30 avril 1863 CAMERONE
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30 avril 1863 CAMERONE
Le 30 avril 1863, à Camerone, au Mexique, soixante trois légionnaires français résistent héroïquement à deux mille Mexicains.
La guerre du Mexique
Un an plus tôt, la France, l'Angleterre et l'Espagne étaient intervenues au Mexique pour obliger le président Juarez à honorer ses dettes.
Tandis que les Anglais et les Espagnols se retiraient, l'empereur Napoléon III formait le projet de renverser Juarez et de transformer le Mexique en un empire latin et catholique. La couronne mexicaine était promise à l'archiduc Maximilien, le frère de l'empereur d'Autriche.
Mais cette «grande pensée» de Napoléon III n'allait pas tarder à sombrer dans la tragédie du fait de la résistance farouche des Mexicains.
Sacrifice
Tandis que l'armée française assiège la ville de Puebla, une compagnie de la Légion étrangère chargée de protéger ses lignes de ravitaillement est elle-même attaquée par des cavaliers juaristes. Sur ordre de leur capitaine, Jean Danjou (35 ans), les légionnaires se barricadent dans le village abandonné de Camerone. Ils jurent de ne jamais se rendre.
Danjou est tué au cours d'une ronde et il ne reste bientôt plus que huit survivants. Ils se retranchent dans un hangar où ils tiennent encore une heure. Ils acceptent enfin de se rendre avec leurs armes et sous condition que leurs blessés soient soignés.
Cet acte d'héroïsme n'empêchera pas l'échec piteux de l'entreprise napoléonienne. En violation de ses promesses à l'archiduc Maximilien, Napoléon III rapatriera son corps expéditionnaire en catastrophe. Maximilien refusera quant à lui de s'enfuir. Il sera fusillé par les partisans de Juarez à Queretaro.
Restera le souvenir de Camerone. Depuis un siècle, la Légion étrangère commémore chaque année ce fait d'armes en ne manquant pas de rendre les honneurs à... la main en bois du capitaine Danjou.
La guerre du Mexique
Un an plus tôt, la France, l'Angleterre et l'Espagne étaient intervenues au Mexique pour obliger le président Juarez à honorer ses dettes.
Tandis que les Anglais et les Espagnols se retiraient, l'empereur Napoléon III formait le projet de renverser Juarez et de transformer le Mexique en un empire latin et catholique. La couronne mexicaine était promise à l'archiduc Maximilien, le frère de l'empereur d'Autriche.
Mais cette «grande pensée» de Napoléon III n'allait pas tarder à sombrer dans la tragédie du fait de la résistance farouche des Mexicains.
Sacrifice
Tandis que l'armée française assiège la ville de Puebla, une compagnie de la Légion étrangère chargée de protéger ses lignes de ravitaillement est elle-même attaquée par des cavaliers juaristes. Sur ordre de leur capitaine, Jean Danjou (35 ans), les légionnaires se barricadent dans le village abandonné de Camerone. Ils jurent de ne jamais se rendre.
Danjou est tué au cours d'une ronde et il ne reste bientôt plus que huit survivants. Ils se retranchent dans un hangar où ils tiennent encore une heure. Ils acceptent enfin de se rendre avec leurs armes et sous condition que leurs blessés soient soignés.
Cet acte d'héroïsme n'empêchera pas l'échec piteux de l'entreprise napoléonienne. En violation de ses promesses à l'archiduc Maximilien, Napoléon III rapatriera son corps expéditionnaire en catastrophe. Maximilien refusera quant à lui de s'enfuir. Il sera fusillé par les partisans de Juarez à Queretaro.
Restera le souvenir de Camerone. Depuis un siècle, la Légion étrangère commémore chaque année ce fait d'armes en ne manquant pas de rendre les honneurs à... la main en bois du capitaine Danjou.
Invité- Invité
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
Camerone
Introduction
Pendant l'expédition française au mexique en 1863, l'armée française était entrain d'assiéger Puebla. Ainsi, un convoi français fut envoyté et parti du port de veracruz un 29 avril 1863. Ce convoit contenait beaucoup de méteriel pour sièger, de vivres et de 3 millions en numéraire.
