Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
5 participants
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Campagnes de la Légion :: La guerre de 1939/1945
Page 1 sur 1
Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
En avril 1950 le capitaine Bigeard ( général Bigeard) reçoit le commandement du BMI a haiduong jusqu'en novembre 1950. Il y a eu 6 bataillon de marche en Indochine 1947/1954.
Le capitaine Bigeard le 5 avril 1950 la tête du bataillon de marche indochinois ( BMI ) qui reçoit, en août, le drapeau du 1er régiment de tirailleurs tonkinois décoré d'une croix de guerre avec palme.
GUERRE D'INDOCHINE.
Au milieu de l'année 1945, le capitaine Bigeard reçoit le commandement de la 6ecompagnie du 23eRIC[8] à Villingen en Allemagne; désigné pour le corps expéditionnaire en Indochine, le régiment débarque à Saigon le 25 octobre 1945 et participe jusqu'en mars 1946 à la pacification de la Cochinchine.
Le 8 mars, un détachement de la 2eDB et la 9eDIC, dont fait partie le 23eRIC, débarquent à Haiphong au Tonkin[9].
Le 1er juillet 1946, Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de 4 commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du Lt-colonel Quilichini[10]. Au retour de ses hommes en métropole, mi octobre 1946, il prend le commandement de la 3e compagnie constituée de 400 hommes environ. Il quitte finalement l'Indochine le 17 septembre 1947 et atterrit 3 jours plus tard à Orly[11].
Volontaire pour un second séjour en Indochine, il est affecté le 1er février 1948 au 3eBCCP du commandant Ayrolles à Saint Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n°2. Quand le 3epara débarque à Saigon en novembre 1948, Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement au détachement amarante du commandant Romain-Desfossé à Haiphong.
Le 1er octobre 1949, Bigeard met sur pied à Son La le 3ebataillon thaï fort de 2 530 hommes répartis en 5 compagnies régulières et 9 compagnies de gardes civils et de supplétifs militaires[12]. Relevé de son commandement suite à un différend avec l'administrateur de la province, il est muté à Haïduong et prend le 5 avril 1950 la tête du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du 1er régiment de tirailleurs tonkinois décoré d'une croix de guerre avec palme. Le 12 novembre 1950, Bigeard embarque à Saigon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.
Insigne du 3e BCCP Insigne du 3e bataillon thaï Insigne du bataillon de marche indochinois Insigne du 6e BCCP
Au printemps 1951, il est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En septembre 1951, il obtient le commandement du 6e BPC à Saint Brieuc et le grade de chef de bataillon en janvier 1952 .
Le 28 juillet 1952, Bigeard, à la tête du 6eBPC, débarque à Haiphong pour son troisième séjour en Indochine et prend ses quartiers à Hanoi. Le 16 octobre, le bataillon est largué sur Tu Lê [13] et affronte durant 8 jours les régiments des divisions Viet Minh 308 et 312. L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952), lors de l'opération Hirondelle sur Lang Son le 17 juillet 1953 et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.
Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP n°4[14], constitué du II/1erRCP et du 6eBPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet où deux divisions Viet Minh se dirigent.
Parachuté en pleine bataille sur Dien Bien Phu le 16 mars 1954, Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Eliane 1 et 2, mais surtout en co-dirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.
Bigeard fait prisonnier à l'issue de la bataille de Dien Bien Phu qui avait mis fin à la présence française en Indochine en mai 1954. Située dans une petite plaine au nord-est du Tonkin, à 20 km de la frontière du Laos et 80 km de la frontière chinoise, la cuvette de Dien Bien Phu a été le théâtre de la plus terrible des batailles de la guerre d'Indochine. Elle s'est achevée le 7 mai 1954 après 56 jours de combats. Environ 4.000 soldats français et près de 10.000 combattants du Viêt-minh - une organisation politique et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste indochinois - y ont trouvé la mort. Dien Bien Phu, depuis, est un synonyme tragique.
Bigeard est fait prisonnier le 7 mai 1954 lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard il quitte définitivement l'Indochine le 25 septembre.
Lien: Dien Bien Phu
http://reduction-image.com/mpeg-creation2/temp/a39ea27c246ec541de6ab05e8a921213/animation_web.mht
A cette époque où, selon mon indicatif radio, je devenais Bruno, je ne savais pas encore que nous vivions les plus belles années de notre vie. Les plus belles parce que les plus dures. Elles étaient aussi les années les plus amicales, les plus orgueilleuses, et les plus solitaires :
Les plus amicales parce que nous étions, à la vie, à la mort, entre camarades ;
Les plus orgueilleuses parce que jamais autant nous n'aurions la fierté de notre tenue et de notre uniforme.
