La bataille de Kolwezi
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La bataille de Kolwezi
Bonsoir ami légionnaire
La bataille de Kolwezi Il y a 35 ans jour pour jour, le 2ème REP sautait sur Kolwézi...
Afin
de protéger ses ressortissants, la France active le système d'alerte «
Guépard » : à ce moment le 8e RPIMa est en alerte mais c'est le 2e REP
(régiment étranger parachutiste, appartenant à la Légion étrangère, et
sous le commandement du colonel Philippe Erulin) qui est désigné pour
intervenir2. Deux équipes de quatre hommes du 13e RDP (régiment de
dragons parachutistes) lui sont adjointes pour mettre en place les
liaisons radio à grande distance3. Le 16 mai à 00:45, le gouvernement de
Bruxelles, qui pense aux Belges qui sont majoritaires parmi les otages,
s'apprête à envoyer des parachutistes dans une opération qui se veut,
avant tout, humanitaire. Une réunion entre les autorités militaires
belges et françaises a lieu en Allemagne afin de coordonner une
opération commune.
La réunion échoue, les ordres de Paris étant
d'attaquer en force immédiatement malgré les mises en garde des
autorités belges. Bruxelles cherche une solution moins directe en
invoquant des renseignements faisant état des bruits qui courent dans
certains milieux politiques du Zaïre d'après lesquels il y a lieu de
craindre que, si l'opération n'est pas menée avec des moyens très
étendus, un massacre planifié des Européens retenus par les rebelles
soit déclenché immédiatement. Pour empêcher cela, il faut des paras
répartis en même temps sur le plus grand nombre de points possibles,
c'est l'opinion de l'État-major belge. Et d'invoquer le succès de
l'opération belge sur Stanleyville, en 1964, lorsque l'intervention
militaire belge avait combiné un parachutage avec une opération
terrestre destinée à empêcher des rebelles d'emmener des otages en
brousse. Cependant, les mouvements d’aéronefs auxquels donnent lieu, en
France et en Belgique, les préparatifs de l'intervention font craindre
une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération. De plus, la
rébellion a été informée de l'opération par l'annonce qui en est faite à
la radio et à la télévision par le premier ministre belge. Le motif
qu'invoquera celui-ci pour se justifier c'est que, de toute façon, la
radio sud-africaine en a parlé la première. En effet, des informations
qui devraient rester secrètes circulent de plus en plus. Plus tard, il
apparaîtra que des syndicalistes français, croyant naïvement que les
événements sont le fait d'une rébellion de gauche, alors qu'il s'agit
d'une affaire tribale favorisée par les Cubains représentant
l'impérialisme soviétique, ont communiqué les plans de vol des rotations
d'avions entre la France et le Zaïre. C'est ce que découvrent les
services d'écoute français qui surveillent les liaisons radios des
rebelles. Et Radio France International renchérit en annonçant le départ
des C-130 belges avec 1 100 parachutistes. Ces précisions très
documentées figurent dans le livre français intitulé "Le mal zaïrois"
Source wikipedia
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Et à cette époque il n'avait pas le matériel que l'armée à actuellement surtout le gilet pare-balles ou pas éclat
et c'est la première fois que le fusil (FRF1) fut utilisé
La bataille de Kolwezi Il y a 35 ans jour pour jour, le 2ème REP sautait sur Kolwézi...
Afin
de protéger ses ressortissants, la France active le système d'alerte «
Guépard » : à ce moment le 8e RPIMa est en alerte mais c'est le 2e REP
(régiment étranger parachutiste, appartenant à la Légion étrangère, et
sous le commandement du colonel Philippe Erulin) qui est désigné pour
intervenir2. Deux équipes de quatre hommes du 13e RDP (régiment de
dragons parachutistes) lui sont adjointes pour mettre en place les
liaisons radio à grande distance3. Le 16 mai à 00:45, le gouvernement de
Bruxelles, qui pense aux Belges qui sont majoritaires parmi les otages,
s'apprête à envoyer des parachutistes dans une opération qui se veut,
avant tout, humanitaire. Une réunion entre les autorités militaires
belges et françaises a lieu en Allemagne afin de coordonner une
opération commune.
La réunion échoue, les ordres de Paris étant
d'attaquer en force immédiatement malgré les mises en garde des
autorités belges. Bruxelles cherche une solution moins directe en
invoquant des renseignements faisant état des bruits qui courent dans
certains milieux politiques du Zaïre d'après lesquels il y a lieu de
craindre que, si l'opération n'est pas menée avec des moyens très
étendus, un massacre planifié des Européens retenus par les rebelles
soit déclenché immédiatement. Pour empêcher cela, il faut des paras
répartis en même temps sur le plus grand nombre de points possibles,
c'est l'opinion de l'État-major belge. Et d'invoquer le succès de
l'opération belge sur Stanleyville, en 1964, lorsque l'intervention
militaire belge avait combiné un parachutage avec une opération
terrestre destinée à empêcher des rebelles d'emmener des otages en
brousse. Cependant, les mouvements d’aéronefs auxquels donnent lieu, en
France et en Belgique, les préparatifs de l'intervention font craindre
une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération. De plus, la
rébellion a été informée de l'opération par l'annonce qui en est faite à
la radio et à la télévision par le premier ministre belge. Le motif
qu'invoquera celui-ci pour se justifier c'est que, de toute façon, la
radio sud-africaine en a parlé la première. En effet, des informations
qui devraient rester secrètes circulent de plus en plus. Plus tard, il
apparaîtra que des syndicalistes français, croyant naïvement que les
événements sont le fait d'une rébellion de gauche, alors qu'il s'agit
d'une affaire tribale favorisée par les Cubains représentant
l'impérialisme soviétique, ont communiqué les plans de vol des rotations
d'avions entre la France et le Zaïre. C'est ce que découvrent les
services d'écoute français qui surveillent les liaisons radios des
rebelles. Et Radio France International renchérit en annonçant le départ
des C-130 belges avec 1 100 parachutistes. Ces précisions très
documentées figurent dans le livre français intitulé "Le mal zaïrois"
Source wikipedia
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Et à cette époque il n'avait pas le matériel que l'armée à actuellement surtout le gilet pare-balles ou pas éclat
et c'est la première fois que le fusil (FRF1) fut utilisé
Re: La bataille de Kolwezi
Merci Marsouin .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
Claire notre Marraine- Localisation : Suisse
Messages : 773
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 82
Re: La bataille de Kolwezi
Merci pour ce complèment Claire .
Et "BRAVO" au Colonel ERULIN et ses Paras/Légion .
Et "BRAVO" au Colonel ERULIN et ses Paras/Légion .
commandoair40- Admin
- Localisation : Marais Poitevin .
Messages : 1542
Date d'inscription : 08/06/2012
Age : 78
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