Ayant peur que ce convoit soit attaqué, le colonel Jeanningros, commandant du Régiment étranger décida d'envoyer la 3 ème compagnie en éclaireur afin de vérifier les allentours de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.
Ce sera environ 62 fantassins et 3 officiers de la 3 ème compagnie du régiment qui seront envoyés pour assurer l'arrivée du convoi.
La campagne avant la bataille
La compagnie n'ayant pas eu d'officier disponible à cause de la fièvre jaune qui avait touché de nombreux membes du corps expéditionnaire, le captitaine Jean Danjou se porta alors volontaire pour la commander. D'autres le suivirent comme les sous-lieutenants Jean Vilain et Clément Maudet.
Le colonet Milan fut alors averti de leur passage et mis ses troupes en alerte. Une armée composée d'environs 1200 fantassins et 800 cavaliers mexicains.
( Le capitaine Jean Danjou )
La bataille
Partie de Chiquihuite tres tôt le matin, la compagnie passa devant le poste de Paso-del-Macho qui était commandé par le capitaine Saussier.
Après avoir dépassé le groupe de maisons surnomé Cameron de Tejeda, la compagnie arriva à Pao Verde vers 7h00 après avoir parcouru les 24 km qui les séparaient de leur garnison de départ. Les légionnaires en profitèrent pour un peu se reposer et faire la café.
Alors, c'est là qu'ils reperèrent les Mexicains. Ceux-ci étant trop nombreux, le capitaine Danjou décida de se replier sur le village. C'est alors que les premiers tirs furent échangés entre les mexicains et les légionnaires. La colonne dépasse alors le groupe de maisons, c'est à ce moment que la cavalerie du colonet Milan chargea la troupe de légionnaires qui fut contrainte de former le carré.La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
La cavalerie rechargea sur la troupe mais échoua encore une fois, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugièrent alors dans l'hacienda. Une fois dans l'hacienda, les légionnaires barricadèrent l'enceinte du mieux qu'ils le pouvèrent
Les Mexicains encerlèrent et bloquèrent les pièces du re de chaussée et empêche l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki observe les mouvement de l'ennemi en se cachant sur le toit du bâtiment principal. Vers 10h00 du matin, la fatigue, la soif et la faim commence tout doucement à toucher les hommes du capitaine Danjour. Un officier mexicain leur propose alors de se rendre mais le capitaine s'y refuse et voila ce qu'il lui répond : " Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas!"
Il fait ensuite jurer à ses hommes de se battre jusqu'au bout pour la France. Pour obliger les legionnaire à sortir, les mexicains mettèrent le feu à l'hacienda pendant qu d'autres essayent de pénétrer dans la pièce tenue par les legionnaires.
A mi-journée, le capitaine Danjou tombe d'une balle en plein coeur, c'est alors que le commandement revient au sous-lieutenant jean Vilain. Les mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers 14h00, c'ets au tour de Jean vilain de tomber, frappé d'une balle en plein front, ce sera alors le sous-lieutenant Maudet qui prendra le commandement mais ce sera de courte durée car celui-ci sera à son tour touché d'une balle.
Après ces longue heures de combats, il ne reste plus que 12 hommes en état de se battre. C'est à ce moment là que le colonel mexicain rassembla ses hommes pour finir le combat et leur dirt que ce serait la honte de ne pas arriver à battre cette poignée de braves.
L'ultime assaut est alors donné avec les derniers hommes prêt à se battre; le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine et les légionnaores Catteau, Wensel et Constantin. Au signal de l'officier, ceux-ci foncèrent, la baïonnette au fusil.
Catteau meurt en voulant protéger son sous-lieutenant qui sera lui même blessé à deux reprises. On officier mexicain ordonne aux survivant de se rendre mais Maine répond :
« Nous nous rendrons si vous nous faîtes la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
« On ne refuse rien à des hommes comme vous » répondit le colonel mexicain Cambas.
En outre un monument fût élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE
OPPOSÉS À TOUTE UNE ARMÉE.
SA MASSE LES ÉCRASA.
LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE
ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS -
À CAMERONE LE 30 AVRIL 1863
Depuis, lorsque les troupes Mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.
