Kolwezi ..
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Kolwezi ..
par Invité Ven 13 Nov - 14:01
Situation de la ville
La ville de Kolwezi est située au cœur de la région minière du Shaba, maintenant Katanga, dans le sud-est de l'ancien Zaïre, aujourd'hui République démocratique du Congo. Peuplée d’environ 100 000 habitants en 1978, elle est très étendue (environ 40 km²), et divisée en quartiers nettement séparés par des collines. Elle est située sur des voies de communications importantes, sur la route et la voie de chemin de fer reliant Lubumbashi à Dilolo, et est dotée d’un aérodrome à 6 km du centre-ville.
La prise d’otages par les rebelles
En mars 1978, suite à une réunion entre Algériens, Angolais et activistes du Front national de libération du Congo, les services secrets zaïrois sont informés de l'éventualité d'une opération de déstabilisation dans la région de Shaba, région riche en matières premières stratégiques importantes (cuivre, cobalt, uranium et radium). Depuis plusieurs mois, l'Union soviétique achète tout le cobalt qu'elle trouve sur le marché libre. Cette information économique ne sera pas exploitée par les services de renseignements occidentaux. L'homme qui doit mener cette action est Nathaniel Mbumba. Ses miliciens, les « Tigres », sont assistés par des officiers cubains et est-allemands.
La région voisine, le Katanga, s’étant révoltée contre le dictateur Mobutu, le 11 mai 1978, un groupe d'environ 3 à 4 000 rebelles katangais bien armés, venus d'Angola transporté par la 2e division cubaine à travers la Zambie, pays neutre, prend en otage environ 3 000 européens et commet des exactions, surtout depuis le 16 mai, après l'intervention des paras zaïrois[1]. Un peloton de Panhard AML 60 de l’armée zaïroise s’est alors rallié aux rebelles.
Entre 90 à 280 Européens sont tués (selon les estimations). Dès le 15 mai, plusieurs centaines de rebelles quittent la ville dans des véhicules volés, il ne reste que 500 hommes encadrés par des Cubains. La plupart sont installés au quartier Manika et en banlieue.
Le président Joseph-Désiré Mobutu appelle alors à l'aide : la Belgique, la France et les États-Unis, en particulier. Le lendemain de la reprise de l'aéroport de Kolwezi, Mobutu atterrit sur un aéroport jonché de carcasses fumantes pour remonter le moral de ses troupes, rassurer la population et, surtout, pour exhiber les cadavres d'une dizaine d'européens entassés dans une salle de la Villa P2. Cette publicité macabre entraîne un choc psychologique chez ceux qui ne croyaient pas à la thèse de Mobutu d'une agression extérieure, et sert à montrer la barbarie dont peuvent faire preuve les rebelles ce qui rappelle aux occidentaux les massacres de Kisangani en 1964 et les incite à intervenir. Tout cela complété par des commentaires alarmistes de Mobutu de type « Mon Dieu, ce n'est pas possible » dans le quotidien Salongo de Bondo Nsama à Kinshasa. Les opinions européenne et française en particulier, acceptent la décision de l'Elysée de mener une opération militaire parachutée.
Selon Pierre Yambuya, ce sont les troupes du colonel Bosange qui auraient reçu l'ordre de massacrer les Européens de la villa P2, lesquels étaient en majorité belges, car complices des rebelles katangais.
Réaction franco-belge
Mise en place de l’opération
Le radio à la jeepAfin de protéger les ressortissants étrangers, la France met le 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) - commandé par le colonel Philippe Erulin - en alerte le 16 mai à 0 h 45. Une réunion entre les autorités militaires belges et françaises a lieu en Allemagne de l'Ouest afin de coordonner une opération commune. Elle échoue, la France souhaitant sécuriser la ville en neutralisant les rebelles, tandis que la Belgique préfère employer ses forces pour une évacuation des ressortissants étrangers. La Belgique décide donc l'envoi de ses parachutistes dans une opération séparée. Cependant, la prise de décision tardive du gouvernement, les déclarations faites à la presse à propos des futures interventions belge et française ainsi que les rapports sur les mouvements d’aéronefs font craindre une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération.
Le 17 mai dans la journée, les légionnaires sont envoyés dans quatre DC-8, appartenant à la compagnie civile UTA, de Solenzara vers Kinshasa, suivis par un Boeing 707 emportant le matériel et l’armement. Ils y arrivent à partir de 23 h 15 le lendemain. Les préparatifs sont poursuivis à l’aéroport militaire de Kinshasa, notamment la réception de parachutes militaires américains, pour l'utilisation desquels les compagnies reçoivent une instruction rapide durant la nuit du 18 au 19. Le briefing a lieu également durant la nuit, et permet la définition des détails de l’opération dont les plans sont conçus par l’attaché militaire de l’ambassade de France, le colonel Gras. Les 2 Transall de l'armée de l'air française et les 4 C-130 Hercules zaïrois prévus pour le parachutage décollent dès 11 heures pour emporter la première vague alors que les parachutistes belges se regroupent à Kamina.
Le 18 mai à 13 h 15, le premier C-130 de la Force Aérienne Belge (15e Wing) décolle de l'aéroport militaire de Melsbroek à destination de Kamina via Kinshasa. À ce moment, il n'y a toujours pas d'autorisation de survol du territoire français, les Belges ne l'obtiendront qu'au moment du décollage du troisième C-130. Moins de 36 heures après leur départ, les commandos parachutistes belges seront en place au Zaire, complètement équipés et opérationnels.
La ville de Kolwezi est située au cœur de la région minière du Shaba, maintenant Katanga, dans le sud-est de l'ancien Zaïre, aujourd'hui République démocratique du Congo. Peuplée d’environ 100 000 habitants en 1978, elle est très étendue (environ 40 km²), et divisée en quartiers nettement séparés par des collines. Elle est située sur des voies de communications importantes, sur la route et la voie de chemin de fer reliant Lubumbashi à Dilolo, et est dotée d’un aérodrome à 6 km du centre-ville.
