Ainsi débutat la Guerre d’Algérie (1954-1956)
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Ainsi débutat la Guerre d’Algérie (1954-1956)
« En octobre 1954, témoigne le général Boyer de La Tour, résident général en Tunisie, j’inspectais le 5e Goum, qui avait dans ses rangs des Chaouïa des Aurès. Ils me dirent : “ Mon général, nous avons beaucoup entendu parler de toi, nous te connaissons et nous sommes tes soldats. Une révolte se prépare chez nos frères de l’Aurès en Algérie. Il faut que tu empêches cette chose, car une fois que la révolte sera déclenchée, Dieu seul sait s’il sera possible de l’arrêter. ” » 1Le martyre de l’armée française, 1962, p. 210 Inquiet, le général se rendit à Paris, parla au président du Conseil, Mendès-France, qui se contenta de sourire.
On connaît la suite. Dans la nuit du 1er novembre 1954, éclatait l’insurrection algérienne. Dans l’Algérois et en Oranie, on signala quelques bombes et quelques assassinats. Dans le Constantinois, les attentats furent plus sérieux. Des casernes, des locaux administratifs, la petite ville d’Arris dans les Aurès furent attaqués avec mort d’hommes. Mais on retiendra le drame suivant : un groupe d’individus armés arrêtent un car se rendant à Tifelfel, au sud de Constantine, à hauteur des gorges de Tighanimine. Guy Monnerot, un instituteur de vingt-trois ans, est abattu ainsi qu’un caïd, Hadj Sadok, vétéran de l’armée d’Afrique. Madame Monnerot, vingt et un ans, est laissée pour morte. Telle fut la “ Toussaint sanglante ”.
Ces crimes étaient signés d’un tract à l’adresse du peuple algérien : « Notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette du Front de Libération Nationale... [et se donne pour] but : l’Indépendance nationale... » Philippe Tripier analyse ainsi l’enjeu du FLN : « La rébellion qui s’amorce le 1er novembre 1954 débute avec bien peu de moyens. Si peu que, raisonnablement, elle n’a guère d’espérance, et moins encore de probabilités de parvenir à ses fins. Qu’on en juge : quelques centaines de mauvais fusils, autant de combattants cantonnés dans le massif des Aurès pour la plus grande part et pour le reste dans celui de la Grande Kabylie ; une population algérienne massivement indifférente et, de l’aveu des chefs de la conjuration, non éveillée à l’idée nationale ; enfin une opinion mondiale étrangère au problème...
« Puisque spontanément le peuple algérien ne s’est pas insurgé et n’est pas disposé à le faire, le problème de l’indépendance ne s’impose pas de soi-même : il faut le créer [...]. » Autopsie de la guerre d’Algérie, éd. France-Empire, 1972, p. 70
Il s’agissait pour les terroristes de mener une guerre très particulière qui venait de faire ses preuves en Indochine : la guerre révolutionnaire. Elle consiste non pas à occuper un territoire, mais à conquérir la population de gré ou de force. Durant les deux premières années du conflit, 1955 et 1956, le FLN va tenter de soulever les musulmans d’Algérie, en vain.
SON INSTRUMENT : LA TERREUR
Le FLN était un mouvement issu de l’Organisation Spéciale (os), la branche terroriste du mouvement marxiste de Messali Hadj, le “ Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques ” (MTLD). Peu de temps auparavant, au printemps 1954, vingt-deux activistes de l’os avaient décidé de faire scission et de se donner un directoire : le “ Comité des Neuf ”. Ces hommes se proclamèrent les chefs historiques du FLN. Le Front héritait de l’os son caractère révolutionnaire et sa méthode : la terreur. Il rejeta toujours les communistes pour éviter toute soumission à leur égard, mais n’en conserva pas moins leurs méthodes et leur dialectique marxiste. Le FLN utilisa également les oulémas pour fanatiser la masse paysanne et justifier ses massacres au nom de l’islam. Enfin, l'“ Union Démocratique du Manifeste Algérien ” (UDMA) de Ferhat Abbas contribua aussi à l’expansion du FLN en entraînant la bourgeoisie musulmane et en éveillant l’opinion française à ses revendications.
La structure du FLN reposait sur une organisation politico-administrative (OPA), composée de cellules disséminées dans les villages et noyées dans la masse. Dans chaque cellule, on trouvait un tueur, un collecteur de fonds, un propagandiste et un chef de cellule. Cette équipe passait à l’action en asservissant la population au chantage et en soumettant les “ collabos ” à la terreur. (...)
LE MASSACRE DE PHILIPPEVILLE
Pour les Français musulmans, rien n’était plus contre-nature que cette rébellion sanguinaire. Rien n’est plus contraire à la vérité historique qu’une levée en masse du peuple algérien contre la France colonisatrice.
