le Commandant Charles HORA
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le Commandant Charles HORA
bonsoir
" Oublié " de histoire
Charles HORA
Né le 2 décembre
1908 à Yokohama ( Japon)
Engagé comme 2ème classe à la Légion
Etrangère le 4 avril 1939
Ancien du R.M.L.E.
Ancien du B.C.R.A.
Ancien du S.O.E.
Titres militaires :
13 citations - 7 blessures
Officier de la Légion d’Honneur
Croix de guerre 39-45
Croix de
guerre des T.O.E.- 7 palmes
Médaille des Evadés
Silver Star USA
Military Cross
Chang Mang ”Corée”
6’25 Campaign Medal “Corée “
Médaille des Nations Unies “NATO”
Quitte l’armée avec le grade de Commandant pour entrer dans la
vie civile le 22 mai 1962
Membre du Conseil d'Administration de l'UNP à sa création.
Chargé de mission du reclassement à l'UNP, et en
particulier des Paras-Légionnaires
Décédé le 8
Août 1989 à Ajaccio
" Oublié " de histoire
Charles HORA
Né le 2 décembre
1908 à Yokohama ( Japon)
Engagé comme 2ème classe à la Légion
Etrangère le 4 avril 1939
Ancien du R.M.L.E.
Ancien du B.C.R.A.
Ancien du S.O.E.
Titres militaires :
13 citations - 7 blessures
Officier de la Légion d’Honneur
Croix de guerre 39-45
Croix de
guerre des T.O.E.- 7 palmes
Médaille des Evadés
Silver Star USA
Military Cross
Chang Mang ”Corée”
6’25 Campaign Medal “Corée “
Médaille des Nations Unies “NATO”
Quitte l’armée avec le grade de Commandant pour entrer dans la
vie civile le 22 mai 1962
Membre du Conseil d'Administration de l'UNP à sa création.
Chargé de mission du reclassement à l'UNP, et en
particulier des Paras-Légionnaires
Décédé le 8
Août 1989 à Ajaccio
Re: le Commandant Charles HORA
merci bruno
respect pour c'est homme mais en sais tu un peu plus sur son parcours?
respect pour c'est homme mais en sais tu un peu plus sur son parcours?
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: le Commandant Charles HORA
merci Bruno et je vais donc compléter ton post
Mais qui était donc cet homme de guerre, Charles HORA dont les anciens parlent toujours pendant que d’autres écrivent à “la gazette” des messages d’interrogation
Un grand soldat certes, mais aussi un aventurier au grand cœur. L’ami d’une fidélité absolue lorsqu’il avait donné son amitié. ” Un grand diable de bonhomme, mais aussi un grand homme” disait de lui Claudette son épouse.
Né au Japon d’une mère japonaise, Tchèque d’origine austro-hongroise du côté de son père, Français de cœur, ayant vécu en Amérique du sud et bourlingué à travers l’Europe, il parlait couramment 7 langues. C’était un homme qui ne laissait pas indifférent par la richesse de ses connaissances. Il était aussi frondeur, d’un courage inouï lui faisant prendre des risques, mais toujours soigneusement calculés Comme dans les romans, sa vie fut une aventure continuelle, mais il ne chercha jamais à en tirer glorioles, restant toujours d’une modestie exemplaire. On pourrait presque dire qu’il prenait ses faits d’armes avec humour, son intelligence le prédisposant à monter ses exploits comme de bonnes blagues au détriment de l’adversaire.
Il m’est arrivé de lui demander si dans certaines affaires surtout à la libération, il ne lui arrivait pas d’avoir peur et d’hésiter devant la disproportion des forces ? Il me répondait << Bien sûr que si, mais si on cède à sa peur, on ne fait jamais rien, puis cela devenait un jeu : Jamais l’ennemi n’aurait cru que nous oserions de tels coups de poker, et l’on gagnait ! >>
Légionnaire, il l’était de cœur et d’esprit, “Honneur et fidélité” , devise de la Légion était devenue sa devise personnelle. Il avait l’offre de s’élever rapidement en rejoignant la Tchécoslovaquie, mais par reconnaissance, il préféra rester fidèle à la France qui l’avait accueillie.
