DECES DU GENERAL BIGEARD
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Je viens d'apprendre cette triste nouvelle aussi à l'instant...Mes plus sincères condoléances à sa famille et aux paras qui ont eu l'honneur de servir sous ses ordres..
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
sincéres condoléances
olivier- Admin
- Localisation : 34
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Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Nous ne pouvons que s'incliner et rendre hommage à ce Grand Homme
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Un de nos dernier Chef de guerre vient de nous quitter.
Grand souvenir de ce grand soldat
Il a rejoint tout ses amis et anciens.
Que Dieu le mette a sa droite
Grand souvenir de ce grand soldat
Il a rejoint tout ses amis et anciens.
Que Dieu le mette a sa droite
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
En rallumant mon ordinateur ce soir, je viens moi aussi d'apprendre la mauvaise nouvelle;
Jen'ai jamais ete fort dans les mots a employer, a dire ou ne pas dire dans un cas semblable;
Hommage et tristesse.
Voir Le Monde d'aujourd'hui:
http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/06/18/le-general-bigeard-est-mort_1374880_3382.html
Jen'ai jamais ete fort dans les mots a employer, a dire ou ne pas dire dans un cas semblable;
Hommage et tristesse.
Voir Le Monde d'aujourd'hui:
http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/06/18/le-general-bigeard-est-mort_1374880_3382.html
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
La France vient de perdre son meilleur fils et moi un morceau de moi
Que le St patron l'acceuille a sa droite
Que le St patron l'acceuille a sa droite
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
je le rajoute a ce post également pour que le message soit bien capter
Extrait du message du Général PICQUEMAL, président de l'UNP
Bonjour à tous,
Voici ce que j'ai pu recueillir sur les cérémonies en hommage au général Marcel BIGEARD décédé hier vers 10 h du matin à TOUL.
1 - Ce samedi 19 juin, le corps du général repose dans son bureau veillé par 4 parachutistes
2 - Dimanche 20 juin, mise en bière à 10H30 à son domicile. De 11H à 20h, le corps du général sera à la cathédrale de TOUL pour l'hommage de la population.
3 - le Lundi 21 juin à 15 H 00 un office religieux sera célébré en la cathédrale de TOUL(54).
4- Le Mardi 22 juin
Transport du corps en avion militaire sur Paris avec la famille. Chapelle ardente à l'Eglise St Louis des Invalides.
A 11 H 00 aux Invalides Hommage national avec les honneurs militaires précédé d'une messe à la cathédrale St LOUIS.
La cérémonie sera télévisée en direct et retransmise sur la 2e chaine
Je souhaite la présence d’une délégation UNP importante pour dire adieu à notre glorieux et grand ancien.
Après la cérémonie, retour du corps sur Toul en avion militaire suivie de la crémation.
Les cendres du général seront bien dispersées selon ses voeux sur Dien Bien Phu ultérieurement.
5 - J'envisage que dans la semaine du 28 juin au 3 juillet, l'UNP organise un hommage personnalisé à TOUL dans un lieu à définir avec le maximum de drapeaux et de paras présents. Il était un enfant de Toul, y a toujours vécu et il me semble donc que c'est l'endroit le plus approprié pour organiser cette cérémonie.
6 - Ce matin, sous l'égide de la municipalité, nous avons à Aix en Provence inauguré un rond point général Marcel Bigeard. Très belle cérémonie avec allocutions et chants "Si tu crois en ton destin" et "Marseillaise".
Merci.
Fidèle amitié para.
CP
Président national UNP
Extrait du message du Général PICQUEMAL, président de l'UNP
Bonjour à tous,
Voici ce que j'ai pu recueillir sur les cérémonies en hommage au général Marcel BIGEARD décédé hier vers 10 h du matin à TOUL.
1 - Ce samedi 19 juin, le corps du général repose dans son bureau veillé par 4 parachutistes
2 - Dimanche 20 juin, mise en bière à 10H30 à son domicile. De 11H à 20h, le corps du général sera à la cathédrale de TOUL pour l'hommage de la population.
3 - le Lundi 21 juin à 15 H 00 un office religieux sera célébré en la cathédrale de TOUL(54).
4- Le Mardi 22 juin
Transport du corps en avion militaire sur Paris avec la famille. Chapelle ardente à l'Eglise St Louis des Invalides.
A 11 H 00 aux Invalides Hommage national avec les honneurs militaires précédé d'une messe à la cathédrale St LOUIS.
La cérémonie sera télévisée en direct et retransmise sur la 2e chaine
Je souhaite la présence d’une délégation UNP importante pour dire adieu à notre glorieux et grand ancien.
Après la cérémonie, retour du corps sur Toul en avion militaire suivie de la crémation.
Les cendres du général seront bien dispersées selon ses voeux sur Dien Bien Phu ultérieurement.
5 - J'envisage que dans la semaine du 28 juin au 3 juillet, l'UNP organise un hommage personnalisé à TOUL dans un lieu à définir avec le maximum de drapeaux et de paras présents. Il était un enfant de Toul, y a toujours vécu et il me semble donc que c'est l'endroit le plus approprié pour organiser cette cérémonie.
6 - Ce matin, sous l'égide de la municipalité, nous avons à Aix en Provence inauguré un rond point général Marcel Bigeard. Très belle cérémonie avec allocutions et chants "Si tu crois en ton destin" et "Marseillaise".
Merci.
Fidèle amitié para.
CP
Président national UNP
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
L'ancien ministre et grande figure des guerres d'Algérie et d'Indochine s'est éteint vendredi matin à son domicile de Toul. Il avait 94 ans.
C'était un soldat de l'an II devenu maréchal d'Empire. Un gamin de Toul que les guerres du XXe siècle avaient conduit à être l'officier le plus décoré de France. Le général Bigeard était une légende, plus célèbre que ses chefs, les Castries, Navarre, Gilles. Il avait tout fait pour cela: guerrier d'exception en Indochine et en Algérie, se révélant audacieux metteur en scène de sa propre gloire, amateur de parades conçues comme autant de triomphes à la romaine, convoquant la presse, la régalant de coups de gueule, de poses martiales et de répliques de cinéma en adéquation avec son personnage; un centurion, à mi-chemin entre Gabin et Ventura avec les mots taillés pour sa stature: «Arlette Laguiller? Il faudrait la marier à un para.»
Dans son bureau, au milieu des trophées et des médailles, sous le fanion noir «Croire et oser», trônait la photo de Sentenac, jeune sergent-chef tué en Algérie, archange du demi-dieu Bigeard: tout un symbole. Bigeard n'avait-il pas connu tous les grades de l'armée française, assumé pleinement leur grandeur et leurs servitudes?
« Bigeard n'a jamais obéi qu'à Bigeard», disait-il en donnant libre cours à une rhétorique de la troisième personne, servie par une inimitable verve non dénuée d'effets comiques, sinon de modestie. César, dans ses Commentaires, n'était pas moins emphatique. Il n'en revenait pas de ce qu'avait été sa vie. Qui aurait dit au jeune conscrit de 1936, entrant dans la caserne du 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau pour accomplir son service militaire, qu'il ne raccrocherait les rangers qu'en 1975 pour s'établir au secrétariat d'État à la Défense, où l'appellerait le président de la République?
«J'ai été rendu à la vie civile en 1938, caporal-chef et antimilitariste, et je suis retourné à la Société générale, où je travaillais depuis mes 15 ans.» Son destin premier était de devenir directeur d'agence à Nancy ou Verdun. La guerre en décida autrement.
Celle de 1914-1918 d'abord, qui fait irruption dans sa vie dès le berceau. Marcel naît en 1916, dans la Lorraine en guerre: hommes mobilisés et, dans les rues, toute son enfance, un cortège d'éclopés, de gazés, de veuves et d'orphelins. En 1939, mobilisé, il est volontaire pour les corps francs. Il est fait prisonnier, s'évade, est repris, s'évade à nouveau. À la troisième tentative, il entre dans la Résistance. Nice, l'Afrique, Londres. En 1944, il est parachuté dans l'Ariège, libère Foix. Il commande alors à une poignée de maquisards (des républicains espagnols, pour la plupart) face à des milliers d'Allemands, mais fait croire à l'occupant que sa troupe est dix fois plus nombreuse.
«Je suis rentré à Toul après la guerre, au volant du cabriolet Mercedes du chef de la garnison allemande, que j'avais immatriculé MG 6-1-42: la date de mon mariage.»
