Le QUIZZ du Coyote
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Re: Le QUIZZ du Coyote
sur la canebiére?
olivier- Admin
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Date d'inscription : 10/11/2009
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Re: Le QUIZZ du Coyote
olivier a écrit:sur la canebiére?
En haut ou en bas ou au milieu ??????
Invité- Invité
Re: Le QUIZZ du Coyote
A HAUTEUR DU FERRY BOUATE
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Le QUIZZ du Coyote
sur la canebière devant la bourse vers le square Puget (maintenant Place du Général De Gaulle
Invité- Invité
Re: Le QUIZZ du Coyote
encore une place a oublier
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: Le QUIZZ du Coyote
Le 9 octobre 1934 lors de sa visite officielle en France à Marseille, il est assassiné avec le ministre français des Affaires étrangères du moment : Louis Barthou.
À seize heures quinze précises, le cortège passa devant la Chambre de commerce, le palais de la Bourse. Le petit kiosque des services de police qui s'élevait face au palais, dans un coin du square Puget (maintenant Place du Général De Gaulle), servait de piédestal aux curieux juchés sur son toit. Appuyé au mur de ce poste, Vlado Tchernozemski attendait. Il s'élança quand la voiture royale passa à sa hauteur. De forte corpulence, tête nue, il courut sur la chaussée vers la voiture royale tout en criant : « Vive le roi ! ».
Le lieutenant-colonel Piollet, surpris, ne put rien faire pour chasser l'importun, qu'il prend de surcroît pour un photographe. C'était un des ennemis d'Alexandre 1er. Contrairement à ce qui est souvent écrit, Vlado Tchernozemski n'était pas membre de l'association terroriste des Oustachis (Les insurgés) et il n'avait aucun lien de parenté avec la Croatie, c'était un nationaliste bulgare, membre de l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne.
Au moment même où le militaire faisait virevolter son cheval pour le chasser, le général Georges, tête baissée, notait la direction que prenait le convoi. Il ne vit donc pas l'homme bondir sur le marchepied de la Delage. De la main gauche, il s'agrippa au montant de la portière tandis que de la droite, il tira de sa ceinture un automatique de fort calibre, un parabellum Mauser de calibre 7.65 avec un chargeur de dix cartouches engagé. Caché sur lui, il portait une deuxième arme, un Walter de calibre 7.65 aussi, dont il ne se servit pas. Il ouvrit calmement le feu, tirant par deux fois sur le roi qui n'esquissa aucun geste de défense. Le roi s'affaissa sur la droite du coupé, grièvement blessé à la poitrine.
Mais l'assassin continua. Le général Georges fut à son tour atteint par deux balles alors qu'il tentait de s'interposer. Louis Barthou n'eut pas plus de chance et fut touché à son tour. Le lieutenant-colonel Piollet avait enfin réussi à faire tourner sa monture. Il sabra l'agresseur, toujours cramponné à la voiture et qui continuait à vider son chargeur dans l'habitacle. Froissac, de son côté, après avoir arrêté la voiture, saisit l'homme par son veston, tentant, tant bien que mal, de le maintenir. Mais rien ne semblait pouvoir arrêter l'assassin qui abattit un agent qui accourait.
De partout, la police, la troupe, les membres du cortège se précipitèrent dans un désordre indescriptible. On aperçut, courant dans la mêlée, son chapeau haut-de-forme vissé sur la tête, le ministre Jevtitch.
Paniqué, le service d'ordre ouvrit le feu, dans tous les sens, de manière la plus désordonnée qui soit, transformant le désordre en panique. La foule reflua pour se mettre à l’abri de la fusillade. Des corps tombèrent. Une femme fut mortellement blessée. D'autres personnes furent moins gravement atteintes. Le colonel Piollet tenta de faire revenir l'ordre :
« Nom de Dieu, cessez le feu ! Ligotez-le et emportez-le ! »
Assommé, criblé de balles, plusieurs fois sabré, piétiné, Vlado Tchernozemski s'écroula sans connaissance. Il fut immédiatement traîné, agonisant, dans le petit poste de police du Square de la Bourse avant d'être transféré dans les locaux de la Sûreté où il mourut vers dix-neuf heures.