Bien que s’abstenant de faire de la politique, par sa connaissance approfondie des régimes totalitaires, il avait la phobie du communisme. Phobie renforcée en Indochine, en Corée et en Algérie ou il le combattit. Comme beaucoup de ces anciens soldats, il n’accepta pas la défaite imposée politiquement en Algérie et préféra quitter l’armée et repartir de zéro dans la vie civile.
Il s’attela courageusement à cette nouvelle existence et sa valeur fut rapidement reconnue puisqu’en quelques années il devint Directeur commercial d’une importante Société d’étanchéité, la Société Bostick.
Toutefois, toujours fidèle en amitié, il garda le contact avec un certain nombre de ses amis et les rejoignit pour créer l’Union Nationale des Parachutistes. Membre de son bureau directeur il s’activa au sein de cet organisme au reclassement des parachutistes en difficulté en collaborant avec l’entraide-para et le Colonel Buchoud qui avait créé cette mission, rapidement devenue un véritable bureau de reclassement.
Grâce à ses connaissances Légion, le Commandant Hora pris vite en main l’organisation UNP du reclassement d’anciens des B.E.P. et R.E.P. Certains avaient été détenus à la suite des événements d’Algérie. Il s’occupa d’eux et réussit à procurer du travail à un grand nombre à leur libération, ainsi qu’à leur famille sans ressources.
Il se dépensait sans compter avec un total dévouement. Continuellement sur la brèche, contactant ses amis, ses partenaires professionnels et les grandes entreprises, avec qui il était en relation et dont la plupart des responsables lui vouaient une grande sympathie.
Beaucoup de paras et paras-légionnaires lui doivent, ainsi qu’au Colonel Buchoud, leur situation ou tout au moins la survie dans une époque de leur vie ou ils se trouvaient en grande difficulté.
Mais combien encore se souviennent ?
Le Commandant Hora écrivit un livre : " Mon tour du monde en 80 Barouds " ( Editions de la pensée Moderne). Le tirage épuisé, il le réédita en lui donnant un nouveau titre ; " Debout la Légion" ( chez le même éditeur ).
L’éditeur résume fort bien le premier livre “ Mon Tour du Monde en 80 barouds” qui est la vie de l’auteur, racontée avec humour
Charles Hora dit-il , l’auteur et le héro de ce récit a connu très tôt le “ baroud “.
Dès l’âge de huit ans, il était prisonnier par les Chinois à Shanghai, pendant la “guerre des Cocessions”. Il devenait d’ailleurs peu après le plus jeune évadé du monde, puisqu’il leur faussait compagnie et regagnait sans encombres la demeure de ses parents
Avant d’entrer à la Légion, il connu une vie aventureuse en Amérique du Sud. Puis ce fut la guerre1939-1945, qu’il fit en temps que légionnaire, le retour en Tchécoslovaquie à la Libération. Libération si l’on veut, dit Charles Hora, car il y connu de nombreux ennuis avec les communistes.
Il réussit à leur fausser compagnie et s’engage, pour longtemps cette fois-ci à la Légion.
Il est de tous les coups durs : Indochine, Corée, Afrique du Nord.
Il “fait “du renseignement, de la lutte anti-terroriste, affronte les patrouilles chinoises en compagnie de son chien Dan.
Entré deuxième classe à la Légion, sorti Commandant. Charles Hora est en sorte une sorte de Du Guesclin sympathique. Quand on lui parle du titre de cet ouvrage en lui demandant : Pourquoi 80 barouds ?
- Il répond avec une pointe d’accent tchèque : << Parce que j'ai du en oublier >>
Préface du Général Gardy
Voici la vie d'un homme de guerre : guerrier qui fut à la fois un militaire et un aventurier, au sens noble du mot. Où aurait-il pu, mieux qu'à la Légion étrangère, trouver plus bel accomplissement de cette double vocation?