Les chefs FLN ne pouvaient que constater cette forte réticence de leurs coreligionnaires à leur égard. Zighout Youssef, chef rebelle dans la région (ou wilaya) du Nord-Constantinois, partisan fanatique du djihad, comprit qu’il fallait creuser un fossé de sang entre les musulmans et les Européens afin de créer l’irréparable et de rendre définitivement impossible tout rapprochement entre les deux communautés.
Le 20 août 1955, à Philippeville, (...) 51 musulmans et 71 Européens, vieillards, femmes et nourrissons compris, furent ainsi égorgés, éventrés, dépecés. Et que dire de la tuerie d’El Hadia, le même jour ? Affreux... Les forces de l’ordre intervinrent mais ne purent empêcher les représailles des Européens, poussés à bout. On releva 1 273 morts. La peur s’installa chez l’Européen, le ressentiment chez le musulman.
Pour le FLN, c’était une victoire. Il lui fallait maintenant élargir la blessure en organisant d’autres pillages et d’autres massacres. En mai 1957, il comptera à son actif 1 800 incendies d’exploitations agricoles, 80 000 têtes de bétails égorgées ou volées, 12 000 000 de pieds de vigne détruits. Il lui fallait abattre en priorité les Européens et les musulmans qui, par leur esprit de justice ou leurs qualités de cœur, étaient des facteurs de bonne entente entre les communautés. Ces procédés auront un caractère tellement officiel qu’en 1959, Krim Belkacem, devenu “ ministre de la Guerre ” du FLN, déclarait cyniquement devant des journalistes : « Une preuve de la préparation et de l’aptitude des nouvelles recrues est l’assassinat : une nouvelle recrue doit abattre au moins un colonialiste ou un traître connu. » Tel était le mécanisme infernal mis en branle par le FLN.
I. LA TRAHISON DE LA RÉPUBLIQUE
La population musulmane constituant l’enjeu du combat, il s’agissait de savoir à qui elle se donnerait en fin de compte : au FLN ou à la France. En son for intérieur, il ne faisait aucun doute qu’elle était pour la France, mais son attitude tendrait naturellement à se modeler sur celui qui serait le plus fort et le plus résolu. Les insurgés, eux, se montraient d’une résolution et d’une intransigeance diaboliques. Ils avaient parié sur une capitulation finale de la France, exigeant dès le début l’indépendance de l’Algérie, sans conditions. Jamais ils ne s’écartèrent de cette ligne de conduite.
Quant au gouvernement français, il traça sa ligne politique au jour le jour, supputant les mouvements de l’opinion et les intentions de l’adversaire. Un jour, il se montrait résolu à combattre le FLN, et le lendemain il négociait avec les rebelles. Par ses sursauts d’énergie, il alimentait l’illusion chez les Européens qu’il était décidé à rester en Algérie, alors qu’en réalité il glissait doucement vers la capitulation. (...)
Mendès-France et Mitterrand déclarèrent nettement que « l’Algérie, c’était la France » et qu’il n’y avait pas de sécession concevable. Pourtant ils recommandèrent aux forces de l’ordre de n’appliquer qu’une « répression limitée ». Résultat : sur les 1 270 suspects arrêtés dans les premières semaines de novembre, seuls une trentaine furent emprisonnés... puis relâchés. Jacques Chevallier, maire d’Alger et secrétaire d’État à la Guerre, renseignait les rebelles sur l’activité de la police et de l’armée, dans le but unique de conserver les voix du mtld aux élections. (...) Telle est la démocratie : on abandonne sans remords de conscience la population aux égorgeurs pour gagner quelques voix.
En février 1955, le gouvernement nomma Jacques Soustelle comme gouverneur général en Algérie. (...) Il pensa pouvoir appliquer à Alger une politique « très libérale ». (...) Il fit évader discrètement Ben Boulaïd, un des “ Neuf historiques ”, pensant à s’en servir comme “ interlocuteur valable ”.
Jacques SoustelleSoustelle n’avait pas compris qu’on ne transige pas avec des terroristes. Il se réveilla seulement plusieurs mois plus tard, quand eut lieu le massacre de Philippeville et qu’il se rendit lui-même sur les lieux. Il se produisit alors un phénomène qu’on allait voir se répéter souvent au cours de la guerre d’Algérie. Gagné par la foi en l’Algérie française, Soustelle comprit que la négociation avec les rebelles ne servait à rien, « mais sa conversion n’alla pas jusqu’à lui dessiller les yeux sur son erreur gaulliste [et socialiste]. (...) » René Rieunier, Réquisitoire contre le mensonge, p. 156
Mendès tomba le 5 février 1955, Edgar Faure le remplaça pour... neuf mois. Mais cela lui suffit pour ramener Bourguiba à Tunis et préparer le retour de Mohammed V au Maroc, sans penser une seconde que les fellaghas d’Algérie recevraient désormais aide et soutien de ces deux pays limitrophes accédant si facilement à l’indépendance. Quel encouragement au FLN ! Quel danger pour les populations et quelle source de difficultés pour nos soldats ! Mais il y avait pire.