Les plus solitaires enfin, parce que nous menions en des terres lointaines un combat d'idéal, aussi ignoré de la métropole que celui des Croisés de la première croisade, il y a neuf cents ans, quand le moine Bruno, mon saint patron à la guerre, fondait l'ordre des Chartreux.
Oui, les camarades parachutistes, les solitaires parachutistes, les orgueilleux parachutistes étaient alors portés par un destin semblable à celui des Croisés ou à celui des moines, des moines guerriers, des Templiers.
Et j'imagine que, nonobstant l'armure, les chevaliers du Temple n'auraient pas été mécontents de sauter sur Jérusalem en arrivant du ciel, comme nous allions le faire tant de fois, de la RC 4 à la Plaine des Joncs, et de la Rue sans Joie à Ðiên-Biên-Phu.
Je crois que c'est en effet l'esprit - du moins un certain esprit, une certaine idée de nous-mêmes - qui nous permettait de nous manifester ainsi, au plus fort des combats. On sait contre quoi, contre qui nous combattions : Contre un monde opposé à celui de l'esprit. Et puis, il y avait en nous autant de secrète vigueur de venir au feu en tombant du ciel qu'en parcourant des lieues à travers la jungle, la rizière ou la montagne. L'esprit nous animait.
L'esprit, d'abord, du dépassement de soi. J'ai vu combien de garçons de vingt ans, ou même de trente, s'agripper à la carlingue et sauter dans l'inconnu mortel alors que, deux ou trois heures auparavant, ils se trouvaient encore à Hanoï dans l'insouciance ou les plaisirs de quelque lieu de détente ! Et j'en ai vu combien marcher sur la piste jusqu'à l'épuisement ou courir à l'assaut jusqu'à la chute ! Je le dis : une telle vigueur physique n'est pas possible sans une ardeur morale. Jogging, certes, mais jogging avant tout du caractère et du courage.
Aller ainsi jusqu'au bout de soi, cela s'appelle l'abnégation, cela s'appelle l'esprit de sacrifice, et cela signifie que l'on défie la mort en combat singulier, la mort qui est autour de nous tous. Je les salue, mes camarades parachutistes qui l'ont rencontrée sans peur. Leur mort est à jamais notre mérite.
L'esprit d'équipe ensuite, l'esprit de camaraderie. On dira peut-être esprit de caste, de clan, de corps. Soit, si cela veut dire que l'on a la volonté d'être les meilleurs et que cela ne vous est pas donné par quelque grâce d'état ou d'uniforme.
Oui, nous osions espérer être les meilleurs, mais les meilleurs parmi nos égaux, nos frères d'arme. Et, s'il y a caste du combat, clan de guerriers, si le parachutiste veut encore être aujourd'hui ce primus inter pares, c'est surtout à l'Indochine que nous le devons. Après la Bretagne ou la Hollande, avant Suez ou Timimoun, et aussi avant Kolwezi, il y eut l'Indochine : That Khé, Tu Lé ou Ðiên-biên-phu furent les creusets où se forgèrent l'esprit, la geste et la chevalerie parachutistes.
Esprit français enfin. Cet esprit para qui devait jaillir du ciel d'Indochine, comme une corolle, a-t-on remarqué qu'il était particulièrement représentatif de ce que le soldat français a toujours eu de meilleur en comparaison de tous les autres ?
L'astuce et la fougue, l'audace et la furia francese, l'intelligence du combat, le sens du terrain, le flair du danger, le goût de la manœuvre, la souplesse de l'approche, tout cela qui rend le parachutiste français le plus para des aéroportés, là aussi ce primus inter pares parmi nos camarades du monde entier, tout cela naquit de la guerre d'Indochine.
J'ai souvent dit ou écrit, il faut "être et durer" ou encore " faire un pas... encore un pas " et savoir repartir à zéro.
Le vieux soldat que je suis devenu essaie de continuer à servir en puisant certes dans son passé, mais en ayant le regard fixé sur ce que pourrait être demain, et où là comme ailleurs les paras qui furent toute ma vie sauront défendre une liberté qui n'a pas de prix.
Marcel Bigeard cité dans La Guerre d'Indochine 1945-1954 par Philippe Héduy
Le capitaine Bigeard le 5 avril 1950 la tête du bataillon de marche indochinois ( BMI ) qui reçoit, en août, le drapeau du 1er régiment de tirailleurs tonkinois décoré d'une croix de guerre avec palme.
GUERRE D'INDOCHINE.