Le destin de Charles Hora est marqué d'abord, par ses origines ethniques, puis par son enfance et sa jeunesse au travers des bouleversements issus de la Première Guerre mondiale, qui le mènent de l'Extrême-Orient à l'Amérique du Sud, pour revenir en Europe à la veille du second conflit. Mûri par ses expériences, plaisantes ou amères, souvent pittoresques, où s'affirme son goût du risque, Hora est prêt à prendre le tournant décisif qui va orienter désormais sa vie : son engagement comme légionnaire de 2e classe en 19 3 9. Dès lors, au cours de multiples campagnes coupées d'épisodes variés, en Europe, en Indochine, en Corée, en Afrique du Nord, c'est l'appartenance à la Légion qui fera l’unité de cette vie de soldat. Grades acquis à coup d'actions d'éclat, de blessures, de bons et loyaux services de guerre, le légionnaire Hora est devenu au bout du compte le chef de bataillon Hora, officier supérieur à titre étranger, mais français qu'une naturalisation légale ne faisait que confirmer pour être déjà français « par le sang versé ».
Cette carrière n'est certes pas celle du militaire classique, parfois timoré devant l'imprévu ou l'insolite. Le goût de l'aventure lui imprime une allure plus vive, et Hora, quelque peu à l'étroit dans le cadre rigide des règlements et plus encore de la routine, bouscule parfois les habitudes conformistes de certains chefs ou de son entourage.
Ce n'est pas l'homme du « pas d'histoires », les histoires, il aurait plutôt une tendance à les rechercher ; et il en a eu pas mal . . .
On en trouvera quelques-unes au cours de ce récit plein de fraîcheur et de sincérité, non dénué d'humour, parsemant de quelque fantaisie les épisodes vécus en campagne, ou, de temps à autre, en garnison.
Mais, par-dessus tout, le fil conducteur de cette carrière et de cette vie se trouve dans la devise de la Légion : « Honneur et Fidélité ». Au long des aventures guerrières et des avatars de l'existence, Hora a constamment servi sous le signe de cette noble devise, jusqu'au drame final de l’abandon de l'Algérie. Si je dis drame, on sait que c'en fut un, profond et déchirant, pour l’ Armée, et surtout sans doute pour des hommes qui se voulaient plus qu'en aucun autre corps, les serviteurs intraitables de l'Honneur militaire.
On leur demandait d'accepter, «sans hésitation ni murmure », la honte et le parjure. Ils ne le pouvaient sans trahir la devise inscrite sur les drapeaux et étendards des régiments étrangers.
Le 22 mai 1961, refusant cette indignité, Charles Hora quittait l'uniforme pour affronter un destin civil incertain. Il pouvait pour la dernière fois franchir la tête haute, la grille du quartier Viénot.
Le légionnaire engagé en 1939 « libéré » comme chef de bataillon en 1961, avait bien servi la France et la Légion : il avait rempli son contrat avec HONNEUR ET FIDÉLITÉ.
Mais qui était donc cet homme de guerre, Charles HORA dont les anciens parlent toujours pendant que d’autres écrivent à “la gazette” des messages d’interrogation
Un grand soldat certes, mais aussi un aventurier au grand cœur. L’ami d’une fidélité absolue lorsqu’il avait donné son amitié. ” Un grand diable de bonhomme, mais aussi un grand homme” disait de lui Claudette son épouse.
Né au Japon d’une mère japonaise, Tchèque d’origine austro-hongroise du côté de son père, Français de cœur, ayant vécu en Amérique du sud et bourlingué à travers l’Europe, il parlait couramment 7 langues. C’était un homme qui ne laissait pas indifférent par la richesse de ses connaissances. Il était aussi frondeur, d’un courage inouï lui faisant prendre des risques, mais toujours soigneusement calculés Comme dans les romans, sa vie fut une aventure continuelle, mais il ne chercha jamais à en tirer glorioles, restant toujours d’une modestie exemplaire. On pourrait presque dire qu’il prenait ses faits d’armes avec humour, son intelligence le prédisposant à monter ses exploits comme de bonnes blagues au détriment de l’adversaire.
