Les Légionnaires Allemands au Maroc
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Les Légionnaires Allemands au Maroc
Les Légionnaires Allemands pendant la Première Guerre Mondiale au Maroc.
L'histoire de la Légion étrangère allemande est aussi une histoire de désertion, cette Légion est à l'œuvre au Maroc quand la première guerre mondiale se déclenche. Une tradition, toujours en vigueur, veut que lorsque la France est en guerre contre un pays, que l'on demande aux légionnaires originaires de ce pays, s'ils souhaitent ou non aller se battre contre leurs concitoyens. C'est ainsi que le général Lyautey gardera les possessions françaises du Maroc, de 1914 à 1918, avec des légionnaires d'origine allemande.
Conquête récente et inachevée de la France, le Maroc constitue un des fronts oubliés de la Grande Guerre. La France y affronte seule une guerre sainte islamique autoproclamée par les tribus berbères insoumises de la montagne. Elles sont sensibles à la propagande de Constantinople, depuis que le souverain chérifien, « empêché », pourtant commandeur des croyants, est aux ordres de la puissance française. En se servant du port franc de Tanger et de complicités espagnoles, les Allemands arment en grande partie les Chleuhs, les Berabers (guerriers nomades du sud-marocain), les Rifains et les Zaïans [1].
Le 27 juillet 1914, comme l’ont rappelé dans leurs thèses d’État Daniel Rivet et Mohamed Bekraoui [8]&[13] , Lyautey, résident général, reçoit l’ordre de replier ses forces sur les ports et de tenir ouverte la liaison terrestre avec l’Algérie, via Fès et Oujda. Pour le haut-commandement, le sort du Maroc doit se régler en Lorraine [9], mais Lyautey estime que toute retraite vers les plaines entraînerait une insurrection générale. Il ne peut se contenter d’un simple blocus de la montagne. Dans un premier temps, il décide de tenir l’ensemble des conquêtes avec seulement vingt maigres bataillons. Ces derniers sont en partie composés de légionnaires allemands, que l’on évite d’employer en Europe, et dont les meilleurs éléments sont rassemblés dans les unités d’élite de la Légion, les compagnies montées [10]. Toutefois, après un « creux » sensible au deuxième semestre de 1914, les effectifs présents au Maroc sont d’environ 80 000 hommes, soit presque l’effectif du corps d’occupation en mai 1914. Hors de toute considération hagiographique, il s’agit là d’un véritable tour de force du résident général, qui illustre à ce propos la plus rare des vertus militaires : l’esprit d’initiative. Entre août 1914 et novembre 1918, tout en envoyant en France 58 bataillons et 22 escadrons, Lyautey fait flèche de tout bois : il mobilise sur place 4 000 colons installés au Maroc, demande des tirailleurs sénégalais, et recrute des troupes supplétives composées en majorité de goums marocains. Le nombre de ces derniers passent de 14 bataillons, à la déclaration de guerre de l’Allemagne, à 25 bataillons au jour de l’armistice de 1918 [11].
Ces troupes de valeur inégale doivent assurer, rappelons-le, les liaisons Maroc-Algérie, notamment via le couloir de Taza, et contenir les assauts de tribus insoumises. Comme l’a montré Mohammed ben Lahcen dans sa thèse nouveau régime [12], les Berbères du Moyen-Atlas en profitent aussi pour éliminer de la montagne les Français après la retentissante victoire des Zaïans à El Herri, le 13 novembre 1914. Ce désastre (33 officiers et 590 hommes tués), qui prend les allures d’une revanche des musulmans sur les occupants chrétiens, permet aux Zaïans de mener, avec argent et armes allemandes, une guerre d’usure, à dominante nationaliste, jusqu’en 1917. A cette date, tout en dégageant Taza de la menace rifaine, Lyautey passe à la contre-offensive dans le Moyen-Atlas en attisant les querelles tribales. Il regagne peu à peu tout le terrain perdu. Il fait même preuve d’audace en 1917-1918 en poursuivant la conquête vers le Tafilalet, fidèle à sa devise : « Qui s’arrête, recule ».