Depuis, lorsque les troupes Mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat par souscription à l’initiative d'Edouard Sempé, consul de France à Vera Cruz. Il porte l’inscription connut de tout légionnaire :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Introduction
Pendant l'expédition française au mexique en 1863, l'armée française était entrain d'assiéger Puebla. Ainsi, un convoi français fut envoyté et parti du port de veracruz un 29 avril 1863. Ce convoit contenait beaucoup de méteriel pour sièger, de vivres et de 3 millions en numéraire.
Ayant peur que ce convoit soit attaqué, le colonel Jeanningros, commandant du Régiment étranger décida d'envoyer la 3 ème compagnie en éclaireur afin de vérifier les allentours de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.
Ce sera environ 62 fantassins et 3 officiers de la 3 ème compagnie du régiment qui seront envoyés pour assurer l'arrivée du convoi.
La campagne avant la bataille
La compagnie n'ayant pas eu d'officier disponible à cause de la fièvre jaune qui avait touché de nombreux membes du corps expéditionnaire, le captitaine Jean Danjou se porta alors volontaire pour la commander. D'autres le suivirent comme les sous-lieutenants Jean Vilain et Clément Maudet.
Le colonet Milan fut alors averti de leur passage et mis ses troupes en alerte. Une armée composée d'environs 1200 fantassins et 800 cavaliers mexicains.
( Le capitaine Jean Danjou )
La bataille
Partie de Chiquihuite tres tôt le matin, la compagnie passa devant le poste de Paso-del-Macho qui était commandé par le capitaine Saussier.
Après avoir dépassé le groupe de maisons surnomé Cameron de Tejeda, la compagnie arriva à Pao Verde vers 7h00 après avoir parcouru les 24 km qui les séparaient de leur garnison de départ. Les légionnaires en profitèrent pour un peu se reposer et faire la café.
Alors, c'est là qu'ils reperèrent les Mexicains. Ceux-ci étant trop nombreux, le capitaine Danjou décida de se replier sur le village. C'est alors que les premiers tirs furent échangés entre les mexicains et les légionnaires. La colonne dépasse alors le groupe de maisons, c'est à ce moment que la cavalerie du colonet Milan chargea la troupe de légionnaires qui fut contrainte de former le carré.La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
La cavalerie rechargea sur la troupe mais échoua encore une fois, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugièrent alors dans l'hacienda. Une fois dans l'hacienda, les légionnaires barricadèrent l'enceinte du mieux qu'ils le pouvèrent
Les Mexicains encerlèrent et bloquèrent les pièces du re de chaussée et empêche l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki observe les mouvement de l'ennemi en se cachant sur le toit du bâtiment principal. Vers 10h00 du matin, la fatigue, la soif et la faim commence tout doucement à toucher les hommes du capitaine Danjour. Un officier mexicain leur propose alors de se rendre mais le capitaine s'y refuse et voila ce qu'il lui répond : " Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas!"
Il fait ensuite jurer à ses hommes de se battre jusqu'au bout pour la France. Pour obliger les legionnaire à sortir, les mexicains mettèrent le feu à l'hacienda pendant qu d'autres essayent de pénétrer dans la pièce tenue par les legionnaires.
A mi-journée, le capitaine Danjou tombe d'une balle en plein coeur, c'est alors que le commandement revient au sous-lieutenant jean Vilain. Les mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers 14h00, c'ets au tour de Jean vilain de tomber, frappé d'une balle en plein front, ce sera alors le sous-lieutenant Maudet qui prendra le commandement mais ce sera de courte durée car celui-ci sera à son tour touché d'une balle.
Après ces longue heures de combats, il ne reste plus que 12 hommes en état de se battre. C'est à ce moment là que le colonel mexicain rassembla ses hommes pour finir le combat et leur dirt que ce serait la honte de ne pas arriver à battre cette poignée de braves.
L'ultime assaut est alors donné avec les derniers hommes prêt à se battre; le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine et les légionnaores Catteau, Wensel et Constantin. Au signal de l'officier, ceux-ci foncèrent, la baïonnette au fusil.