Il m’est arrivé de lui demander si dans certaines affaires surtout à la libération, il ne lui arrivait pas d’avoir peur et d’hésiter devant la disproportion des forces ? Il me répondait << Bien sûr que si, mais si on cède à sa peur, on ne fait jamais rien, puis cela devenait un jeu : Jamais l’ennemi n’aurait cru que nous oserions de tels coups de poker, et l’on gagnait ! >>
Légionnaire, il l’était de cœur et d’esprit, “Honneur et fidélité” , devise de la Légion était devenue sa devise personnelle. Il avait l’offre de s’élever rapidement en rejoignant la Tchécoslovaquie, mais par reconnaissance, il préféra rester fidèle à la France qui l’avait accueillie.
Bien que s’abstenant de faire de la politique, par sa connaissance approfondie des régimes totalitaires, il avait la phobie du communisme. Phobie renforcée en Indochine, en Corée et en Algérie ou il le combattit. Comme beaucoup de ces anciens soldats, il n’accepta pas la défaite imposée politiquement en Algérie et préféra quitter l’armée et repartir de zéro dans la vie civile.
Il s’attela courageusement à cette nouvelle existence et sa valeur fut rapidement reconnue puisqu’en quelques années il devint Directeur commercial d’une importante Société d’étanchéité, la Société Bostick.
Toutefois, toujours fidèle en amitié, il garda le contact avec un certain nombre de ses amis et les rejoignit pour créer l’Union Nationale des Parachutistes. Membre de son bureau directeur il s’activa au sein de cet organisme au reclassement des parachutistes en difficulté en collaborant avec l’entraide-para et le Colonel Buchoud qui avait créé cette mission, rapidement devenue un véritable bureau de reclassement.
Grâce à ses connaissances Légion, le Commandant Hora pris vite en main l’organisation UNP du reclassement d’anciens des B.E.P. et R.E.P. Certains avaient été détenus à la suite des événements d’Algérie. Il s’occupa d’eux et réussit à procurer du travail à un grand nombre à leur libération, ainsi qu’à leur famille sans ressources.
Il se dépensait sans compter avec un total dévouement. Continuellement sur la brèche, contactant ses amis, ses partenaires professionnels et les grandes entreprises, avec qui il était en relation et dont la plupart des responsables lui vouaient une grande sympathie.
Beaucoup de paras et paras-légionnaires lui doivent, ainsi qu’au Colonel Buchoud, leur situation ou tout au moins la survie dans une époque de leur vie ou ils se trouvaient en grande difficulté.
Mais combien encore se souviennent ?
Le Commandant Hora écrivit un livre : " Mon tour du monde en 80 Barouds " ( Editions de la pensée Moderne). Le tirage épuisé, il le réédita en lui donnant un nouveau titre ; " Debout la Légion" ( chez le même éditeur ).
L’éditeur résume fort bien le premier livre “ Mon Tour du Monde en 80 barouds” qui est la vie de l’auteur, racontée avec humour
Charles Hora dit-il , l’auteur et le héro de ce récit a connu très tôt le “ baroud “.
Dès l’âge de huit ans, il était prisonnier par les Chinois à Shanghai, pendant la “guerre des Cocessions”. Il devenait d’ailleurs peu après le plus jeune évadé du monde, puisqu’il leur faussait compagnie et regagnait sans encombres la demeure de ses parents
Avant d’entrer à la Légion, il connu une vie aventureuse en Amérique du Sud. Puis ce fut la guerre1939-1945, qu’il fit en temps que légionnaire, le retour en Tchécoslovaquie à la Libération. Libération si l’on veut, dit Charles Hora, car il y connu de nombreux ennuis avec les communistes.
