Bataille d'Elhri
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Bataille d'Elhri
La bataille d'Elhri commence par une attaque imprudente du colonel Laverdure, contre le campement de Mouha ou Hammou Zayani. À la tête d'une colonne de 43 officiers et 1230 hommes, venue de Khénifra, il attaque le campement rebelle à l'aube. Surpris et désorganisés, ces derniers n'opposent qu'une faible résistance. Alors que les troupes coloniales se livrent au pillage, Mouha ou Hammou zayani échappe de peu à la capture en se faisant passer pour un serviteur noir, grâce à sa femme berbère zayania Itto.
La contre-attaque immédiate des tribus : Ichkirn (El Kbab), Ait Ihand de (Krouchen), Ait Soukhmane et Ait Hdidou, surprend à son tour les français. Les berbères attaquent avec fougue. Le bilan pour les français sera lourd, d'après le communiqué de Lyautey, ils y laissent 33 officiers morts, dont le colonel Laverdure, ainsi que 650 soldats tués et 176 blessés. Lyautey et Gay Martinet (professeur d'histoire à l'école de la marine française), déclareront qu'il s'agit des pertes les plus catastrophiques, subies par les français en Afrique du nord.
Cependant, malgré cette victoire, les Zayanis n'ont pu repousser l'assaillant, déjà aux confins de leur territoire. Suite à cette défaite, les français révisent leur politique de colonisation contre les Zayanes, et profitent, en plus de l'inégalité de l'armement, de l'anarchie Siba qui règne entre les tribus du fait des luttes intestines, pour finir de soumettre celles-ci.
Mais comment en est t'on arrivée là ;L'Europe embrasée par la guerre, les autorités coloniales se trouvent devant le problème de conquérir le Maroc soumis au protectorat depuis 1912, pour compenser la supériorité du Reich. La France voyait dans le Maroc un pays contributeur mais qui ne lui était pas totalement soumis. Une grande partie du pays menant une lutte acharnée contre l'occupant, le gouvernement de Paris décide d'envoyer toutes les troupes stationnées au Maroc sur les ports atlantiques, ce qui implique l'abandon des postes avancés répartis dans le territoire marocain, et de garder les axes stratégiques : Kénitra-Meknes-Fes-Oujda, Boudnib, Casablanca-Tadla. Cette décision du gouvernement de Paris peut mettre en péril les troupes restantes au Maroc et fragiliser la présence française. L'inquiétude de Lyautey l'oblige à s'exprimer ainsi : « Si nous commençons à évacuer, nous sommes fichus, si nous lâchons la moindre partie du front (...) ce sera la boule de neige », avec 20 bataillons il continuera sa conquête du Maroc dans une situation quasi périlleuse. Lyautey s'engage à mener une guerre contre les redoutables tribus berbères (Zayanes, Ichikirne, Ait Atta, les Marmouchas, les Ait Allahms, Aït Sadden etc, sensibilisés par la propagande de Constantinople (alliance turco-germanique) qui prêche la guerre contre les Iroumines (chrétiens).
Cependant l'aide aux rebelles par les services secrets allemands et espagnols ne tarde pas à faire effet par l'approvisionnement en armes.
Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons et contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes pour les empêcher d'intervenir dans la lutte, stratégie qui consiste à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires. Avec l'avancée des troupes venant de Taza et Boudnib (Tafilalet) l'étau se resserre sur les Zayanes et la prise de Khénifra devient imminente.
L'offensive appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913, semble irrésistible. L'armée française déploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation ...
Les bastions de la rébellion tombent les uns après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. Elkssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques de Mouha ou Said et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla et de Boujaad les laissent isolés au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne, par ce télégramme : « no 139 - Bravo ! Toute ma satisfaction :
Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort » (Extrait du Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d’Artillerie de Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 écrit par CH. Mangin à Kasba Tadla,le 13 juin 1913).
Cependant la campagne est marquée par de nombreuses exactions des troupes coloniales : prises d'otage, marches forcées, distribution de pains de sucre piégés. Mangin s'y distingue et gagne le surnom de « boucher ». Un médecin-capitaine français écrira de la résistance dans le Moyen-Atlas qu' « elle atteint les limites de l'invraisemblance ».