La prise d’otages par les rebelles
En mars 1978, suite à une réunion entre Algériens, Angolais et activistes du Front national de libération du Congo, les services secrets zaïrois sont informés de l'éventualité d'une opération de déstabilisation dans la région de Shaba, région riche en matières premières stratégiques importantes (cuivre, cobalt, uranium et radium). Depuis plusieurs mois, l'Union soviétique achète tout le cobalt qu'elle trouve sur le marché libre. Cette information économique ne sera pas exploitée par les services de renseignements occidentaux. L'homme qui doit mener cette action est Nathaniel Mbumba. Ses miliciens, les « Tigres », sont assistés par des officiers cubains et est-allemands.
La région voisine, le Katanga, s’étant révoltée contre le dictateur Mobutu, le 11 mai 1978, un groupe d'environ 3 à 4 000 rebelles katangais bien armés, venus d'Angola transporté par la 2e division cubaine à travers la Zambie, pays neutre, prend en otage environ 3 000 européens et commet des exactions, surtout depuis le 16 mai, après l'intervention des paras zaïrois[1]. Un peloton de Panhard AML 60 de l’armée zaïroise s’est alors rallié aux rebelles.
Entre 90 à 280 Européens sont tués (selon les estimations). Dès le 15 mai, plusieurs centaines de rebelles quittent la ville dans des véhicules volés, il ne reste que 500 hommes encadrés par des Cubains. La plupart sont installés au quartier Manika et en banlieue.
Le président Joseph-Désiré Mobutu appelle alors à l'aide : la Belgique, la France et les États-Unis, en particulier. Le lendemain de la reprise de l'aéroport de Kolwezi, Mobutu atterrit sur un aéroport jonché de carcasses fumantes pour remonter le moral de ses troupes, rassurer la population et, surtout, pour exhiber les cadavres d'une dizaine d'européens entassés dans une salle de la Villa P2. Cette publicité macabre entraîne un choc psychologique chez ceux qui ne croyaient pas à la thèse de Mobutu d'une agression extérieure, et sert à montrer la barbarie dont peuvent faire preuve les rebelles ce qui rappelle aux occidentaux les massacres de Kisangani en 1964 et les incite à intervenir. Tout cela complété par des commentaires alarmistes de Mobutu de type « Mon Dieu, ce n'est pas possible » dans le quotidien Salongo de Bondo Nsama à Kinshasa. Les opinions européenne et française en particulier, acceptent la décision de l'Elysée de mener une opération militaire parachutée.
Selon Pierre Yambuya, ce sont les troupes du colonel Bosange qui auraient reçu l'ordre de massacrer les Européens de la villa P2, lesquels étaient en majorité belges, car complices des rebelles katangais.
Réaction franco-belge
Mise en place de l’opération
Le radio à la jeepAfin de protéger les ressortissants étrangers, la France met le 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) - commandé par le colonel Philippe Erulin - en alerte le 16 mai à 0 h 45. Une réunion entre les autorités militaires belges et françaises a lieu en Allemagne de l'Ouest afin de coordonner une opération commune. Elle échoue, la France souhaitant sécuriser la ville en neutralisant les rebelles, tandis que la Belgique préfère employer ses forces pour une évacuation des ressortissants étrangers. La Belgique décide donc l'envoi de ses parachutistes dans une opération séparée. Cependant, la prise de décision tardive du gouvernement, les déclarations faites à la presse à propos des futures interventions belge et française ainsi que les rapports sur les mouvements d’aéronefs font craindre une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération.
Le 17 mai dans la journée, les légionnaires sont envoyés dans quatre DC-8, appartenant à la compagnie civile UTA, de Solenzara vers Kinshasa, suivis par un Boeing 707 emportant le matériel et l’armement. Ils y arrivent à partir de 23 h 15 le lendemain. Les préparatifs sont poursuivis à l’aéroport militaire de Kinshasa, notamment la réception de parachutes militaires américains, pour l'utilisation desquels les compagnies reçoivent une instruction rapide durant la nuit du 18 au 19. Le briefing a lieu également durant la nuit, et permet la définition des détails de l’opération dont les plans sont conçus par l’attaché militaire de l’ambassade de France, le colonel Gras. Les 2 Transall de l'armée de l'air française et les 4 C-130 Hercules zaïrois prévus pour le parachutage décollent dès 11 heures pour emporter la première vague alors que les parachutistes belges se regroupent à Kamina.
Le 18 mai à 13 h 15, le premier C-130 de la Force Aérienne Belge (15e Wing) décolle de l'aéroport militaire de Melsbroek à destination de Kamina via Kinshasa. À ce moment, il n'y a toujours pas d'autorisation de survol du territoire français, les Belges ne l'obtiendront qu'au moment du décollage du troisième C-130. Moins de 36 heures après leur départ, les commandos parachutistes belges seront en place au Zaire, complètement équipés et opérationnels.
Invité- Invité
Re: Kolwezi ..
par Invité Ven 13 Nov - 14:03
Les opérations Bonite (ou Léopard) française et Red Bean belge
Mortier en actionPartis le 17 mai de Solenzara en Corse, les légionnaires de l'opération Léopard se posent à Kinshasa après 10 heures de vol. Le 19 mai ils s'envolent pour Kolwezi situé à 1 500 km et à 14 h 30, une première vague de la force d'intervention française, composée de 405 hommes (le PC et trois compagnies), saute à 250 mètres d'altitude sur l'ancien hippodrome. Six hommes sont blessés par des tirs d’armes légères dès le largage, un autre, atterrissant loin de son unité, est tué et mutilé en pleine rue, sans avoir pu se défaire de son parachute.
Immédiatement, de violents combats de rue s'engagent dans une odeur atroce de cadavres en décomposition . Les tireurs d'élite abattent 10 rebelles de la même manière : une balle dans la tête tirée à 300 mètres. Ces actions permettent de délivrer des Européens retenus en otage ou qui avaient pu se cacher. Une colonne rebelle, avec une AML, est stoppée vers 15 heures à hauteur de la gare par un tir de lance-roquettes. Par des actions débordantes rapides, tous les groupes rebelles sont éliminés.
La ville est sous contrôle de la Légion dès la tombée de la nuit à 18 heures. Les unités s’installent aux carrefours. Pendant la nuit, les rebelles contre-attaquent en s’infiltrant dans le tissu urbain mais sont stoppés par des embuscades de la Légion.
