Les commandos de marine Français
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Les commandos de marine Français
Les commandos marine sont des formations de forces spéciales de la marine française, la Marine nationale.
Histoire
Les commandos marine ont été créés durant la dernière guerre mondiale en Grande-Bretagne, sur le modèle des Royal Marines Commandos ou forces spéciales de la Royal Navy à partir d'éléments des fusiliers marins français regroupés au Royaume-Uni.
Le 6 juin 1944, ils sont 177 à participer au débarquement en Normandie, sous les ordres du capitaine de corvette Kieffer.Article détaillé : Commandos Kieffer (France libre).
Sélection
La sélection des commandos marine est particulièrement rigoureuse.
Après une sélection interne par leurs commandants de compagnies de fusiliers marins et, parmi les brevetés fusiliers marins d'une ancienneté minimale, ceux-ci commencent une formation commando longue de 20 semaines. Celle-ci comprend une semaine de tests commandos, 6 semaines de stage préparatoire, 4 semaines d'évaluation commando, le stage commando de 7 semaines, et 2 semaines de stage parachutiste à Pau. A l'issue en moyenne 10 à 20 % des stagiaires reçoivent le brevet et le béret vert. Cependant, à aucun moment le brevet n'est garanti et toute faute peut aboutir à la radiation du stage.
Le « stac » ou stage commando se déroule à Lorient, en Bretagne, au sein de l'École des fusiliers marins, héritière du 1er bataillon de fusiliers marins, et l'une des unités les plus décorées de l'Armée française. Les épreuves, tenues secrètes, préparent les fusiliers à leurs futures missions possibles au sein de l'un des cinq commandos de la marine.
Le "stac" est ouvert en nombre restreint à d'autres spécialités de la marine (radio, infirmier) qui pourront ainsi intégrer l'effectif opérationnel des commandos marines.
Le stage commando n'est cependant que le début de la formation du commando marine, qui doit également passer trois semaines de stages complémentaires ainsi que d'autres brevets techniques de commandos au cours de la formation interne. Ainsi qu'une période de 4 mois à Djibouti avant d'être déclaré Opérationnel et Apte à rejoindre un des 6 Commandos de la Marine
Les commandos voulant postuler au commando d'action sous-marine Hubert de Toulon doivent, après une période d'ancienneté (5 ans) dans les unités commandos de Lorient, passer le brevet de nageur de combat à Saint-Mandrier, sur un tempo comparable à celui du cours Commando élémentaire, en plus difficile et plus long (deux semaines de pré-sélection, sept mois de Cours Nageur).
Uniforme
Leurs origines britanniques se remarquent au port du béret vert couché à l'opposé des autres unités militaires françaises (couché à droite, insigne à gauche, les autres unités françaises portant le béret couché à gauche, insigne à droite - cela permet notamment de différencier rapidement les commandos marine des légionnaires, portant eux aussi le béret vert). Le brevet de commando est porté par les commandos marine sur leur béret directement ainsi que la Demi-Lune "commando" écrit en rouge sur fond noir au niveau supérieur de la manche de leur uniforme.
On reconnait les membres et anciens membres du commando Hubert au badge de "nageur de combat"qu'ils portent à la poitrine de leur tenue de sortie.
La plupart des commandos sont également reconnaissables à leur brevet parachutiste couplé à leur insigne de grade Marine nationale sur leur tenue camouflage "centre Europe".
Missions
La France compte actuellement six unités de commandos marine qui appartiennent à la force des fusiliers marins et commandos, sous le commandement d'un amiral (ALFUSCO), dépendant directement du chef d'état-major de la marine, en ce qui concerne l'organisation et la préparation de cette force. Ils sont souvent déployés sous l'autorité du commandement des opérations spéciales ( COS ) pour des missions sur des théâtres extérieurs et sont particulièrement entraînés :
En particulier, les Commandos marine sont souvent utilisés pour la protection d'ambassades en zone de guerre (par exemple dans certains pays d'Afrique).
Organisation
Chaque commando est constitué de 80 à 100 hommes répartis en groupes de 15 à 17 opérateurs.