NÉGOCIATIONS AVEC LE FLN
Edgar Faure ayant laissé la situation intérieure de l’Algérie se détériorer, l’opinion s’alarma. Le gouvernement fut renversé fin novembre, bientôt remplacé par le tandem Mollet-Mendès, toujours les mêmes décidément ! (...)
Le 6 février 1956, Guy Mollet fut accueilli à Alger par des insultes et des tomates lancées non par des « colonialistes », mais par le petit peuple d’Algérie dont son parti se croyait le représentant. (...) Il nomma son ami, le socialiste Robert Lacoste, homme énergique, comme gouverneur général. Comme Soustelle, Lacoste sera conduit à faire taire l’idéologie doctrinaire devant la réalité algérienne... pour quelque temps du moins ! Mollet décida en outre de rappeler le contingent, dont les effectifs atteindront quatre cent mille hommes à la fin de cette année 1956. « À partir de ce moment-là, la paix française eût été possible, écrit Rieunier, si le gouvernement s’était décidé à jouer la règle du jeu résultant de l’envoi du contingent, c’est-à-dire à ne pas tolérer les infiltrations de Tunisie et du Maroc, à ne pas continuer une politique de faiblesse sur les ailes, tout en prétendant maintenir une Algérie française au centre. » Ibid., p. 159
Mais, comme après chaque sursaut, la trahison opéra son travail de sape. De retour en France, Mollet céda aux sollicitations de ses amis lui faisant croire que le remède était dans la négociation avec les rebelles. En octobre 1956, les renseignements militaires firent savoir que Ben Bella, chef de la délégation extérieure du FLN, accompagné de quatre terroristes, prendrait l’avion pour un voyage Maroc-Tunisie. Les autorités militaires et civiles d’Algérie décidèrent alors d’arraisonner l’avion. Beau coup de filet ! Cinq terroristes, et non des moindres, furent arrêtés en même temps. On trouva sur Ben Bella des billets de banque, une mitraillette, ainsi que des documents révélant que des tractations étaient en cours entre Guy Mollet et le FLN ! (...)
Par sa politique libérale, le gouvernement français poussait, autant que le FLN, les musulmans dans la rébellion.
L’ARMÉE D’AFRIQUE BRISÉE
Avant l’arrivée du contingent, les forces de l’ordre tentaient de mater la rébellion, mais avec des moyens dérisoires. La gendarmerie ne comptait dans ses rangs que 2 200 gradés et l’armée ne pouvait fournir que 15 000 hommes opérationnels, qu’il fallait affecter sur 7 500 points sensibles répertoriés. (...)
S’il n’y avait que ce manque d’effectifs ! Mais officiellement, la France, en Algérie, n’était pas en guerre. Par conséquent, toutes les actions de l’armée étaient contrôlées par la gendarmerie qui, à chaque opération, rédigeait des procès-verbaux. Quand un terroriste était abattu les armes à la main, le soldat qui l’avait tué passait en jugement, comme pour un crime de droit commun ! Et quand un suspect était arrêté, on communiquait le dossier avec le nom des témoins à charge aux avocats de la défense, c’est-à-dire aux complices du FLN. Dans la semaine qui suivait, on retrouvait la plupart de ces derniers égorgés, eux et leur famille. (...)
Le quotidien communiste Alger Républicain multipliait ses accusations contre l’armée. Un débat vicié empoisonna l’atmosphère, exacerbant les haines, provoquant des désertions, avec des conséquences dramatiques. (...)
Pour éviter ces trahisons de plus en plus fréquentes, tous les régiments composés d’indigènes furent rapatriés en Europe en quelques mois : trente mille soldats qui firent cruellement défaut avant la levée des harkas.
LES FAIBLESSES DE L’ARMÉE
Si l’armée n’avait pas encore obtenu beaucoup de résultats, c’est aussi parce qu’elle n’avait pas de méthode. (...)
Heureusement, en juillet 1955, le général Lorillot était nommé commandant en chef. Froid et entier, cet ancien d’Indochine savait, lui, ce qu’était la guerre révolutionnaire. Son plan était d’occuper le territoire tout entier en le divisant selon l’importance des personnes à protéger. « Dans les régions faiblement peuplées et difficiles d’accès, on évacue la population que l’on prend en charge, le désert ainsi créé est classé zone interdite. Dans les régions les plus riches et très peuplées, il faut assurer une protection totale aux Européens et musulmans. Les compagnies s’étalent sur le terrain, à raison d’une compagnie sur 100 km ², pour protéger les gens, pour permettre les travaux agricoles, etc. Ces zones de pacification exigent d’énormes effectifs. Dans le reste du pays, l’armée occupe les centres principaux et traque les rebelles. Ce sont les zones d’opérations. » François Porteu de La Morandière, Soldats du djebel, p. 60
Le pays était ainsi “ quadrillé ”. Mais ce que l’on commençait à appeler la “ pacification ” était un gouffre en potentiel humain et nécessitait, de plus, des soldats expérimentés. Le premier problème fut résolu en février 1956 avec l’arrivée du contingent. (...)