Dans la nuit du 19 au 20, de nouveaux combats ont lieu. Ce n’est qu’en fin de nuit, à 6 h 30, qu’une deuxième vague de 250 parachutistes de la légion est larguée (4e compagnie et section d'éclairage et de reconnaissance), alors qu’elle était initialement prévue pour la nuit du 19 au 20. Sautant à l’est de la ville, elle prend les rebelles à revers et occupe cette partie de la ville dans la matinée. Ses hommes découvriront les massacres du quartier P2.
Le 20 mai, les parachutistes belges atterrissent sur l'aérodrome de la plaine à 5 km de Kolwezi, vers 6 h 30 du matin, font la route à pied vers Kolwezi et ripostent à des tirs effectués par méprise par la Légion étrangère, cet incident n'ayant pas fait de victimes. La Légion laisse ensuite entrer les paras belges dans Kolwezi. Ces derniers ont pour ordre de ne rester que 72 heures. Ils évacuent vers l'aérodrome les ressortissants belges et européens, à l'exclusion des ressortissants africains. Ils laissent aux Français la tâche entière des combats de ratissage. Les troupes belges resteront finalement plus d'un mois au Katanga (Grâce à l'intervention de Valéry Giscard d'Estaing auprès du gouvernement Belge) pour ravitailler en nourriture la population de la région de Kolwezi et assurer, en collaboration avec les troupes marocaines, le maintien de l'ordre.
À midi, les premiers otages sont évacués par le terrain d’aviation.
Dans l’après-midi du 20 mai, le site de Metal-Shaba (Metalkat à l'époque) est lui aussi pris par le 2e REP. Les 200 rebelles sont forcés d’évacuer, mais un sous-officier, le Sergent-Chef Daniel, est tué au cours de l'accrochage.
Relève
La région est, elle aussi, sous contrôle des parachutistes, jusqu’à leur relève par une force africaine à dominante marocaine et ses partenaires (Sénégal, Togo et Gabon). Entre le départ des français et l'arrivée de la force inter africaine, Kolwezi est livrée à l'arbitraire des soldats zaïrois qui, au lieu de rassurer la population, procèdent à des centaines d'arrestations et à des exécutions sommaires de prétendus rebelles.
Bilan
2 200 Européens et 3 000 Africains sont sauvés du massacre.
60 Européens et une centaine d'Africains ont été, toutefois, massacrés. Environ 400 rebelles ont été tués, 160 faits prisonniers et 1500 armes lourdes et légères ont été récupérées[5].
L'opération à coûté 5 légionnaires tués et 25 blessés, au 2e REP ; 6 disparus à la mission militaire française, un parachutiste belge [6]et 8 militaires marocains ont péri[7], il y a 14 tués et 8 blessés au 311e bataillon parachutiste zaïrois[8]. Les légionnaires ont également pris un millier d’armes légères, 10 mitrailleuses et 38 fusils-mitrailleurs, 4 canons, 15 mortiers et 21 lance-roquettes, et détruit 2 AML.
Quelque 700 civils africains et 170 européens ont trouvé la mort lors de cette tentative de déstabilisation.
C'est la première fois que l'armée française utilise en opération le fusil de précision FR-F1.
Ce sauvetage montre l’efficacité des troupes légères parachutées, lorsqu’elles bénéficient de l’effet de surprise au cours d’une opération bien préparée (renseignement, rapidité de conception et d’exécution, soutien logistique).
Cette opération a permis de conforter le régime de Mobutu, au pouvoir depuis 1965. Elle a déclenché un accroissement du volume de la coopération militaire franco-zaïroise, qui s'est alors accompagné d'une percée spectaculaire des grands groupes industriels français (Thomson-CSF, CGE, Péchiney) sur le marché zaïrois, sans que la population en tire avantage.
L’audace et la rapidité d’exécution de l'opération procurent un effet de surprise favorable aux légionnaires qui s'emparent du centre-ville dans la foulée. En deux jours, ils prennent le contrôle de la ville, libèrent les 2 800 ressortissants et les évacuent le 21 mai.
Références et sources
Pierre Sergent, La Légion saute sur Kolwezi Opération Léopard, Presses de la cité, 1978 (ISBN 978-2266006767)
(fr)(en)[pdf] Général Gausserès, Les enseignements de Kolwezi - Mai 1978, Cahiers du Retex n° 12, supplément à Objectif doctrine 37 (publié par le Centre de doctrine de l'emploi des forces, ministère de la Défense français). En ligne : [3], consulté le 16 octobre 2006, p 27-31.
Magazine Ligne de Front n°1, septembre 2006, "1978, le REP saute sur Kolwezi"
Kanyarwunga Jean, "République démocratique du Congo : Les générations condamnées", Publibook, 2006 (ISBN 2748333435)
Mortier en actionPartis le 17 mai de Solenzara en Corse, les légionnaires de l'opération Léopard se posent à Kinshasa après 10 heures de vol. Le 19 mai ils s'envolent pour Kolwezi situé à 1 500 km et à 14 h 30, une première vague de la force d'intervention française, composée de 405 hommes (le PC et trois compagnies), saute à 250 mètres d'altitude sur l'ancien hippodrome. Six hommes sont blessés par des tirs d’armes légères dès le largage, un autre, atterrissant loin de son unité, est tué et mutilé en pleine rue, sans avoir pu se défaire de son parachute.
Immédiatement, de violents combats de rue s'engagent dans une odeur atroce de cadavres en décomposition . Les tireurs d'élite abattent 10 rebelles de la même manière : une balle dans la tête tirée à 300 mètres. Ces actions permettent de délivrer des Européens retenus en otage ou qui avaient pu se cacher. Une colonne rebelle, avec une AML, est stoppée vers 15 heures à hauteur de la gare par un tir de lance-roquettes. Par des actions débordantes rapides, tous les groupes rebelles sont éliminés.
La ville est sous contrôle de la Légion dès la tombée de la nuit à 18 heures. Les unités s’installent aux carrefours. Pendant la nuit, les rebelles contre-attaquent en s’infiltrant dans le tissu urbain mais sont stoppés par des embuscades de la Légion.
