Décès du général américain Norman Schwarzkopf, le commandant de l’opération Tempête du Désert
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Décès du général américain Norman Schwarzkopf, le commandant de l’opération Tempête du Désert
Décès du général américain Norman Schwarzkopf, le commandant de l’opération Tempête du Désert
Le général américain Norman Schwarzkopf, qui avait dirigé l’opération Tempête du Désert
(Desert Storm) lors de la première guerre du Golfe, en janvier 1991,
s’est éteint le 27 décembre, à Tampa (Floride) à l’âge de 78 ans.
Président des Etats-Unis au moment de l’invasion du Koweit par
l’Irak, George H. Bush, actuellement hospitalisé à Houston, a réagi à la
disparition du général Schwarzkopf en qualifiant de dernier d”‘un des
plus grands chefs militaires de sa génération.” Pour l’actuel secrétaire
à la Défense, Leon Panetta, il aura “laissé une empreinte indélébile
sur l’armée américaine et sur le pays”.
Né le 22 août 1934 à Trenton, Norman Schwarzkopf jr, obtint un
diplôme scientifique à l’académie militaire de West Point en 1956. Le
choix de cette carrière fut sans doute influencé par son père, le
major-général Herbert Norman Schwarzkopf, qui fut notamment affecté en
Iran, après avoir dirigé la police d’Etat du New Jersey.
Par la suite, le futur général décrochera une maîtrise de génie
mécanique à l’université de Californie du Sud et suivra les cours de
l’US Army War College après la guerre du Vietnam, au cours de laquelle
il fera, malgré sa rudesse, preuve de bienveillance à l’égard des hommes
placés sous son commandement.
“Quand vous montez dans l’avion qui vous ramène chez vous, si la
dernière chose à laquelle vous pensez à mon sujet est “je déteste ce
fils de pute”, alors c’est bien car vous rentrez à la maison vivant”,
a-t-il écrit au sujet des règles strictes qu’il entendait faire
respecter.
Au Vietnam, il n’hésita pas à aller chercher en hélicoptère des
soldats coincés dans un champ de mines, ce qui lui valut d’être blessé
par l’explosion d’un des engins. Par ailleurs, et alors qu’il était
encore capitaine, il refusa d’exécuter une mission après avoir appris
que le soutien aérien et d’artillerie qui lui avait été promis ne serait
finalement pas disponible. Il avait ensuite expliqué à ses supérieurs
qu’il n’était pas question pour lui de risquer la vie de ses hommes dans
des opérations mal préparées.
Pour sa conduite exceptionnelle au feu, l’officier reçut deux “Purple
Hearts”, trois “Silver Stars”, trois “Bronze Stars” et la
“Distinguished Service Medal”.
Après le Vietnam, le futur général Schwarzkopf alternera les postes
en état-major et les commandements d’unité. En 1983, il fut le
commandant en second de la Force opérationnelle interarmées engagée lors
de l’intervention amphibie américaine sur l’île de Grenade.
En 1988, promu général, il devint le patron de l’US Centcom, le
commandement militaire américain pour le Moyen Orient et l’Asie
centrale. C’est à ce titre qu’il prit la tête de la vaste coalition
internationale (800.000 hommes) réunie pour chasser l’armée irakienne du
Koweit, en 1991. C’est à partir de ce moment-là que le grand public
apprit à le connaître, sa silhouette massive s’affichant presque
quotidiennement sur les écrans de télévision.
L’opération “Tempête du Désert” fut un succès. “Je ferai tout mon
possible pour détruire l’ennemi brutalement et le plus rapidement
possible” avait-il prévenu. Lancée le 17 janvier 1991, après une montée
en puissance des forces engagées, elle commença par une phase aérienne
intense, suivie par une courte intervention terrestre, l’objectif de
libérer le Koweit ayant été atteint après une centaine d’heures de
combat.
Couvert par les honneurs, le général Schwarzkopf décida de mettre un
terme à sa carrière militaire l’été suivant. Et bien que proche du Parti
républicain, il ne s’engagea pas en politique et préféra utiliser sa
notoriété pour des oeuvres caritatives.
A la question de savoir pourquoi la coalition internationale qu’il
dirigeait n’avait pas poursuivi son effort jusqu’à Bagad, il avait
expliqué dans ses mémoires, publiée en 1993, que “si nous avions envahi
tout l’Irak, nous y serions encore et nous devrions supporter le coût de
cette occupation.”
Pourtant, c’est ce qui sera fait 10 ans plus tard… A l’occasion de
l’opération Iraqi Freedom, le général Schwarzkopf devint consultant
militaire pour la chaîne de télévision NBC. Et il ne manqua pas de
critiquer la conduite de la guerre en Irak à partir de 2004, et cela
malgré son soutien affiché à la réélection de George W. Bush à la Maison
Blanche. En fait, ses piques s’adressaient surtout à Donald Rumsfeld,
alors secrétaire à la Défense.
Surnommé “Norm la tempête” ou encore “l’Ours”, et repoussant
l’étiquette de “faucon”, il se décrivait comme une chouette car il se
disait “suffisamment sage pour comprendre qu’il faut tout faire pour
éviter la guerre, et une fois résolu à la faire, suffisamment féroce
pour parvenir le plus vite possible à la victoire.”
Titulaire de nombreuses décorations, le général Schwarzkopf avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en avril 1991.