Kessel et Jules Roy lui tressent des lauriers
Déjà il possède le culot, la flambe, cette manière instinctive de considérer qu'un combat se gagne ou se perd aussi dans les têtes. Cette leçon, il l'administrera souvent. Partout où il passera, il haranguera, rectifiera, fera retailler les treillis, imposera la fameuse «casquette Bigeard» pour donner à ses «p'tits gars» «de la gueule». Il devient «Bruno», un indicatif radio devenu un symbole. Ses hommes, les «Bigeard Boys», et son régiment, le «Barnum Circus» , sont tout pour lui. Il impose à chacun un rythme infernal, celui qu'il s'impose à lui-même. C'est cette énergie qui sauvera son bataillon à Tu Lê, après un raid d'une semaine, Viêt-minh aux basques, en octobre 1952. L'état-major s'apprêtait à rayer son bataillon des effectifs quand celui-ci se présentera au général de Linarès. Il y gagnera le surnom historique de «bataillon Zatopek». Il sera encore de la bataille de Diên Biên Phu, insufflant son énergie à l'ensemble du corps expéditionnaire assiégé. Avec ces soldats oubliés de la métropole, il connaîtra la défaite et la captivité. Mais «Bruno» ne baissera jamais la tête.
Chaque fait d'armes est suivi d'un défilé, ou d'une prise d'armes. Les Champs-Élysées, le stade de Hanoï, les rues d'Alger sont les témoins de sa popularité, relayée dans la presse grâce à des admirateurs nommés Lartéguy, Kessel, Jules Roy, qui lui tressent des lauriers jusqu'à en faire un personnage de roman et de cinéma (dans Les Centurions, c'est Anthony Quinn qui incarne Bigeard). Partout où il passe, Diên Biên Phu ou Philippeville, il ne veut pas seulement être le meilleur, il veut être le premier: «C'est une leçon que m'a transmise la mère Bigeard. Quand je n'étais pas premier à l'école, je prenais une trempe.» C'est d'abord elle, Sophie Bigeard, qui a fait Marcel: une femme de fer, l'accablant pour sa promotion jugée trop lente, l'engueulant à son retour d'Indochine pour s'être laissé prendre. Un aiguillon pour aller de l'avant, envers et contre tout. L'autre femme de sa vie s'appelle Gaby. Elle habitait la maison à côté de la sienne, il l'a épousée en 1942 et elle l'a suivi partout, rejoint au fin fond de la jungle ou de la brousse, accompagné des remparts de Toul aux lambris des palais de la république.
Officier adulé ou haï, Bigeard ne sera jamais du sérail. Il n'est pas saint-cyrien. Alors il feint de mépriser ces filières. Pour lui, ontologiquement, les généraux sont des «cons». Et les cours d'état-major? «Face à une situation, il n'y a que deux solutions: celle de l'École de guerre et la bonne.» Il galèje. Mais pas seulement. Face aux bêtes à concours de l'institution militaire, il pallie ses lacunes par une exceptionnelle intuition, des colères et du culot. Et ça marche.
Lorsque le général de Gaulle se rend en Algérie pour la «tournée des popotes», sa visite est pour ce chef atypique mais hors pair qui a réalisé des prodiges sur le terrain: à Saïda, l'homme du 18 Juin s'entend dire quelques vérités sur la situation. Caractère contre caractère. Cette attitude est peu appréciée. En 1960, Bigeard est envoyé en République centrafricaine, avec des étoiles de général de brigade pour apaiser l'impétueux colonel. Cette mutation le sauvera des déchirements que connaîtront ses pairs en 1961 et 1962.
En accédant au pouvoir, en 1974, Valéry Giscard d'Estaing prend conscience d'un fait: l'armée va mal; les blessures de l'Algérie sont mal cicatrisées et Mai 68 y a mis du sel. Des comités de soldats fleurissent; dans les rues des villes françaises, l'uniforme est mal vu. La Grande Muette gronde sourdement. Une solution: Bigeard et son bagou. Celui-là, Giscard le connaît depuis le milieu des années 1950, quand, ministre des Finances, il envoyait au jeune colonel des lettres de félicitations pour ses faits d'armes. Jamais leur amitié ne se démentira: en 1978, le vieux soldat sera encore député et battra les estrades en 1981 pour le président candidat, et VGE sera là pour l'inauguration à Toul de l'avenue du Général-Bigeard.
Les dernières années de son existence, Bigeard fut le conservateur en chef de l'épopée Bigeard, répondant à l'abondant courrier que les Français lui envoyaient. Il recevait des visiteurs de passage, vieux amis ou admirateurs anonymes pour qui il incarnait un pays au combat. Il passait ses journées à répondre, bouillonnait encore, pestait de ne plus pouvoir courir ou nager comme il le faisait quotidiennement au temps de sa splendeur. Toutes générations confondues, ses admirateurs aimaient qu'il leur fasse oublier le temps des défaites.
La baraka
Son retrait de la vie publique fut assombri par les polémiques sur l'usage de la torture en Algérie. Personnalité emblématique de la gloire militaire contemporaine, il fut nommément accusé par une militante du FLN, Louisette Ighilahriz: «Le problème est que je n'étais pas à Alger au moment des faits qu'elle me reproche», assurait-il.
Au contraire, il expliquait qu'il avait tenu récemment à rencontrer à Alger la famille de Larbi Ben M'hidi, ce chef du FLN qu'il avait arrêté et pour qui il confessera avoir eu de l'estime, avant qu'il soit exécuté par les services d'Aussaresses. Le déjeuner avait été, selon ses dires, plus que chaleureux: la paix des braves.
Le général Bigeard avait été plusieurs fois blessé. À Bône, il avait échappé à un attentat et, dans la baie de Diego-Suarez, s'était relevé d'un accident de parachutisme. Il demeurait suspendu à ce qu'il nommait sa «baraka». «Ma vie, c'est une histoire trop rapide. La guerre, la gloriole. J'ai aimé ça, quoi .»
LIRE AUSSI :
» L'héritage politique du général Bigeard
» Un officier «modèle» pour l'armée d'aujourd'hui
» Bigeard, l'éternel combattant
» La biographie de Marcel Bigeard (avec Evene.fr)
Une carrière exceptionnelle
• Naissance de Marcel Bigeard, le 14 février 1916 à Toul (Meurthe-et-Moselle).
• Parachuté dans l'Ariège en 1943, où il dirige un maquis de la Résistance.
• De 1945 à 1954, effectue trois séjours en Indochine où il devient lieutenant-colonel après son action de défense de la cuvette de Diên Biên Phu.
• Envoyé en Algérie en 1956 où il prend le commandement du 3e régiment de chasseurs parachutistes. En 1958, toujours en Algérie, il dirige le centre d'entraînement à la guerre subversive.
• 1963 : commande la 25 e brigade de parachutistes.
• Général de brigade en 1967.
• Promu général de division, il prend en 1971 le commandement supérieur des Forces françaises du sud de l'océan Indien.
• Est nommé adjoint au gouverneur militaire de Paris le 20 juin 1973.
• Promu général de corps d'armée en décembre 1973.
• Prend en mars 1974 le commandement de la 4 e région militaire, à Bordeaux.
• 31 janvier 1975 : nommé secrétaire d'État à la Défense. Démissionne le 4 août 1976.
• Élu député (UDF) de Meurthe-et-Moselle en 1978. Battu en 1988.
L'ancien ministre et grande figure des guerres d'Algérie et d'Indochine s'est éteint vendredi matin à son domicile de Toul. Il avait 94 ans.
C'était un soldat de l'an II devenu maréchal d'Empire. Un gamin de Toul que les guerres du XXe siècle avaient conduit à être l'officier le plus décoré de France. Le général Bigeard était une légende, plus célèbre que ses chefs, les Castries, Navarre, Gilles. Il avait tout fait pour cela: guerrier d'exception en Indochine et en Algérie, se révélant audacieux metteur en scène de sa propre gloire, amateur de parades conçues comme autant de triomphes à la romaine, convoquant la presse, la régalant de coups de gueule, de poses martiales et de répliques de cinéma en adéquation avec son personnage; un centurion, à mi-chemin entre Gabin et Ventura avec les mots taillés pour sa stature: «Arlette Laguiller? Il faudrait la marier à un para.»
Dans son bureau, au milieu des trophées et des médailles, sous le fanion noir «Croire et oser», trônait la photo de Sentenac, jeune sergent-chef tué en Algérie, archange du demi-dieu Bigeard: tout un symbole. Bigeard n'avait-il pas connu tous les grades de l'armée française, assumé pleinement leur grandeur et leurs servitudes?