Dans la nuit du 19 au 20, de nouveaux combats ont lieu. Ce n’est qu’en fin de nuit, à 6 h 30, qu’une deuxième vague de 250 parachutistes de la légion est larguée (4e compagnie et section d'éclairage et de reconnaissance), alors qu’elle était initialement prévue pour la nuit du 19 au 20. Sautant à l’est de la ville, elle prend les rebelles à revers et occupe cette partie de la ville dans la matinée. Ses hommes découvriront les massacres du quartier P2.
Le 20 mai, les parachutistes belges atterrissent sur l'aérodrome de la plaine à 5 km de Kolwezi, vers 6 h 30 du matin, font la route à pied vers Kolwezi et ripostent à des tirs effectués par méprise par la Légion étrangère, cet incident n'ayant pas fait de victimes. La Légion laisse ensuite entrer les paras belges dans Kolwezi. Ces derniers ont pour ordre de ne rester que 72 heures. Ils évacuent vers l'aérodrome les ressortissants belges et européens, à l'exclusion des ressortissants africains. Ils laissent aux Français la tâche entière des combats de ratissage. Les troupes belges resteront finalement plus d'un mois au Katanga (Grâce à l'intervention de Valéry Giscard d'Estaing auprès du gouvernement Belge) pour ravitailler en nourriture la population de la région de Kolwezi et assurer, en collaboration avec les troupes marocaines, le maintien de l'ordre.
À midi, les premiers otages sont évacués par le terrain d’aviation.
Dans l’après-midi du 20 mai, le site de Metal-Shaba (Metalkat à l'époque) est lui aussi pris par le 2e REP. Les 200 rebelles sont forcés d’évacuer, mais un sous-officier, le Sergent-Chef Daniel, est tué au cours de l'accrochage.
Relève
La région est, elle aussi, sous contrôle des parachutistes, jusqu’à leur relève par une force africaine à dominante marocaine et ses partenaires (Sénégal, Togo et Gabon). Entre le départ des français et l'arrivée de la force inter africaine, Kolwezi est livrée à l'arbitraire des soldats zaïrois qui, au lieu de rassurer la population, procèdent à des centaines d'arrestations et à des exécutions sommaires de prétendus rebelles.
Bilan
2 200 Européens et 3 000 Africains sont sauvés du massacre.
60 Européens et une centaine d'Africains ont été, toutefois, massacrés. Environ 400 rebelles ont été tués, 160 faits prisonniers et 1500 armes lourdes et légères ont été récupérées[5].
L'opération à coûté 5 légionnaires tués et 25 blessés, au 2e REP ; 6 disparus à la mission militaire française, un parachutiste belge [6]et 8 militaires marocains ont péri[7], il y a 14 tués et 8 blessés au 311e bataillon parachutiste zaïrois[8]. Les légionnaires ont également pris un millier d’armes légères, 10 mitrailleuses et 38 fusils-mitrailleurs, 4 canons, 15 mortiers et 21 lance-roquettes, et détruit 2 AML.
Quelque 700 civils africains et 170 européens ont trouvé la mort lors de cette tentative de déstabilisation.
C'est la première fois que l'armée française utilise en opération le fusil de précision FR-F1.
Ce sauvetage montre l’efficacité des troupes légères parachutées, lorsqu’elles bénéficient de l’effet de surprise au cours d’une opération bien préparée (renseignement, rapidité de conception et d’exécution, soutien logistique).
Cette opération a permis de conforter le régime de Mobutu, au pouvoir depuis 1965. Elle a déclenché un accroissement du volume de la coopération militaire franco-zaïroise, qui s'est alors accompagné d'une percée spectaculaire des grands groupes industriels français (Thomson-CSF, CGE, Péchiney) sur le marché zaïrois, sans que la population en tire avantage.
L’audace et la rapidité d’exécution de l'opération procurent un effet de surprise favorable aux légionnaires qui s'emparent du centre-ville dans la foulée. En deux jours, ils prennent le contrôle de la ville, libèrent les 2 800 ressortissants et les évacuent le 21 mai.
Références et sources
Pierre Sergent, La Légion saute sur Kolwezi Opération Léopard, Presses de la cité, 1978 (ISBN 978-2266006767)
(fr)(en)[pdf] Général Gausserès, Les enseignements de Kolwezi - Mai 1978, Cahiers du Retex n° 12, supplément à Objectif doctrine 37 (publié par le Centre de doctrine de l'emploi des forces, ministère de la Défense français). En ligne : [3], consulté le 16 octobre 2006, p 27-31.
Magazine Ligne de Front n°1, septembre 2006, "1978, le REP saute sur Kolwezi"
Kanyarwunga Jean, "République démocratique du Congo : Les générations condamnées", Publibook, 2006 (ISBN 2748333435)
Invité- Invité
Re: Kolwezi ..
par Admin Ven 13 Nov - 14:39
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- Localisation : Roux
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Date d'inscription : 10/11/2009 -
Re: Kolwezi ..