Cinq de ces unités sont basées à Lorient :
Un commando est basé à Saint Mandrier (Var) :
Commando Jaubert
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le Commando Jaubert porte le nom du capitaine de frégate
François Jaubert, blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine).
Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Trepel.
Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations
Commando de Montfort
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le commando de Montfort porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis de Montfort, chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.
Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance. Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars,…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 4 autres Commandos de marine.
Le commando de Montfort a entre autres effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994), l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997), l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra Leone (1997), une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997), la mission SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert (1997), et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1re compagnie de combat du 17e RGP.
Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.
Commando Trépel
Le Commando Trepel héritier des unités commandos de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, porte le nom du capitaine Trépel qui fut, avec Philippe Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparut lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Jaubert
Commando de Penfentenyo
Le Commando de Penfentenyo est l'un des six commando marine de la Marine nationale française.
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale au Royaume-Uni, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguen blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine française.
Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers)
Commando Hubert
Le commando Hubert est un commando-marine créé en décembre 1947. Il porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué au combat le 6 juin 1944 à Riva Bella.
A partir de 1953, il devient une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (Commando d'Action Sous-Marine) Hubert. Il est toujours la seule unité de nageurs de combat de la Marine nationale française.
L'unité est installée sur la presqu'île de Saint-Mandrier, dans le département du Var
//
Organisation
Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette. Il est articulé en 2 compagnies :
Commando Kieffer
Le commando Kieffer est le sixième et dernier Commando Marine créé au sein de la Marine nationale française, en 2008. Il porte le nom du commandant Kieffer, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, forma et dirigea les 177 commandos marine de la France libre lors du débarquement alliés en Normandie le 6 Juin 1944.
La création de ce nouveau commando Kieffer a été annoncée le 8 mai 2008 par le président de la République française Nicolas Sarkozy lors des cérémonies commémorant la victoire du 8 mai 1945, exceptionnellement décentralisées sur la plage de Ouistreham, précisément là où les commandos Kieffer de la France libre avaient débarqué le 6 juin 1944. À cette occasion, le président de la République a remis symboliquement le fanion du nouveau commando au contre-amiral Marin Gillier.
À sa formation en 2008, le commando Kieffer comporte 45 hommes, dont des maîtres-chiens pour la recherche d’explosifs improvisés, des spécialistes des drones, de la guerre électronique, du déminage ou du combat en environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Il est basé à Lorient
pour les ops voir le lien
https://patrianostra.forum-actif.eu/troupes-d-elites-francaises-f9/les-ops-des-commandos-de-marine-francais-t781.htm#9770
Histoire
Les commandos marine ont été créés durant la dernière guerre mondiale en Grande-Bretagne, sur le modèle des Royal Marines Commandos ou forces spéciales de la Royal Navy à partir d'éléments des fusiliers marins français regroupés au Royaume-Uni.
Le 6 juin 1944, ils sont 177 à participer au débarquement en Normandie, sous les ordres du capitaine de corvette Kieffer.Article détaillé : Commandos Kieffer (France libre).
Sélection
La sélection des commandos marine est particulièrement rigoureuse.
Après une sélection interne par leurs commandants de compagnies de fusiliers marins et, parmi les brevetés fusiliers marins d'une ancienneté minimale, ceux-ci commencent une formation commando longue de 20 semaines. Celle-ci comprend une semaine de tests commandos, 6 semaines de stage préparatoire, 4 semaines d'évaluation commando, le stage commando de 7 semaines, et 2 semaines de stage parachutiste à Pau. A l'issue en moyenne 10 à 20 % des stagiaires reçoivent le brevet et le béret vert. Cependant, à aucun moment le brevet n'est garanti et toute faute peut aboutir à la radiation du stage.
Le « stac » ou stage commando se déroule à Lorient, en Bretagne, au sein de l'École des fusiliers marins, héritière du 1er bataillon de fusiliers marins, et l'une des unités les plus décorées de l'Armée française. Les épreuves, tenues secrètes, préparent les fusiliers à leurs futures missions possibles au sein de l'un des cinq commandos de la marine.