« Bigeard n'a jamais obéi qu'à Bigeard», disait-il en donnant libre cours à une rhétorique de la troisième personne, servie par une inimitable verve non dénuée d'effets comiques, sinon de modestie. César, dans ses Commentaires, n'était pas moins emphatique. Il n'en revenait pas de ce qu'avait été sa vie. Qui aurait dit au jeune conscrit de 1936, entrant dans la caserne du 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau pour accomplir son service militaire, qu'il ne raccrocherait les rangers qu'en 1975 pour s'établir au secrétariat d'État à la Défense, où l'appellerait le président de la République?
«J'ai été rendu à la vie civile en 1938, caporal-chef et antimilitariste, et je suis retourné à la Société générale, où je travaillais depuis mes 15 ans.» Son destin premier était de devenir directeur d'agence à Nancy ou Verdun. La guerre en décida autrement.
Celle de 1914-1918 d'abord, qui fait irruption dans sa vie dès le berceau. Marcel naît en 1916, dans la Lorraine en guerre: hommes mobilisés et, dans les rues, toute son enfance, un cortège d'éclopés, de gazés, de veuves et d'orphelins. En 1939, mobilisé, il est volontaire pour les corps francs. Il est fait prisonnier, s'évade, est repris, s'évade à nouveau. À la troisième tentative, il entre dans la Résistance. Nice, l'Afrique, Londres. En 1944, il est parachuté dans l'Ariège, libère Foix. Il commande alors à une poignée de maquisards (des républicains espagnols, pour la plupart) face à des milliers d'Allemands, mais fait croire à l'occupant que sa troupe est dix fois plus nombreuse.
«Je suis rentré à Toul après la guerre, au volant du cabriolet Mercedes du chef de la garnison allemande, que j'avais immatriculé MG 6-1-42: la date de mon mariage.»
Kessel et Jules Roy lui tressent des lauriers
Déjà il possède le culot, la flambe, cette manière instinctive de considérer qu'un combat se gagne ou se perd aussi dans les têtes. Cette leçon, il l'administrera souvent. Partout où il passera, il haranguera, rectifiera, fera retailler les treillis, imposera la fameuse «casquette Bigeard» pour donner à ses «p'tits gars» «de la gueule». Il devient «Bruno», un indicatif radio devenu un symbole. Ses hommes, les «Bigeard Boys», et son régiment, le «Barnum Circus» , sont tout pour lui. Il impose à chacun un rythme infernal, celui qu'il s'impose à lui-même. C'est cette énergie qui sauvera son bataillon à Tu Lê, après un raid d'une semaine, Viêt-minh aux basques, en octobre 1952. L'état-major s'apprêtait à rayer son bataillon des effectifs quand celui-ci se présentera au général de Linarès. Il y gagnera le surnom historique de «bataillon Zatopek». Il sera encore de la bataille de Diên Biên Phu, insufflant son énergie à l'ensemble du corps expéditionnaire assiégé. Avec ces soldats oubliés de la métropole, il connaîtra la défaite et la captivité. Mais «Bruno» ne baissera jamais la tête.
Chaque fait d'armes est suivi d'un défilé, ou d'une prise d'armes. Les Champs-Élysées, le stade de Hanoï, les rues d'Alger sont les témoins de sa popularité, relayée dans la presse grâce à des admirateurs nommés Lartéguy, Kessel, Jules Roy, qui lui tressent des lauriers jusqu'à en faire un personnage de roman et de cinéma (dans Les Centurions, c'est Anthony Quinn qui incarne Bigeard). Partout où il passe, Diên Biên Phu ou Philippeville, il ne veut pas seulement être le meilleur, il veut être le premier: «C'est une leçon que m'a transmise la mère Bigeard. Quand je n'étais pas premier à l'école, je prenais une trempe.» C'est d'abord elle, Sophie Bigeard, qui a fait Marcel: une femme de fer, l'accablant pour sa promotion jugée trop lente, l'engueulant à son retour d'Indochine pour s'être laissé prendre. Un aiguillon pour aller de l'avant, envers et contre tout. L'autre femme de sa vie s'appelle Gaby. Elle habitait la maison à côté de la sienne, il l'a épousée en 1942 et elle l'a suivi partout, rejoint au fin fond de la jungle ou de la brousse, accompagné des remparts de Toul aux lambris des palais de la république.
Officier adulé ou haï, Bigeard ne sera jamais du sérail. Il n'est pas saint-cyrien. Alors il feint de mépriser ces filières. Pour lui, ontologiquement, les généraux sont des «cons». Et les cours d'état-major? «Face à une situation, il n'y a que deux solutions: celle de l'École de guerre et la bonne.» Il galèje. Mais pas seulement. Face aux bêtes à concours de l'institution militaire, il pallie ses lacunes par une exceptionnelle intuition, des colères et du culot. Et ça marche.
Lorsque le général de Gaulle se rend en Algérie pour la «tournée des popotes», sa visite est pour ce chef atypique mais hors pair qui a réalisé des prodiges sur le terrain: à Saïda, l'homme du 18 Juin s'entend dire quelques vérités sur la situation. Caractère contre caractère. Cette attitude est peu appréciée. En 1960, Bigeard est envoyé en République centrafricaine, avec des étoiles de général de brigade pour apaiser l'impétueux colonel. Cette mutation le sauvera des déchirements que connaîtront ses pairs en 1961 et 1962.
En accédant au pouvoir, en 1974, Valéry Giscard d'Estaing prend conscience d'un fait: l'armée va mal; les blessures de l'Algérie sont mal cicatrisées et Mai 68 y a mis du sel. Des comités de soldats fleurissent; dans les rues des villes françaises, l'uniforme est mal vu. La Grande Muette gronde sourdement. Une solution: Bigeard et son bagou. Celui-là, Giscard le connaît depuis le milieu des années 1950, quand, ministre des Finances, il envoyait au jeune colonel des lettres de félicitations pour ses faits d'armes. Jamais leur amitié ne se démentira: en 1978, le vieux soldat sera encore député et battra les estrades en 1981 pour le président candidat, et VGE sera là pour l'inauguration à Toul de l'avenue du Général-Bigeard.
Les dernières années de son existence, Bigeard fut le conservateur en chef de l'épopée Bigeard, répondant à l'abondant courrier que les Français lui envoyaient. Il recevait des visiteurs de passage, vieux amis ou admirateurs anonymes pour qui il incarnait un pays au combat. Il passait ses journées à répondre, bouillonnait encore, pestait de ne plus pouvoir courir ou nager comme il le faisait quotidiennement au temps de sa splendeur. Toutes générations confondues, ses admirateurs aimaient qu'il leur fasse oublier le temps des défaites.
La baraka
Son retrait de la vie publique fut assombri par les polémiques sur l'usage de la torture en Algérie. Personnalité emblématique de la gloire militaire contemporaine, il fut nommément accusé par une militante du FLN, Louisette Ighilahriz: «Le problème est que je n'étais pas à Alger au moment des faits qu'elle me reproche», assurait-il.
Au contraire, il expliquait qu'il avait tenu récemment à rencontrer à Alger la famille de Larbi Ben M'hidi, ce chef du FLN qu'il avait arrêté et pour qui il confessera avoir eu de l'estime, avant qu'il soit exécuté par les services d'Aussaresses. Le déjeuner avait été, selon ses dires, plus que chaleureux: la paix des braves.
Le général Bigeard avait été plusieurs fois blessé. À Bône, il avait échappé à un attentat et, dans la baie de Diego-Suarez, s'était relevé d'un accident de parachutisme. Il demeurait suspendu à ce qu'il nommait sa «baraka». «Ma vie, c'est une histoire trop rapide. La guerre, la gloriole. J'ai aimé ça, quoi .»
LIRE AUSSI :
» L'héritage politique du général Bigeard
» Un officier «modèle» pour l'armée d'aujourd'hui
» Bigeard, l'éternel combattant
» La biographie de Marcel Bigeard (avec Evene.fr)
Une carrière exceptionnelle
• Naissance de Marcel Bigeard, le 14 février 1916 à Toul (Meurthe-et-Moselle).
• Parachuté dans l'Ariège en 1943, où il dirige un maquis de la Résistance.
• De 1945 à 1954, effectue trois séjours en Indochine où il devient lieutenant-colonel après son action de défense de la cuvette de Diên Biên Phu.
• Envoyé en Algérie en 1956 où il prend le commandement du 3e régiment de chasseurs parachutistes. En 1958, toujours en Algérie, il dirige le centre d'entraînement à la guerre subversive.
• 1963 : commande la 25 e brigade de parachutistes.
• Général de brigade en 1967.
• Promu général de division, il prend en 1971 le commandement supérieur des Forces françaises du sud de l'océan Indien.
• Est nommé adjoint au gouverneur militaire de Paris le 20 juin 1973.
• Promu général de corps d'armée en décembre 1973.