Au milieu de l'année 1945, le capitaine Bigeard reçoit le commandement de la 6ecompagnie du 23eRIC[8] à Villingen en Allemagne; désigné pour le corps expéditionnaire en Indochine, le régiment débarque à Saigon le 25 octobre 1945 et participe jusqu'en mars 1946 à la pacification de la Cochinchine.
Le 8 mars, un détachement de la 2eDB et la 9eDIC, dont fait partie le 23eRIC, débarquent à Haiphong au Tonkin[9].
Le 1er juillet 1946, Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de 4 commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du Lt-colonel Quilichini[10]. Au retour de ses hommes en métropole, mi octobre 1946, il prend le commandement de la 3e compagnie constituée de 400 hommes environ. Il quitte finalement l'Indochine le 17 septembre 1947 et atterrit 3 jours plus tard à Orly[11].
Volontaire pour un second séjour en Indochine, il est affecté le 1er février 1948 au 3eBCCP du commandant Ayrolles à Saint Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n°2. Quand le 3epara débarque à Saigon en novembre 1948, Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement au détachement amarante du commandant Romain-Desfossé à Haiphong.
Le 1er octobre 1949, Bigeard met sur pied à Son La le 3ebataillon thaï fort de 2 530 hommes répartis en 5 compagnies régulières et 9 compagnies de gardes civils et de supplétifs militaires[12]. Relevé de son commandement suite à un différend avec l'administrateur de la province, il est muté à Haïduong et prend le 5 avril 1950 la tête du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du 1er régiment de tirailleurs tonkinois décoré d'une croix de guerre avec palme. Le 12 novembre 1950, Bigeard embarque à Saigon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.
Insigne du 3e BCCP Insigne du 3e bataillon thaï Insigne du bataillon de marche indochinois Insigne du 6e BCCP
Au printemps 1951, il est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En septembre 1951, il obtient le commandement du 6e BPC à Saint Brieuc et le grade de chef de bataillon en janvier 1952 .
Le 28 juillet 1952, Bigeard, à la tête du 6eBPC, débarque à Haiphong pour son troisième séjour en Indochine et prend ses quartiers à Hanoi. Le 16 octobre, le bataillon est largué sur Tu Lê [13] et affronte durant 8 jours les régiments des divisions Viet Minh 308 et 312. L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952), lors de l'opération Hirondelle sur Lang Son le 17 juillet 1953 et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.
Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP n°4[14], constitué du II/1erRCP et du 6eBPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet où deux divisions Viet Minh se dirigent.
Parachuté en pleine bataille sur Dien Bien Phu le 16 mars 1954, Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Eliane 1 et 2, mais surtout en co-dirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.
Bigeard fait prisonnier à l'issue de la bataille de Dien Bien Phu qui avait mis fin à la présence française en Indochine en mai 1954. Située dans une petite plaine au nord-est du Tonkin, à 20 km de la frontière du Laos et 80 km de la frontière chinoise, la cuvette de Dien Bien Phu a été le théâtre de la plus terrible des batailles de la guerre d'Indochine. Elle s'est achevée le 7 mai 1954 après 56 jours de combats. Environ 4.000 soldats français et près de 10.000 combattants du Viêt-minh - une organisation politique et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste indochinois - y ont trouvé la mort. Dien Bien Phu, depuis, est un synonyme tragique.
Bigeard est fait prisonnier le 7 mai 1954 lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard il quitte définitivement l'Indochine le 25 septembre.
Lien: Dien Bien Phu
http://reduction-image.com/mpeg-creation2/temp/a39ea27c246ec541de6ab05e8a921213/animation_web.mht
A cette époque où, selon mon indicatif radio, je devenais Bruno, je ne savais pas encore que nous vivions les plus belles années de notre vie. Les plus belles parce que les plus dures. Elles étaient aussi les années les plus amicales, les plus orgueilleuses, et les plus solitaires :
Les plus amicales parce que nous étions, à la vie, à la mort, entre camarades ;
Les plus orgueilleuses parce que jamais autant nous n'aurions la fierté de notre tenue et de notre uniforme.
Les plus solitaires enfin, parce que nous menions en des terres lointaines un combat d'idéal, aussi ignoré de la métropole que celui des Croisés de la première croisade, il y a neuf cents ans, quand le moine Bruno, mon saint patron à la guerre, fondait l'ordre des Chartreux.
Oui, les camarades parachutistes, les solitaires parachutistes, les orgueilleux parachutistes étaient alors portés par un destin semblable à celui des Croisés ou à celui des moines, des moines guerriers, des Templiers.
Et j'imagine que, nonobstant l'armure, les chevaliers du Temple n'auraient pas été mécontents de sauter sur Jérusalem en arrivant du ciel, comme nous allions le faire tant de fois, de la RC 4 à la Plaine des Joncs, et de la Rue sans Joie à Ðiên-Biên-Phu.