Les soldats expérimentés arrivèrent pour la plupart dans le courant de l’année 1956 : c’étaient les anciens d’Indochine. (...) Ils éprouvèrent la désagréable impression du “ déjà vu ”, et hésitèrent avant d’exiger à nouveau la fidélité des populations pour finalement les abandonner aux couteaux des égorgeurs. Certes, ils faisaient leur travail consciencieusement, mais les rapports sur le moral des troupes témoignent qu’ils y allaient à reculons. L’affaire de Suez devait confirmer amplement leurs craintes.
On connaît la suite. Dans la nuit du 1er novembre 1954, éclatait l’insurrection algérienne. Dans l’Algérois et en Oranie, on signala quelques bombes et quelques assassinats. Dans le Constantinois, les attentats furent plus sérieux. Des casernes, des locaux administratifs, la petite ville d’Arris dans les Aurès furent attaqués avec mort d’hommes. Mais on retiendra le drame suivant : un groupe d’individus armés arrêtent un car se rendant à Tifelfel, au sud de Constantine, à hauteur des gorges de Tighanimine. Guy Monnerot, un instituteur de vingt-trois ans, est abattu ainsi qu’un caïd, Hadj Sadok, vétéran de l’armée d’Afrique. Madame Monnerot, vingt et un ans, est laissée pour morte. Telle fut la “ Toussaint sanglante ”.
Ces crimes étaient signés d’un tract à l’adresse du peuple algérien : « Notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette du Front de Libération Nationale... [et se donne pour] but : l’Indépendance nationale... » Philippe Tripier analyse ainsi l’enjeu du FLN : « La rébellion qui s’amorce le 1er novembre 1954 débute avec bien peu de moyens. Si peu que, raisonnablement, elle n’a guère d’espérance, et moins encore de probabilités de parvenir à ses fins. Qu’on en juge : quelques centaines de mauvais fusils, autant de combattants cantonnés dans le massif des Aurès pour la plus grande part et pour le reste dans celui de la Grande Kabylie ; une population algérienne massivement indifférente et, de l’aveu des chefs de la conjuration, non éveillée à l’idée nationale ; enfin une opinion mondiale étrangère au problème...
« Puisque spontanément le peuple algérien ne s’est pas insurgé et n’est pas disposé à le faire, le problème de l’indépendance ne s’impose pas de soi-même : il faut le créer [...]. » Autopsie de la guerre d’Algérie, éd. France-Empire, 1972, p. 70
Il s’agissait pour les terroristes de mener une guerre très particulière qui venait de faire ses preuves en Indochine : la guerre révolutionnaire. Elle consiste non pas à occuper un territoire, mais à conquérir la population de gré ou de force. Durant les deux premières années du conflit, 1955 et 1956, le FLN va tenter de soulever les musulmans d’Algérie, en vain.
SON INSTRUMENT : LA TERREUR
Le FLN était un mouvement issu de l’Organisation Spéciale (os), la branche terroriste du mouvement marxiste de Messali Hadj, le “ Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques ” (MTLD). Peu de temps auparavant, au printemps 1954, vingt-deux activistes de l’os avaient décidé de faire scission et de se donner un directoire : le “ Comité des Neuf ”. Ces hommes se proclamèrent les chefs historiques du FLN. Le Front héritait de l’os son caractère révolutionnaire et sa méthode : la terreur. Il rejeta toujours les communistes pour éviter toute soumission à leur égard, mais n’en conserva pas moins leurs méthodes et leur dialectique marxiste. Le FLN utilisa également les oulémas pour fanatiser la masse paysanne et justifier ses massacres au nom de l’islam. Enfin, l'“ Union Démocratique du Manifeste Algérien ” (UDMA) de Ferhat Abbas contribua aussi à l’expansion du FLN en entraînant la bourgeoisie musulmane et en éveillant l’opinion française à ses revendications.
La structure du FLN reposait sur une organisation politico-administrative (OPA), composée de cellules disséminées dans les villages et noyées dans la masse. Dans chaque cellule, on trouvait un tueur, un collecteur de fonds, un propagandiste et un chef de cellule. Cette équipe passait à l’action en asservissant la population au chantage et en soumettant les “ collabos ” à la terreur. (...)
LE MASSACRE DE PHILIPPEVILLE
Pour les Français musulmans, rien n’était plus contre-nature que cette rébellion sanguinaire. Rien n’est plus contraire à la vérité historique qu’une levée en masse du peuple algérien contre la France colonisatrice.
Les chefs FLN ne pouvaient que constater cette forte réticence de leurs coreligionnaires à leur égard. Zighout Youssef, chef rebelle dans la région (ou wilaya) du Nord-Constantinois, partisan fanatique du djihad, comprit qu’il fallait creuser un fossé de sang entre les musulmans et les Européens afin de créer l’irréparable et de rendre définitivement impossible tout rapprochement entre les deux communautés.
