème régiment de tirailleur du Tonkin (ici la 3ème compagnie en 1940)...
1/ La carte des forces en présence avant l'offensive thaïe de janvier 1941...
2/ La cavalerie thaïe lors d'une parade juste avant l'attaque des Français d'Indochine...
3/ Fantassins thaïs montant au front en vélos (frontière du Cambodge)...
4/ Exercice d'assaut des fantassins thaïs appuyé par leurs chars japonais type 95...
5/ Rare cliché de légionnaires du 5ème REI prise durant unassaut des Thaïlandais...
6/ Légionnaire du 5ème REI en tenue de campagne en 1941...
7/ au coté du 5ème REI se bat le 3ème régiment de tirailleur du Tonkin (ici la 3ème compagnie en 1940)...
Invité- Invité
Re: Le 5ème REI durant la Guerre franco-thaïlandaise: 1940-1941.
lafleur931 a écrit:Il y a aussi un
HISTORIA special 150e anniversaire de la Legion Etrangere N°414 bis
Je l'ai... Hélas, il ne parle pas du conflit franco-thaï...
Invité- Invité
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