par Invité Ven 13 Nov - 16:10
merci Daniel et Sylvain
un grand respect pour nos Paras du et 2°REP ainsi que pour les CommandosPara Belges
un grand respect pour nos Paras du et 2°REP ainsi que pour les CommandosPara Belges
Invité- Invité
ordre de Combat
par Admin Mer 18 Nov - 6:12
Compagnie de commandement et des Services
*- Colonel Erulin - Chef de corps
*- Lieutenant-colonel Benezit - Chef d’état-major
*- Capitaine Coevoet - Officier opérations
*- Capitaine Thomas - Officier de renseignements
*- Adjudant-chef Kohler - Officier de transmissions
*- Commandant (air) Amice - Officier de liaison des forces aériennes
*- Capitaine Quiniou - Officier appuis
*- Capitaine Padovani - Officier logistique
*- Lieutenant Jambu - Chef de l’élément soutien
*- Adjudant-chef Achenbrennier - Officier mécanicien
*- Lieutenant Leroux - Chef de l’élément de protection du P.C
*- Médecin-Commandant Ferret - Médecin-chef
*- Médecin-Capitaine Morcillo - Médecin-adjoint
*- Aumônier militaire catholique - Lallemand Aumônier régimentaire
Elément d’Appui et d’Eclairage
*- Capitaine legrand - Chef de l’élément d’appui et d’Eclairage
*- Capitaine Halbert - Chef de section d’Eclairage Régimentaire
*- Lieutenant Verna - Chef de la section de mortier de 81mm
1er Compagnie de combat
*- Capitaine Poulet - Commandant de compagnie
*- Capitaine de Richoufftz - Officier adjoint
*- Adjudant Hosteins - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Rochan - Chef de section de combat
*- Lieutenant Puga - Chef de section de combat
*- Adjudant Pou - Chef de section de combat
2éme Compagnie de combat
*- Capitaine Dubois - Commandant de compagnie
*- Capitaine de Bon - Officier adjoint
*- Adjudant Schyns - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Raymond - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Milesie - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Aoustet - Chef de section de combat
3éme Compagnie de combat
*- Capitaine Gausseres - Commandant de compagnie
*- Lieutenant Banal - Officier adjoint
*- Adjudant-chef Hessler - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Bourgain - Chef de section de combat
*- Lieutenant Wilhem - Chef de section de combat
*- Adjudant Ivanov - Chef de section de combat
4éme Compagnie de combat
*- Capitaine Grail - Commandant de compagnie
*- Capitaine Jolivet - Officier adjoint
*- Adjudant Dapont - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Dary - Chef de section de combat
*- Lieutenant Philipponnat - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Cas - Chef de section de combat
Renforcements
*- Lieutenant de Lavergne (13éme RDP) - Chef d’équipe transmission
*- Lieutenant Prut (13éme RDP) - Chef d’équipe transmission
Détachement du transport aérien militaire
*- Lieutenant-colonel Bernier - Chef du détachement C-160 Transall
*- Capitaine Teikido - Commandant de bord
*- Capitaine Florysiak - Commandant de bord
*- Lieutenant Fromageot - Commandant de bord
*- Adjudant-chef Mengelle - Commandant de bord
*- Commandant Roy - Convoyeuse de l’air
*- Capitaine Simon - Convoyeuse de l’air
*- Capitaine Heliard - Convoyeuse de l’air
*- Lieutenant Henry - Convoyeuse de l’air
*- Colonel Erulin - Chef de corps
*- Lieutenant-colonel Benezit - Chef d’état-major
*- Capitaine Coevoet - Officier opérations
*- Capitaine Thomas - Officier de renseignements
*- Adjudant-chef Kohler - Officier de transmissions
*- Commandant (air) Amice - Officier de liaison des forces aériennes
*- Capitaine Quiniou - Officier appuis
*- Capitaine Padovani - Officier logistique
*- Lieutenant Jambu - Chef de l’élément soutien
*- Adjudant-chef Achenbrennier - Officier mécanicien
*- Lieutenant Leroux - Chef de l’élément de protection du P.C
*- Médecin-Commandant Ferret - Médecin-chef
*- Médecin-Capitaine Morcillo - Médecin-adjoint
*- Aumônier militaire catholique - Lallemand Aumônier régimentaire
Elément d’Appui et d’Eclairage
*- Capitaine legrand - Chef de l’élément d’appui et d’Eclairage
*- Capitaine Halbert - Chef de section d’Eclairage Régimentaire
*- Lieutenant Verna - Chef de la section de mortier de 81mm
1er Compagnie de combat
*- Capitaine Poulet - Commandant de compagnie
*- Capitaine de Richoufftz - Officier adjoint
*- Adjudant Hosteins - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Rochan - Chef de section de combat
*- Lieutenant Puga - Chef de section de combat
*- Adjudant Pou - Chef de section de combat
2éme Compagnie de combat
*- Capitaine Dubois - Commandant de compagnie
*- Capitaine de Bon - Officier adjoint
*- Adjudant Schyns - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Raymond - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Milesie - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Aoustet - Chef de section de combat
3éme Compagnie de combat
*- Capitaine Gausseres - Commandant de compagnie
*- Lieutenant Banal - Officier adjoint
*- Adjudant-chef Hessler - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Bourgain - Chef de section de combat
*- Lieutenant Wilhem - Chef de section de combat
*- Adjudant Ivanov - Chef de section de combat
4éme Compagnie de combat
*- Capitaine Grail - Commandant de compagnie
*- Capitaine Jolivet - Officier adjoint
*- Adjudant Dapont - Chef de la section de commandement
*- Lieutenant Dary - Chef de section de combat
*- Lieutenant Philipponnat - Chef de section de combat
*- Sergent-chef Cas - Chef de section de combat
Renforcements
*- Lieutenant de Lavergne (13éme RDP) - Chef d’équipe transmission
*- Lieutenant Prut (13éme RDP) - Chef d’équipe transmission
Détachement du transport aérien militaire
*- Lieutenant-colonel Bernier - Chef du détachement C-160 Transall
*- Capitaine Teikido - Commandant de bord
*- Capitaine Florysiak - Commandant de bord
*- Lieutenant Fromageot - Commandant de bord
*- Adjudant-chef Mengelle - Commandant de bord
*- Commandant Roy - Convoyeuse de l’air
*- Capitaine Simon - Convoyeuse de l’air
*- Capitaine Heliard - Convoyeuse de l’air
*- Lieutenant Henry - Convoyeuse de l’air
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début de l'opération
par Admin Mer 18 Nov - 6:21
Le briefing, a été fixé à 03h00 du matin au camp de N'Djili avec le Colonel GRAS. Le nom de l’opération avait été baptisée "LEOPARD".
le 2éme Régiment Etranger de Parachutistes serait largué en deux vagues sur la ville de Kolwezi.
La première vague décollerait directement de l’aéroport de Kinshasa « N'Djili » à partir de 7h00 du matin abord des 5 C 130 de l'armée zaïroise et 2 Transall de l'armée française.
La première vague
*- 1ére Compagnie commandait par le Capitaine Poulet
*- 2éme Compagnie commandait par le Capitaine Dubos
*- 3éme Compagnie commandait par le Capitaine Gausseres
*- l’équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes (13éme R.D.P)
Rappelons qu’une équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes était avec les légionnaires ce jour là, les légionnaires ont sautés avec les frères d’armes du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes.
Cette équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutiste était composé :
*- Lieutenant de Lavergne - Chef d’équipe transmission
*- Lieutenant Prut - Chef d’équipe transmission
*- 1 Adjudant
*- 1 Sergent-chef
*- 1 Sergent
La deuxième vague elle serai acheminé sur Kamina à 250km au nord de Kolwezi par le DC 10 d'air Zaïre. 2h00 après les C 130 iraient récupérer la 2éme vagues. Mais nous connaissons tous l'histoire. Ces informations viennent d'un récit du général GRAS qui était à l'époque colonel.