Je crois que c'est en effet l'esprit - du moins un certain esprit, une certaine idée de nous-mêmes - qui nous permettait de nous manifester ainsi, au plus fort des combats. On sait contre quoi, contre qui nous combattions : Contre un monde opposé à celui de l'esprit. Et puis, il y avait en nous autant de secrète vigueur de venir au feu en tombant du ciel qu'en parcourant des lieues à travers la jungle, la rizière ou la montagne. L'esprit nous animait.
L'esprit, d'abord, du dépassement de soi. J'ai vu combien de garçons de vingt ans, ou même de trente, s'agripper à la carlingue et sauter dans l'inconnu mortel alors que, deux ou trois heures auparavant, ils se trouvaient encore à Hanoï dans l'insouciance ou les plaisirs de quelque lieu de détente ! Et j'en ai vu combien marcher sur la piste jusqu'à l'épuisement ou courir à l'assaut jusqu'à la chute ! Je le dis : une telle vigueur physique n'est pas possible sans une ardeur morale. Jogging, certes, mais jogging avant tout du caractère et du courage.
Aller ainsi jusqu'au bout de soi, cela s'appelle l'abnégation, cela s'appelle l'esprit de sacrifice, et cela signifie que l'on défie la mort en combat singulier, la mort qui est autour de nous tous. Je les salue, mes camarades parachutistes qui l'ont rencontrée sans peur. Leur mort est à jamais notre mérite.
L'esprit d'équipe ensuite, l'esprit de camaraderie. On dira peut-être esprit de caste, de clan, de corps. Soit, si cela veut dire que l'on a la volonté d'être les meilleurs et que cela ne vous est pas donné par quelque grâce d'état ou d'uniforme.
Oui, nous osions espérer être les meilleurs, mais les meilleurs parmi nos égaux, nos frères d'arme. Et, s'il y a caste du combat, clan de guerriers, si le parachutiste veut encore être aujourd'hui ce primus inter pares, c'est surtout à l'Indochine que nous le devons. Après la Bretagne ou la Hollande, avant Suez ou Timimoun, et aussi avant Kolwezi, il y eut l'Indochine : That Khé, Tu Lé ou Ðiên-biên-phu furent les creusets où se forgèrent l'esprit, la geste et la chevalerie parachutistes.
Esprit français enfin. Cet esprit para qui devait jaillir du ciel d'Indochine, comme une corolle, a-t-on remarqué qu'il était particulièrement représentatif de ce que le soldat français a toujours eu de meilleur en comparaison de tous les autres ?
L'astuce et la fougue, l'audace et la furia francese, l'intelligence du combat, le sens du terrain, le flair du danger, le goût de la manœuvre, la souplesse de l'approche, tout cela qui rend le parachutiste français le plus para des aéroportés, là aussi ce primus inter pares parmi nos camarades du monde entier, tout cela naquit de la guerre d'Indochine.
J'ai souvent dit ou écrit, il faut "être et durer" ou encore " faire un pas... encore un pas " et savoir repartir à zéro.
Le vieux soldat que je suis devenu essaie de continuer à servir en puisant certes dans son passé, mais en ayant le regard fixé sur ce que pourrait être demain, et où là comme ailleurs les paras qui furent toute ma vie sauront défendre une liberté qui n'a pas de prix.
Marcel Bigeard cité dans La Guerre d'Indochine 1945-1954 par Philippe Héduy
Invité- Invité
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
merci Bertrand Robert et Jacques superbe article et Photos
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
Bonjour,
je cherche une photo de alain vallet de payraud tombé en indochine le 15 mars 49
merci pour votre aide
je cherche une photo de alain vallet de payraud tombé en indochine le 15 mars 49
merci pour votre aide
Invité- Invité
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
Bonsoir,une photo?il était dans quelle arme?quel grade?Il figure sur le mémorial de Frejus,1949,plaque : 164.bonne recherche.Amitiés.