La contre-attaque immédiate des tribus : Ichkirn (El Kbab), Ait Ihand de (Krouchen), Ait Soukhmane et Ait Hdidou, surprend à son tour les français. Les berbères attaquent avec fougue. Le bilan pour les français sera lourd, d'après le communiqué de Lyautey, ils y laissent 33 officiers morts, dont le colonel Laverdure, ainsi que 650 soldats tués et 176 blessés. Lyautey et Gay Martinet (professeur d'histoire à l'école de la marine française), déclareront qu'il s'agit des pertes les plus catastrophiques, subies par les français en Afrique du nord.
Cependant, malgré cette victoire, les Zayanis n'ont pu repousser l'assaillant, déjà aux confins de leur territoire. Suite à cette défaite, les français révisent leur politique de colonisation contre les Zayanes, et profitent, en plus de l'inégalité de l'armement, de l'anarchie Siba qui règne entre les tribus du fait des luttes intestines, pour finir de soumettre celles-ci.
Mais comment en est t'on arrivée là ;L'Europe embrasée par la guerre, les autorités coloniales se trouvent devant le problème de conquérir le Maroc soumis au protectorat depuis 1912, pour compenser la supériorité du Reich. La France voyait dans le Maroc un pays contributeur mais qui ne lui était pas totalement soumis. Une grande partie du pays menant une lutte acharnée contre l'occupant, le gouvernement de Paris décide d'envoyer toutes les troupes stationnées au Maroc sur les ports atlantiques, ce qui implique l'abandon des postes avancés répartis dans le territoire marocain, et de garder les axes stratégiques : Kénitra-Meknes-Fes-Oujda, Boudnib, Casablanca-Tadla. Cette décision du gouvernement de Paris peut mettre en péril les troupes restantes au Maroc et fragiliser la présence française. L'inquiétude de Lyautey l'oblige à s'exprimer ainsi : « Si nous commençons à évacuer, nous sommes fichus, si nous lâchons la moindre partie du front (...) ce sera la boule de neige », avec 20 bataillons il continuera sa conquête du Maroc dans une situation quasi périlleuse. Lyautey s'engage à mener une guerre contre les redoutables tribus berbères (Zayanes, Ichikirne, Ait Atta, les Marmouchas, les Ait Allahms, Aït Sadden etc, sensibilisés par la propagande de Constantinople (alliance turco-germanique) qui prêche la guerre contre les Iroumines (chrétiens).
Cependant l'aide aux rebelles par les services secrets allemands et espagnols ne tarde pas à faire effet par l'approvisionnement en armes.
Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons et contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes pour les empêcher d'intervenir dans la lutte, stratégie qui consiste à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires. Avec l'avancée des troupes venant de Taza et Boudnib (Tafilalet) l'étau se resserre sur les Zayanes et la prise de Khénifra devient imminente.
L'offensive appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913, semble irrésistible. L'armée française déploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation ...
Les bastions de la rébellion tombent les uns après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. Elkssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques de Mouha ou Said et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla et de Boujaad les laissent isolés au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne, par ce télégramme : « no 139 - Bravo ! Toute ma satisfaction :
- Primo - pour la vigueur du coup et le brillant succès;
- Secundo - pour ne pas vous être laissé entraîner et avoir compris qu'il fallait rejeter MOHA ou HAMMOU dans le pays Zayane sans y pénétrer ;
- Tertio - pour avoir repris à dechra BRAKSA une position vous permettant aussi bien de vérifier et provoquer soumission que vous porter sur tout autre objectif qu'il y aurait à briser.
Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort » (Extrait du Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d’Artillerie de Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 écrit par CH. Mangin à Kasba Tadla,le 13 juin 1913).
Cependant la campagne est marquée par de nombreuses exactions des troupes coloniales : prises d'otage, marches forcées, distribution de pains de sucre piégés. Mangin s'y distingue et gagne le surnom de « boucher ». Un médecin-capitaine français écrira de la résistance dans le Moyen-Atlas qu' « elle atteint les limites de l'invraisemblance ».
Re: Bataille d'Elhri
Hé bé la colo sa devait etre des "joyeux" des bataillons disciplinaires pour les exactionsAdmin a écrit:La bataille d'Elhri commence par une attaque imprudente du colonel Laverdure, contre le campement de Mouha ou Hammou Zayani. À la tête d'une colonne de 43 officiers et 1230 hommes, venue de Khénifra, il attaque le campement rebelle à l'aube. Surpris et désorganisés, ces derniers n'opposent qu'une faible résistance. Alors que les troupes coloniales se livrent au pillage, Mouha ou Hammou zayani échappe de peu à la capture en se faisant passer pour un serviteur noir, grâce à sa femme berbère zayania Itto.
