5e compagnie de transport gros porteurs
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5e compagnie de transport gros porteurs
Le 30 avril 1964, à la suite de la dissolution du 4e Régiment étranger, la 6e compagnie portée du 4e REI devient 5e compagnie portée (CP) du 2e étranger. Le 1er mai 1965, elle prend la dénomination de 5e compagnie de transport gros porteurs (5e CTGP). Transformée en unité du train, les activités de la compagnie s'inscrivent dans l'évacuation du Sahara.
La 5e CTGP du 2e REI est divisée en pelotons correspondant aux différents types de véhicules et aux missions. Le commandement, les pelotons GLR et GBO Berliet sont basés à Reggane ; le peloton Willeme à Colomb-Béchar. Les véhicules de la compagnie circulent des confins du Sahara à la Méditerranée, sur l'axe Mers el Kébir - In Amgula.
La 5e CTGP du 2e REI est dissoute le 1er juillet 1967, lors de l'implantation du régiment à Bou-Sfer.
Insigne :
Couronne d'or ajourée portant l'inscription en exergue : « 5e COMPAGNIE TRANSPORT - LÉGION ETRANGERE » ; au centre, minaret d'argent brochant sur une étoile à cinq branches dorée. Héritière des traditions de la 6e compagnie portée du 4e REI., la 5e CTGP en a repris les symboles (étoile et minaret). L'insigne a été créé pour Camerone 1966, par le capitaine Oui, commandant la compagnie.
La 5e CTGP du 2e REI est divisée en pelotons correspondant aux différents types de véhicules et aux missions. Le commandement, les pelotons GLR et GBO Berliet sont basés à Reggane ; le peloton Willeme à Colomb-Béchar. Les véhicules de la compagnie circulent des confins du Sahara à la Méditerranée, sur l'axe Mers el Kébir - In Amgula.
La 5e CTGP du 2e REI est dissoute le 1er juillet 1967, lors de l'implantation du régiment à Bou-Sfer.
Insigne :
Couronne d'or ajourée portant l'inscription en exergue : « 5e COMPAGNIE TRANSPORT - LÉGION ETRANGERE » ; au centre, minaret d'argent brochant sur une étoile à cinq branches dorée. Héritière des traditions de la 6e compagnie portée du 4e REI., la 5e CTGP en a repris les symboles (étoile et minaret). L'insigne a été créé pour Camerone 1966, par le capitaine Oui, commandant la compagnie.
Re: 5e compagnie de transport gros porteurs
merci daniel
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: 5e compagnie de transport gros porteurs
donc si jesuis la logique la 5eme compagnie a ete affectée au 2 eme rei a bou sfer avec le 2eme rep
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: 5e compagnie de transport gros porteurs
Je ne mettrai donc que les vehicules militaires,
Invité- Invité
Re: 5e compagnie de transport gros porteurs
Gros porteurs et képis blancs
Article paru dans « Képi Blanc » de février 1966
À chaque tournant de son histoire, la Légion Étrangère a dû faire face aux missions nouvelles que lui confiait le commandement ; le légionnaire a su et saura toujours être d'abord un soldat, et c'est la raison pour laquelle il est capable d'accomplir avec la même conscience et la même ardeur qui out fait sa gloire sur les champs de bataille, la besogne des sapeurs, des pionniers ou des transmetteurs.
Une nouvelle métamorphose lui est imposée : tout en conservant ses épaulettes vert-et-rouge, il doit prendre la relève de certaines unités du Train.
L'ancienne 5ème C.P. du 2ème R.E.I., riche héritière de la 6ème C.P. du 4ème Étranger, a été appelée à se transformer en 5ème Compagnie de Transport Gros Porteurs...
5ème C.T.G.P.
Un sigle nouveau qui prouve une fois de plus que les légionnaires, quelle que soit la mission confiée, s'adaptent et savent rapidement trouver la voie de l'efficacité.