Le "stac" est ouvert en nombre restreint à d'autres spécialités de la marine (radio, infirmier) qui pourront ainsi intégrer l'effectif opérationnel des commandos marines.
Le stage commando n'est cependant que le début de la formation du commando marine, qui doit également passer trois semaines de stages complémentaires ainsi que d'autres brevets techniques de commandos au cours de la formation interne. Ainsi qu'une période de 4 mois à Djibouti avant d'être déclaré Opérationnel et Apte à rejoindre un des 6 Commandos de la Marine
Les commandos voulant postuler au commando d'action sous-marine Hubert de Toulon doivent, après une période d'ancienneté (5 ans) dans les unités commandos de Lorient, passer le brevet de nageur de combat à Saint-Mandrier, sur un tempo comparable à celui du cours Commando élémentaire, en plus difficile et plus long (deux semaines de pré-sélection, sept mois de Cours Nageur).
Uniforme
Leurs origines britanniques se remarquent au port du béret vert couché à l'opposé des autres unités militaires françaises (couché à droite, insigne à gauche, les autres unités françaises portant le béret couché à gauche, insigne à droite - cela permet notamment de différencier rapidement les commandos marine des légionnaires, portant eux aussi le béret vert). Le brevet de commando est porté par les commandos marine sur leur béret directement ainsi que la Demi-Lune "commando" écrit en rouge sur fond noir au niveau supérieur de la manche de leur uniforme.
On reconnait les membres et anciens membres du commando Hubert au badge de "nageur de combat"qu'ils portent à la poitrine de leur tenue de sortie.
La plupart des commandos sont également reconnaissables à leur brevet parachutiste couplé à leur insigne de grade Marine nationale sur leur tenue camouflage "centre Europe".
Missions
La France compte actuellement six unités de commandos marine qui appartiennent à la force des fusiliers marins et commandos, sous le commandement d'un amiral (ALFUSCO), dépendant directement du chef d'état-major de la marine, en ce qui concerne l'organisation et la préparation de cette force. Ils sont souvent déployés sous l'autorité du commandement des opérations spéciales ( COS ) pour des missions sur des théâtres extérieurs et sont particulièrement entraînés :
- aux reconnaissances tactiques préalables aux opérations amphibies ou terrestre (renseignement) ;
- à la protection et à l'évacuation de ressortissants ;
- aux actions de destruction et de sabotage ;
- aux interventions à la mer dans le cadre des missions de sauvegarde maritime (lutte contre le terrorisme, les trafics illicites et les infractions maritimes)
En particulier, les Commandos marine sont souvent utilisés pour la protection d'ambassades en zone de guerre (par exemple dans certains pays d'Afrique).
Organisation
Chaque commando est constitué de 80 à 100 hommes répartis en groupes de 15 à 17 opérateurs.
Cinq de ces unités sont basées à Lorient :
- commando Jaubert, spécialisé dans l'assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime, l'unité incluant une partie de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement GCMC) ;
- commando Trepel, spécialisé dans l'assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime et incluant également une partie de l'ECTLO ;
- commando de Montfort, spécialisé dans l'appui et la destruction à distance (le sniping, notamment) ;
- commando de Penfentenyo, spécialisé dans la reconnaissance et l'acquisition de renseignement opérationnel ;
- commando Kieffer, spécialisé dans les technologies de pointe ;
Un commando est basé à Saint Mandrier (Var) :
- commando Hubert, spécialisé dans l'action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime, et constitué de nageurs de combat.
Commando Jaubert
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le Commando Jaubert porte le nom du capitaine de frégate
François Jaubert, blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine).
Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Trepel.
Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations
Commando de Montfort
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le commando de Montfort porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis de Montfort, chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.
Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance. Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars,…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 4 autres Commandos de marine.
Le commando de Montfort a entre autres effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994), l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997), l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra Leone (1997), une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997), la mission SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert (1997), et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1re compagnie de combat du 17e RGP.
Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.