Le 20 août 1955, à Philippeville, (...) 51 musulmans et 71 Européens, vieillards, femmes et nourrissons compris, furent ainsi égorgés, éventrés, dépecés. Et que dire de la tuerie d’El Hadia, le même jour ? Affreux... Les forces de l’ordre intervinrent mais ne purent empêcher les représailles des Européens, poussés à bout. On releva 1 273 morts. La peur s’installa chez l’Européen, le ressentiment chez le musulman.
Pour le FLN, c’était une victoire. Il lui fallait maintenant élargir la blessure en organisant d’autres pillages et d’autres massacres. En mai 1957, il comptera à son actif 1 800 incendies d’exploitations agricoles, 80 000 têtes de bétails égorgées ou volées, 12 000 000 de pieds de vigne détruits. Il lui fallait abattre en priorité les Européens et les musulmans qui, par leur esprit de justice ou leurs qualités de cœur, étaient des facteurs de bonne entente entre les communautés. Ces procédés auront un caractère tellement officiel qu’en 1959, Krim Belkacem, devenu “ ministre de la Guerre ” du FLN, déclarait cyniquement devant des journalistes : « Une preuve de la préparation et de l’aptitude des nouvelles recrues est l’assassinat : une nouvelle recrue doit abattre au moins un colonialiste ou un traître connu. » Tel était le mécanisme infernal mis en branle par le FLN.
I. LA TRAHISON DE LA RÉPUBLIQUE
La population musulmane constituant l’enjeu du combat, il s’agissait de savoir à qui elle se donnerait en fin de compte : au FLN ou à la France. En son for intérieur, il ne faisait aucun doute qu’elle était pour la France, mais son attitude tendrait naturellement à se modeler sur celui qui serait le plus fort et le plus résolu. Les insurgés, eux, se montraient d’une résolution et d’une intransigeance diaboliques. Ils avaient parié sur une capitulation finale de la France, exigeant dès le début l’indépendance de l’Algérie, sans conditions. Jamais ils ne s’écartèrent de cette ligne de conduite.
Quant au gouvernement français, il traça sa ligne politique au jour le jour, supputant les mouvements de l’opinion et les intentions de l’adversaire. Un jour, il se montrait résolu à combattre le FLN, et le lendemain il négociait avec les rebelles. Par ses sursauts d’énergie, il alimentait l’illusion chez les Européens qu’il était décidé à rester en Algérie, alors qu’en réalité il glissait doucement vers la capitulation. (...)
Mendès-France et Mitterrand déclarèrent nettement que « l’Algérie, c’était la France » et qu’il n’y avait pas de sécession concevable. Pourtant ils recommandèrent aux forces de l’ordre de n’appliquer qu’une « répression limitée ». Résultat : sur les 1 270 suspects arrêtés dans les premières semaines de novembre, seuls une trentaine furent emprisonnés... puis relâchés. Jacques Chevallier, maire d’Alger et secrétaire d’État à la Guerre, renseignait les rebelles sur l’activité de la police et de l’armée, dans le but unique de conserver les voix du mtld aux élections. (...) Telle est la démocratie : on abandonne sans remords de conscience la population aux égorgeurs pour gagner quelques voix.
En février 1955, le gouvernement nomma Jacques Soustelle comme gouverneur général en Algérie. (...) Il pensa pouvoir appliquer à Alger une politique « très libérale ». (...) Il fit évader discrètement Ben Boulaïd, un des “ Neuf historiques ”, pensant à s’en servir comme “ interlocuteur valable ”.
Jacques SoustelleSoustelle n’avait pas compris qu’on ne transige pas avec des terroristes. Il se réveilla seulement plusieurs mois plus tard, quand eut lieu le massacre de Philippeville et qu’il se rendit lui-même sur les lieux. Il se produisit alors un phénomène qu’on allait voir se répéter souvent au cours de la guerre d’Algérie. Gagné par la foi en l’Algérie française, Soustelle comprit que la négociation avec les rebelles ne servait à rien, « mais sa conversion n’alla pas jusqu’à lui dessiller les yeux sur son erreur gaulliste [et socialiste]. (...) » René Rieunier, Réquisitoire contre le mensonge, p. 156
Mendès tomba le 5 février 1955, Edgar Faure le remplaça pour... neuf mois. Mais cela lui suffit pour ramener Bourguiba à Tunis et préparer le retour de Mohammed V au Maroc, sans penser une seconde que les fellaghas d’Algérie recevraient désormais aide et soutien de ces deux pays limitrophes accédant si facilement à l’indépendance. Quel encouragement au FLN ! Quel danger pour les populations et quelle source de difficultés pour nos soldats ! Mais il y avait pire.
NÉGOCIATIONS AVEC LE FLN
Edgar Faure ayant laissé la situation intérieure de l’Algérie se détériorer, l’opinion s’alarma. Le gouvernement fut renversé fin novembre, bientôt remplacé par le tandem Mollet-Mendès, toujours les mêmes décidément ! (...)