Catteau meurt en voulant protéger son sous-lieutenant qui sera lui même blessé à deux reprises. On officier mexicain ordonne aux survivant de se rendre mais Maine répond :
« Nous nous rendrons si vous nous faîtes la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
« On ne refuse rien à des hommes comme vous » répondit le colonel mexicain Cambas.
En outre un monument fût élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE
OPPOSÉS À TOUTE UNE ARMÉE.
SA MASSE LES ÉCRASA.
LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE
ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS -
À CAMERONE LE 30 AVRIL 1863
Depuis, lorsque les troupes Mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.
Depuis, lorsque les troupes Mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat par souscription à l’initiative d'Edouard Sempé, consul de France à Vera Cruz. Il porte l’inscription connut de tout légionnaire :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Invité- Invité
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
Camerone
Il est à la Légion, une des traditions qui se doit d'être respectée par les Légionnaires, sous-officiers, officiers, Anciens. Unique à tous les régiments sans distinction, présente, dans toutes les Associations d'anciens légionnaires. C'est vers la fin de la "grande guerre" que les légionnaires ont ouvert la célébration de ce fait héroïque de 1863.
1931, année de la commémoration du monument aux morts de Sidi bel-Abbès, n'a fait qu'amplifier le mouvement et depuis, chaque année, le 30 avril, en France et à l'étranger, dans tous les régiments de la Légion étrangère, dans toutes les amicales des anciens, képis blancs, képis noirs et bérets verts fêtent Camerone.
Mais pourquoi "Camerone"? qu'est-ce que Camerone?
L'ethtymologie du nom vient de "Camaron", petite localité du Mexique. Que se passa t'il exactement ce 30 avril 1863? découvrez-le en lisant "le récit de Camerone" qui chaque année est lu, à voix haute devant l'assistance représentée pour la commémoration.
"L'armée française assiégeait Puebla
La Légion avait pour mission d'assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n'avait pas d'officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement. Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l'ennemi des premières pertes sévères. Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher, pour fixer l'ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi. Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait repondre: "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fait prêté à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'a 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains: Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins. A midi, le capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussi à mettre le feu à l'auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet; celui-ci la repousse avec mépris. L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : Le caporal Maine, le légionnaire Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauvent. Il leur crie : "Rendez-vous"! "Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes.
"On ne refuse rien à des hommes comme vous"! répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée. L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris.
Le 3 mai 1863, le colonel Jeanningros et ses hommes se contentèrent d’ériger une croix de bois avec l’inscription Ci-gît la 3e compagnie du 1er bataillon de la Légion étrangère. Elle fut remplacé par une colonne en dur avant la fin de la campagne.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat par souscription à l’initiative d'Edouard Sempé, consul de France à Vera Cruz. Il porte l’inscription connut de tout légionnaire :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Son état de délabrement, incita le colonel Pénette, un ancien officier de Légion, lors d’une visite de recueillement en 1948, à œuvrer pour la construction d’un nouveau monument. L’accueil enthousiaste fait à ce projet, tant au sein de la Légion que parmi les plus hautes autorités mexicaines, déboucha sur une réalisation grandiose, où fut célébré le centenaire de Camerone. L’inauguration de l’ouvrage définitif eu lieu le 15 décembre 1965.
Chaque année l’Armée mexicaine vient rendre hommage, devant ce monument, aux hommes tombés ce jour-là, Français comme Mexicains. Des détachements français se joignent régulièrement à eux. Avec le temps cette cérémonie est devenu le symbole d’un rapprochement entre le Mexique et la France.
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles "présentent les armes."
Récupérée de « http://encyclopedie-afn.org/index.php/LEGION_ETRANGERE_TRADITIONS_CAMERONE »
Il est à la Légion, une des traditions qui se doit d'être respectée par les Légionnaires, sous-officiers, officiers, Anciens. Unique à tous les régiments sans distinction, présente, dans toutes les Associations d'anciens légionnaires. C'est vers la fin de la "grande guerre" que les légionnaires ont ouvert la célébration de ce fait héroïque de 1863.
1931, année de la commémoration du monument aux morts de Sidi bel-Abbès, n'a fait qu'amplifier le mouvement et depuis, chaque année, le 30 avril, en France et à l'étranger, dans tous les régiments de la Légion étrangère, dans toutes les amicales des anciens, képis blancs, képis noirs et bérets verts fêtent Camerone.