Il réussit à leur fausser compagnie et s’engage, pour longtemps cette fois-ci à la Légion.
Il est de tous les coups durs : Indochine, Corée, Afrique du Nord.
Il “fait “du renseignement, de la lutte anti-terroriste, affronte les patrouilles chinoises en compagnie de son chien Dan.
Entré deuxième classe à la Légion, sorti Commandant. Charles Hora est en sorte une sorte de Du Guesclin sympathique. Quand on lui parle du titre de cet ouvrage en lui demandant : Pourquoi 80 barouds ?
- Il répond avec une pointe d’accent tchèque : << Parce que j'ai du en oublier >>
Préface du Général Gardy
Voici la vie d'un homme de guerre : guerrier qui fut à la fois un militaire et un aventurier, au sens noble du mot. Où aurait-il pu, mieux qu'à la Légion étrangère, trouver plus bel accomplissement de cette double vocation?
Le destin de Charles Hora est marqué d'abord, par ses origines ethniques, puis par son enfance et sa jeunesse au travers des bouleversements issus de la Première Guerre mondiale, qui le mènent de l'Extrême-Orient à l'Amérique du Sud, pour revenir en Europe à la veille du second conflit. Mûri par ses expériences, plaisantes ou amères, souvent pittoresques, où s'affirme son goût du risque, Hora est prêt à prendre le tournant décisif qui va orienter désormais sa vie : son engagement comme légionnaire de 2e classe en 19 3 9. Dès lors, au cours de multiples campagnes coupées d'épisodes variés, en Europe, en Indochine, en Corée, en Afrique du Nord, c'est l'appartenance à la Légion qui fera l’unité de cette vie de soldat. Grades acquis à coup d'actions d'éclat, de blessures, de bons et loyaux services de guerre, le légionnaire Hora est devenu au bout du compte le chef de bataillon Hora, officier supérieur à titre étranger, mais français qu'une naturalisation légale ne faisait que confirmer pour être déjà français « par le sang versé ».
Cette carrière n'est certes pas celle du militaire classique, parfois timoré devant l'imprévu ou l'insolite. Le goût de l'aventure lui imprime une allure plus vive, et Hora, quelque peu à l'étroit dans le cadre rigide des règlements et plus encore de la routine, bouscule parfois les habitudes conformistes de certains chefs ou de son entourage.
Ce n'est pas l'homme du « pas d'histoires », les histoires, il aurait plutôt une tendance à les rechercher ; et il en a eu pas mal . . .
On en trouvera quelques-unes au cours de ce récit plein de fraîcheur et de sincérité, non dénué d'humour, parsemant de quelque fantaisie les épisodes vécus en campagne, ou, de temps à autre, en garnison.
Mais, par-dessus tout, le fil conducteur de cette carrière et de cette vie se trouve dans la devise de la Légion : « Honneur et Fidélité ». Au long des aventures guerrières et des avatars de l'existence, Hora a constamment servi sous le signe de cette noble devise, jusqu'au drame final de l’abandon de l'Algérie. Si je dis drame, on sait que c'en fut un, profond et déchirant, pour l’ Armée, et surtout sans doute pour des hommes qui se voulaient plus qu'en aucun autre corps, les serviteurs intraitables de l'Honneur militaire.
On leur demandait d'accepter, «sans hésitation ni murmure », la honte et le parjure. Ils ne le pouvaient sans trahir la devise inscrite sur les drapeaux et étendards des régiments étrangers.
Le 22 mai 1961, refusant cette indignité, Charles Hora quittait l'uniforme pour affronter un destin civil incertain. Il pouvait pour la dernière fois franchir la tête haute, la grille du quartier Viénot.
Le légionnaire engagé en 1939 « libéré » comme chef de bataillon en 1961, avait bien servi la France et la Légion : il avait rempli son contrat avec HONNEUR ET FIDÉLITÉ.