Une volonté d'adaptation
Ce qui caractérise cette compagnie du 2ème Étranger n'est pas tellement son organisation à la mode du Train, revue et corrigée par le T.E.D. 157, mais beaucoup plus une abstraction omniprésente qui, selon les échelons auxquels on la ressent, peut s'appeler conscience professionnelle, ou bien goût de la perfection, ou bien encore désir de promotion, mais qui, de toute façon, traduit un élan commun à tous les légionnaires et à leurs chefs : une intense volonté d'adaptation.
Par corrélation, il devient possible d'affirmer que la 5ème C.T.G.P. est l'élément représentatif par excellence de ce qu'est la Légion : fière de ses traditions, elle trouve son unité dans son esprit de corps qui lui permet de surmonter des difficultés exceptionnelles.
Une chaîne de 2 000 km
La 5ème C.T. étire ses pelotons depuis la Méditerranée jusque aux confins du Sahara : sur l'axe Mers el-Kébir – In Amguel, elle sillonne routes et pistes.
Un parcours aussi varié nécessite des matériels appropriés aux difficultés rencontrées : les routes bien entretenues mais au profil accidenté de la région de Mascara, les lignes droites de Saïda et Méchéria, ou bien encore les pistes du Sud de Colomb-Béchar et tous leurs aléas.
C'est pourquoi la compagnie a été divisée en pelotons correspondant aux différents types de véhicules et de missions.
À Reggan, le P.C. avec le commandement, ainsi que les pelotons G.L.R. et G.B.O., à Colomb-Béchar, le peloton Willème dont les véhicules supportent très mal la piste et s'éloignent très rarement de leur itinéraire habituel entièrement sur route goudronnée.
720 tonnes de transports réalisés en un mois, tel est le chiffre atteint au mois d'octobre dernier par les éléments de la 5ème C.T. Pour une compagnie ayant à peine six mois d'existence, c'est là une belle performance qui démontre avec quel entrain les légionnaires se lancent dans leurs nouvelles activités.
Reggan – Plateau
Un routier en un mois et demi
Un des problèmes posés par la métamorphose de la compagnie portée en compagnie de transport est celui de la formation du personnel ou plutôt de sa reconversion. À Reggan on a tenu la gageure d'instruire des chauffeurs de gros porteurs en l'espace d'un mois et demi.
Le stage est mixte, c'est-à-dire que les légionnaires apprennent à conduire aussi bien les Dodge à essence que les Berliet diesels ; en même temps qu'ils s'initient à la conduite à proprement parler, ils prennent contact avec la mécanique et ses surprises.
Le programme s'en trouve très chargé et trois jours par semaine sont consacrés à la conduite tandis que les reste du temps est utilisé à l'étude en salle pour les aspects purement théoriques ou bien sur les véhicules. Il faut arriver à ce que les chauffeurs, ou plutôt, les apprentis chauffeurs soient capables d'assurer eux-mêmes l'entretien et le premier échelon du véhicule qu'ils ont en compte.
Entretien – Sécurité
Sur la piste le kilométrage réalisé par un véhicule est fonction directe de la qualité de l'entretien. Un vrai chauffeur doit connaître son camion à fond est être ainsi capable de déceler la panne ou l'ennui mécanique dès les premiers symptômes.
En fait le gros ennui sur la piste, et le plus fréquent, relève du dépannage de premier échelon. Avec les vibrations continues, tous les assemblages sont soumis à des efforts permanents et à un travail exceptionnel, les vis et les boulons se débloquent, les attaches se rompent. Aussi, le rôle de chauffeur est-il capital puisque c'est lui qui doit pratiquement tout vérifier à chaque halte, réparer par ses propres moyens ou, si le cas est trop grave, faire appel au Lot 7 et au spécialiste qui accompagne toujours les convois.
Néanmoins, le travail de base se fait au quartier et le service auto joue un rôle primordial dans la régularité des convois. En effet c'est lui qui assure le dépannage et les révisions périodiques selon le nombre de kilomètres parcourus.
École de rame
Pour entretenir autant les personnels que les matériels, le peloton G.B.O., placé sous le signe du mammouth, organise le plus souvent possible des écoles de rame. Entre deux missions cela permet aux chauffeurs de se perfectionner et de surveiller de plus près leurs véhicules.