A partir de 1920, la Légion est engagée sur le théâtre Marocain pour la phase finale de la pacification du pays. Inlassablement, les légionnaires marquent le territoire de leur trace. Le plus beau symbole de l'œuvre de ces soldats bâtisseurs restera sûrement le tunnel de Foum Zabbel, percé dans le granit, sur la route du Ziz au Maroc, par les sapeurs pionniers du 3ème étranger. Les cartes actuelles le mentionnent toujours comme étant "le tunnel du légionnaire".
Une agence de désertion au Maroc.
Les événements du Maroc ont révélé l'existence, non seulement à Casablanca, mais même en Algérie, d'agences organisées pour favoriser la désertion parmi les soldats de la Légion étrangère. Un officier qui avait fait, dès le début de la campagne, une enquête approfondie sur le fonctionnement de ces agences, en faisait ainsi la description à un de ses confrères d'Algérie : « Le directeur de l'agence de désertion, disait-il, est un gros commerçant de Casablanca. Des hommes à sa solde s'abouchent avec les légionnaires auxquels ils font prendre des consommations variées dans tous les débits de boisson». Quand ils sont en état d'ivresse, leurs compagnons leur font oublier l'heure de l'appel du soir, et on leur représente que, s'ils rentrent au camp, ils vont être punis de prison ou de cellule et qu'il vaudrait mieux pour eux, afin d'éviter un châtiment, ne plus rentrer du tout. C'est alors que les offres sont faites : on les habillera, on les nourrira, on leur donnera de l'argent, on les cachera jusqu'à l'arrivée du prochain paquebot allemand, où on les embarquera pour l'Allemagne. Là-bas, un comité les recevra, se chargera de leur procurer du travail, et ils seront beaucoup plus heureux qu'au service de la France... »
Voilà comment s'y prennent les agents de la propagande antifrançaise à la Légion. Et leur procédé est tout pareil à celui qu'employaient et qu'emploient encore les racoleurs dans certains pays où le recrutement s'effectue par ce moyen suranné. L'homme est grisé, on lui fait de belles promesses, on l'entortille, on lui glisse dans la main la prime qui fera taire ses remords, et, finalement, on l'arrache au métier militaire par les mêmes moyens dont on servait jadis pour l'y faire entrer.
Nul n'ignore d'où est parti ce mouvement en faveur de la désertion dans la Légion étrangère, et l'on sait que la ligue créée dans ce but a son siège à Cologne.
Les Allemands, en effet, sont et furent de tout temps fort nombreux à la Légion. Avant la guerre de 1870, ils y étaient même en majorité. Et, si quelques-uns d'entre eux ont méconnu, les engagements pris et écouté d'une oreille trop complaisante les propositions des agents de désertion, il faut dire, à l'honneur de beaucoup d'autres, parmi ceux qui passèrent à la Légion, qu'ils ont, ces temps derniers, témoigné de leur fidélité et des excellents souvenirs qu'ils conservent de ce corps d'élite.
Les Français ont commencés rapidement à faire rechercher les déserteurs légionnaires allemands. Mais ils n'étaient pas aussi faciles à retrouver. Certain parle couramment l’arabe, on la peau bronzé par le soleil et porte la barbe, fait que les Français avaient toute la peine du monde pour les identifier. Ce n'est que lors d'un interrogatoire par des officiers marocains qu’ils sont découverts et arrêtés. Alois est un déserteur allemand et avec 14 autres déserteurs, il sera traduit devant le tribunal militaire. L'acte d'accusation était la suivante: passage à l'ennemi, transport d'armes, prise de poste français avec force. Au pronomcer du jugement, deux déserteurs seront condamnés à mort et les autres déportés vers des camps de travail.