GÉNÉRAL P. GARDY
Re: le Commandant Charles HORA
merci pour le complément Daniel
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: le Commandant Charles HORA
merci Daniel pour ce complément
vraiment un Grand Légionnaire
vraiment un Grand Légionnaire
Invité- Invité
Cdt Charles Hora
Bonjour
Je suis la petite-fille de Charles Hora nee Karel Hora, fils d'un Austro-Hongrois et une japonaise, devenu apres la premiere Guerre Mondiale, Tcheque et apres la Seconde Guerre Mondiale, Francais. Je tiens beaucoup a la memoire de mon Grand-pere et je suis gardienne de plusieurs copies de ses deux livres sur sa vie militaire. Je suis tres fiere de son service militaire et ses nombreux citations et medales et j'essaye de suivres ses traces par mes vacances en Corse, son dernier "pays" adore et par mes voyages, comme au Japon en 2006, ou j'ai pu encontrer notre famille japonaise, la ou mon grand-pere a faillit, suite au conservatism d'apres-guerre a l'Orient. Si je peut ajouter ou elargir vos informations, je serais prete a vous renseigner. Merci de votre fidelite a la Legion que nous n'avons jamais connu, mais beaucoup entendu parler. Cordialement et salut a tous, Diana L
Je suis la petite-fille de Charles Hora nee Karel Hora, fils d'un Austro-Hongrois et une japonaise, devenu apres la premiere Guerre Mondiale, Tcheque et apres la Seconde Guerre Mondiale, Francais. Je tiens beaucoup a la memoire de mon Grand-pere et je suis gardienne de plusieurs copies de ses deux livres sur sa vie militaire. Je suis tres fiere de son service militaire et ses nombreux citations et medales et j'essaye de suivres ses traces par mes vacances en Corse, son dernier "pays" adore et par mes voyages, comme au Japon en 2006, ou j'ai pu encontrer notre famille japonaise, la ou mon grand-pere a faillit, suite au conservatism d'apres-guerre a l'Orient. Si je peut ajouter ou elargir vos informations, je serais prete a vous renseigner. Merci de votre fidelite a la Legion que nous n'avons jamais connu, mais beaucoup entendu parler. Cordialement et salut a tous, Diana L
Invité- Invité
Re: le Commandant Charles HORA
Diana Lumsdaine a écrit:Bonjour
Je suis la petite-fille de Charles Hora nee Karel Hora, fils d'un Austro-Hongrois et une japonaise, devenu apres la premiere Guerre Mondiale, Tcheque et apres la Seconde Guerre Mondiale, Francais. Je tiens beaucoup a la memoire de mon Grand-pere et je suis gardienne de plusieurs copies de ses deux livres sur sa vie militaire. Je suis tres fiere de son service militaire et ses nombreux citations et medales et j'essaye de suivres ses traces par mes vacances en Corse, son dernier "pays" adore et par mes voyages, comme au Japon en 2006, ou j'ai pu encontrer notre famille japonaise, la ou mon grand-pere a faillit, suite au conservatism d'apres-guerre a l'Orient. Si je peut ajouter ou elargir vos informations, je serais prete a vous renseigner. Merci de votre fidelite a la Legion que nous n'avons jamais connu, mais beaucoup entendu parler. Cordialement et salut a tous, Diana L
je vous remercie et vous souhaite la bienvenue parmis nous , n'hésitez pas a poster des informations , photos et anecdotes sur le commandant comme vous avez pu le remarquée notre site-Forum a comme première fonction ,le devoir de mémoire et l'histoire de nos Anciens et cela depuis la création de la Légion Etrangère
Amitiés Légio
Daniel
PS : pourriez vous faire une présentation dans la rubrique créée a cette effet dont voici le Lien : https://patrianostra.forum-actif.eu/presentation-des-nouveaux-membres-f24/
et là vous cliquez sur "Nouveau" et y faite votre Présentation
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