La scoumoune semble poursuivre les hommes du 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, les parachutes sont des « TD 10 » de provenance américaine, et là, ça ne colle pas. Les légionnaires doivent s’adapté aux parachutes, ils accrochent les gaines de saut au harnais avec du fils de fer. Le Lieutenant Jolivet officier spécialiste 3D du régiment, prend les choses en mains, assistés des moniteurs largeurs, vérifie tout le monde.
le 2éme Régiment Etranger de Parachutistes serait largué en deux vagues sur la ville de Kolwezi.
La première vague décollerait directement de l’aéroport de Kinshasa « N'Djili » à partir de 7h00 du matin abord des 5 C 130 de l'armée zaïroise et 2 Transall de l'armée française.
La première vague
*- 1ére Compagnie commandait par le Capitaine Poulet
*- 2éme Compagnie commandait par le Capitaine Dubos
*- 3éme Compagnie commandait par le Capitaine Gausseres
*- l’équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes (13éme R.D.P)
Rappelons qu’une équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes était avec les légionnaires ce jour là, les légionnaires ont sautés avec les frères d’armes du 13éme Régiment de Dragon Parachutistes.
Cette équipe du 13éme Régiment de Dragon Parachutiste était composé :
*- Lieutenant de Lavergne - Chef d’équipe transmission
*- Lieutenant Prut - Chef d’équipe transmission
*- 1 Adjudant
*- 1 Sergent-chef
*- 1 Sergent
La deuxième vague elle serai acheminé sur Kamina à 250km au nord de Kolwezi par le DC 10 d'air Zaïre. 2h00 après les C 130 iraient récupérer la 2éme vagues. Mais nous connaissons tous l'histoire. Ces informations viennent d'un récit du général GRAS qui était à l'époque colonel.
La scoumoune semble poursuivre les hommes du 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, les parachutes sont des « TD 10 » de provenance américaine, et là, ça ne colle pas. Les légionnaires doivent s’adapté aux parachutes, ils accrochent les gaines de saut au harnais avec du fils de fer. Le Lieutenant Jolivet officier spécialiste 3D du régiment, prend les choses en mains, assistés des moniteurs largeurs, vérifie tout le monde.
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Mort au Combat
par Admin Mer 18 Nov - 6:25
Morts aux feux
Sous-officiers :
SERGENT CHEF DANIEL 4éme Compagnie (Sous officier adjoint à la 2éme section)
Caporaux :
CAPORAL CHEF ALLIOUI
CAPORAL ARNOLD - 1ére Compagnie
CAPORAL HARTE - 1ére Compagnie
LEGIONNAIRE de 1ére CLASSE CLEMENT- 1ére Compagnie
Aujourd’hui vos chefs et vos camarades sont réunis autour de vous pour vous dire un dernier adieu.
Sergent-chef Sergent-chef Daniel, nous saluons avec beaucoup de douleur le camarade qui, depuis trois ans au régiment, avait su conquérir l’estime et l’amitié de tous, le sous-officier qualifié que l’on voyait progresser avec plaisir, le chef enfin à l’autorité rayonnante, à la bonne humeur communicative.
Caporal-chef Alioui, depuis cinq ans au 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, tu avais ta place parmi nous ; tes qualités t’avaient rapidement fait désigner pour la qualification de chuteur opérationnel, qualification réservée aux meilleurs.
Caporal Arnold, voici deux ans maintenant que tu avais rejoint le 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, où depuis tu servais avec « Honneur et Fidélité » dans les rangs de la 1ére Compagnie.
Quand à vous Caporal Harte, Légionnaire de 1ére Classe Clément, engagés à quelques jours d’intervalle, vous nous arriviez au début de1977 pour servir ensemble à la 1ére Compagnie.
Vous vous êtes montrés dignes des Anciens en respectant la parole donnée sans en discuter les conséquences et en donnant votre vie pour sauver celles que le régiment avait reçu pour mission de protéger.
Que ce soit au cours de l’assaut initial, au cours du nettoyage de Kolwezi, au cours des actions limitées qui ont suivi l’occupation de la ville ou au cours des missions de sécurité dans les autres villes, tous à votre place vous vous êtes dépensés sans compter n’ayant qu’un objectif : la mission que aviez reçue.
Reposez tranquilles sur cette terre hospitalière qui a si bien su nous accueillir au retour d’autres campagnes, au milieu de votre régiment entourés de ceux qui vous aimaient et qui sauront suivre l’exemple que vous leur avez donné.
Pour vous qui pleurez un fils ou un fiancé, les mots seront sans bien impuissants à calmer votre douleur. Soyer toutefois assurés de la part que nous prenons votre peine et de la valeur de l’héritage que nous laissent vos disparus et que nous aurons à cœur de conserver.
Colonel de Lajudie
Sous-officiers :
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Caporaux :
CAPORAL CHEF ALLIOUI
CAPORAL ARNOLD - 1ére Compagnie
CAPORAL HARTE - 1ére Compagnie
LEGIONNAIRE de 1ére CLASSE CLEMENT- 1ére Compagnie
Aujourd’hui vos chefs et vos camarades sont réunis autour de vous pour vous dire un dernier adieu.
Sergent-chef Sergent-chef Daniel, nous saluons avec beaucoup de douleur le camarade qui, depuis trois ans au régiment, avait su conquérir l’estime et l’amitié de tous, le sous-officier qualifié que l’on voyait progresser avec plaisir, le chef enfin à l’autorité rayonnante, à la bonne humeur communicative.
Caporal-chef Alioui, depuis cinq ans au 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, tu avais ta place parmi nous ; tes qualités t’avaient rapidement fait désigner pour la qualification de chuteur opérationnel, qualification réservée aux meilleurs.
Caporal Arnold, voici deux ans maintenant que tu avais rejoint le 2éme Régiment Etranger de Parachutistes, où depuis tu servais avec « Honneur et Fidélité » dans les rangs de la 1ére Compagnie.