Le ministre Jevitch sauta dans la Delage. Il dégrafa l'uniforme du roi pour tenter d’évaluer la gravité des blessures, découvrant sa poitrine ensanglantée. Il dira, plus tard, avoir entendu de la bouche d'Alexandre :
« Gardez-moi la Yougoslavie ! »
À seize heures quinze précises, le cortège passa devant la Chambre de commerce, le palais de la Bourse. Le petit kiosque des services de police qui s'élevait face au palais, dans un coin du square Puget (maintenant Place du Général De Gaulle), servait de piédestal aux curieux juchés sur son toit. Appuyé au mur de ce poste, Vlado Tchernozemski attendait. Il s'élança quand la voiture royale passa à sa hauteur. De forte corpulence, tête nue, il courut sur la chaussée vers la voiture royale tout en criant : « Vive le roi ! ».
Le lieutenant-colonel Piollet, surpris, ne put rien faire pour chasser l'importun, qu'il prend de surcroît pour un photographe. C'était un des ennemis d'Alexandre 1er. Contrairement à ce qui est souvent écrit, Vlado Tchernozemski n'était pas membre de l'association terroriste des Oustachis (Les insurgés) et il n'avait aucun lien de parenté avec la Croatie, c'était un nationaliste bulgare, membre de l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne.
Au moment même où le militaire faisait virevolter son cheval pour le chasser, le général Georges, tête baissée, notait la direction que prenait le convoi. Il ne vit donc pas l'homme bondir sur le marchepied de la Delage. De la main gauche, il s'agrippa au montant de la portière tandis que de la droite, il tira de sa ceinture un automatique de fort calibre, un parabellum Mauser de calibre 7.65 avec un chargeur de dix cartouches engagé. Caché sur lui, il portait une deuxième arme, un Walter de calibre 7.65 aussi, dont il ne se servit pas. Il ouvrit calmement le feu, tirant par deux fois sur le roi qui n'esquissa aucun geste de défense. Le roi s'affaissa sur la droite du coupé, grièvement blessé à la poitrine.
Mais l'assassin continua. Le général Georges fut à son tour atteint par deux balles alors qu'il tentait de s'interposer. Louis Barthou n'eut pas plus de chance et fut touché à son tour. Le lieutenant-colonel Piollet avait enfin réussi à faire tourner sa monture. Il sabra l'agresseur, toujours cramponné à la voiture et qui continuait à vider son chargeur dans l'habitacle. Froissac, de son côté, après avoir arrêté la voiture, saisit l'homme par son veston, tentant, tant bien que mal, de le maintenir. Mais rien ne semblait pouvoir arrêter l'assassin qui abattit un agent qui accourait.
De partout, la police, la troupe, les membres du cortège se précipitèrent dans un désordre indescriptible. On aperçut, courant dans la mêlée, son chapeau haut-de-forme vissé sur la tête, le ministre Jevtitch.
Paniqué, le service d'ordre ouvrit le feu, dans tous les sens, de manière la plus désordonnée qui soit, transformant le désordre en panique. La foule reflua pour se mettre à l’abri de la fusillade. Des corps tombèrent. Une femme fut mortellement blessée. D'autres personnes furent moins gravement atteintes. Le colonel Piollet tenta de faire revenir l'ordre :
« Nom de Dieu, cessez le feu ! Ligotez-le et emportez-le ! »
Assommé, criblé de balles, plusieurs fois sabré, piétiné, Vlado Tchernozemski s'écroula sans connaissance. Il fut immédiatement traîné, agonisant, dans le petit poste de police du Square de la Bourse avant d'être transféré dans les locaux de la Sûreté où il mourut vers dix-neuf heures.
Le ministre Jevitch sauta dans la Delage. Il dégrafa l'uniforme du roi pour tenter d’évaluer la gravité des blessures, découvrant sa poitrine ensanglantée. Il dira, plus tard, avoir entendu de la bouche d'Alexandre :
« Gardez-moi la Yougoslavie ! »
Re: Le QUIZZ du Coyote
je ne connaissait pas merci
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Le QUIZZ du Coyote
Merci Neness et Dany !!!!!
Oui , un jour sombre pour Marseille , une page de l'histoire !!!!!
Je l'ai mise cette plaque , car a Marseille , personne ne regarde et s'y interresse : DOMMAGE !!!!!
Bravo atous !!!!!!
Coyote .
Oui , un jour sombre pour Marseille , une page de l'histoire !!!!!
Je l'ai mise cette plaque , car a Marseille , personne ne regarde et s'y interresse : DOMMAGE !!!!!
Bravo atous !!!!!!
Coyote .
Invité- Invité
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