Commando Trépel
Le Commando Trepel héritier des unités commandos de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, porte le nom du capitaine Trépel qui fut, avec Philippe Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparut lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
L'unité comprend en son sein une partie des membres de l'Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) (anciennement Groupe de Combat en Milieu Clos - GCMC), l'autre étant intégrée au sein du Commando Jaubert
Commando de Penfentenyo
Le Commando de Penfentenyo est l'un des six commando marine de la Marine nationale française.
Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale au Royaume-Uni, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguen blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine française.
Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers)
Commando Hubert
Le commando Hubert est un commando-marine créé en décembre 1947. Il porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué au combat le 6 juin 1944 à Riva Bella.
A partir de 1953, il devient une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (Commando d'Action Sous-Marine) Hubert. Il est toujours la seule unité de nageurs de combat de la Marine nationale française.
L'unité est installée sur la presqu'île de Saint-Mandrier, dans le département du Var
//
Organisation
Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette. Il est articulé en 2 compagnies :
- La 1ère compagnie est opérationnelle et a pour vocation d'être déployée. Elle est composée d'une cinquantaine de nageurs et se divise en 3 sections (ou groupes) :
- La section A, cellule de commandement et de contrôle, s'occupe du soutien opérationnel de la compagnie. Elle comprend également la cellule 3D. L’unité dispose d’une équipe ISV (infiltration sous voile et sous oxygène) avec un équipage de soute.
- La section B (dont 2 sous-groupes, le BLUE et le GREEN) a pour mission le contre-terrorisme maritime (CTM). Escouade ayant une capacité à opérer sous l'eau et à terre, elle constitue l'équivalent de l'Escouade de contre-terrorisme et de libération d'otages (ECTLO) de Lorient. Elle offre le pendant naval du GIGN, avec qui elle travaille en étroite collaboration.
- La section C se compose des équipages de PSM (propulseurs sous-marins) et d'équipes de maintenance. Elle a pour mission d'amener à partir d'un bâtiment de surface ou d'un sous-marin les équipes de nageurs de combat devant l'objectif. Également en charge de la reconnaissance et de l'appui, ses membres sont des spécialistes en tir et en explosifs. L’ensemble du personnel est également chuteur opérationnel. Ils ont pour mission les reconnaissances sous-marines de chenal et de plage et ils s'occupent aussi de l'exploitation des matériels.
- La section E se compose des équipages des ETRACOS/PHM et d'équipes de maintenances. Elle a pour mission d'amener, à partir d'un bâtiment de surface ou d'un ATT, les équipes de nageurs de combat en avant ou sur l'objectif.
- La 2ème compagnie sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de 30 personnes dont la plus grande partie ne sont pas brevetés nageurs, elle est organisée en plusieurs subdivisions : Transmissions ; Commissariat ; Entretien.
Commando Kieffer
Le commando Kieffer est le sixième et dernier Commando Marine créé au sein de la Marine nationale française, en 2008. Il porte le nom du commandant Kieffer, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, forma et dirigea les 177 commandos marine de la France libre lors du débarquement alliés en Normandie le 6 Juin 1944.
La création de ce nouveau commando Kieffer a été annoncée le 8 mai 2008 par le président de la République française Nicolas Sarkozy lors des cérémonies commémorant la victoire du 8 mai 1945, exceptionnellement décentralisées sur la plage de Ouistreham, précisément là où les commandos Kieffer de la France libre avaient débarqué le 6 juin 1944. À cette occasion, le président de la République a remis symboliquement le fanion du nouveau commando au contre-amiral Marin Gillier.
À sa formation en 2008, le commando Kieffer comporte 45 hommes, dont des maîtres-chiens pour la recherche d’explosifs improvisés, des spécialistes des drones, de la guerre électronique, du déminage ou du combat en environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Il est basé à Lorient
pour les ops voir le lien
https://patrianostra.forum-actif.eu/troupes-d-elites-francaises-f9/les-ops-des-commandos-de-marine-francais-t781.htm#9770
Invité- Invité
Re: Les commandos de marine Français
merci Sylvain
olivier- Admin
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