Mais pourquoi "Camerone"? qu'est-ce que Camerone?
L'ethtymologie du nom vient de "Camaron", petite localité du Mexique. Que se passa t'il exactement ce 30 avril 1863? découvrez-le en lisant "le récit de Camerone" qui chaque année est lu, à voix haute devant l'assistance représentée pour la commémoration.
"L'armée française assiégeait Puebla
La Légion avait pour mission d'assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n'avait pas d'officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement. Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l'ennemi des premières pertes sévères. Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher, pour fixer l'ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi. Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait repondre: "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fait prêté à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'a 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains: Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins. A midi, le capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussi à mettre le feu à l'auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet; celui-ci la repousse avec mépris. L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : Le caporal Maine, le légionnaire Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauvent. Il leur crie : "Rendez-vous"! "Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes.
"On ne refuse rien à des hommes comme vous"! répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée. L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris.
Le 3 mai 1863, le colonel Jeanningros et ses hommes se contentèrent d’ériger une croix de bois avec l’inscription Ci-gît la 3e compagnie du 1er bataillon de la Légion étrangère. Elle fut remplacé par une colonne en dur avant la fin de la campagne.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat par souscription à l’initiative d'Edouard Sempé, consul de France à Vera Cruz. Il porte l’inscription connut de tout légionnaire :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Son état de délabrement, incita le colonel Pénette, un ancien officier de Légion, lors d’une visite de recueillement en 1948, à œuvrer pour la construction d’un nouveau monument. L’accueil enthousiaste fait à ce projet, tant au sein de la Légion que parmi les plus hautes autorités mexicaines, déboucha sur une réalisation grandiose, où fut célébré le centenaire de Camerone. L’inauguration de l’ouvrage définitif eu lieu le 15 décembre 1965.
Chaque année l’Armée mexicaine vient rendre hommage, devant ce monument, aux hommes tombés ce jour-là, Français comme Mexicains. Des détachements français se joignent régulièrement à eux. Avec le temps cette cérémonie est devenu le symbole d’un rapprochement entre le Mexique et la France.
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles "présentent les armes."
Récupérée de « http://encyclopedie-afn.org/index.php/LEGION_ETRANGERE_TRADITIONS_CAMERONE »
Invité- Invité
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
voila comment Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la Guerre a pour effet d'envoyer le Régiment étranger au Mexique mais ces officiers seront punis.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
Le régiment se déplace ensuite vers les Terres chaudes et est réorganisé en 4 bataillons en 1864. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
Le régiment se déplace ensuite vers les Terres chaudes et est réorganisé en 4 bataillons en 1864. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
période important pour les Français mais aussi pour les Belges vous le comprendrez en lisant ce qui suit et j'ajouterais que cela pourrait être une explication du "BOUDIN" pour les Belges de la Légion Etrangère
Maximilien Ier du Mexique ou Ferdinand Maximilian Joseph, Prince Impérial et Archiduc d'Autriche, Prince Royal de Hongrie et de Bohème (Vienne, 6 juillet 1832 - Querétaro, Mexique, 19 juin 1867) était un membre (archiduc) de la famille impériale d'Autriche (maison de Lorraine). Avec l'appui de Napoléon III et des conservateurs mexicains, il se proclama empereur du Mexique, le 10 avril 1864. De nombreux Mexicains et gouvernements étrangers ne reconnurent pas son gouvernement. Les républicains mexicains l'arrêtèrent et l'exécutèrent.
Il naquit dans le palais de Schönbrunn, près de Vienne en Autriche. Il se maria le 27 juillet 1857 à Bruxelles avec la princesse Charlotte de Belgique, la fille de Léopold Ier, roi des Belges.
Il était le frère de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche.
Les ambitions de Napoléon III l'amenèrent à intervenir dans la politique mexicaine. Sous prétexte d'obtenir le remboursement des dettes du gouvernement de Benito Juárez, la France participa à l'expédition du Mexique aux côtés des Espagnols et des Anglais, envisageant de se réimplanter sur le continent américain. Après le départ des forces alliées en 1862, les Français décidèrent de rester sur place et d'occuper le pays pour en faire une nation industrialisée qui rivaliserait avec les États-Unis.