Le 6 février 1956, Guy Mollet fut accueilli à Alger par des insultes et des tomates lancées non par des « colonialistes », mais par le petit peuple d’Algérie dont son parti se croyait le représentant. (...) Il nomma son ami, le socialiste Robert Lacoste, homme énergique, comme gouverneur général. Comme Soustelle, Lacoste sera conduit à faire taire l’idéologie doctrinaire devant la réalité algérienne... pour quelque temps du moins ! Mollet décida en outre de rappeler le contingent, dont les effectifs atteindront quatre cent mille hommes à la fin de cette année 1956. « À partir de ce moment-là, la paix française eût été possible, écrit Rieunier, si le gouvernement s’était décidé à jouer la règle du jeu résultant de l’envoi du contingent, c’est-à-dire à ne pas tolérer les infiltrations de Tunisie et du Maroc, à ne pas continuer une politique de faiblesse sur les ailes, tout en prétendant maintenir une Algérie française au centre. » Ibid., p. 159
Mais, comme après chaque sursaut, la trahison opéra son travail de sape. De retour en France, Mollet céda aux sollicitations de ses amis lui faisant croire que le remède était dans la négociation avec les rebelles. En octobre 1956, les renseignements militaires firent savoir que Ben Bella, chef de la délégation extérieure du FLN, accompagné de quatre terroristes, prendrait l’avion pour un voyage Maroc-Tunisie. Les autorités militaires et civiles d’Algérie décidèrent alors d’arraisonner l’avion. Beau coup de filet ! Cinq terroristes, et non des moindres, furent arrêtés en même temps. On trouva sur Ben Bella des billets de banque, une mitraillette, ainsi que des documents révélant que des tractations étaient en cours entre Guy Mollet et le FLN ! (...)
Par sa politique libérale, le gouvernement français poussait, autant que le FLN, les musulmans dans la rébellion.
L’ARMÉE D’AFRIQUE BRISÉE
Avant l’arrivée du contingent, les forces de l’ordre tentaient de mater la rébellion, mais avec des moyens dérisoires. La gendarmerie ne comptait dans ses rangs que 2 200 gradés et l’armée ne pouvait fournir que 15 000 hommes opérationnels, qu’il fallait affecter sur 7 500 points sensibles répertoriés. (...)
S’il n’y avait que ce manque d’effectifs ! Mais officiellement, la France, en Algérie, n’était pas en guerre. Par conséquent, toutes les actions de l’armée étaient contrôlées par la gendarmerie qui, à chaque opération, rédigeait des procès-verbaux. Quand un terroriste était abattu les armes à la main, le soldat qui l’avait tué passait en jugement, comme pour un crime de droit commun ! Et quand un suspect était arrêté, on communiquait le dossier avec le nom des témoins à charge aux avocats de la défense, c’est-à-dire aux complices du FLN. Dans la semaine qui suivait, on retrouvait la plupart de ces derniers égorgés, eux et leur famille. (...)
Le quotidien communiste Alger Républicain multipliait ses accusations contre l’armée. Un débat vicié empoisonna l’atmosphère, exacerbant les haines, provoquant des désertions, avec des conséquences dramatiques. (...)
Pour éviter ces trahisons de plus en plus fréquentes, tous les régiments composés d’indigènes furent rapatriés en Europe en quelques mois : trente mille soldats qui firent cruellement défaut avant la levée des harkas.
LES FAIBLESSES DE L’ARMÉE
Si l’armée n’avait pas encore obtenu beaucoup de résultats, c’est aussi parce qu’elle n’avait pas de méthode. (...)
Heureusement, en juillet 1955, le général Lorillot était nommé commandant en chef. Froid et entier, cet ancien d’Indochine savait, lui, ce qu’était la guerre révolutionnaire. Son plan était d’occuper le territoire tout entier en le divisant selon l’importance des personnes à protéger. « Dans les régions faiblement peuplées et difficiles d’accès, on évacue la population que l’on prend en charge, le désert ainsi créé est classé zone interdite. Dans les régions les plus riches et très peuplées, il faut assurer une protection totale aux Européens et musulmans. Les compagnies s’étalent sur le terrain, à raison d’une compagnie sur 100 km ², pour protéger les gens, pour permettre les travaux agricoles, etc. Ces zones de pacification exigent d’énormes effectifs. Dans le reste du pays, l’armée occupe les centres principaux et traque les rebelles. Ce sont les zones d’opérations. » François Porteu de La Morandière, Soldats du djebel, p. 60
Le pays était ainsi “ quadrillé ”. Mais ce que l’on commençait à appeler la “ pacification ” était un gouffre en potentiel humain et nécessitait, de plus, des soldats expérimentés. Le premier problème fut résolu en février 1956 avec l’arrivée du contingent. (...)
