Le "Padre" François Casta
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Le "Padre" François Casta
Né le 20 août 1919 à Calenzana, en Haute-Corse, François Casta est appelé par sa vocation dès l’adolescence : il sera missionnaire. Il entre au séminaire, à Ajaccio puis à Clermont ; il est ordonné prêtre en juin 1943. Mais l’armée l’attire également. Déjà, marqué par l’exemple du père de famille, grand mutilé de guerre, le frère cadet de François, Dominique, s’est engagé dans les chasseurs alpins en 1939, à 17 ans.Un an plus tard, son courage lui vaut de devenir le plus jeune caporal-chef de France. Il poursuivra sa carrière dans la Résistance, les armées de la Libération et pour finir, en Indochine, dans les parachutistes coloniaux. L’abbé François Casta, lui, signe le 15 novembre 1944 un engagement pour la durée de la guerre au 1er bataillon de chasseurs portés (1er BCP), où il sera “brancardier détaché pour l’exercice du culte catholique”. Un engagement qui va le mener loin.Au début de 1945, en Alsace, un éclat d’obus lui traverse la poitrine. Guéri, il rejoint son unité (les chasseurs portés sont devenus chasseurs alpins) et, le 8 mai 1945, il célèbre la messe de la victoire sur les rives du lac de Constance.
Il pourrait quitter l’armée. Il y reste. Promu sous-lieutenant, volontaire pour servir dans les parachutistes, il rejoint l’Indochine en mars 1947. Et devient, en juillet suivant, l’aumônier du 1er bataillon parachutiste de choc. En septembre, il est breveté parachutiste. Il lui revient l’honneur de préparer le dossier qui fera de saint Michel, l’archange vainqueur du dragon, le patron des troupes aéroportées.
Bientôt aumônier du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), François Casta est promu capitaine en avril 1949. En 1952, il se trouve dans le camp retranché de Na San, au Tonkin, que 12 000 hommes commandés par le colonel Gilles sont chargés de défendre contre trois divisions Viêt-minh, trois fois plus nombreuses mais dispersées. Ces dernières se disloquent sur les défenses et la victoire reste aux Français. Une victoire empoisonnée car, dix-huit mois plus tard, le haut commandement voudra renouveler l’expérience de Na San à Diên Biên Phu.
Cette défaite, François Casta aura la chance de ne pas la vivre. En avril, devenu l’un des officiers parachutistes les plus chevronnés du corps expéditionnaire, blessé deux fois, titulaire de plusieurs citations et promu officier de la Légion d’honneur, il est rapatrié. Après un long congé, il rejoint en Algérie le 3e bataillon étranger de parachutistes (3e BEP), en partance pour l’Indochine. Ne pouvant l’accompagner, il quitte les troupes aéroportées, avant de les retrouver en juin 1956, au sein de la 25e division parachutiste (25e DP).
Au cours d’un séjour de quatre ans en Algérie, François Casta va vivre toutes les expériences. Celle de la guerre traditionnelle, opposant des unités constituées, comme à Souk Ahras, cette bataille des frontières, en 1958, qui va durer dix jours. Celle, surtout, de la guerre révolutionnaire et psychologique, qui va soumettre sa conscience de chrétien et de prêtre à la plus dure des épreuves. Car il s’agit, dans ce type de conflit, d’aller débusquer le terroriste, le commissaire politique et les membres de l’organisation politique et administrative de l’ennemi au sein même des populations dans lesquelles ils s’abritent, selon la formule de Mao, « comme le poisson dans l’eau ». Avec tous les risques de débordements que cela implique.
Une mission remplie sans enthousiasme
Dès la fin de 1956, avant même le déclenchement de la bataille d’Alger, pour laquelle le général Massu et ses parachutistes recevront tous les pouvoirs afin de juguler le terrorisme, le père Casta rencontre Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, afin de lui faire part de ses préoccupations. Nommé par le président du conseil socialiste Guy Mollet, Lacoste lui montre un plan du “Grand Alger” : « À partir de cette carte, il fallait tout mettre en oeuvre pour arrêter le carnage permanent du terrorisme urbain. Pour le juguler, il fallait d’abord l’anticiper. La recherche du renseignement est faite pour ça. Pour l’obtenir, il faut, si le suspect refuse de parler spontanément, l’y contraindre. » Ainsi, le pouvoir civil a pris ses responsabilités. Aux militaires de prendre les leurs ! Une mission que les officiers parachutistes, formés pour le combat et non pour des tâches de police, rempliront avec efficacité, mais sans enthousiasme. Et dont ils porteront cependant, devant l’opinion publique de gauche, travaillée par les partisans de l’indépendance de l’Algérie, l’écrasante responsabilité. Laquelle devait être étendue ensuite, dans un souci de culpabilisation collective, à toute l’armée française d’Algérie.