Alois avait 20 ans lorsqu'il fut envoyé vers une colonie pénitentiaire à Cayenne. D'abord interné dans la prison d'Oran. Là, il dû travailler jusqu'à épuisement dans les vignes. Si son travail n'était pas correctement bien fait, son très maigre repas lui était retiré. Les prisonniers sont en toute occasion maltraités par les gardes, mais parmi les détenus, la violence est à l'ordre du jour et souvent, il y a de graves combats entre détenus, que les gardes regardent avec plaisir. Pour la plupart des détenus, ils considèrent comme un salut le départ vers la sinistre prison appelée Cayenne.
[1] Le 13 novembre 1914, le commandant du cercle de Khenifra, le lieutenant-colonel Laverdure, à la tête du 1er BIC et du 5e BTS, est écrasé à El-Herri par une masse de guerriers Zaïans ; la colonne perd 33 officiers, dont Laverdure, 613 tués et 163 blessés, le matériel de deux batteries, des armes et des munitions en quantité.
[8]. Daniel Rivet, Lyautey et l’institution du protectorat français au Maroc (1912-1925), Paris I, 1988, 3 volumes ; Mohamed Bekraoui, Le Maroc et la Première Guerre mondiale, 1914-1920, Université de Provence, 1987.
[9]. Jean Ganiage, Histoire contemporaine du Maghreb, de 1830 à nos jours, Fayard, 1994, p. 409.
[10]. Cf. notre article écrit en collaboration avec Georges Gugliotta, « Des unités de légende... Les compagnies montées de la Légion étrangère (1881-1950) », n° spécial Légion étrangère, 1981, pp. 90-120, et n° 2, 1981, pp. 28-42, de la Revue historique des Armées.
[11]. Jean-Claude Allain et Mohamed Bekraoui, « Le Maroc », catalogue d’exposition de l’Historial de Péronne, 3 juin - 20 octobre 1996, Mémoires d’outre-mer. Les colonies et la Première Guerre mondiale, pp. 28-29 et 37.
[12]. La Résistance marocaine à la pénétration française dans le pays zaïan (1908-1921), sous la direction de Jacques Frémeaux, Montpellier III, 1991.
[13] L’École militaire de Dar el-Beïda, actuelle Académie royale militaire (ARM), fut créée par le général Lyautey fin 1918 à Meknès. Le recrutement des élèves était fait uniquement dans l’élite de la société marocaine. Cette institution moderne, unique en son genre en Afrique du Nord et subsaharienne, était destinée à former des officiers marocains (Mohamed Bekraoui) appelés à encadrer la troupe marocaine (infanterie et cavalerie) au sein de l’armée française. Ils exerçaient ensuite des fonctions administratives, telles que pachas, caïds ou khalifa dans les différentes régions du pays... Dar el-Beïda a ainsi contribué à former de jeunes cadres militaires marocains qui furent utilisés dans les différentes campagnes de « pacification », à l’intérieur même du pays, ainsi que dans les nombreux conflits extérieurs que l’armée française eut à mener.
L'histoire de la Légion étrangère allemande est aussi une histoire de désertion, cette Légion est à l'œuvre au Maroc quand la première guerre mondiale se déclenche. Une tradition, toujours en vigueur, veut que lorsque la France est en guerre contre un pays, que l'on demande aux légionnaires originaires de ce pays, s'ils souhaitent ou non aller se battre contre leurs concitoyens. C'est ainsi que le général Lyautey gardera les possessions françaises du Maroc, de 1914 à 1918, avec des légionnaires d'origine allemande.
Conquête récente et inachevée de la France, le Maroc constitue un des fronts oubliés de la Grande Guerre. La France y affronte seule une guerre sainte islamique autoproclamée par les tribus berbères insoumises de la montagne. Elles sont sensibles à la propagande de Constantinople, depuis que le souverain chérifien, « empêché », pourtant commandeur des croyants, est aux ordres de la puissance française. En se servant du port franc de Tanger et de complicités espagnoles, les Allemands arment en grande partie les Chleuhs, les Berabers (guerriers nomades du sud-marocain), les Rifains et les Zaïans [1].