• Prend en mars 1974 le commandement de la 4 e région militaire, à Bordeaux.
• 31 janvier 1975 : nommé secrétaire d'État à la Défense. Démissionne le 4 août 1976.
• Élu député (UDF) de Meurthe-et-Moselle en 1978. Battu en 1988.
C'était un soldat de l'an II devenu maréchal d'Empire. Un gamin de Toul que les guerres du XXe siècle avaient conduit à être l'officier le plus décoré de France. Le général Bigeard était une légende, plus célèbre que ses chefs, les Castries, Navarre, Gilles. Il avait tout fait pour cela: guerrier d'exception en Indochine et en Algérie, se révélant audacieux metteur en scène de sa propre gloire, amateur de parades conçues comme autant de triomphes à la romaine, convoquant la presse, la régalant de coups de gueule, de poses martiales et de répliques de cinéma en adéquation avec son personnage; un centurion, à mi-chemin entre Gabin et Ventura avec les mots taillés pour sa stature: «Arlette Laguiller? Il faudrait la marier à un para.»
Dans son bureau, au milieu des trophées et des médailles, sous le fanion noir «Croire et oser», trônait la photo de Sentenac, jeune sergent-chef tué en Algérie, archange du demi-dieu Bigeard: tout un symbole. Bigeard n'avait-il pas connu tous les grades de l'armée française, assumé pleinement leur grandeur et leurs servitudes?
« Bigeard n'a jamais obéi qu'à Bigeard», disait-il en donnant libre cours à une rhétorique de la troisième personne, servie par une inimitable verve non dénuée d'effets comiques, sinon de modestie. César, dans ses Commentaires, n'était pas moins emphatique. Il n'en revenait pas de ce qu'avait été sa vie. Qui aurait dit au jeune conscrit de 1936, entrant dans la caserne du 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau pour accomplir son service militaire, qu'il ne raccrocherait les rangers qu'en 1975 pour s'établir au secrétariat d'État à la Défense, où l'appellerait le président de la République?
«J'ai été rendu à la vie civile en 1938, caporal-chef et antimilitariste, et je suis retourné à la Société générale, où je travaillais depuis mes 15 ans.» Son destin premier était de devenir directeur d'agence à Nancy ou Verdun. La guerre en décida autrement.
Celle de 1914-1918 d'abord, qui fait irruption dans sa vie dès le berceau. Marcel naît en 1916, dans la Lorraine en guerre: hommes mobilisés et, dans les rues, toute son enfance, un cortège d'éclopés, de gazés, de veuves et d'orphelins. En 1939, mobilisé, il est volontaire pour les corps francs. Il est fait prisonnier, s'évade, est repris, s'évade à nouveau. À la troisième tentative, il entre dans la Résistance. Nice, l'Afrique, Londres. En 1944, il est parachuté dans l'Ariège, libère Foix. Il commande alors à une poignée de maquisards (des républicains espagnols, pour la plupart) face à des milliers d'Allemands, mais fait croire à l'occupant que sa troupe est dix fois plus nombreuse.
«Je suis rentré à Toul après la guerre, au volant du cabriolet Mercedes du chef de la garnison allemande, que j'avais immatriculé MG 6-1-42: la date de mon mariage.»
Kessel et Jules Roy lui tressent des lauriers
Déjà il possède le culot, la flambe, cette manière instinctive de considérer qu'un combat se gagne ou se perd aussi dans les têtes. Cette leçon, il l'administrera souvent. Partout où il passera, il haranguera, rectifiera, fera retailler les treillis, imposera la fameuse «casquette Bigeard» pour donner à ses «p'tits gars» «de la gueule». Il devient «Bruno», un indicatif radio devenu un symbole. Ses hommes, les «Bigeard Boys», et son régiment, le «Barnum Circus» , sont tout pour lui. Il impose à chacun un rythme infernal, celui qu'il s'impose à lui-même. C'est cette énergie qui sauvera son bataillon à Tu Lê, après un raid d'une semaine, Viêt-minh aux basques, en octobre 1952. L'état-major s'apprêtait à rayer son bataillon des effectifs quand celui-ci se présentera au général de Linarès. Il y gagnera le surnom historique de «bataillon Zatopek». Il sera encore de la bataille de Diên Biên Phu, insufflant son énergie à l'ensemble du corps expéditionnaire assiégé. Avec ces soldats oubliés de la métropole, il connaîtra la défaite et la captivité. Mais «Bruno» ne baissera jamais la tête.
Chaque fait d'armes est suivi d'un défilé, ou d'une prise d'armes. Les Champs-Élysées, le stade de Hanoï, les rues d'Alger sont les témoins de sa popularité, relayée dans la presse grâce à des admirateurs nommés Lartéguy, Kessel, Jules Roy, qui lui tressent des lauriers jusqu'à en faire un personnage de roman et de cinéma (dans Les Centurions, c'est Anthony Quinn qui incarne Bigeard). Partout où il passe, Diên Biên Phu ou Philippeville, il ne veut pas seulement être le meilleur, il veut être le premier: «C'est une leçon que m'a transmise la mère Bigeard. Quand je n'étais pas premier à l'école, je prenais une trempe.» C'est d'abord elle, Sophie Bigeard, qui a fait Marcel: une femme de fer, l'accablant pour sa promotion jugée trop lente, l'engueulant à son retour d'Indochine pour s'être laissé prendre. Un aiguillon pour aller de l'avant, envers et contre tout. L'autre femme de sa vie s'appelle Gaby. Elle habitait la maison à côté de la sienne, il l'a épousée en 1942 et elle l'a suivi partout, rejoint au fin fond de la jungle ou de la brousse, accompagné des remparts de Toul aux lambris des palais de la république.
Officier adulé ou haï, Bigeard ne sera jamais du sérail. Il n'est pas saint-cyrien. Alors il feint de mépriser ces filières. Pour lui, ontologiquement, les généraux sont des «cons». Et les cours d'état-major? «Face à une situation, il n'y a que deux solutions: celle de l'École de guerre et la bonne.» Il galèje. Mais pas seulement. Face aux bêtes à concours de l'institution militaire, il pallie ses lacunes par une exceptionnelle intuition, des colères et du culot. Et ça marche.
Lorsque le général de Gaulle se rend en Algérie pour la «tournée des popotes», sa visite est pour ce chef atypique mais hors pair qui a réalisé des prodiges sur le terrain: à Saïda, l'homme du 18 Juin s'entend dire quelques vérités sur la situation. Caractère contre caractère. Cette attitude est peu appréciée. En 1960, Bigeard est envoyé en République centrafricaine, avec des étoiles de général de brigade pour apaiser l'impétueux colonel. Cette mutation le sauvera des déchirements que connaîtront ses pairs en 1961 et 1962.
En accédant au pouvoir, en 1974, Valéry Giscard d'Estaing prend conscience d'un fait: l'armée va mal; les blessures de l'Algérie sont mal cicatrisées et Mai 68 y a mis du sel. Des comités de soldats fleurissent; dans les rues des villes françaises, l'uniforme est mal vu. La Grande Muette gronde sourdement. Une solution: Bigeard et son bagou. Celui-là, Giscard le connaît depuis le milieu des années 1950, quand, ministre des Finances, il envoyait au jeune colonel des lettres de félicitations pour ses faits d'armes. Jamais leur amitié ne se démentira: en 1978, le vieux soldat sera encore député et battra les estrades en 1981 pour le président candidat, et VGE sera là pour l'inauguration à Toul de l'avenue du Général-Bigeard.
Les dernières années de son existence, Bigeard fut le conservateur en chef de l'épopée Bigeard, répondant à l'abondant courrier que les Français lui envoyaient. Il recevait des visiteurs de passage, vieux amis ou admirateurs anonymes pour qui il incarnait un pays au combat. Il passait ses journées à répondre, bouillonnait encore, pestait de ne plus pouvoir courir ou nager comme il le faisait quotidiennement au temps de sa splendeur. Toutes générations confondues, ses admirateurs aimaient qu'il leur fasse oublier le temps des défaites.
La baraka
Son retrait de la vie publique fut assombri par les polémiques sur l'usage de la torture en Algérie. Personnalité emblématique de la gloire militaire contemporaine, il fut nommément accusé par une militante du FLN, Louisette Ighilahriz: «Le problème est que je n'étais pas à Alger au moment des faits qu'elle me reproche», assurait-il.
Au contraire, il expliquait qu'il avait tenu récemment à rencontrer à Alger la famille de Larbi Ben M'hidi, ce chef du FLN qu'il avait arrêté et pour qui il confessera avoir eu de l'estime, avant qu'il soit exécuté par les services d'Aussaresses. Le déjeuner avait été, selon ses dires, plus que chaleureux: la paix des braves.