Le général américain Norman Schwarzkopf, qui avait dirigé l’opération Tempête du Désert
(Desert Storm) lors de la première guerre du Golfe, en janvier 1991,
s’est éteint le 27 décembre, à Tampa (Floride) à l’âge de 78 ans.
Président des Etats-Unis au moment de l’invasion du Koweit par
l’Irak, George H. Bush, actuellement hospitalisé à Houston, a réagi à la
disparition du général Schwarzkopf en qualifiant de dernier d”‘un des
plus grands chefs militaires de sa génération.” Pour l’actuel secrétaire
à la Défense, Leon Panetta, il aura “laissé une empreinte indélébile
sur l’armée américaine et sur le pays”.
Né le 22 août 1934 à Trenton, Norman Schwarzkopf jr, obtint un
diplôme scientifique à l’académie militaire de West Point en 1956. Le
choix de cette carrière fut sans doute influencé par son père, le
major-général Herbert Norman Schwarzkopf, qui fut notamment affecté en
Iran, après avoir dirigé la police d’Etat du New Jersey.
Par la suite, le futur général décrochera une maîtrise de génie
mécanique à l’université de Californie du Sud et suivra les cours de
l’US Army War College après la guerre du Vietnam, au cours de laquelle
il fera, malgré sa rudesse, preuve de bienveillance à l’égard des hommes
placés sous son commandement.
“Quand vous montez dans l’avion qui vous ramène chez vous, si la
dernière chose à laquelle vous pensez à mon sujet est “je déteste ce
fils de pute”, alors c’est bien car vous rentrez à la maison vivant”,
a-t-il écrit au sujet des règles strictes qu’il entendait faire
respecter.
Au Vietnam, il n’hésita pas à aller chercher en hélicoptère des
soldats coincés dans un champ de mines, ce qui lui valut d’être blessé
par l’explosion d’un des engins. Par ailleurs, et alors qu’il était
encore capitaine, il refusa d’exécuter une mission après avoir appris
que le soutien aérien et d’artillerie qui lui avait été promis ne serait
finalement pas disponible. Il avait ensuite expliqué à ses supérieurs
qu’il n’était pas question pour lui de risquer la vie de ses hommes dans
des opérations mal préparées.
Pour sa conduite exceptionnelle au feu, l’officier reçut deux “Purple
Hearts”, trois “Silver Stars”, trois “Bronze Stars” et la
“Distinguished Service Medal”.
Après le Vietnam, le futur général Schwarzkopf alternera les postes
en état-major et les commandements d’unité. En 1983, il fut le
commandant en second de la Force opérationnelle interarmées engagée lors
de l’intervention amphibie américaine sur l’île de Grenade.
En 1988, promu général, il devint le patron de l’US Centcom, le
commandement militaire américain pour le Moyen Orient et l’Asie
centrale. C’est à ce titre qu’il prit la tête de la vaste coalition
internationale (800.000 hommes) réunie pour chasser l’armée irakienne du
Koweit, en 1991. C’est à partir de ce moment-là que le grand public
apprit à le connaître, sa silhouette massive s’affichant presque
quotidiennement sur les écrans de télévision.
L’opération “Tempête du Désert” fut un succès. “Je ferai tout mon
possible pour détruire l’ennemi brutalement et le plus rapidement
possible” avait-il prévenu. Lancée le 17 janvier 1991, après une montée
en puissance des forces engagées, elle commença par une phase aérienne
intense, suivie par une courte intervention terrestre, l’objectif de
libérer le Koweit ayant été atteint après une centaine d’heures de
combat.
Couvert par les honneurs, le général Schwarzkopf décida de mettre un
terme à sa carrière militaire l’été suivant. Et bien que proche du Parti
républicain, il ne s’engagea pas en politique et préféra utiliser sa
notoriété pour des oeuvres caritatives.
A la question de savoir pourquoi la coalition internationale qu’il
dirigeait n’avait pas poursuivi son effort jusqu’à Bagad, il avait
expliqué dans ses mémoires, publiée en 1993, que “si nous avions envahi
tout l’Irak, nous y serions encore et nous devrions supporter le coût de
cette occupation.”
Pourtant, c’est ce qui sera fait 10 ans plus tard… A l’occasion de
l’opération Iraqi Freedom, le général Schwarzkopf devint consultant
militaire pour la chaîne de télévision NBC. Et il ne manqua pas de
critiquer la conduite de la guerre en Irak à partir de 2004, et cela
malgré son soutien affiché à la réélection de George W. Bush à la Maison
Blanche. En fait, ses piques s’adressaient surtout à Donald Rumsfeld,
alors secrétaire à la Défense.
Surnommé “Norm la tempête” ou encore “l’Ours”, et repoussant
l’étiquette de “faucon”, il se décrivait comme une chouette car il se
disait “suffisamment sage pour comprendre qu’il faut tout faire pour
éviter la guerre, et une fois résolu à la faire, suffisamment féroce
pour parvenir le plus vite possible à la victoire.”
Titulaire de nombreuses décorations, le général Schwarzkopf avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en avril 1991.
Invité- Invité
Re: Décès du général américain Norman Schwarzkopf, le commandant de l’opération Tempête du Désert
Merci à toi, Légion 154, pour cette belle page d'Histoire dont le Héros restera dans les mémoires.
Claire notre Marraine- Localisation : Suisse
Messages : 773
Date d'inscription : 01/12/2012
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