Au cours de ces sorties qui, en général, durent une demi-journée, les jeunes chauffeurs bénéficient de l'expérience de leurs anciens. En effet, le parcours habituel figure tous les types de terrains sur lesquels ils sont appelés à travailler : la piste, le reg, le sable et la route. Chaque terrain impose des réflexes différents et le bon chauffeur doit avoir un coup d'œil infaillible ; savoir s'il faut accélérer ou freiner, savoir comment il faut aborder une pente ou une bosse, sur quel rapport de boîte, toute cette science est le résultat d'un long apprentissage qui ne peut se faire que « sur le tas ».
De même, à chaque arrêt, le tour du camion doit devenir instinctif : sur un G.B.O., petit bijou de 30 tonnes, où tout est assisté, où les canalisations d'huile courent partout, il faut déceler la fuite immédiatement sinon cela peut devenir grave et, par la suite, compromettre la mission elle-même par le retard causé.
C'est en cela finalement que le légionnaire de la 5ème C.T.G.P. se sent différent : il a parfaitement conscience d'être responsable. Il sait fort bien qu'il est impossible à ses chefs de contrôler tout son travail, mais sous leur impulsion, il a appris à connaître et à respecter son véhicule et, qui plus est, il a découvert une source de satisfactions personnelles : l'amour du métier.
Article paru dans « Képi Blanc » de février 1966
À chaque tournant de son histoire, la Légion Étrangère a dû faire face aux missions nouvelles que lui confiait le commandement ; le légionnaire a su et saura toujours être d'abord un soldat, et c'est la raison pour laquelle il est capable d'accomplir avec la même conscience et la même ardeur qui out fait sa gloire sur les champs de bataille, la besogne des sapeurs, des pionniers ou des transmetteurs.
Une nouvelle métamorphose lui est imposée : tout en conservant ses épaulettes vert-et-rouge, il doit prendre la relève de certaines unités du Train.
L'ancienne 5ème C.P. du 2ème R.E.I., riche héritière de la 6ème C.P. du 4ème Étranger, a été appelée à se transformer en 5ème Compagnie de Transport Gros Porteurs...
5ème C.T.G.P.
Un sigle nouveau qui prouve une fois de plus que les légionnaires, quelle que soit la mission confiée, s'adaptent et savent rapidement trouver la voie de l'efficacité.
Une volonté d'adaptation
Ce qui caractérise cette compagnie du 2ème Étranger n'est pas tellement son organisation à la mode du Train, revue et corrigée par le T.E.D. 157, mais beaucoup plus une abstraction omniprésente qui, selon les échelons auxquels on la ressent, peut s'appeler conscience professionnelle, ou bien goût de la perfection, ou bien encore désir de promotion, mais qui, de toute façon, traduit un élan commun à tous les légionnaires et à leurs chefs : une intense volonté d'adaptation.
Par corrélation, il devient possible d'affirmer que la 5ème C.T.G.P. est l'élément représentatif par excellence de ce qu'est la Légion : fière de ses traditions, elle trouve son unité dans son esprit de corps qui lui permet de surmonter des difficultés exceptionnelles.
Une chaîne de 2 000 km
La 5ème C.T. étire ses pelotons depuis la Méditerranée jusque aux confins du Sahara : sur l'axe Mers el-Kébir – In Amguel, elle sillonne routes et pistes.
Un parcours aussi varié nécessite des matériels appropriés aux difficultés rencontrées : les routes bien entretenues mais au profil accidenté de la région de Mascara, les lignes droites de Saïda et Méchéria, ou bien encore les pistes du Sud de Colomb-Béchar et tous leurs aléas.
C'est pourquoi la compagnie a été divisée en pelotons correspondant aux différents types de véhicules et de missions.
À Reggan, le P.C. avec le commandement, ainsi que les pelotons G.L.R. et G.B.O., à Colomb-Béchar, le peloton Willème dont les véhicules supportent très mal la piste et s'éloignent très rarement de leur itinéraire habituel entièrement sur route goudronnée.