Les soldats expérimentés arrivèrent pour la plupart dans le courant de l’année 1956 : c’étaient les anciens d’Indochine. (...) Ils éprouvèrent la désagréable impression du “ déjà vu ”, et hésitèrent avant d’exiger à nouveau la fidélité des populations pour finalement les abandonner aux couteaux des égorgeurs. Certes, ils faisaient leur travail consciencieusement, mais les rapports sur le moral des troupes témoignent qu’ils y allaient à reculons. L’affaire de Suez devait confirmer amplement leurs craintes.
MEDAILLE COMMEMORATIVE OPERATIONS SECURITE ET MAINTIEN DE L’ORDRE.
Le sujet étant politiquement sensible, il serait ici inopportun de revenir en détail sur la période trouble et douloureuse marquée par les événements d’Afrique du Nord et tout particulièrement ceux de cette « guerre d’Algérie », dont officiellement, on a longtemps refusé le nom avant la promulgation de la loi du 18 octobre 1999. Rappelons cependant, qu’elle mobilisa deux millions d’hommes, engagés et appelés des forces françaises, dont 24 614 furent tués et 64 985 blessés ( source : Quid ).
En vue de commémorer ces opérations, fut créée par le décret n°58-24, le 11 janvier 1958, la Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre. Elle est plus communément appelée dans le milieu combattant, Médaille commémorative A.F.N. ( Afrique du Nord ) et son dessin est proche de la Médaille Coloniale.
Ce décret du 11 janvier 1958, abrogeait le décret du 12 octobre 1956, instituant une Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre en Afrique du Nord, au modèle dérivé de la défunte et éphémère Médaille de la Valeur Militaire.
Nul ne peut prétendre au port de la médaille s’il a été l’objet, au cours des opérations, d’une condamnation à une peine afflictive ou infamante.
L’attribution de la médaille est officialisée par la remise d’un diplôme.
Les demandes pour attribution se font auprès du bureau des décorations au ministère de la Défense.
BÉNÉFICIAIRES
La Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre récompense les militaires ayant participé pendant 90 jours au moins aux opérations de sécurité et de maintien de l’ordre, dans une formation régulière ou supplétive, sur les territoires et pendant les périodes suivantes :
¨ en Tunisie, entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 * ;
¨ au Maroc, entre le 1er juin 1953 et le 2 juillet 1962 * ;
¨ en Algérie, entre le 31 octobre 1954 et le 1er juillet 1964 ;
¨ au Sahara, entre le 31 octobre 1954 et le 27 juin 1961 ;
¨ en Mauritanie, entre le 10 janvier 1957 et le 1er janvier 1960.
* Date originelle du 5 mai 1958 modifiée par l'arrêté ministériel du 26 juillet 2004.
Le délai de 90 jours, n’est pas exigé pour les personnels qui ont été décorés de la Croix de la Valeur Militaire ou ayant été blessés ( blessure de guerre ou en service commandé ) lors de ces opérations.
Peuvent également prétendre au port de cette médaille, les membres des équipages militaires non stationnés sur les territoires précédemment cités, ayant participé au-dessus de ces territoires aux opérations et exécutés, au cours de ces opérations, un minimum de trente missions aériennes concernant strictement : l’appui feu ; la reconnaissance ( armée ou à vue ) ; l’observation ; le parachutage ( largage ) ; le transport par hélicoptère de personnel ou de matériel ; les évacuations sanitaires.
Dans la Marine nationale, peuvent prétendre au port de la médaille, les personnels des bâtiments qui ont été placés, pour emploi, aux ordres du préfet maritime de la 4ème région, pour des missions d’une durée totale d’au moins 90 jours, par périodes de 24 mois ( arrêté du 17 octobre 1960 ).
Elle peut être remise, à condition de satisfaire aux conditions précités, aux personnels mis à disposition du commandement militaire ainsi qu’à toute personne ayant pris part, en raison de leur emploi ou de leur fonctions, aux opérations de sécurité et de maintien de l’ordre, tels les policiers, gardes champêtres, infirmiers responsables sanitaires d’un regroupement, infirmiers itinérants dispensant l’assistance médicale gratuite.
CARACTÉRISTIQUES
RUBAN Largeur de 36 mm.
Rouge écarlate avec une large raie centrale verticale bleue de 14 mm et sur chaque bord, séparée de celui-ci par un liseré rouge écarlate de 1 mm, une bande verticale blanche de 5 mm.
AGRAFES
Il existe cinq agrafes rectangulaires en maillechort doré dont le port sur le ruban n’est pas limitatif :
ALGÉRIE, TUNISIE, MAROC, SAHARA, MAURITANIE.
Au cas d’une période minimale de 90 jours sur des territoires différents, l’agrafe est celle correspondant au territoire sur lequel l’intéressé a séjourné le plus longtemps ou, si les périodes sont d’égale durée, l’agrafe est celle du territoire du dernier séjour.
INSIGNE
Médaille ronde en bronze, du module de 30 mm.
