poêmes legionnaires de Jean-Marie SELOSSE
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poêmes legionnaires de Jean-Marie SELOSSE
LES LEGIONNAIRES |
Jean-Marie SELOSSE Sidi-Bel-Abbès 1962 Publié dans les Dossiers de l’histoire |
Ils traversent la vie Comme s’ils défilaient : De ce pas sans mesure. Et lorsqu’ils sont passés Quand leur marche, leurs chants Leurs fifres se sont tus Le silence retombe empreint de leur allure Je t’ai reconnu, Dan, à ton pas, en ce qu’il est inimitable. A ton regard au fond duquel brûle un désir d’impossible. A ta voix qui rompt à regret le silence, couvre à regret le vent, comme si elle les aimait. Ils ont des sacs, les Légionnaires Au dos du sac, la pelle Dans la pelle, du sable Dans le sable, leur trou. Et lorsqu’ils sont passés… A la précision de tes gestes. A te voir tenir ton PM sur l’épaule, d’une main désinvolte, amoureuse et gantée. A l’incomparable manière dont tu fais le café du petit jour sur trois braises. Ils ont des quarts, les Légionnaires Au fond du quart, l’alcool Dans cet alcool, des cuites Dans la cuite, leur noir. Et lorsqu’ils sont passés… Tu es lent mais sûr, hautain mais courtois, rieur mais brave, roublard mais candide : comprend qui te connaît. Je t’ai reconnu dans les yeux des autres. Ils ont des cœurs, les Légionnaires Au fond du cœur, des rêves Dans le rêve, des filles Dans la fille, leur mois. Et lorsqu’ils sont passés… Je t’ai reconnu sentinelle, éclaireur, maçon, permissionnaire. Il y a en toi du prince et du bon ouvrier. Quand j’ai eu l’honneur de te regarder mourir, à la suprême élégance que tu as eue de le bien faire. Ils ont des mains, les Légionnaires Entre leurs mains, des armes Dans leur arme, la mort Dans cette mort, leur vie. Et lorsqu’ils sont passés… Tu es sans doute, Dan, le meilleur soldat du monde. On t’a beaucoup admiré. On t’a beaucoup calomnié. On peut t’aimer ou te haïr, mais nul n’est indifférent devant toi. Ils traversent la vie Comme s’ils défilaient : De ce pas sans mesure. Et lorsqu’ils sont passés Quand leur marche, leurs chants Leurs fifres se sont tus Le silence retombe empreint de leur allure. |
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