720 tonnes de transports réalisés en un mois, tel est le chiffre atteint au mois d'octobre dernier par les éléments de la 5ème C.T. Pour une compagnie ayant à peine six mois d'existence, c'est là une belle performance qui démontre avec quel entrain les légionnaires se lancent dans leurs nouvelles activités.
Reggan – Plateau
Un routier en un mois et demi
Un des problèmes posés par la métamorphose de la compagnie portée en compagnie de transport est celui de la formation du personnel ou plutôt de sa reconversion. À Reggan on a tenu la gageure d'instruire des chauffeurs de gros porteurs en l'espace d'un mois et demi.
Le stage est mixte, c'est-à-dire que les légionnaires apprennent à conduire aussi bien les Dodge à essence que les Berliet diesels ; en même temps qu'ils s'initient à la conduite à proprement parler, ils prennent contact avec la mécanique et ses surprises.
Le programme s'en trouve très chargé et trois jours par semaine sont consacrés à la conduite tandis que les reste du temps est utilisé à l'étude en salle pour les aspects purement théoriques ou bien sur les véhicules. Il faut arriver à ce que les chauffeurs, ou plutôt, les apprentis chauffeurs soient capables d'assurer eux-mêmes l'entretien et le premier échelon du véhicule qu'ils ont en compte.
Entretien – Sécurité
Sur la piste le kilométrage réalisé par un véhicule est fonction directe de la qualité de l'entretien. Un vrai chauffeur doit connaître son camion à fond est être ainsi capable de déceler la panne ou l'ennui mécanique dès les premiers symptômes.
En fait le gros ennui sur la piste, et le plus fréquent, relève du dépannage de premier échelon. Avec les vibrations continues, tous les assemblages sont soumis à des efforts permanents et à un travail exceptionnel, les vis et les boulons se débloquent, les attaches se rompent. Aussi, le rôle de chauffeur est-il capital puisque c'est lui qui doit pratiquement tout vérifier à chaque halte, réparer par ses propres moyens ou, si le cas est trop grave, faire appel au Lot 7 et au spécialiste qui accompagne toujours les convois.
Néanmoins, le travail de base se fait au quartier et le service auto joue un rôle primordial dans la régularité des convois. En effet c'est lui qui assure le dépannage et les révisions périodiques selon le nombre de kilomètres parcourus.
École de rame
Pour entretenir autant les personnels que les matériels, le peloton G.B.O., placé sous le signe du mammouth, organise le plus souvent possible des écoles de rame. Entre deux missions cela permet aux chauffeurs de se perfectionner et de surveiller de plus près leurs véhicules.
Au cours de ces sorties qui, en général, durent une demi-journée, les jeunes chauffeurs bénéficient de l'expérience de leurs anciens. En effet, le parcours habituel figure tous les types de terrains sur lesquels ils sont appelés à travailler : la piste, le reg, le sable et la route. Chaque terrain impose des réflexes différents et le bon chauffeur doit avoir un coup d'œil infaillible ; savoir s'il faut accélérer ou freiner, savoir comment il faut aborder une pente ou une bosse, sur quel rapport de boîte, toute cette science est le résultat d'un long apprentissage qui ne peut se faire que « sur le tas ».
De même, à chaque arrêt, le tour du camion doit devenir instinctif : sur un G.B.O., petit bijou de 30 tonnes, où tout est assisté, où les canalisations d'huile courent partout, il faut déceler la fuite immédiatement sinon cela peut devenir grave et, par la suite, compromettre la mission elle-même par le retard causé.
C'est en cela finalement que le légionnaire de la 5ème C.T.G.P. se sent différent : il a parfaitement conscience d'être responsable. Il sait fort bien qu'il est impossible à ses chefs de contrôler tout son travail, mais sous leur impulsion, il a appris à connaître et à respecter son véhicule et, qui plus est, il a découvert une source de satisfactions personnelles : l'amour du métier.
Re: 5e compagnie de transport gros porteurs
excellent site sur le sujet : http://groupedetransport3.ifrance.com/LegionaReggan.htm
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