Le 27 juillet 1914, comme l’ont rappelé dans leurs thèses d’État Daniel Rivet et Mohamed Bekraoui [8]&[13] , Lyautey, résident général, reçoit l’ordre de replier ses forces sur les ports et de tenir ouverte la liaison terrestre avec l’Algérie, via Fès et Oujda. Pour le haut-commandement, le sort du Maroc doit se régler en Lorraine [9], mais Lyautey estime que toute retraite vers les plaines entraînerait une insurrection générale. Il ne peut se contenter d’un simple blocus de la montagne. Dans un premier temps, il décide de tenir l’ensemble des conquêtes avec seulement vingt maigres bataillons. Ces derniers sont en partie composés de légionnaires allemands, que l’on évite d’employer en Europe, et dont les meilleurs éléments sont rassemblés dans les unités d’élite de la Légion, les compagnies montées [10]. Toutefois, après un « creux » sensible au deuxième semestre de 1914, les effectifs présents au Maroc sont d’environ 80 000 hommes, soit presque l’effectif du corps d’occupation en mai 1914. Hors de toute considération hagiographique, il s’agit là d’un véritable tour de force du résident général, qui illustre à ce propos la plus rare des vertus militaires : l’esprit d’initiative. Entre août 1914 et novembre 1918, tout en envoyant en France 58 bataillons et 22 escadrons, Lyautey fait flèche de tout bois : il mobilise sur place 4 000 colons installés au Maroc, demande des tirailleurs sénégalais, et recrute des troupes supplétives composées en majorité de goums marocains. Le nombre de ces derniers passent de 14 bataillons, à la déclaration de guerre de l’Allemagne, à 25 bataillons au jour de l’armistice de 1918 [11].
Ces troupes de valeur inégale doivent assurer, rappelons-le, les liaisons Maroc-Algérie, notamment via le couloir de Taza, et contenir les assauts de tribus insoumises. Comme l’a montré Mohammed ben Lahcen dans sa thèse nouveau régime [12], les Berbères du Moyen-Atlas en profitent aussi pour éliminer de la montagne les Français après la retentissante victoire des Zaïans à El Herri, le 13 novembre 1914. Ce désastre (33 officiers et 590 hommes tués), qui prend les allures d’une revanche des musulmans sur les occupants chrétiens, permet aux Zaïans de mener, avec argent et armes allemandes, une guerre d’usure, à dominante nationaliste, jusqu’en 1917. A cette date, tout en dégageant Taza de la menace rifaine, Lyautey passe à la contre-offensive dans le Moyen-Atlas en attisant les querelles tribales. Il regagne peu à peu tout le terrain perdu. Il fait même preuve d’audace en 1917-1918 en poursuivant la conquête vers le Tafilalet, fidèle à sa devise : « Qui s’arrête, recule ».
A partir de 1920, la Légion est engagée sur le théâtre Marocain pour la phase finale de la pacification du pays. Inlassablement, les légionnaires marquent le territoire de leur trace. Le plus beau symbole de l'œuvre de ces soldats bâtisseurs restera sûrement le tunnel de Foum Zabbel, percé dans le granit, sur la route du Ziz au Maroc, par les sapeurs pionniers du 3ème étranger. Les cartes actuelles le mentionnent toujours comme étant "le tunnel du légionnaire".
Une agence de désertion au Maroc.