Quand à vous Caporal Harte, Légionnaire de 1ére Classe Clément, engagés à quelques jours d’intervalle, vous nous arriviez au début de1977 pour servir ensemble à la 1ére Compagnie.
Vous vous êtes montrés dignes des Anciens en respectant la parole donnée sans en discuter les conséquences et en donnant votre vie pour sauver celles que le régiment avait reçu pour mission de protéger.
Que ce soit au cours de l’assaut initial, au cours du nettoyage de Kolwezi, au cours des actions limitées qui ont suivi l’occupation de la ville ou au cours des missions de sécurité dans les autres villes, tous à votre place vous vous êtes dépensés sans compter n’ayant qu’un objectif : la mission que aviez reçue.
Reposez tranquilles sur cette terre hospitalière qui a si bien su nous accueillir au retour d’autres campagnes, au milieu de votre régiment entourés de ceux qui vous aimaient et qui sauront suivre l’exemple que vous leur avez donné.
Pour vous qui pleurez un fils ou un fiancé, les mots seront sans bien impuissants à calmer votre douleur. Soyer toutefois assurés de la part que nous prenons votre peine et de la valeur de l’héritage que nous laissent vos disparus et que nous aurons à cœur de conserver.
Colonel de Lajudie
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Les bléssés au Combat
par Admin Mer 18 Nov - 6:28
Officier
LIEUTENANT RAYMOND 2éme Compagnie
Sous-officier
SERGENT CABROL 2éme Compagnie
Caporaux et Légionnaire :
CAPORAL CHEF SENEKOVIC 2éme Compagnie
CAPORAL OVACICK - 2éme Compagnie
CAPORAL PRUDENCE - 4éme Compagnie
CAPORAL PAIN - 1ére Compagnie
CAPORAL DALLET - 2éme Compagnie
CAPORAL COURSON - 3éme Compagnie
CAPORAL MUNOZ - Compagnie d'Appui et d'Eclairage
CAPORAL BAREDA - 2éme Compagnie
LEGIONNAIRE SEEGER 2éme Compagnie
LEGIONNAIRE SORAL 1ére Compagnie
LEGIONNAIRE MARCO 1ére Compagnie
LEGIONNAIRE GILBERT Compagnie de Commandement et des Services
LEGIONNAIRE JAKOVIC 4éme Compagnie
LEGIONNAIRE BECKER Compagnie d'Appui et d'Eclairage
LEGIONNAIRE DEMONT Compagnie d'Appui et d'Eclairage
LEGIONNAIRE SVOBODA 3éme Compagnie
LEGIONNAIRE FORESTIER 3éme Compagnie
LEGIONNAIRE RODRIGUEZ 3éme Compagnie
LIEUTENANT RAYMOND 2éme Compagnie
Sous-officier
SERGENT CABROL 2éme Compagnie
Caporaux et Légionnaire :
CAPORAL CHEF SENEKOVIC 2éme Compagnie
CAPORAL OVACICK - 2éme Compagnie
CAPORAL PRUDENCE - 4éme Compagnie
CAPORAL PAIN - 1ére Compagnie
CAPORAL DALLET - 2éme Compagnie
CAPORAL COURSON - 3éme Compagnie
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CAPORAL BAREDA - 2éme Compagnie
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Bilan
par Admin Mer 18 Nov - 6:33
Bilan :
250 rebelles tués
2 auto-mitrailleuses détruites
1000 armes de guerre récupérées dont 4 canons sans recul,
15 mortiers, 21 lance-roquettes, 10 mitrailleuses et 38 fusils mitrailleurs.
Les 22 et 23 mai, la continuité de l'opération permettra de décimer
quelques petits groupes de rebelles.
Une seule compagnie gardera le contrôle de la ville,
tandis que le reste du Régiment rejoindra Lubumbashi, où
le président Mobutu organisera une prise d'armes en remerciement
au service rendu de la France et du 2e R.E.P qui s'envolera vers la garnison .
250 rebelles tués
2 auto-mitrailleuses détruites
1000 armes de guerre récupérées dont 4 canons sans recul,
15 mortiers, 21 lance-roquettes, 10 mitrailleuses et 38 fusils mitrailleurs.
Les 22 et 23 mai, la continuité de l'opération permettra de décimer
quelques petits groupes de rebelles.
Une seule compagnie gardera le contrôle de la ville,
tandis que le reste du Régiment rejoindra Lubumbashi, où
le président Mobutu organisera une prise d'armes en remerciement
au service rendu de la France et du 2e R.E.P qui s'envolera vers la garnison .
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Re: Kolwezi ..
par Admin Jeu 3 Déc - 6:54
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Re: Kolwezi ..
par Admin Jeu 3 Déc - 7:07
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Re: Kolwezi ..
par Admin Ven 19 Fév - 6:16
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Re: Kolwezi ..
par Invité Ven 23 Avr - 9:08
Merci Daniel, complement sur les paras issus de 11ème D.P.
Sa mission est de réorganiser ce centre et d'assister le commandement local pour mettre sur pied une Brigade Parachutiste. Le détachement initial compte 8 Officiers et 20 Sous-Officiers issus des formations de la 11° D.P.
Le 311° Bataillon , première unité instruite par le détachemen, se comporte glorieuseument au cours de la guerre du Shaba et le 17 Mai 1978 reprend aux rebelles katangais, après de durs combats , l'aérodrome de KOLWEZI.
Lors de l'Opération "LEOPARD" à KOLWEZI. ( Mai 1978 ) , le DAT assume des missions essentielles :
- Préparation de l'intervention aèroportée du 2° R.E.P.
- Accueil, hébergement, fournitures de parachutes, équipement des personnels et des avions .
- Opérations de largages des légionnaires sur KOLWEZI - chef largueur français et largueurs Zaïrois.
- Soutien des opérations après reprise de la ville.
Le DAT a constitué et dirigé durant un mois une Base Opérationnelle Aéroportée.
Il faut noter également que toutes ces missions ont été excutées en étroite coopération avec le personnel Zaïrois du camp et que la coopération militaire Franc-Zaïroise a été exemplaire dirant des jours difficiles .