Le général Bigeard avait été plusieurs fois blessé. À Bône, il avait échappé à un attentat et, dans la baie de Diego-Suarez, s'était relevé d'un accident de parachutisme. Il demeurait suspendu à ce qu'il nommait sa «baraka». «Ma vie, c'est une histoire trop rapide. La guerre, la gloriole. J'ai aimé ça, quoi .»
LIRE AUSSI :
» L'héritage politique du général Bigeard
» Un officier «modèle» pour l'armée d'aujourd'hui
» Bigeard, l'éternel combattant
» La biographie de Marcel Bigeard (avec Evene.fr)
Une carrière exceptionnelle
• Naissance de Marcel Bigeard, le 14 février 1916 à Toul (Meurthe-et-Moselle).
• Parachuté dans l'Ariège en 1943, où il dirige un maquis de la Résistance.
• De 1945 à 1954, effectue trois séjours en Indochine où il devient lieutenant-colonel après son action de défense de la cuvette de Diên Biên Phu.
• Envoyé en Algérie en 1956 où il prend le commandement du 3e régiment de chasseurs parachutistes. En 1958, toujours en Algérie, il dirige le centre d'entraînement à la guerre subversive.
• 1963 : commande la 25 e brigade de parachutistes.
• Général de brigade en 1967.
• Promu général de division, il prend en 1971 le commandement supérieur des Forces françaises du sud de l'océan Indien.
• Est nommé adjoint au gouverneur militaire de Paris le 20 juin 1973.
• Promu général de corps d'armée en décembre 1973.
• Prend en mars 1974 le commandement de la 4 e région militaire, à Bordeaux.
• 31 janvier 1975 : nommé secrétaire d'État à la Défense. Démissionne le 4 août 1976.
• Élu député (UDF) de Meurthe-et-Moselle en 1978. Battu en 1988.
L'ancien ministre et grande figure des guerres d'Algérie et d'Indochine s'est éteint vendredi matin à son domicile de Toul. Il avait 94 ans.
C'était un soldat de l'an II devenu maréchal d'Empire. Un gamin de Toul que les guerres du XXe siècle avaient conduit à être l'officier le plus décoré de France. Le général Bigeard était une légende, plus célèbre que ses chefs, les Castries, Navarre, Gilles. Il avait tout fait pour cela: guerrier d'exception en Indochine et en Algérie, se révélant audacieux metteur en scène de sa propre gloire, amateur de parades conçues comme autant de triomphes à la romaine, convoquant la presse, la régalant de coups de gueule, de poses martiales et de répliques de cinéma en adéquation avec son personnage; un centurion, à mi-chemin entre Gabin et Ventura avec les mots taillés pour sa stature: «Arlette Laguiller? Il faudrait la marier à un para.»
Dans son bureau, au milieu des trophées et des médailles, sous le fanion noir «Croire et oser», trônait la photo de Sentenac, jeune sergent-chef tué en Algérie, archange du demi-dieu Bigeard: tout un symbole. Bigeard n'avait-il pas connu tous les grades de l'armée française, assumé pleinement leur grandeur et leurs servitudes?
« Bigeard n'a jamais obéi qu'à Bigeard», disait-il en donnant libre cours à une rhétorique de la troisième personne, servie par une inimitable verve non dénuée d'effets comiques, sinon de modestie. César, dans ses Commentaires, n'était pas moins emphatique. Il n'en revenait pas de ce qu'avait été sa vie. Qui aurait dit au jeune conscrit de 1936, entrant dans la caserne du 23e régiment d'infanterie de forteresse à Haguenau pour accomplir son service militaire, qu'il ne raccrocherait les rangers qu'en 1975 pour s'établir au secrétariat d'État à la Défense, où l'appellerait le président de la République?
«J'ai été rendu à la vie civile en 1938, caporal-chef et antimilitariste, et je suis retourné à la Société générale, où je travaillais depuis mes 15 ans.» Son destin premier était de devenir directeur d'agence à Nancy ou Verdun. La guerre en décida autrement.
Celle de 1914-1918 d'abord, qui fait irruption dans sa vie dès le berceau. Marcel naît en 1916, dans la Lorraine en guerre: hommes mobilisés et, dans les rues, toute son enfance, un cortège d'éclopés, de gazés, de veuves et d'orphelins. En 1939, mobilisé, il est volontaire pour les corps francs. Il est fait prisonnier, s'évade, est repris, s'évade à nouveau. À la troisième tentative, il entre dans la Résistance. Nice, l'Afrique, Londres. En 1944, il est parachuté dans l'Ariège, libère Foix. Il commande alors à une poignée de maquisards (des républicains espagnols, pour la plupart) face à des milliers d'Allemands, mais fait croire à l'occupant que sa troupe est dix fois plus nombreuse.
«Je suis rentré à Toul après la guerre, au volant du cabriolet Mercedes du chef de la garnison allemande, que j'avais immatriculé MG 6-1-42: la date de mon mariage.»
Kessel et Jules Roy lui tressent des lauriers
Déjà il possède le culot, la flambe, cette manière instinctive de considérer qu'un combat se gagne ou se perd aussi dans les têtes. Cette leçon, il l'administrera souvent. Partout où il passera, il haranguera, rectifiera, fera retailler les treillis, imposera la fameuse «casquette Bigeard» pour donner à ses «p'tits gars» «de la gueule». Il devient «Bruno», un indicatif radio devenu un symbole. Ses hommes, les «Bigeard Boys», et son régiment, le «Barnum Circus» , sont tout pour lui. Il impose à chacun un rythme infernal, celui qu'il s'impose à lui-même. C'est cette énergie qui sauvera son bataillon à Tu Lê, après un raid d'une semaine, Viêt-minh aux basques, en octobre 1952. L'état-major s'apprêtait à rayer son bataillon des effectifs quand celui-ci se présentera au général de Linarès. Il y gagnera le surnom historique de «bataillon Zatopek». Il sera encore de la bataille de Diên Biên Phu, insufflant son énergie à l'ensemble du corps expéditionnaire assiégé. Avec ces soldats oubliés de la métropole, il connaîtra la défaite et la captivité. Mais «Bruno» ne baissera jamais la tête.
Chaque fait d'armes est suivi d'un défilé, ou d'une prise d'armes. Les Champs-Élysées, le stade de Hanoï, les rues d'Alger sont les témoins de sa popularité, relayée dans la presse grâce à des admirateurs nommés Lartéguy, Kessel, Jules Roy, qui lui tressent des lauriers jusqu'à en faire un personnage de roman et de cinéma (dans Les Centurions, c'est Anthony Quinn qui incarne Bigeard). Partout où il passe, Diên Biên Phu ou Philippeville, il ne veut pas seulement être le meilleur, il veut être le premier: «C'est une leçon que m'a transmise la mère Bigeard. Quand je n'étais pas premier à l'école, je prenais une trempe.» C'est d'abord elle, Sophie Bigeard, qui a fait Marcel: une femme de fer, l'accablant pour sa promotion jugée trop lente, l'engueulant à son retour d'Indochine pour s'être laissé prendre. Un aiguillon pour aller de l'avant, envers et contre tout. L'autre femme de sa vie s'appelle Gaby. Elle habitait la maison à côté de la sienne, il l'a épousée en 1942 et elle l'a suivi partout, rejoint au fin fond de la jungle ou de la brousse, accompagné des remparts de Toul aux lambris des palais de la république.
Officier adulé ou haï, Bigeard ne sera jamais du sérail. Il n'est pas saint-cyrien. Alors il feint de mépriser ces filières. Pour lui, ontologiquement, les généraux sont des «cons». Et les cours d'état-major? «Face à une situation, il n'y a que deux solutions: celle de l'École de guerre et la bonne.» Il galèje. Mais pas seulement. Face aux bêtes à concours de l'institution militaire, il pallie ses lacunes par une exceptionnelle intuition, des colères et du culot. Et ça marche.
Lorsque le général de Gaulle se rend en Algérie pour la «tournée des popotes», sa visite est pour ce chef atypique mais hors pair qui a réalisé des prodiges sur le terrain: à Saïda, l'homme du 18 Juin s'entend dire quelques vérités sur la situation. Caractère contre caractère. Cette attitude est peu appréciée. En 1960, Bigeard est envoyé en République centrafricaine, avec des étoiles de général de brigade pour apaiser l'impétueux colonel. Cette mutation le sauvera des déchirements que connaîtront ses pairs en 1961 et 1962.