Les événements du Maroc ont révélé l'existence, non seulement à Casablanca, mais même en Algérie, d'agences organisées pour favoriser la désertion parmi les soldats de la Légion étrangère. Un officier qui avait fait, dès le début de la campagne, une enquête approfondie sur le fonctionnement de ces agences, en faisait ainsi la description à un de ses confrères d'Algérie : « Le directeur de l'agence de désertion, disait-il, est un gros commerçant de Casablanca. Des hommes à sa solde s'abouchent avec les légionnaires auxquels ils font prendre des consommations variées dans tous les débits de boisson». Quand ils sont en état d'ivresse, leurs compagnons leur font oublier l'heure de l'appel du soir, et on leur représente que, s'ils rentrent au camp, ils vont être punis de prison ou de cellule et qu'il vaudrait mieux pour eux, afin d'éviter un châtiment, ne plus rentrer du tout. C'est alors que les offres sont faites : on les habillera, on les nourrira, on leur donnera de l'argent, on les cachera jusqu'à l'arrivée du prochain paquebot allemand, où on les embarquera pour l'Allemagne. Là-bas, un comité les recevra, se chargera de leur procurer du travail, et ils seront beaucoup plus heureux qu'au service de la France... »
Voilà comment s'y prennent les agents de la propagande antifrançaise à la Légion. Et leur procédé est tout pareil à celui qu'employaient et qu'emploient encore les racoleurs dans certains pays où le recrutement s'effectue par ce moyen suranné. L'homme est grisé, on lui fait de belles promesses, on l'entortille, on lui glisse dans la main la prime qui fera taire ses remords, et, finalement, on l'arrache au métier militaire par les mêmes moyens dont on servait jadis pour l'y faire entrer.
Nul n'ignore d'où est parti ce mouvement en faveur de la désertion dans la Légion étrangère, et l'on sait que la ligue créée dans ce but a son siège à Cologne.
Les Allemands, en effet, sont et furent de tout temps fort nombreux à la Légion. Avant la guerre de 1870, ils y étaient même en majorité. Et, si quelques-uns d'entre eux ont méconnu, les engagements pris et écouté d'une oreille trop complaisante les propositions des agents de désertion, il faut dire, à l'honneur de beaucoup d'autres, parmi ceux qui passèrent à la Légion, qu'ils ont, ces temps derniers, témoigné de leur fidélité et des excellents souvenirs qu'ils conservent de ce corps d'élite.
Les Français ont commencés rapidement à faire rechercher les déserteurs légionnaires allemands. Mais ils n'étaient pas aussi faciles à retrouver. Certain parle couramment l’arabe, on la peau bronzé par le soleil et porte la barbe, fait que les Français avaient toute la peine du monde pour les identifier. Ce n'est que lors d'un interrogatoire par des officiers marocains qu’ils sont découverts et arrêtés. Alois est un déserteur allemand et avec 14 autres déserteurs, il sera traduit devant le tribunal militaire. L'acte d'accusation était la suivante: passage à l'ennemi, transport d'armes, prise de poste français avec force. Au pronomcer du jugement, deux déserteurs seront condamnés à mort et les autres déportés vers des camps de travail.
Alois avait 20 ans lorsqu'il fut envoyé vers une colonie pénitentiaire à Cayenne. D'abord interné dans la prison d'Oran. Là, il dû travailler jusqu'à épuisement dans les vignes. Si son travail n'était pas correctement bien fait, son très maigre repas lui était retiré. Les prisonniers sont en toute occasion maltraités par les gardes, mais parmi les détenus, la violence est à l'ordre du jour et souvent, il y a de graves combats entre détenus, que les gardes regardent avec plaisir. Pour la plupart des détenus, ils considèrent comme un salut le départ vers la sinistre prison appelée Cayenne.
[1] Le 13 novembre 1914, le commandant du cercle de Khenifra, le lieutenant-colonel Laverdure, à la tête du 1er BIC et du 5e BTS, est écrasé à El-Herri par une masse de guerriers Zaïans ; la colonne perd 33 officiers, dont Laverdure, 613 tués et 163 blessés, le matériel de deux batteries, des armes et des munitions en quantité.
[8]. Daniel Rivet, Lyautey et l’institution du protectorat français au Maroc (1912-1925), Paris I, 1988, 3 volumes ; Mohamed Bekraoui, Le Maroc et la Première Guerre mondiale, 1914-1920, Université de Provence, 1987.
[9]. Jean Ganiage, Histoire contemporaine du Maghreb, de 1830 à nos jours, Fayard, 1994, p. 409.