Maximilien est exécuté sur ordre de Juárez, pour l'exemple, le 14 juin 1867. Marchant vers l'exécution, il tend à l'abbé sa montre qui renferme le portrait de Carlota, sa femme, et dit : « Envoyez ce souvenir en Europe à ma bien chère femme, si elle vit, dites-lui que mes yeux se fermeront avec son image que j'emporte là-haut ». Puis il s'exclame : « Je pardonne à tous, que tous me pardonnent. Que mon sang prêt à couler soit répandu pour le bien du pays. Vive le Mexique ! Vive l'indépendance ! »
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Maximilien Ier du Mexique ou Ferdinand Maximilian Joseph, Prince Impérial et Archiduc d'Autriche, Prince Royal de Hongrie et de Bohème (Vienne, 6 juillet 1832 - Querétaro, Mexique, 19 juin 1867) était un membre (archiduc) de la famille impériale d'Autriche (maison de Lorraine). Avec l'appui de Napoléon III et des conservateurs mexicains, il se proclama empereur du Mexique, le 10 avril 1864. De nombreux Mexicains et gouvernements étrangers ne reconnurent pas son gouvernement. Les républicains mexicains l'arrêtèrent et l'exécutèrent.
Il naquit dans le palais de Schönbrunn, près de Vienne en Autriche. Il se maria le 27 juillet 1857 à Bruxelles avec la princesse Charlotte de Belgique, la fille de Léopold Ier, roi des Belges.
Il était le frère de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche.
Les ambitions de Napoléon III l'amenèrent à intervenir dans la politique mexicaine. Sous prétexte d'obtenir le remboursement des dettes du gouvernement de Benito Juárez, la France participa à l'expédition du Mexique aux côtés des Espagnols et des Anglais, envisageant de se réimplanter sur le continent américain. Après le départ des forces alliées en 1862, les Français décidèrent de rester sur place et d'occuper le pays pour en faire une nation industrialisée qui rivaliserait avec les États-Unis.
Maximilien est exécuté sur ordre de Juárez, pour l'exemple, le 14 juin 1867. Marchant vers l'exécution, il tend à l'abbé sa montre qui renferme le portrait de Carlota, sa femme, et dit : « Envoyez ce souvenir en Europe à ma bien chère femme, si elle vit, dites-lui que mes yeux se fermeront avec son image que j'emporte là-haut ». Puis il s'exclame : « Je pardonne à tous, que tous me pardonnent. Que mon sang prêt à couler soit répandu pour le bien du pays. Vive le Mexique ! Vive l'indépendance ! »
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
les forces Françaises et autres en présence :
Sur les 38 493 militaires français envoyés au Mexique (soit 20 % des forces françaises), 6 654 sont morts de blessures ou de maladie.
En 1863, le khédive d'Égypte a offert un bataillon de 450 soldats à l'Empire mexicain, dont beaucoup de Soudanais supposés plus résistants aux maladies tropicales. À partir de 1864-1865, l'Autriche-Hongrie a envoyé 7000 hommes (Polonais, Hongrois…). 2000 volontaires belges ont formé le régiment Impératrice Charlotte.
Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :
les 7e, 51e, 62e, 81e, 95e et 99e régiments d'infanterie de ligne ;
les 1er, 7e, 18e et 20e de chasseurs à pied ;
des bataillons du 1er, 2e et 3e zouaves ;
le 2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique ;
un bataillon de marche de tirailleurs algériens.
le régiment étranger, premier des régiments de la légion étrangère qui se distingue à la bataille de Camerone ;
le 12e régiment de chasseurs à cheval ;
des escadrons du 1er, 2e et 3e régiment de chasseurs d'Afrique ;
deux escadrons du 5e régiment de hussards ;
des compagnies du 1er, 2e et 3e régiment de génie ;
des batterie du 1er, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 9e, 11e régiment d'artillerie
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, elle le dut à titre de punition de ses officiers qui livrèrent une pétition qui désobligea le ministre de la guerre..