En accédant au pouvoir, en 1974, Valéry Giscard d'Estaing prend conscience d'un fait: l'armée va mal; les blessures de l'Algérie sont mal cicatrisées et Mai 68 y a mis du sel. Des comités de soldats fleurissent; dans les rues des villes françaises, l'uniforme est mal vu. La Grande Muette gronde sourdement. Une solution: Bigeard et son bagou. Celui-là, Giscard le connaît depuis le milieu des années 1950, quand, ministre des Finances, il envoyait au jeune colonel des lettres de félicitations pour ses faits d'armes. Jamais leur amitié ne se démentira: en 1978, le vieux soldat sera encore député et battra les estrades en 1981 pour le président candidat, et VGE sera là pour l'inauguration à Toul de l'avenue du Général-Bigeard.
Les dernières années de son existence, Bigeard fut le conservateur en chef de l'épopée Bigeard, répondant à l'abondant courrier que les Français lui envoyaient. Il recevait des visiteurs de passage, vieux amis ou admirateurs anonymes pour qui il incarnait un pays au combat. Il passait ses journées à répondre, bouillonnait encore, pestait de ne plus pouvoir courir ou nager comme il le faisait quotidiennement au temps de sa splendeur. Toutes générations confondues, ses admirateurs aimaient qu'il leur fasse oublier le temps des défaites.
La baraka
Son retrait de la vie publique fut assombri par les polémiques sur l'usage de la torture en Algérie. Personnalité emblématique de la gloire militaire contemporaine, il fut nommément accusé par une militante du FLN, Louisette Ighilahriz: «Le problème est que je n'étais pas à Alger au moment des faits qu'elle me reproche», assurait-il.
Au contraire, il expliquait qu'il avait tenu récemment à rencontrer à Alger la famille de Larbi Ben M'hidi, ce chef du FLN qu'il avait arrêté et pour qui il confessera avoir eu de l'estime, avant qu'il soit exécuté par les services d'Aussaresses. Le déjeuner avait été, selon ses dires, plus que chaleureux: la paix des braves.
Le général Bigeard avait été plusieurs fois blessé. À Bône, il avait échappé à un attentat et, dans la baie de Diego-Suarez, s'était relevé d'un accident de parachutisme. Il demeurait suspendu à ce qu'il nommait sa «baraka». «Ma vie, c'est une histoire trop rapide. La guerre, la gloriole. J'ai aimé ça, quoi .»
LIRE AUSSI :
» L'héritage politique du général Bigeard
» Un officier «modèle» pour l'armée d'aujourd'hui
» Bigeard, l'éternel combattant
» La biographie de Marcel Bigeard (avec Evene.fr)
Une carrière exceptionnelle
• Naissance de Marcel Bigeard, le 14 février 1916 à Toul (Meurthe-et-Moselle).
• Parachuté dans l'Ariège en 1943, où il dirige un maquis de la Résistance.
• De 1945 à 1954, effectue trois séjours en Indochine où il devient lieutenant-colonel après son action de défense de la cuvette de Diên Biên Phu.
• Envoyé en Algérie en 1956 où il prend le commandement du 3e régiment de chasseurs parachutistes. En 1958, toujours en Algérie, il dirige le centre d'entraînement à la guerre subversive.
• 1963 : commande la 25 e brigade de parachutistes.
• Général de brigade en 1967.
• Promu général de division, il prend en 1971 le commandement supérieur des Forces françaises du sud de l'océan Indien.
• Est nommé adjoint au gouverneur militaire de Paris le 20 juin 1973.
• Promu général de corps d'armée en décembre 1973.
• Prend en mars 1974 le commandement de la 4 e région militaire, à Bordeaux.
• 31 janvier 1975 : nommé secrétaire d'État à la Défense. Démissionne le 4 août 1976.
• Élu député (UDF) de Meurthe-et-Moselle en 1978. Battu en 1988.
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
autres articles sur ce forum a propos du Général Bigeard :
https://patrianostra.forum-actif.eu/guerre-d-algerie-f59/du-general-bigeard-t258.htm?highlight=g%c3%a9n%c3%a9ral+bigeard
https://patrianostra.forum-actif.eu/litteratures-f7/bigeard-l-eternel-combattant-t40.htm?highlight=g%c3%a9n%c3%a9ral+bigeard
https://patrianostra.forum-actif.eu/bar-de-l-ancien-f28/afin-que-notre-general-bigeard-soit-eleve-a-la-dignite-de-marechal-de-france-t1486.htm?highlight=g%c3%a9n%c3%a9ral+bigeard
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Bonjour à tous
je me suis point exprimé sur cette dramatique disparition, 3 mots me viennent à l'esprit, courage, patrie, respects, je ne vais pas vous faire un discours, je ne vais pas non plus epiloguer en relatant des paroles de ministres, mais simplement donner la parole à un caporal de la legion.
Des mots simples, qui pour moi sont plus importants que des discours.
ADIEU MON GENERAL
" Ce jour vendredi 18 juin 2010 je viens d'apprendre via les médias le décès de l'un des héros de notre patrie .
Originaire de Lorraine , parachutiste et légionnaire de première classe d'honneur , le Général Marcel Bigeard participa aux guerres de 39-45 , Indochine et Algérie .
Il n'y a rien à rajouter sur le passé prestigieux de cet homme qui fit toute sa vie durant , dans le milieu civil et militaire preuve de courage , servant la France avec Honneur et Fidélité comme on dis à la Légion .
Il a été , il sera toujours dans le coeurs des nobles individus l'exemple à suivre et son esprit veillera sur notre patrie à jamais .
Une chose est sur nous devons poursuivre chacun en ce qui nous concerne l'objectif , ne pas perdre de vue ces derniers je veux parler de préserver les interets de la France , faire respecter les valeurs de moralité , d'honneur , de courage , professionalisme , et la liste est encore longue pour me permettre de tous les citer.
Montrer l'exemple à nos enfants et/ou petits enfants jusqu'à notre dernier souffle comme il le disais lui même .
A nous de tourner à 3000 tours et de travailler avec acharnement comme celà se pratique déjà pour certains .
Une dernière chose les amis , il faut à tout prix préserver sa mémoire !
Saint Michel désormais veillera sur lui ....
Une pensée toute particulière à son épouse Gaby et sa fille Marie France , sincères condoléances .
Mon Général je ne vous oublierais jamais .
VIVE LA FRANCE "
Caporal PLY D
ancien du 2 REI
Chevalier de l'Odre National du Mérite
Croix de guerre TOE
je me suis point exprimé sur cette dramatique disparition, 3 mots me viennent à l'esprit, courage, patrie, respects, je ne vais pas vous faire un discours, je ne vais pas non plus epiloguer en relatant des paroles de ministres, mais simplement donner la parole à un caporal de la legion.
Des mots simples, qui pour moi sont plus importants que des discours.
ADIEU MON GENERAL
" Ce jour vendredi 18 juin 2010 je viens d'apprendre via les médias le décès de l'un des héros de notre patrie .
Originaire de Lorraine , parachutiste et légionnaire de première classe d'honneur , le Général Marcel Bigeard participa aux guerres de 39-45 , Indochine et Algérie .
Il n'y a rien à rajouter sur le passé prestigieux de cet homme qui fit toute sa vie durant , dans le milieu civil et militaire preuve de courage , servant la France avec Honneur et Fidélité comme on dis à la Légion .
Il a été , il sera toujours dans le coeurs des nobles individus l'exemple à suivre et son esprit veillera sur notre patrie à jamais .
Une chose est sur nous devons poursuivre chacun en ce qui nous concerne l'objectif , ne pas perdre de vue ces derniers je veux parler de préserver les interets de la France , faire respecter les valeurs de moralité , d'honneur , de courage , professionalisme , et la liste est encore longue pour me permettre de tous les citer.
Montrer l'exemple à nos enfants et/ou petits enfants jusqu'à notre dernier souffle comme il le disais lui même .
A nous de tourner à 3000 tours et de travailler avec acharnement comme celà se pratique déjà pour certains .
Une dernière chose les amis , il faut à tout prix préserver sa mémoire !
Saint Michel désormais veillera sur lui ....
Une pensée toute particulière à son épouse Gaby et sa fille Marie France , sincères condoléances .
Mon Général je ne vous oublierais jamais .
VIVE LA FRANCE "
Caporal PLY D
ancien du 2 REI
Chevalier de l'Odre National du Mérite
Croix de guerre TOE
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Bonsoir ,
Mardi 20 Novembre 2012 , a partir de 14h30 , aura lieu le dépôt des cendres du Général BIGEARD aux monument de Fréjus 83 .
Mon Ami Jacques RAYMOND ancien du Cdo Guillaume et le Général DANET , seront présents ainsi que leurs épouses .