La réflexion de François Casta le conduit à distribuer en 1958, à dix exemplaires seulement, un document intitulé Conscience chrétienne et Guerre révolutionnaire. En septembre 1960, il quitte l’Algérie, qu’il ne reverra plus, pour rejoindre la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC) à Calvi. En 1962, les éditions France-Empire publient ce document sous le titre le Drame spirituel de l’armée.Or,ce livre est interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer,bien que l’évêque d’Ajaccio, Mgr Llosa, lui accorde son imprimatur.
Seul le climat brûlant de l’époque (le développement de l’action de l’OAS, consécutive à l’échec du putsch des généraux en avril 1961) peut expliquer l’interdiction prise par le ministre. Loin en effet d’être un brûlot, l’ouvrage de François Casta, publié à nouveau aujourd’hui sous la même couverture que sa biographie, apparaît d’abord comme une analyse précise de la guerre révolutionnaire et de la méthode permettant d’y faire face. On y trouve aussi un ensemble de considérations sur les problèmes moraux posés à l’armée, et notamment aux officiers, dans la lutte contre une guérilla révolutionnaire. François Casta cite les instructions données aux jeunes officiers sortant de l’École d’application de l’infanterie pendant la guerre d’Algérie :«Tout chef, tout combattant, doit penser que le but final est de construire. […] Les troupes “opérationnelles” ne doivent pas casser, en un jour, plusieurs mois de travail effectué par les unités de quadrillage. »
Ainsi, sur le terrain, le souci d’efficacité rejoignait-il la nécessité de conserver des repères éthiques. Cela n’empêcha pas des excès. François Casta témoigne qu’ils furent la plupart du temps le fait de troupes mal aguerries et mal encadrées, et non d’unités de choc commandées par des soldats d’élite dont beaucoup avaient connu la guerre d’Indochine. Ces mêmes repères s’imposaient encore plus dans la lutte contre le terrorisme urbain,puisque sans le renseignement, « toute action est non seulement vouée à l’échec, mais impossible ». Sans doute y eut-il alors, parmi les hommes engagés dans cette guerre différente des autres, de vrais sadiques. Il y eut surtout des soldats conscients de la grandeur et des servitudes du métier militaire, des officiers semblables au centurion de l’Évangile que le Christ, loin de le repousser en raison de son uniforme, enveloppe dans sa bienveillance en guérissant son serviteur.
Les officiers parachutistes lancés dans la guerre d’Algérie connaissaient tous la prière écrite par André Zirnheld, agrégé de philosophie, engagé dans les paras de la France libre, tué au combat en Libye : «Donnez-moi, mon Dieu, ce qui Vous reste / Donnez-moi ce qu’on ne Vous demande jamais. / Je ne Vous demande pas le repos / Ni la tranquillité / Ni celle de l’âme, ni celle du corps. / Je ne Vous demande pas la richesse / Ni le succès, ni même la santé. […] / Je veux l’insécurité et l’inquiétude. / Je veux la tourmente et la bagarre / Et que Vous me les donniez, monDieu, définitivement. […] »
En écho, la prière trouvée sur le corps du capitaine Bourgin, l’une des figures de proue de la Légion,profil de médaille et barbe de conquistador, soldat et poète qui publiait sous le pseudonyme “von Palaïeff ”, tué en 1959 près de Souk Ahras à la tête de la compagnie portée du 2e régiment étranger de parachutistes (2e Rep) : « Les autres peuvent bien être sages, / Vous m’avez dit d’être fou. / D’autres croient à l’ordre, / Vous m’avez dit de croire à l’amour. / D’autres pensent qu’il faut conserver, / Vous m’avez dit de donner. […] »
Jeanpierre, Bigeard, Saint Marc, Bourgin et bien d’autres : tous faisaient la guerre sans haine.Pour assister ces hommes,partageant leurs dangers et leurs souffrances, il y avait ceux dont l’uniforme s’ornait d’une croix pectorale.Parmi eux : le père Delarue, aumônier du 1er régiment étranger de parachutistes (1er Rep), dissous en raison de sa participation au putsch d’avril 1961. Et le père Casta, qui reçut en avril 2004,dans la cour d’honneur des Invalides, des mains de Jacques Chirac, président de la République, les insignes de grandcroix de la Légion d’honneur.