Par ailleurs une partie du détachement ( 5 Officiers, 8 Sous-Officiers) sauta sur KOLWEZI , le 20 Mai au matin, avec la deuxième vague du 2° R.E.P. afin de rejoindre le 311° Bataillon et de procéder à sa réorganisation sur l'aérodrome
Le DAT, porté à un effectif de 20 Officiers et 45 Sous-Officiers à partir du mois d'Août 1978, poursuit sa mission de formation et instruction des bataillons Zaïrois.
Description de l'Insigne :
Insigne rectangulaire en tissu, bordure brodée blanche, sur fond bleu-blanc-rouge insigne de béret des Parachutistes Coloniaux brodé or,poignard et demi aile d'argent.
Dans le haut de l'insigne brodé noir " AMT PARA" en bas " ZAÏRE " . AMT PARA signifiant Assistance Militaire Technique Parachutiste .
Cet écusson a été fabriqué à 500 exemplaires par la Maison ARTHUS-BERTRAND.
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A.M.T. PARA - ZAIRE
DETACHEMENT PARACHUTISTE D'ASSISTANCE MILITAIRE TECHNIQUE AU ZAIRE
Créé le 15 octobre 1977, il s'installe à N'DJILI près de l'aéoroport international de KINSHASA , dans un camp déjà occupé par le centre d'entrainement des Troupes Aéroportées Zaïroises (C.E.TA.)DETACHEMENT PARACHUTISTE D'ASSISTANCE MILITAIRE TECHNIQUE AU ZAIRE
Sa mission est de réorganiser ce centre et d'assister le commandement local pour mettre sur pied une Brigade Parachutiste. Le détachement initial compte 8 Officiers et 20 Sous-Officiers issus des formations de la 11° D.P.
Le 311° Bataillon , première unité instruite par le détachemen, se comporte glorieuseument au cours de la guerre du Shaba et le 17 Mai 1978 reprend aux rebelles katangais, après de durs combats , l'aérodrome de KOLWEZI.
Lors de l'Opération "LEOPARD" à KOLWEZI. ( Mai 1978 ) , le DAT assume des missions essentielles :
- Préparation de l'intervention aèroportée du 2° R.E.P.
- Accueil, hébergement, fournitures de parachutes, équipement des personnels et des avions .
- Opérations de largages des légionnaires sur KOLWEZI - chef largueur français et largueurs Zaïrois.
- Soutien des opérations après reprise de la ville.
Le DAT a constitué et dirigé durant un mois une Base Opérationnelle Aéroportée.
Il faut noter également que toutes ces missions ont été excutées en étroite coopération avec le personnel Zaïrois du camp et que la coopération militaire Franc-Zaïroise a été exemplaire dirant des jours difficiles .
Par ailleurs une partie du détachement ( 5 Officiers, 8 Sous-Officiers) sauta sur KOLWEZI , le 20 Mai au matin, avec la deuxième vague du 2° R.E.P. afin de rejoindre le 311° Bataillon et de procéder à sa réorganisation sur l'aérodrome
Le DAT, porté à un effectif de 20 Officiers et 45 Sous-Officiers à partir du mois d'Août 1978, poursuit sa mission de formation et instruction des bataillons Zaïrois.
Description de l'Insigne :
Insigne rectangulaire en tissu, bordure brodée blanche, sur fond bleu-blanc-rouge insigne de béret des Parachutistes Coloniaux brodé or,poignard et demi aile d'argent.
Dans le haut de l'insigne brodé noir " AMT PARA" en bas " ZAÏRE " . AMT PARA signifiant Assistance Militaire Technique Parachutiste .
Cet écusson a été fabriqué à 500 exemplaires par la Maison ARTHUS-BERTRAND.
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Re: Kolwezi ..
par legion76 Sam 24 Avr - 6:51
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Re: Kolwezi ..
par Invité Sam 24 Avr - 16:27
Plaquette: pour cette action militaire exemplaire. Kolwezi, cité minière du Zaïre,fut le théâtre d'une opération armée où s'illustra l'armée française, à travers le 2° Régiment Etranger de Parachutistes.
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CITATION DU 2e REP A L'ORDRE DE L'ARMEE
POUR L'OPERATION KOLWEZI
« Magnifique régiment qui, depuis sa création en 1948, n'a cessé de s'illustrer au service de la France, partout où l'exigeait le soutien de la liberté et des intérêts nationaux. »
« Opérant à six mille kilomètres de sa base sous l'énergique impulsion de son chef, le colonel Erulin, cette unité s'est assuré, en moins de quarante-huit heures, le contrôle de la région, sauvant la vie de plusieurs centaines de familles, notamment françaises. »
« Par cette action courageuse et efficace qui s'inscrit dans la tradition des troupes aéroportées et de la Légion étrangère combinant une mission humanitaire sans précédent avec une action militaire exemplaire, le 2e Régiment étranger de parachutistes a mérité, une nouvelle fois, la reconnaissance des armées et de la nation. »
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CITATION DU 2e REP A L'ORDRE DE L'ARMEE
POUR L'OPERATION KOLWEZI
« Magnifique régiment qui, depuis sa création en 1948, n'a cessé de s'illustrer au service de la France, partout où l'exigeait le soutien de la liberté et des intérêts nationaux. »
« Opérant à six mille kilomètres de sa base sous l'énergique impulsion de son chef, le colonel Erulin, cette unité s'est assuré, en moins de quarante-huit heures, le contrôle de la région, sauvant la vie de plusieurs centaines de familles, notamment françaises. »
« Par cette action courageuse et efficace qui s'inscrit dans la tradition des troupes aéroportées et de la Légion étrangère combinant une mission humanitaire sans précédent avec une action militaire exemplaire, le 2e Régiment étranger de parachutistes a mérité, une nouvelle fois, la reconnaissance des armées et de la nation. »
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Re: Kolwezi ..
par Admin Dim 25 Avr - 6:07
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Re: Kolwezi ..
par Admin Mar 27 Avr - 6:11
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Re: Kolwezi ..
par Invité Mar 4 Mai - 13:55
Merci pour ce récit.Je m'en souviens très bien alors que je n'avais que 14 ans. Cet épisode m'avait marqué et doit être la cause de mon admiration et mon grand respect pour la Légion ....
Invité- Invité
Re: Kolwezi ..
par Invité Ven 20 Mai - 14:46
33 ans ans hier une pensée pour ceux qui sont rester là bas
Invité- Invité
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