Pour nous qui sommes loin , une pensée pour le dernier voyage de "BRUNO"
Bon , saut mon Général et a bientôt au bout de la piste , sur la dernière dz des Paras de toutes Armes .
Commandoair40 .
Mardi 20 Novembre 2012 , a partir de 14h30 , aura lieu le dépôt des cendres du Général BIGEARD aux monument de Fréjus 83 .
Mon Ami Jacques RAYMOND ancien du Cdo Guillaume et le Général DANET , seront présents ainsi que leurs épouses .
Pour nous qui sommes loin , une pensée pour le dernier voyage de "BRUNO"
Bon , saut mon Général et a bientôt au bout de la piste , sur la dernière dz des Paras de toutes Armes .
Commandoair40 .
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Merci JP un peu trop loin pour venir apporter mes respects mais ils seront dans ma memoire ce jour la c'est a dire demain
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Un pensé pour ce grand homme que fut le Général
Et une fois de plus,un seul mot me vient à l’esprit : RESPECT
Et une fois de plus,un seul mot me vient à l’esprit : RESPECT
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Le ministre de la Défense présidera aujourd’hui la cérémonie du transfert des cendres du général de corps d’armée Marcel Bigeard au mémorial des guerres d’Indochine de Fréjus
Le général Marcel Bigeard aurait aimé que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, maudite cuvette du nord Vietnam dans laquelle il écrivit sa légende. Il n'en sera rien. Plus de deux ans après sa mort en juin 2010, c'est au Mémorial des guerres d'Indochine de Fréjus que le célèbre militaire trouvera finalement le repos éternel. Ainsi en a décidé Jean-Yves Le Drian. Dans un souci d'apaisement, le ministre de la Défense nous explique ce choix.
Pourquoi avoir choisi le mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus ?
Quand j'ai pris mes fonctions, l'hypothèse alors en cours était le transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides. Cette hypothèse a suscité beaucoup de réactions. Je me suis alors rapproché de la famille pour savoir quelles étaient ses volontés. La fille du général Bigeard m'a exprimé son souhait de le voir reposer au milieu de ses compagnons d'armes, morts au combat en Indochine, dans le jardin du souvenir du Mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus. Si j'ai décidé de suivre les souhaits de la famille, c'est aussi parce que l'accent est mis sur une période incontestée du parcours du général Bigeard.
Mais pourquoi une cérémonie d'une telle ampleur ?
Qu'on le veuille ou non, le général Bigeard est une figure emblématique de notre histoire militaire. Il était aimé et respecté de ses hommes. Il s'est particulièrement illustré comme résistant et comme soldat en Indochine. Il fut par ailleurs député pendant dix ans et secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense de l'époque Yvon Bourges. Mais en faisant ce geste, je ne cherche nullement à masquer ce qui s'est passé en Algérie. Je constate que l'armée elle-même ne se voile pas la face sur ce sujet difficile. Une exposition récente au musée de l'Armée sur la guerre d'Algérie dans toutes ses dimensions, y compris les plus sombres, a d'ailleurs été unanimement saluée cette année.
Vous comprenez quand même la polémique à son sujet ?
Je vous répondrai en citant un extrait d'un discours de Pierre Mauroy, prononcé en 1982 devant l'Assemblée nationale, sur la guerre d'Algérie justement. « La société française doit aider à l'apaisement des esprits. Elle doit aider à refermer les plaies. C'est le rôle du gouvernement ». Trente ans après, c'est encore plus vrai. J'ajouterai que cette manifestation se déroule le jour anniversaire de l'opération Castorqui, le 20 novembre 1953, a lancé les premiers sauts sur Dien Bien Phu. C'est un hommage à une période de la carrière du général Bigeard que personne ne conteste. C'est dans ces conditions que j'ai accepté d'être présent à Fréjus.
Pour l'agrégé d'histoire contemporaine que vous êtes, que représente Bigeard ?
Une histoire. Des hauts faits d'armes. Un engagement. Et, comme tout homme, des périodes fortes et des périodes moins fortes. Mais au total, c'est une personnalité qui mérite le respect. En particulier pour ce qu'il a fait en Indochine.
Le général Marcel Bigeard aurait aimé que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, maudite cuvette du nord Vietnam dans laquelle il écrivit sa légende. Il n'en sera rien. Plus de deux ans après sa mort en juin 2010, c'est au Mémorial des guerres d'Indochine de Fréjus que le célèbre militaire trouvera finalement le repos éternel. Ainsi en a décidé Jean-Yves Le Drian. Dans un souci d'apaisement, le ministre de la Défense nous explique ce choix.
Pourquoi avoir choisi le mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus ?
Quand j'ai pris mes fonctions, l'hypothèse alors en cours était le transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides. Cette hypothèse a suscité beaucoup de réactions. Je me suis alors rapproché de la famille pour savoir quelles étaient ses volontés. La fille du général Bigeard m'a exprimé son souhait de le voir reposer au milieu de ses compagnons d'armes, morts au combat en Indochine, dans le jardin du souvenir du Mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus. Si j'ai décidé de suivre les souhaits de la famille, c'est aussi parce que l'accent est mis sur une période incontestée du parcours du général Bigeard.
Mais pourquoi une cérémonie d'une telle ampleur ?
Qu'on le veuille ou non, le général Bigeard est une figure emblématique de notre histoire militaire. Il était aimé et respecté de ses hommes. Il s'est particulièrement illustré comme résistant et comme soldat en Indochine. Il fut par ailleurs député pendant dix ans et secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense de l'époque Yvon Bourges. Mais en faisant ce geste, je ne cherche nullement à masquer ce qui s'est passé en Algérie. Je constate que l'armée elle-même ne se voile pas la face sur ce sujet difficile. Une exposition récente au musée de l'Armée sur la guerre d'Algérie dans toutes ses dimensions, y compris les plus sombres, a d'ailleurs été unanimement saluée cette année.
Vous comprenez quand même la polémique à son sujet ?
Je vous répondrai en citant un extrait d'un discours de Pierre Mauroy, prononcé en 1982 devant l'Assemblée nationale, sur la guerre d'Algérie justement. « La société française doit aider à l'apaisement des esprits. Elle doit aider à refermer les plaies. C'est le rôle du gouvernement ». Trente ans après, c'est encore plus vrai. J'ajouterai que cette manifestation se déroule le jour anniversaire de l'opération Castorqui, le 20 novembre 1953, a lancé les premiers sauts sur Dien Bien Phu. C'est un hommage à une période de la carrière du général Bigeard que personne ne conteste. C'est dans ces conditions que j'ai accepté d'être présent à Fréjus.
Pour l'agrégé d'histoire contemporaine que vous êtes, que représente Bigeard ?
Une histoire. Des hauts faits d'armes. Un engagement. Et, comme tout homme, des périodes fortes et des périodes moins fortes. Mais au total, c'est une personnalité qui mérite le respect. En particulier pour ce qu'il a fait en Indochine.
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Merci Christian :
Mais je ne suis pas convaincu par ce ministre .
Il laisse planer le doute ; bon ....................pour moi , seul compte BRUNO .
Mais je ne suis pas convaincu par ce ministre .
Il laisse planer le doute ; bon ....................pour moi , seul compte BRUNO .
commandoair40- Admin
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Voila , c'est fait ; Bruno est avec les siens
Fréjus: les cendres du général Bigeard "au milieu de ses soldats"
Présent par "reconnaissance" et "fidélité", Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que lorsqu'il avait remis en septembre 1974 aux Invalides les insignes de la Légion d'honneur au général, il avait eu "le sentiment d'étreindre le dernier soldat de notre histoire militaire".
Les cendres du général Bigeard ont été transférées mardi "au milieu de ses soldats" au mémorial des Guerres d'Indochine de Fréjus (Var), deux ans après la mort de celui qui symbolise toutes les guerres coloniales de la France.
Fin de parcours en grande pompe militaire pour Bigeard, dernière grande figure de l'armée française, général devenu ministre, puis député, décédé le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans.
Pas moins de deux ministres, Jean-Yves Le Drian et Kader Arif, et d'un ancien chef de l'Etat, Valéry Giscard d'Estaing, étaient présents pour cette cérémonie sous le soleil, en dépit des polémiques suscitées par l'hommage à Bigeard.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a d'abord retracé son parcours, de la Résistance à la présidence de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, devant le portrait du général bardé de médailles, sa Grand'Croix de la Légion d'honneur et son képi, présentés par un peloton de parachutistes sur la place d'armes du 21è RIMa.
"Avec lui, une page importante de notre histoire se tourne", a-t-il affirmé, en soulignant "les valeurs de courage, de dévouement et de grandeur qu'il avait faites siennes".