Il pourrait quitter l’armée. Il y reste. Promu sous-lieutenant, volontaire pour servir dans les parachutistes, il rejoint l’Indochine en mars 1947. Et devient, en juillet suivant, l’aumônier du 1er bataillon parachutiste de choc. En septembre, il est breveté parachutiste. Il lui revient l’honneur de préparer le dossier qui fera de saint Michel, l’archange vainqueur du dragon, le patron des troupes aéroportées.
Bientôt aumônier du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), François Casta est promu capitaine en avril 1949. En 1952, il se trouve dans le camp retranché de Na San, au Tonkin, que 12 000 hommes commandés par le colonel Gilles sont chargés de défendre contre trois divisions Viêt-minh, trois fois plus nombreuses mais dispersées. Ces dernières se disloquent sur les défenses et la victoire reste aux Français. Une victoire empoisonnée car, dix-huit mois plus tard, le haut commandement voudra renouveler l’expérience de Na San à Diên Biên Phu.
Cette défaite, François Casta aura la chance de ne pas la vivre. En avril, devenu l’un des officiers parachutistes les plus chevronnés du corps expéditionnaire, blessé deux fois, titulaire de plusieurs citations et promu officier de la Légion d’honneur, il est rapatrié. Après un long congé, il rejoint en Algérie le 3e bataillon étranger de parachutistes (3e BEP), en partance pour l’Indochine. Ne pouvant l’accompagner, il quitte les troupes aéroportées, avant de les retrouver en juin 1956, au sein de la 25e division parachutiste (25e DP).
Au cours d’un séjour de quatre ans en Algérie, François Casta va vivre toutes les expériences. Celle de la guerre traditionnelle, opposant des unités constituées, comme à Souk Ahras, cette bataille des frontières, en 1958, qui va durer dix jours. Celle, surtout, de la guerre révolutionnaire et psychologique, qui va soumettre sa conscience de chrétien et de prêtre à la plus dure des épreuves. Car il s’agit, dans ce type de conflit, d’aller débusquer le terroriste, le commissaire politique et les membres de l’organisation politique et administrative de l’ennemi au sein même des populations dans lesquelles ils s’abritent, selon la formule de Mao, « comme le poisson dans l’eau ». Avec tous les risques de débordements que cela implique.
Une mission remplie sans enthousiasme
Dès la fin de 1956, avant même le déclenchement de la bataille d’Alger, pour laquelle le général Massu et ses parachutistes recevront tous les pouvoirs afin de juguler le terrorisme, le père Casta rencontre Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, afin de lui faire part de ses préoccupations. Nommé par le président du conseil socialiste Guy Mollet, Lacoste lui montre un plan du “Grand Alger” : « À partir de cette carte, il fallait tout mettre en oeuvre pour arrêter le carnage permanent du terrorisme urbain. Pour le juguler, il fallait d’abord l’anticiper. La recherche du renseignement est faite pour ça. Pour l’obtenir, il faut, si le suspect refuse de parler spontanément, l’y contraindre. » Ainsi, le pouvoir civil a pris ses responsabilités. Aux militaires de prendre les leurs ! Une mission que les officiers parachutistes, formés pour le combat et non pour des tâches de police, rempliront avec efficacité, mais sans enthousiasme. Et dont ils porteront cependant, devant l’opinion publique de gauche, travaillée par les partisans de l’indépendance de l’Algérie, l’écrasante responsabilité. Laquelle devait être étendue ensuite, dans un souci de culpabilisation collective, à toute l’armée française d’Algérie.
La réflexion de François Casta le conduit à distribuer en 1958, à dix exemplaires seulement, un document intitulé Conscience chrétienne et Guerre révolutionnaire. En septembre 1960, il quitte l’Algérie, qu’il ne reverra plus, pour rejoindre la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC) à Calvi. En 1962, les éditions France-Empire publient ce document sous le titre le Drame spirituel de l’armée.Or,ce livre est interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer,bien que l’évêque d’Ajaccio, Mgr Llosa, lui accorde son imprimatur.