[10]. Cf. notre article écrit en collaboration avec Georges Gugliotta, « Des unités de légende... Les compagnies montées de la Légion étrangère (1881-1950) », n° spécial Légion étrangère, 1981, pp. 90-120, et n° 2, 1981, pp. 28-42, de la Revue historique des Armées.
[11]. Jean-Claude Allain et Mohamed Bekraoui, « Le Maroc », catalogue d’exposition de l’Historial de Péronne, 3 juin - 20 octobre 1996, Mémoires d’outre-mer. Les colonies et la Première Guerre mondiale, pp. 28-29 et 37.
[12]. La Résistance marocaine à la pénétration française dans le pays zaïan (1908-1921), sous la direction de Jacques Frémeaux, Montpellier III, 1991.
[13] L’École militaire de Dar el-Beïda, actuelle Académie royale militaire (ARM), fut créée par le général Lyautey fin 1918 à Meknès. Le recrutement des élèves était fait uniquement dans l’élite de la société marocaine. Cette institution moderne, unique en son genre en Afrique du Nord et subsaharienne, était destinée à former des officiers marocains (Mohamed Bekraoui) appelés à encadrer la troupe marocaine (infanterie et cavalerie) au sein de l’armée française. Ils exerçaient ensuite des fonctions administratives, telles que pachas, caïds ou khalifa dans les différentes régions du pays... Dar el-Beïda a ainsi contribué à former de jeunes cadres militaires marocains qui furent utilisés dans les différentes campagnes de « pacification », à l’intérieur même du pays, ainsi que dans les nombreux conflits extérieurs que l’armée française eut à mener.
Re: Les Légionnaires Allemands au Maroc
Un jour de 1917, des journalistes américains en voyage en ALGERIE, sont surpris devant un bar.Al'interieur un chant ALLEMAND"lieb vaterland,masgt ruhig sein...."
un journaliste s'étonna" mais il s'agit de LA GARDE DU RHIN, chant pangermaniste
bien sur répliqua l'officier chargé de les escorté pourquoi?
Seraient des prisonniers?
Ce sont des légionnaires
et vous n'avez pas peur qu'ilvous fichent la pagaille
NON
il font leur devoir de légionnaire"HONNEUR ET FIDELITE"
ils servent le drapeau qu'ils ont choisi
alors qu'ils chantent ce qu'ils veulent
extrait de "LA LEGION " Erwan BERGOT
un journaliste s'étonna" mais il s'agit de LA GARDE DU RHIN, chant pangermaniste
bien sur répliqua l'officier chargé de les escorté pourquoi?
Seraient des prisonniers?
Ce sont des légionnaires
et vous n'avez pas peur qu'ilvous fichent la pagaille
NON
il font leur devoir de légionnaire"HONNEUR ET FIDELITE"
ils servent le drapeau qu'ils ont choisi
alors qu'ils chantent ce qu'ils veulent
extrait de "LA LEGION " Erwan BERGOT
olivier- Admin
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Re: Les Légionnaires Allemands au Maroc
olivier a écrit:Un jour de 1917, des journalistes américains en voyage en ALGERIE, sont surpris devant un bar.Al'interieur un chant ALLEMAND"lieb vaterland,masgt ruhig sein...."
un journaliste s'étonna" mais il s'agit de LA GARDE DU RHIN, chant pangermaniste
bien sur répliqua l'officier chargé de les escorté pourquoi?
Seraient des prisonniers?
Ce sont des légionnaires
et vous n'avez pas peur qu'ilvous fichent la pagaille
NON
il font leur devoir de légionnaire"HONNEUR ET FIDELITE"
ils servent le drapeau qu'ils ont choisi
alors qu'ils chantent ce qu'ils veulent
extrait de "LA LEGION " Erwan BERGOT
Invité- Invité
Re: Les Légionnaires Allemands au Maroc
Très intéressante facette sur l'Histoire de la Légion, merci Daniel.
Invité- Invité
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