A l'issue de la cérémonie, Marie-France Bigeard, la fille du général, a remercié le ministre socialiste, qui s'est impliqué pour que soit trouvée une issue à un situation bloquée depuis plusieurs mois.
Fin 2011, le précédent gouvernement avait en effet annoncé le transfert des cendres de Bigeard aux Invalides, provoquant de vives réactions de personnalités de gauche opposées à tout hommage officiel en raison de son rôle controversé durant la guerre d'Algérie. Et rien n'avait été entrepris depuis.
Présent par "reconnaissance" et "fidélité", Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que lorsqu'il avait remis en septembre 1974 aux Invalides les insignes de la Légion d'honneur au général, il avait eu "le sentiment d'étreindre le dernier soldat de notre histoire militaire".
"Le changement d'époque n'offrira sans doute plus à personne de déployer son courage au service de son pays pendant 25 années consécutives", aussi bien en France, qu'en Asie ou en Afrique, a-t-il souligné.
VGE a rappelé qu'il avait appelé Bigeard au gouvernement en 1975, alors que l'armée française "traversait un malaise profond", en raison notamment des économies drastiques auxquelles elle était soumise.
Rendant un vibrant hommage à l'engagement du général et de ses soldats en Indochine, les orateurs n'ont en revanche évoqué que très brièvement la période de la Guerre d'Algérie.
La sonnerie aux morts a ensuite retenti en présence notamment d'unités parachutistes venues de Toulouse, Carcassonne, Calvi, Pamiers ou Tarbes.
A l'issue de l'hommage officiel, l'urne contenant les cendres du général a été déposée dans une stèle, au sein même du mémorial où sont rassemblées les dépouilles de milliers de combattants d'Indochine, lors d'une cérémonie intime en présence de sa famille.
La date retenue pour cet hommage, le 20 novembre, est la date anniversaire de l'opération Castor, au cours de laquelle Bigeard sauta en 1953 sur Dien Bien Phu, le camp retranché français en Indochine, à la tête de ses soldats.
Soldat sorti du rang, devenu général de corps d'armée, au parcours exemplaire pour les milieux militaires, Bigeard est toujours considéré par une partie de la gauche comme une caricature du baroudeurs colonial.
Ses Paras étaient là , l'armée était là , rien a faire des autres .
Tu me manques bien : BRUNO .
Fréjus: les cendres du général Bigeard "au milieu de ses soldats"
Présent par "reconnaissance" et "fidélité", Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que lorsqu'il avait remis en septembre 1974 aux Invalides les insignes de la Légion d'honneur au général, il avait eu "le sentiment d'étreindre le dernier soldat de notre histoire militaire".
Les cendres du général Bigeard ont été transférées mardi "au milieu de ses soldats" au mémorial des Guerres d'Indochine de Fréjus (Var), deux ans après la mort de celui qui symbolise toutes les guerres coloniales de la France.
Fin de parcours en grande pompe militaire pour Bigeard, dernière grande figure de l'armée française, général devenu ministre, puis député, décédé le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans.
Pas moins de deux ministres, Jean-Yves Le Drian et Kader Arif, et d'un ancien chef de l'Etat, Valéry Giscard d'Estaing, étaient présents pour cette cérémonie sous le soleil, en dépit des polémiques suscitées par l'hommage à Bigeard.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a d'abord retracé son parcours, de la Résistance à la présidence de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, devant le portrait du général bardé de médailles, sa Grand'Croix de la Légion d'honneur et son képi, présentés par un peloton de parachutistes sur la place d'armes du 21è RIMa.
"Avec lui, une page importante de notre histoire se tourne", a-t-il affirmé, en soulignant "les valeurs de courage, de dévouement et de grandeur qu'il avait faites siennes".
A l'issue de la cérémonie, Marie-France Bigeard, la fille du général, a remercié le ministre socialiste, qui s'est impliqué pour que soit trouvée une issue à un situation bloquée depuis plusieurs mois.
Fin 2011, le précédent gouvernement avait en effet annoncé le transfert des cendres de Bigeard aux Invalides, provoquant de vives réactions de personnalités de gauche opposées à tout hommage officiel en raison de son rôle controversé durant la guerre d'Algérie. Et rien n'avait été entrepris depuis.
Présent par "reconnaissance" et "fidélité", Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que lorsqu'il avait remis en septembre 1974 aux Invalides les insignes de la Légion d'honneur au général, il avait eu "le sentiment d'étreindre le dernier soldat de notre histoire militaire".
"Le changement d'époque n'offrira sans doute plus à personne de déployer son courage au service de son pays pendant 25 années consécutives", aussi bien en France, qu'en Asie ou en Afrique, a-t-il souligné.
VGE a rappelé qu'il avait appelé Bigeard au gouvernement en 1975, alors que l'armée française "traversait un malaise profond", en raison notamment des économies drastiques auxquelles elle était soumise.
Rendant un vibrant hommage à l'engagement du général et de ses soldats en Indochine, les orateurs n'ont en revanche évoqué que très brièvement la période de la Guerre d'Algérie.
La sonnerie aux morts a ensuite retenti en présence notamment d'unités parachutistes venues de Toulouse, Carcassonne, Calvi, Pamiers ou Tarbes.
A l'issue de l'hommage officiel, l'urne contenant les cendres du général a été déposée dans une stèle, au sein même du mémorial où sont rassemblées les dépouilles de milliers de combattants d'Indochine, lors d'une cérémonie intime en présence de sa famille.
La date retenue pour cet hommage, le 20 novembre, est la date anniversaire de l'opération Castor, au cours de laquelle Bigeard sauta en 1953 sur Dien Bien Phu, le camp retranché français en Indochine, à la tête de ses soldats.
Soldat sorti du rang, devenu général de corps d'armée, au parcours exemplaire pour les milieux militaires, Bigeard est toujours considéré par une partie de la gauche comme une caricature du baroudeurs colonial.
Ses Paras étaient là , l'armée était là , rien a faire des autres .
Tu me manques bien : BRUNO .
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Respect a ce grand soldat,qu'il repose en paix.
P.Smon frere(le 2é)a servi sous ses ordres au 3éRPC,en AFN,4éCie
(Capitaine:Florés,dit:Birhakeim ).
P.Smon frere(le 2é)a servi sous ses ordres au 3éRPC,en AFN,4éCie
(Capitaine:Florés,dit:Birhakeim ).
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Capitaine FLORES :
Ne savait pas lire une carte , mais un super officier , aimé de Bruno , un Para de Grande Valeur .
Ce dernier disait qu'il avait la Baraka .
Merci J-P .
Ne savait pas lire une carte , mais un super officier , aimé de Bruno , un Para de Grande Valeur .
Ce dernier disait qu'il avait la Baraka .
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commandoair40- Admin
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
"Une page importante de notre histoire s'est tournée" comme l'a dit notre ministre de la Défense !!!!
Un vrai Chef , meneur d'hommes qu'on était bien content de trouver pour des "coups durs " , des missions " compliquées " !!! qui a toujours manifesté de l'admiration et sympathie pour un adversaire qui se bat bien , controverse !!! polémique !!! il n'acceptait pas les actions « aveugles des terroristes » qui frappaient Alger :
« Si nous avons de l'estime pour les combattants du djebel, surtout lorsqu'ils se battent bien, nous méprisons les terroristes. »
Un vrai Chef , meneur d'hommes qu'on était bien content de trouver pour des "coups durs " , des missions " compliquées " !!! qui a toujours manifesté de l'admiration et sympathie pour un adversaire qui se bat bien , controverse !!! polémique !!! il n'acceptait pas les actions « aveugles des terroristes » qui frappaient Alger :
« Si nous avons de l'estime pour les combattants du djebel, surtout lorsqu'ils se battent bien, nous méprisons les terroristes. »
Invité- Invité
Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Merci pour ce bel Hommage .
commandoair40- Admin
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
Les Photos d'un AMI
Photos de la cérémonie du transfert des cendres du Général BIGEARD
Album de photos de la cérémonie.
https://plus.google.com/photos/117829796848643082125/albums/5813179213691034721
Te voila au bout de la piste "BRUNO" , parmi les tiens : Adieux .
Photos de la cérémonie du transfert des cendres du Général BIGEARD
Album de photos de la cérémonie.
https://plus.google.com/photos/117829796848643082125/albums/5813179213691034721
Te voila au bout de la piste "BRUNO" , parmi les tiens : Adieux .
commandoair40- Admin
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Re: DECES DU GENERAL BIGEARD
MERCI JP
BIEN LES PHOTOS
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olivier- Admin
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