Seul le climat brûlant de l’époque (le développement de l’action de l’OAS, consécutive à l’échec du putsch des généraux en avril 1961) peut expliquer l’interdiction prise par le ministre. Loin en effet d’être un brûlot, l’ouvrage de François Casta, publié à nouveau aujourd’hui sous la même couverture que sa biographie, apparaît d’abord comme une analyse précise de la guerre révolutionnaire et de la méthode permettant d’y faire face. On y trouve aussi un ensemble de considérations sur les problèmes moraux posés à l’armée, et notamment aux officiers, dans la lutte contre une guérilla révolutionnaire. François Casta cite les instructions données aux jeunes officiers sortant de l’École d’application de l’infanterie pendant la guerre d’Algérie :«Tout chef, tout combattant, doit penser que le but final est de construire. […] Les troupes “opérationnelles” ne doivent pas casser, en un jour, plusieurs mois de travail effectué par les unités de quadrillage. »
Ainsi, sur le terrain, le souci d’efficacité rejoignait-il la nécessité de conserver des repères éthiques. Cela n’empêcha pas des excès. François Casta témoigne qu’ils furent la plupart du temps le fait de troupes mal aguerries et mal encadrées, et non d’unités de choc commandées par des soldats d’élite dont beaucoup avaient connu la guerre d’Indochine. Ces mêmes repères s’imposaient encore plus dans la lutte contre le terrorisme urbain,puisque sans le renseignement, « toute action est non seulement vouée à l’échec, mais impossible ». Sans doute y eut-il alors, parmi les hommes engagés dans cette guerre différente des autres, de vrais sadiques. Il y eut surtout des soldats conscients de la grandeur et des servitudes du métier militaire, des officiers semblables au centurion de l’Évangile que le Christ, loin de le repousser en raison de son uniforme, enveloppe dans sa bienveillance en guérissant son serviteur.
Les officiers parachutistes lancés dans la guerre d’Algérie connaissaient tous la prière écrite par André Zirnheld, agrégé de philosophie, engagé dans les paras de la France libre, tué au combat en Libye : «Donnez-moi, mon Dieu, ce qui Vous reste / Donnez-moi ce qu’on ne Vous demande jamais. / Je ne Vous demande pas le repos / Ni la tranquillité / Ni celle de l’âme, ni celle du corps. / Je ne Vous demande pas la richesse / Ni le succès, ni même la santé. […] / Je veux l’insécurité et l’inquiétude. / Je veux la tourmente et la bagarre / Et que Vous me les donniez, monDieu, définitivement. […] »
En écho, la prière trouvée sur le corps du capitaine Bourgin, l’une des figures de proue de la Légion,profil de médaille et barbe de conquistador, soldat et poète qui publiait sous le pseudonyme “von Palaïeff ”, tué en 1959 près de Souk Ahras à la tête de la compagnie portée du 2e régiment étranger de parachutistes (2e Rep) : « Les autres peuvent bien être sages, / Vous m’avez dit d’être fou. / D’autres croient à l’ordre, / Vous m’avez dit de croire à l’amour. / D’autres pensent qu’il faut conserver, / Vous m’avez dit de donner. […] »
Jeanpierre, Bigeard, Saint Marc, Bourgin et bien d’autres : tous faisaient la guerre sans haine.Pour assister ces hommes,partageant leurs dangers et leurs souffrances, il y avait ceux dont l’uniforme s’ornait d’une croix pectorale.Parmi eux : le père Delarue, aumônier du 1er régiment étranger de parachutistes (1er Rep), dissous en raison de sa participation au putsch d’avril 1961. Et le père Casta, qui reçut en avril 2004,dans la cour d’honneur des Invalides, des mains de Jacques Chirac, président de la République, les insignes de grandcroix de la Légion d’honneur.
