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10 Commandos assassiner

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Message par Admin Mer 11 Nov - 9:24

Mars 1994, le 2è bataillon Commando relève au Rwanda le 1er Bataillon Para dans le cadre de la mission "UNAMIR", toujours au service de l’O.N.U.

Le 6 avril, le Président du Rwanda est assassiné, cela déclenche dans le pays des massacres sans précédent.

Le 7 avril, Madame Agathe Uwilingiyimana, Premier Ministre du Rwanda est assassinée, avec ses enfants, par des soldats de la Garde Présidentielle. Une Section du Peloton Mortier, chargée de sa protection, a tenté en vain de protéger la fuite du Premier Ministre.

Arrêté par des soldats rwandais, supérieurs en nombre, la Section est conduite dans un camp de l’Armée Rwandaise et sauvagement massacrée.



Dix Commandos y laisseront leur vie : 10 Commandos assassiner 03_20110
10 Commandos assassiner 11010

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Message par Invité Mer 11 Nov - 11:26


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Message par Invité Ven 13 Nov - 17:29

Merci a vous deux

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Message par Invité Ven 13 Nov - 17:37

Les casques bleus désarmés au RwandaRedaction en ligne

jeudi 24 mai 2007, 17:35

D'anciens gendarmes rwandais ont raconté ce jeudi, devant la cour d'assises de Bruxelles, que des militaires rwandais avaient attaqué la résidence de la Première ministre, le matin du 7 avril 1994 à Kigali, et avaient ordonné aux casques bleus belges présents de déposer leurs armes. Dans la nuit du 6 au 7 avril déjà, après l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, un blindé et une mitrailleuse ont été installés à un carrefour proche de la résidence de la Première ministre, Agathe Uwilingiyimana.

« Les armes étaient pointées vers la résidence d'Agathe », a déclaré Mamerte Uwilingiyimana, un des gendarmes affectés à sa garde, dans une déclaration lue à l'audience.

A l'aube du 7 avril, dix militaires belges se sont présentés à la résidence de la Première ministre sous le crépitement de tirs nourris, mais cette dernière a refusé de se rendre à Radio Rwanda, où elle était attendue pour appeler la population au calme, a expliqué un autre gendarme, Germain Gasamaza. Les paras se sont alors déployés à l'intérieur de la propriété.

Peu après, alors que des militaires rwandais avaient lancé une attaque et approchaient de la résidence, Mme Uwilingiyimana s'est réfugiée dans la maison de voisins sénégalais.

Selon les témoins, les militaires provenaient de la garde présidentielle, de l'Ecole supérieure militaire et du camp Kigali.

Un para belge a voulu tirer, mais le lieutenant Lotin le lui a interdit. Des renforts ont été demandés, en vain. Un Belge n'a pas cessé d'implorer ses supérieurs pour des secours, mais ça n'a rien donné, a affirmé M. Gasamaza.

A la résidence, des militaires rwandais ont pointé leurs armes sur deux casques bleus belges, devant le portail, et leur ont ordonné de déposer les armes. Déposez les armes. Haut les mains, leur ont-ils lancé en français, selon des propos rapportés par le témoin. Ils n'ont pas opposé de résistance, a-t-il ajouté.

Lorsque le gendarme est parti s'enquérir de la situation de la Première ministre, dont il pensait qu'elle avait été débusquée, les huit autres Belges étaient alignés le long d'un mur, en position de combat, a-t-il dit.

Ils ont été désarmés par la suite, et tous ont été emmenés, sur ordre, par les militaires rwandais, avec cinq casques bleus ghanéens également présents, a précisé Mamerte Uwilingiyimana.

M. Gasamaza a par ailleurs vu un minibus, qu'il supposait être du côté des attaquants, passer devant la résidence. Bernard Ntuyahaga, l'accusé du procès d'assises, est soupçonné d'avoir emmené les casques bleus en minibus au camp Kigali, où ils seront tués. Il doit répondre de leur assassinat ainsi que de celui de la Première ministre.

Les témoins ignoraient, au moment des faits, qui commandait les militaires rwandais. Mais j'ai entendu par la suite, à la radio, qu'il s'agissait de Bernard Ntuyahaga, a dit un gendarme.

A la stupéfaction de la cour et des parties civiles, un troisième gendarme, Gervais Munyankumburwa, a assuré qu'il existait un autre major Ntuyahaga dans l'armée rwandaise, dont il ignore cependant le prénom. Lors d'une précédente audition, aucune distinction n'avait été faite entre les deux prétendus homonymes.

Qu'il y en ait cinq ou dix, cela ne change rien. Le seul major Ntuyahaga qui a emmené les casques bleus en minibus au camp Kigali, c'est l'accusé, comme il l'a dit lui-même. Il n'y a aucune contestation possible, a insisté la présidente, Karin Gérard.

Un militaire rwandais, cantonné au camp Kigali dans la nuit du 6 au 7 avril, a indiqué dans sa déposition avoir entendu dire que des blindés avaient quitté le camp dans la nuit pour aller attaquer la résidence de la Première ministre et les Belges qui s'y trouvaient.



