Campagne du Maroc 1907-1914
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Campagne du Maroc 1907-1914
Depuis la signature du traité d'Algésiras, une montée xénophobe alimentée discrètement par le sultan Moulay Abdelaziz, soutenu par les Allemands, regagna les villes marocaine. En mars 1907 le docteur Émile Mauchamp fut assassiné à Marrakech, soupçonné par la population d'être un agent à la solde de la France. À Casablanca, 9 ouvriers furent massacrés sur les installations portuaires.
Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc (1912), l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est l'un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons, et à contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes afin de les empêcher d'intervenir dans la lutte. Charles Mangin adopta une stratégie consistant à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires avec l'avancée des troupes venant de Taza-Meknès et de Casablanca-Tadla, l'étau se resserre sur les Zayanis qui intervenaient en dehors de leur territoire:
L'offensive est appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913. L'armée française emploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation ...
Les bastions de la résistance tombent les unes après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. El Kssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques des chefs résistants des Ouirra Mouha ou Said de la bourgade d'Elksiba et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13 juin, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher, Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla ainsi que de Boujaad, les laissent isolées au sein de leurs montagnes. "Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne" déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne, par ce télégramme :
« N° 139 - Bravo! Toute ma satisfaction :
Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc (1912), l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est l'un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons, et à contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes afin de les empêcher d'intervenir dans la lutte. Charles Mangin adopta une stratégie consistant à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires avec l'avancée des troupes venant de Taza-Meknès et de Casablanca-Tadla, l'étau se resserre sur les Zayanis qui intervenaient en dehors de leur territoire:
L'offensive est appuyée par l'artillerie du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913. L'armée française emploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition : mitrailleuse, artillerie, aviation ...
Les bastions de la résistance tombent les unes après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. El Kssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques des chefs résistants des Ouirra Mouha ou Said de la bourgade d'Elksiba et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13 juin, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher, Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla ainsi que de Boujaad, les laissent isolées au sein de leurs montagnes. "Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne" déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne, par ce télégramme :
« N° 139 - Bravo! Toute ma satisfaction :
- Primo - pour la vigueur du coup et le brillant succès;
- Secundo - pour ne pas vous être laissé entraîner et avoir compris qu'il fallait rejeter MOHA ou HAMMOU dans le pays Zayane sans y pénétrer;
- Tertio - pour avoir repris à dechra Braska une position vous permettant aussi bien de vérifier et provoquer soumission que vous porter sur tout autre objectif qu'il y aurait à briser. Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort ».
Re: Campagne du Maroc 1907-1914
La Légion étrangère, présente en Algérie depuis sa création, est tout naturellement engagée, soixante dix ans plus tard, dans les opérations contre des rebelles marocains venant perpétuer des razzias sur le sol algérien.
Ses faits d'armes sur la terre marocaine débutent en 1903 et se termineront en 1934, couvrant une période appelée "Pacification". Le premier conflit mondial n'arrêtera pas les opérations.
La liste des noms de combats s'égrène en une longue litanie. Elle a laissé et laisse encore aujourd'hui des traces sur le sol du royaume marocain.
La force calme et puissante des unités engagées leur réservait les missions les plus délicates, les plus dures et les combats les plus rudes.
Fidèle à sa tradition, la Légion étrangère a signé son passage sur le sol du royaume marocain. Tout à la fois combattant, constructeur de route et bâtisseur, la pacification ne fut pas un vain mot pour elle. La grenade à sept flammes, suprême signature du travail bien fait, se retrouva partout. Une des plus grandes preuves est le tunnel du "Foum Zabel" qui est encore aujourd'hui un sujet de fierté pour la Légion étrangère. Il porte toujours sur les cartes routières modernes du royaume marocain le nom du "Tunnel du légionnaire".
Le Maréchal Lyautey qui fut leur commandant en chef pendant les périodes les plus noires eut ces paroles en 1920 : "On ne saurait proclamer trop haut les mérites de cette troupe admirable et la bonne fortune que c'est pour la France d'en avoir une telle à son service".
Ses faits d'armes sur la terre marocaine débutent en 1903 et se termineront en 1934, couvrant une période appelée "Pacification". Le premier conflit mondial n'arrêtera pas les opérations.
La liste des noms de combats s'égrène en une longue litanie. Elle a laissé et laisse encore aujourd'hui des traces sur le sol du royaume marocain.
La force calme et puissante des unités engagées leur réservait les missions les plus délicates, les plus dures et les combats les plus rudes.
Fidèle à sa tradition, la Légion étrangère a signé son passage sur le sol du royaume marocain. Tout à la fois combattant, constructeur de route et bâtisseur, la pacification ne fut pas un vain mot pour elle. La grenade à sept flammes, suprême signature du travail bien fait, se retrouva partout. Une des plus grandes preuves est le tunnel du "Foum Zabel" qui est encore aujourd'hui un sujet de fierté pour la Légion étrangère. Il porte toujours sur les cartes routières modernes du royaume marocain le nom du "Tunnel du légionnaire".
Le Maréchal Lyautey qui fut leur commandant en chef pendant les périodes les plus noires eut ces paroles en 1920 : "On ne saurait proclamer trop haut les mérites de cette troupe admirable et la bonne fortune que c'est pour la France d'en avoir une telle à son service".
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