Re: Le "Padre" François Casta
Homme d’église, il voulait servir son Dieu…Homme de guerre, il voulait défendre son pays…Il est devenu aumônier parachutiste…
La biographie d’un aumônier parachutiste, né à Calenzana, en Corse, engagé volontaire au 1erBPC qui, sous l’anonymat de la tenue de combat camouflée, a été confronté aux dures réalités de la guerre des neiges de l’Alsace aux djebels d’Algérie, en passant par les rizières indochinoises. Ses cinq années en Indochine et en Algérie l’on conduit à une réflexion profonde sur l’usage de la force pour maîtriser le cycle infernal et vicieux de la violence, dont la modernité n’échappera pas au lecteur en dépit des mutations du contexte actuel. Aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme s’est substituée aux conflits entre États. Le guerrier destructeur d’hier est devenu un fréquentable soldat de la paix. Pourtant, les méditations du Père Casta sur la maîtrise de la force comme sur le caractère non seulement intrinsèquement pervers, mais inefficace à terme, voire gravement contreproductif,de certaines méthodes violentes d’extorsion du renseignement ou de lutte antiterroriste, sont rendues plus utiles encore par la complexité croissante des opérations militaires, et par le relativisme ambiant qui érode les normes,dénature les références, et banalise les repères éthiques et déontologiques. Par la lecture approfondie du Drame spirituel de l’Armée, nos officiers susceptibles d’être appelés à des fonctions de commandement à Kaboul, à Naqura, à Pristina, à N’Djamena ou à Bouaké, apprendront l’importance de s’être préalablement armés spirituellement et moralement pour se préparer à réagir avec justesse et discernement à des situations de crise inattendues, pour la pertinente résolution desquelles il est essentiel d’être parfaitement formé à la déontologie du métier de soldat, comme aux règles de la profession des armes exercée au profit d’un gouvernement démocratique, respectueux du droit international, mais aussi nourri de convictions éthiques fermes et éclairées. Né à Calenzana, en Corse, en 1919, engagé volontaire au 1erBPC en novembre 1944, le père Casta est désigné aux fonctions d’aumônier parachutiste au 19eBPC en 1945. Après l’Indochine et l’Algérie, il obtiendra son doctorat de Théologie et exercera son culte en Corse. Il est pensionnaire à l’INI.
Invité- Invité
Re: Le "Padre" François Casta
Bis repetita, sed placent..
cf ma réponse a/s l'aumonier Lallemand
Merci Daniel et Bad boy.
Si vous sortez tous les prêtres qui ont donné sans attendre de retour, vous n'avez pas fini...
Un soldat, le père de Foucauld par exemple, les moines de Tibéhirine, lui et eux assassinés.
cf ma réponse a/s l'aumonier Lallemand
Merci Daniel et Bad boy.
Si vous sortez tous les prêtres qui ont donné sans attendre de retour, vous n'avez pas fini...
Un soldat, le père de Foucauld par exemple, les moines de Tibéhirine, lui et eux assassinés.
Invité- Invité
Re: Le "Padre" François Casta
BZH a écrit:Bis repetita, sed placent..
cf ma réponse a/s l'aumonier Lallemand
Merci Daniel et Bad boy.
Si vous sortez tous les prêtres qui ont donné sans attendre de retour, vous n'avez pas fini...
Un soldat, le père de Foucauld par exemple, les moines de Tibéhirine, lui et eux assassinés.
peut être mais je te rappel que l'on reste dans le cadre de la Légion , Paras et Colo BZH c'est un site Légion
Re: Le "Padre" François Casta
Je sais bien Daniel, je faisais juste une sorte de comparaison entre la chrétienté et l'islam.
J'aimerai connaiître un immam qui ait été aussi désintéressé qu'eux.
Sauf peut être Abd El Kader qui après avoir combattu la France est devenu Francophile.
Ceci est une autre histoire.
en tout cas, continues, continuez.
amitiés
J'aimerai connaiître un immam qui ait été aussi désintéressé qu'eux.
Sauf peut être Abd El Kader qui après avoir combattu la France est devenu Francophile.
Ceci est une autre histoire.
en tout cas, continues, continuez.
amitiés
Invité- Invité
Re: Le "Padre" François Casta
he ben certain curé civil devraient prendre exemple bon ses perso suis en froids avecAdmin a écrit:BZH a écrit:Bis repetita, sed placent..
cf ma réponse a/s l'aumonier Lallemand
Merci Daniel et Bad boy.
Si vous sortez tous les prêtres qui ont donné sans attendre de retour, vous n'avez pas fini...
Un soldat, le père de Foucauld par exemple, les moines de Tibéhirine, lui et eux assassinés.
peut être mais je te rappel que l'on reste dans le cadre de la Légion , Paras et Colo BZH c'est un site Légion
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