(D'après Belga)

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Message par Invité Ven 13 Nov - 18:11

Merci sylvain :OK:

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Message par Admin Jeu 31 Déc - 11:09

Voici plus de détails sur le pourquoi et le commant de ce massacre :
Présente en effectif réduit, la force de maintien de la paix des Nations-Unies (MINUAR), sous le commandement du général canadien Roméo Dallaire, tenta de stabiliser la situation.

Dans la nuit du 6 au 7 avril, l'état-major des FAR (Forces armées rwandaises) s'opposa verbalement au général Dallaire, commandant de la MINUAR, qui rappella l'autorité légale du premier ministre pour prendre le contrôle de la situation. Le Colonel Bagosora contesta son autorité. Le général Roméo Dallaire décida de donner une escorte de casques bleus à Madame Agathe Uwilingiyimana pour la protéger et lui permettre de lancer un appel au calme à la radio dès le lendemain matin.

Le 7 avril à 2h00, dix paras belges (Caporal Bruno Bassine, Cpl Alain Debatty, Cpl Christophe Dupont, Cpl Stéphane Lhoir, Cpl Bruno Meaux, Cpl Louis Plescia, Cpl Christophe Renwa, Cpl Marc Uyttebroeck, 1 Sergent Yannick Leroy et Lieutenant Thierry Lotin), partirent du centre de Kigali, à bord de deux jeeps, afin de rejoindre le domicile du Premier ministre. Vu la présence de plusieurs barrages, les Belges n'atteignirent leur but qu'à 5h30, où il rejoignirent cinq soldats ghanéens, également affectés à la sécurité du Premier ministre à son domicile.
À 05 h 37, le Lt Lotin indiqua qu’il n’était plus question, vu les barrages établis, de se rendre à Radio-Rwanda. Ordre lui fut donné de prendre une position défensive
À 06 h 55, le Lt Lotin signala qu’il était encerclé par une vingtaine de militaires rwandais, armés de fusils et de grenades, et que des membres de la garde présidentielle lui demandaient de déposer les armes. Ses supérieurs lui enjoignirent de ne pas rendre les armes et de maintenir le dialogue.
A 8h34, le Premier ministre tenta de fuir son domicile en compagnie de gendarmes, affectés à sa sécurité, qui la cachèrent dans la maison d’un voisin . Elle y fut découverte par des membres de la garde présidentielle qui la ramenèrent à son domicile où elle fut tuée vers 11 h 45 ainsi que son mari.
A 08 h 43, le groupe Lotin fut déchargé de sa mission de protection du Premier ministre par le commandement mais prié de ne pas se laisser désarmer et de négocier. Le Lt Lotin rétorqua qu’il était trop tard, ayant déjà quatre hommes désarmés à terre. L'officier, dans ces circonstances, fut autorisé à rendre les armes s’il le jugeait nécessaire: " Tu es sur place, c’est à toi d’apprécier la situation ".
Les cinq Ghanéens et les dix Belges furent désarmés sans résistance possible et conduits, sous la menace des armes, vers un minibus VW qui attendait à l’extérieur.

En arrivant à destination, au camp militaire de Kigali, les quinze militaires furent obligés de quitter le véhicule et de s’asseoir sur le tarmac situé à l’entrée du camp.
Rapidement la rumeur circula parmi les militaires FAR rassemblés dans le camp que les soldats belges avaient abattu l’avion présidentiel . Ceci engendra vite un soulèvement général en faveur du lynchage des militaires belges.
A 9h06, le Lt Lotin, utilisant la radio d'un observateur ONU togolais, informa sa hiérarchie que son équipe avait été emmenée dans un endroit inconnu et que deux de ses hommes se faisaient tabasser et lyncher.
Des soldats rwandais se ruèrent sur les militaires de l’ONU et les frappèrent à coups de crosses, béquilles, pierres, râteaux et baïonnettes jusqu'au moment où quatre militaires belges succombèrent des suites de leurs blessures .
Inexplicablement, le général Dallaire passa alors devant le Camp Kigali et aperçu, au sol, plusieurs militaires belges. Si les circonstances ne lui permirent pas d'intervenir immédiatement, il reste incompréhensible, qu'une fois en sécurité, il ne prit aucune mesure afin d'envoyer des secours aux Belges en difficulté.

Les magasins d’armement du camp, dont la Minuar avait la responsabilité, furent entre-temps fracturés.
Le Col Nubaha, commandant du camp, accouru sur les lieux en compagnie d’autres officiers, tenta d’empêcher les Rwandais de pénétrer dans un local de permanence ONU où le Lt Lotin s’était finalement réfugié avec quatre militaires belges qui l’avaient rejoint en profitant d’un moment de confusion.
Un cinquième militaire belge parvint bientôt à rejoindre le groupe Lotin en rampant sous un véhicule.
Le groupe Lotin était alors composé de six militaires belges et des cinq ghanéens. Quelques instants plus tard, un militaire belge fut tué par un tir d’arme à feu provenant de l’extérieur.