La contre-attaque immédiate des tribus : Ichkirn (El Kbab), Ait Ihand de (Krouchen), Ait Soukhmane et Ait Hdidou, surprend à son tour les français. Les berbères attaquent avec fougue. Le bilan pour les français sera lourd, d'après le communiqué de Lyautey, ils y laissent 33 officiers morts, dont le colonel Laverdure, ainsi que 650 soldats tués et 176 blessés. Lyautey et Gay Martinet (professeur d'histoire à l'école de la marine française), déclareront qu'il s'agit des pertes les plus catastrophiques, subies par les français en Afrique du nord.
Cependant, malgré cette victoire, les Zayanis n'ont pu repousser l'assaillant, déjà aux confins de leur territoire. Suite à cette défaite, les français révisent leur politique de colonisation contre les Zayanes, et profitent, en plus de l'inégalité de l'armement, de l'anarchie Siba qui règne entre les tribus du fait des luttes intestines, pour finir de soumettre celles-ci.
Mais comment en est t'on arrivée là ;L'Europe embrasée par la guerre, les autorités coloniales se trouvent devant le problème de conquérir le Maroc soumis au protectorat depuis 1912, pour compenser la supériorité du Reich. La France voyait dans le Maroc un pays contributeur mais qui ne lui était pas totalement soumis. Une grande partie du pays menant une lutte acharnée contre l'occupant, le gouvernement de Paris décide d'envoyer toutes les troupes stationnées au Maroc sur les ports atlantiques, ce qui implique l'abandon des postes avancés répartis dans le territoire marocain, et de garder les axes stratégiques : Kénitra-Meknes-Fes-Oujda, Boudnib, Casablanca-Tadla. Cette décision du gouvernement de Paris peut mettre en péril les troupes restantes au Maroc et fragiliser la présence française. L'inquiétude de Lyautey l'oblige à s'exprimer ainsi : « Si nous commençons à évacuer, nous sommes fichus, si nous lâchons la moindre partie du front (...) ce sera la boule de neige », avec 20 bataillons il continuera sa conquête du Maroc dans une situation quasi périlleuse. Lyautey s'engage à mener une guerre contre les redoutables tribus berbères (Zayanes, Ichikirne, Ait Atta, les Marmouchas, les Ait Allahms, Aït Sadden etc, sensibilisés par la propagande de Constantinople (alliance turco-germanique) qui prêche la guerre contre les Iroumines (chrétiens).
Cependant l'aide aux rebelles par les services secrets allemands et espagnols ne tarde pas à faire effet par l'approvisionnement en armes.
Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons et contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes pour les empêcher d'intervenir dans la lutte, stratégie qui consiste à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires. Avec l'avancée des troupes venant de Taza et Boudnib (Tafilalet) l'étau se resserre sur les Zayanes et la prise de Khénifra devient imminente.
L'offensive appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913, semble irrésistible. L'armée française déploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation ...
Les bastions de la rébellion tombent les uns après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. Elkssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques de Mouha ou Said et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla et de Boujaad les laissent isolés au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne, par ce télégramme : « no 139 - Bravo ! Toute ma satisfaction :
- Primo - pour la vigueur du coup et le brillant succès;
- Secundo - pour ne pas vous être laissé entraîner et avoir compris qu'il fallait rejeter MOHA ou HAMMOU dans le pays Zayane sans y pénétrer ;
- Tertio - pour avoir repris à dechra BRAKSA une position vous permettant aussi bien de vérifier et provoquer soumission que vous porter sur tout autre objectif qu'il y aurait à briser.
Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort » (Extrait du Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d’Artillerie de Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913 écrit par CH. Mangin à Kasba Tadla,le 13 juin 1913).
Cependant la campagne est marquée par de nombreuses exactions des troupes coloniales : prises d'otage, marches forcées, distribution de pains de sucre piégés. Mangin s'y distingue et gagne le surnom de « boucher ». Un médecin-capitaine français écrira de la résistance dans le Moyen-Atlas qu' « elle atteint les limites de l'invraisemblance ».
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