Gibert j- Localisation : Ilede France (92)
Messages : 1291
Date d'inscription : 24/07/2011
Age : 82
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
Nom : VALLET DE PAYRAUD Prénoms : Alain Marie
Conflit : Indochine
Grade, unité : Lieutenant - 3e B.C.C.P. - - 3e Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes [Infanterie]
Autres informations : Chevalier de la légion d'honneur, Croix de guerre 39--45 et des T.O.E. - Extraits de lettres d'amis: Nous perdons un de nos plus beaux officiers, un de nos plus sympathiques camarades - Adoré de ses hommes, estimé de ses chefs, il fut pour moi un ami très cher, mon guide et mon modèle, car c'était un être d'élite - Extraits de citations: Adoré de ses hommes, grièvement blessé. a refusé de se laisser éloigner avant d'avoir assuré l'évacuation de ses blessés. - d'un courage magnifique. - Officier parachutiste d'une valeur morale et d'un courage remarquable,ayant déjà fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des campagnes d'Italie et de France. S'est particulièrement distingué par son mordant et son esprit offensif. - Adjoint direct du futur célèbre Général Bigeard, alors capitaine, en Indochine durant des mois, il a été tué à ses côtés dans une embuscade
Date du décès : 15/03/1949
Département ou pays : 9243 - Viet-Nam (Indochine)
Commune du décès : Ban Dan (Tonkin)
Lieu, complément : An Lot
pour ce qui est de la photo je n'en ai pas donc patience
Conflit : Indochine
Grade, unité : Lieutenant - 3e B.C.C.P. - - 3e Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes [Infanterie]
Autres informations : Chevalier de la légion d'honneur, Croix de guerre 39--45 et des T.O.E. - Extraits de lettres d'amis: Nous perdons un de nos plus beaux officiers, un de nos plus sympathiques camarades - Adoré de ses hommes, estimé de ses chefs, il fut pour moi un ami très cher, mon guide et mon modèle, car c'était un être d'élite - Extraits de citations: Adoré de ses hommes, grièvement blessé. a refusé de se laisser éloigner avant d'avoir assuré l'évacuation de ses blessés. - d'un courage magnifique. - Officier parachutiste d'une valeur morale et d'un courage remarquable,ayant déjà fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des campagnes d'Italie et de France. S'est particulièrement distingué par son mordant et son esprit offensif. - Adjoint direct du futur célèbre Général Bigeard, alors capitaine, en Indochine durant des mois, il a été tué à ses côtés dans une embuscade
Date du décès : 15/03/1949
Département ou pays : 9243 - Viet-Nam (Indochine)
Commune du décès : Ban Dan (Tonkin)
Lieu, complément : An Lot
pour ce qui est de la photo je n'en ai pas donc patience
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
Bonsoir, renseignement rapide,c'est ca les chefs,bravo !merci pour lui.
Gibert j- Localisation : Ilede France (92)
Messages : 1291
Date d'inscription : 24/07/2011
Age : 82
Re: Le capitaine Bigeard dans la guerre d'Indochine 1945/1954
Un des condotierres de L'indo tres grand homme.
Dommage qu'il n'ai pas joint le Putch!
Dommage qu'il n'ai pas joint le Putch!
Bushman- Messages : 755
Date d'inscription : 11/11/2009
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Sujets similaires
» Ainsi débutat la Guerre d’Algérie (1954-1956)
» Peu connu l'aviation et les Américains au Maroc dans la guerre du RIF
» CAPITAINE TUAL ET CAPITAINE ROTTIER
» Filmer la guerre d'Indochine et les correspondants de guerre
» Intervention militaire dans les régions nord : – Plus de 800 islamistes tués dans les combats :
» Peu connu l'aviation et les Américains au Maroc dans la guerre du RIF
» CAPITAINE TUAL ET CAPITAINE ROTTIER
» Filmer la guerre d'Indochine et les correspondants de guerre
» Intervention militaire dans les régions nord : – Plus de 800 islamistes tués dans les combats :
Historia Légio More Majorum :: la Légion Etrangère :: Campagnes de la Légion :: La guerre de 1939/1945
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 31 Mar - 9:55 par commandoair40
» 1 septembre 2015
Mar 1 Sep - 18:39 par olivier
» Visiteurs sur le forum 2014
Mar 1 Sep - 18:34 par olivier
» Janvier 1885 - La Légion étrangère à Tuyen Quang au Tonkin.
Sam 18 Jan - 8:07 par ROBERT
» loto et bourse aux armes
Lun 13 Jan - 11:13 par Invité
» Dimanche 12 Janvier 2014
Dim 12 Jan - 12:17 par Invité
» Samedi 11Janvier 2014
Sam 11 Jan - 18:19 par Gibert j
» Le mémorial du 2°REI
Sam 11 Jan - 12:09 par Gibert j
» vendredi 10 janvier 2014
Ven 10 Jan - 20:38 par Gibert j
» Commandant Dupin
Jeu 9 Jan - 20:39 par Gibert j
» Jeudi 9 janvier 2014
Jeu 9 Jan - 20:34 par Gibert j
» Mercredi 8 Janvier 2014
Mer 8 Jan - 21:54 par Gibert j