Le local où s'étaient réfugiés les militaires ONU fut pris sous le tir des armes des Rwandais. Les Belges et les Ghanéens furent contraints de se jeter sous les lits qui s’y trouvaient et de se protéger derrière le cadavre du soldat belge décédé.

Ayant arrêté les tirs un moment, les Rwandais ordonnèrent aux Ghanéens de quitter le local par une fenêtre cassée. Sous escorte, les cinq Ghanéens furent ainsi expulsés du camp.
Vers 12h30, un caporal rwandais, voulant pénétrer dans le local des Belges, se fait arracher son fusil Kalashnikov par le Lt Lotin qui le tua à l’aide de son pistolet GP35,seule arme qui avait pu être dissimulée lors de l'arrestation et du désarmement des Belges.
L’attaque redoubla de violence. Des bombes lacrymogènes furent lancées dans le local tandis que les Belges ripostaient avec la Kalashnikov.

Une fois les 45 cartouches contenues dans l'AK47 et le GP épuisées, ce fut la curée. Un Rwandais escalada le toit du local pour y lancer, d’un trou pratiqué, des grenades défensives . D’après des témoins, la résistance belge s’arrêta entre 12 h 30 et 13 h 30 (14h00??). Les cadavres furent retirés du local de l'ONU et dévalisés (uniformes, chaussures) avant d'être mutilés (certains les yeux arrachés, d'autres le sexe coupé et placé en bouche,...)
Cet épisode dramatique plongea la Belgique dans la consternation et entraîna son désengagement de la Minuar. Dans la foulée, la Belgique entraîna à son tour l'ONU dans une spirale de désengagement.

et ici voici qui avait autorité et dirigeais et qui lorsque il passa en Jeep et vit les corps au sol ne régis pas si ce n'est en s'enfuyant devant le danger La voiture du général Dallaire est arrêtée par des miliciens surexcités. À gauche du général se trouve le colonel Bagosora, le véritable patron de la machine du génocide. C'est ce Bagosora qui ordonne aux miliciens d'ouvrir la barrière pour laisser passer le véhicule. Quelques secondes après, le général Dallaire remerciera le colonel Bagosora de lui avoir épargné des moments difficiles. Du Rwandais agenouillé, il ne dira rien. Pas la moindre tentative de l'aider. Pas une supplique au colonel Bagosora. Rien. Sans doute étais-ce un petit facétieux qui faisait ses abdominaux du soir? Eh bien non: c'était une autre victime du génocide.
le général Dallaire :
Né aux Pays-Bas en 1946, le lieutenant-général Dallaire commanda la MINUAR, force de maintien de la paix de l'ONU, lors du déclenchement du génocide.
Considéré comme l'un des meilleurs soldats canadiens, il fut critiqué pour la mort des 10 paras belges et l'inefficacité de la MINUAR face aux milices des tueurs.
A la suite des événements, il souffrit, durant plusieurs années, d'un trouble de stress post-traumatique et fit plusieurs tentatives de suicide.
Se blamant pour les failles de sa mission, il continua une longue dépression. Le 20 juin 2000, il fut amené d'urgence à l'hôpital après avoir été découvert sur un banc d'un parc à Hull, Québec. Intoxiqué et souffrant des effets secondaires de ses anti-dépresseurs, l'évènement a failli le plonger dans le coma.
Au Canada, Dallaire est considéré comme un héros qui a essayé de toutes ses forces d'arrêter le génocide en cours et qui a pu sauver au moins quelques vies.
Le 25 mars 2005, il fut élu au Sénat canadien. Il siège en tant que libéral.
le ministre belge des affaires étrangères Louis Michel a dénoncé les propos "insultants" du général Dallaire, "les paroles de quelqu'un qui désormais incarnera la lâcheté face à des responsabilités qu'il n'a pas prises". Le général Dallaire "a une énorme responsabilité directe dans ce qui s'est passé. Je trouve qu'il est assez mal placé pour faire la leçon aux autres", a dit le ministre. "Lui n'a pas eu ce courage qu'il faut pour reconnaître sa faute. Lui n'a pas eu le courage qu'il faut pour demander pardon à ceux dont il est en partie responsable de la mort. Je ne peux que condamner cela avec une extrême vigueur".
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Message par Invité Jeu 31 Déc - 11:32

Merci pour ce Recit ok

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Message par Invité Jeu 31 Déc - 12:40

merci ;mais connais les fait et vu a la tele les para belge dechirais leur beret bleu et pleurai
ils aurais du etre venger
ne jamais oublier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Message par Invité Jeu 31 Déc - 12:48

JAMES a écrit:merci ;mais connais les fait et vu a la tele les para belge dechirais leur beret bleu et pleurai
ils aurais du etre venger
ne jamais oublier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

j'ai vu aussi et je m'en rappellerai toute ma vie

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