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone (en espagnol Camaron repabtisée plus tard Villa Tejeda) qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée et de l'exécution de la mission au péril de sa vie si necessaire; sont aujourd'hui toujours une ligne de conduite. Bien qu'il s'agisse pour la Légion d'une défaite, elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants, le caporal Maine et les légionnaires Wensel et Constantin), qui tentèrent une ultime charge a la baïonnette ! Le capitaine Danjou y perdit la vie et y laissa sa main de bois qui fut retouvée deux ans plus tard par un lieutenant autrichien. Cette main est devenue un objet précieux pour tous les légionnaires.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l’Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Principales batailles de l'expédition
Bataille de Las Cumbres
Bataille de Puebla (5 mai 1862) puis siège de Puebla
Bataille de Camerone
Bataille de Bagdad (Mexique)
Bataille de Tacambaro
Bataille de la Carbonera
Siège de Querétaro
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Sur les 38 493 militaires français envoyés au Mexique (soit 20 % des forces françaises), 6 654 sont morts de blessures ou de maladie.
En 1863, le khédive d'Égypte a offert un bataillon de 450 soldats à l'Empire mexicain, dont beaucoup de Soudanais supposés plus résistants aux maladies tropicales. À partir de 1864-1865, l'Autriche-Hongrie a envoyé 7000 hommes (Polonais, Hongrois…). 2000 volontaires belges ont formé le régiment Impératrice Charlotte.
Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :
les 7e, 51e, 62e, 81e, 95e et 99e régiments d'infanterie de ligne ;
les 1er, 7e, 18e et 20e de chasseurs à pied ;
des bataillons du 1er, 2e et 3e zouaves ;
le 2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique ;
un bataillon de marche de tirailleurs algériens.
le régiment étranger, premier des régiments de la légion étrangère qui se distingue à la bataille de Camerone ;
le 12e régiment de chasseurs à cheval ;
des escadrons du 1er, 2e et 3e régiment de chasseurs d'Afrique ;
deux escadrons du 5e régiment de hussards ;
des compagnies du 1er, 2e et 3e régiment de génie ;
des batterie du 1er, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 9e, 11e régiment d'artillerie
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, elle le dut à titre de punition de ses officiers qui livrèrent une pétition qui désobligea le ministre de la guerre..
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone (en espagnol Camaron repabtisée plus tard Villa Tejeda) qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée et de l'exécution de la mission au péril de sa vie si necessaire; sont aujourd'hui toujours une ligne de conduite. Bien qu'il s'agisse pour la Légion d'une défaite, elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants, le caporal Maine et les légionnaires Wensel et Constantin), qui tentèrent une ultime charge a la baïonnette ! Le capitaine Danjou y perdit la vie et y laissa sa main de bois qui fut retouvée deux ans plus tard par un lieutenant autrichien. Cette main est devenue un objet précieux pour tous les légionnaires.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxacca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l’Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Principales batailles de l'expédition
Bataille de Las Cumbres
Bataille de Puebla (5 mai 1862) puis siège de Puebla
Bataille de Camerone
Bataille de Bagdad (Mexique)
Bataille de Tacambaro
Bataille de la Carbonera
Siège de Querétaro
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
merci a vous tous
et surtout a eux
et surtout a eux
olivier- Admin
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Re: 30 avril 1863 CAMERONE
MERCI A TOUS
olivier- Admin
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legion76- Admin
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Date d'inscription : 14/03/2010
Age : 61
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
Superbe Travail sur un autre site Légion actualiser de Photos et narration du combat de Camerone
http://www.fanion-vert-rouge.info/camerone/page_combat_camerone.htm
http://www.fanion-vert-rouge.info/camerone/page_combat_camerone.htm
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
Merci , beau récit !
Je connaissais ce fait historique grace a un livre "CAMERONE" de Pierre SERGENT que j'avais lu il y a quelques années
Merci encore à tous ceux qui nous font partager ces pages d'Histoire
Mathias
Je connaissais ce fait historique grace a un livre "CAMERONE" de Pierre SERGENT que j'avais lu il y a quelques années
Merci encore à tous ceux qui nous font partager ces pages d'Histoire
Mathias
Invité- Invité
Re: 30 avril 1863 CAMERONE
Très beau post ,
Merci Christian .
Merci Christian .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
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