Gravure de Georges LEMAIRE pour l'avers ; dessin du général CARLIER et gravure de Raymond TSCHUDIN pour le revers.
Sur l’avers : l’effigie de la République casquée entourée de la légende REPUBLIQUE FRANÇAISE.
Sur le revers : une couronne ouverte de chêne et de laurier entourant l’inscription
MEDAILLE COMMEMORATIVE OPERATIONS SECURITE ET MAINTIEN DE L’ORDRE.
La bélière est formée de deux branches de laurier.
En vue de commémorer ces opérations, fut créée par le décret n°58-24, le 11 janvier 1958, la Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre. Elle est plus communément appelée dans le milieu combattant, Médaille commémorative A.F.N. ( Afrique du Nord ) et son dessin est proche de la Médaille Coloniale.
Ce décret du 11 janvier 1958, abrogeait le décret du 12 octobre 1956, instituant une Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre en Afrique du Nord, au modèle dérivé de la défunte et éphémère Médaille de la Valeur Militaire.
Nul ne peut prétendre au port de la médaille s’il a été l’objet, au cours des opérations, d’une condamnation à une peine afflictive ou infamante.
L’attribution de la médaille est officialisée par la remise d’un diplôme.
Les demandes pour attribution se font auprès du bureau des décorations au ministère de la Défense.
BÉNÉFICIAIRES
La Médaille commémorative des Opérations de sécurité et de Maintien de l’ordre récompense les militaires ayant participé pendant 90 jours au moins aux opérations de sécurité et de maintien de l’ordre, dans une formation régulière ou supplétive, sur les territoires et pendant les périodes suivantes :
¨ en Tunisie, entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 * ;
¨ au Maroc, entre le 1er juin 1953 et le 2 juillet 1962 * ;
¨ en Algérie, entre le 31 octobre 1954 et le 1er juillet 1964 ;
¨ au Sahara, entre le 31 octobre 1954 et le 27 juin 1961 ;
¨ en Mauritanie, entre le 10 janvier 1957 et le 1er janvier 1960.
* Date originelle du 5 mai 1958 modifiée par l'arrêté ministériel du 26 juillet 2004.
Le délai de 90 jours, n’est pas exigé pour les personnels qui ont été décorés de la Croix de la Valeur Militaire ou ayant été blessés ( blessure de guerre ou en service commandé ) lors de ces opérations.
Peuvent également prétendre au port de cette médaille, les membres des équipages militaires non stationnés sur les territoires précédemment cités, ayant participé au-dessus de ces territoires aux opérations et exécutés, au cours de ces opérations, un minimum de trente missions aériennes concernant strictement : l’appui feu ; la reconnaissance ( armée ou à vue ) ; l’observation ; le parachutage ( largage ) ; le transport par hélicoptère de personnel ou de matériel ; les évacuations sanitaires.
Dans la Marine nationale, peuvent prétendre au port de la médaille, les personnels des bâtiments qui ont été placés, pour emploi, aux ordres du préfet maritime de la 4ème région, pour des missions d’une durée totale d’au moins 90 jours, par périodes de 24 mois ( arrêté du 17 octobre 1960 ).
Elle peut être remise, à condition de satisfaire aux conditions précités, aux personnels mis à disposition du commandement militaire ainsi qu’à toute personne ayant pris part, en raison de leur emploi ou de leur fonctions, aux opérations de sécurité et de maintien de l’ordre, tels les policiers, gardes champêtres, infirmiers responsables sanitaires d’un regroupement, infirmiers itinérants dispensant l’assistance médicale gratuite.
CARACTÉRISTIQUES
RUBAN Largeur de 36 mm.
Rouge écarlate avec une large raie centrale verticale bleue de 14 mm et sur chaque bord, séparée de celui-ci par un liseré rouge écarlate de 1 mm, une bande verticale blanche de 5 mm.
AGRAFES
Il existe cinq agrafes rectangulaires en maillechort doré dont le port sur le ruban n’est pas limitatif :
ALGÉRIE, TUNISIE, MAROC, SAHARA, MAURITANIE.
Au cas d’une période minimale de 90 jours sur des territoires différents, l’agrafe est celle correspondant au territoire sur lequel l’intéressé a séjourné le plus longtemps ou, si les périodes sont d’égale durée, l’agrafe est celle du territoire du dernier séjour.
INSIGNE
Médaille ronde en bronze, du module de 30 mm.
Gravure de Georges LEMAIRE pour l'avers ; dessin du général CARLIER et gravure de Raymond TSCHUDIN pour le revers.
Sur l’avers : l’effigie de la République casquée entourée de la légende REPUBLIQUE FRANÇAISE.
Sur le revers : une couronne ouverte de chêne et de laurier entourant l’inscription
MEDAILLE COMMEMORATIVE OPERATIONS SECURITE ET MAINTIEN DE L’ORDRE.
La bélière est formée de deux branches de laurier.
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