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le Bataillon Belge de Corée

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le Bataillon Belge de Corée Empty le Bataillon Belge de Corée

Message par Admin Mar 22 Déc - 8:01

Le début de la Guerre de Corée fut une guerre cruelle qui eut lieu sur un terrain montagneux et félon, dans une chaleur extrême et un froid âcre dans la neige et la glace, la boue, la pestilence et la poussière étouffante, et tout cela dans un fin fond ténébreux de la terre.

Un officier d’état-major Américain qui participa à la Deuxième Guerre Mondiale déclara : ″La Guerre de Corée fut la guerre la plus difficile de l’Histoire des Etats Unis.″



La Guerre de Corée fit craindre à beaucoup que la Troisième Guerre Mondiale était sur le point d’éclater. Une immense confrontation dans une époque de panique mais aussi d’un courage héroïque. Une époque de désistement et d’attaque, de mésententes et impairs.

″La Corée était pendant l’été et l’arrière-saison de 1950 l’endroit le plus immonde où je suis allé.″, déclara l’officier cité plus haut. Au cours des années de la Guerre de Corée, près de 4 millions de gens décédèrent, presque 10 fois autant que pendant les 10 ans de Vietnam. Ce fut le moment le plus critique de la Guerre froide, un champ de bataille sur lequel l’emploi d’armes nucléaires était sinistrement proche. Les superpuissances de la Seconde Guerre Mondiale se trouvaient pour la première fois les yeux dans les yeux.

Le 18 décembre 1950, 700 militaires belges et luxembourgeois embarquent à bord du Kamina à destination de la Corée. « Ils furent l’honneur de la patrie et des forces armées », déclara le roi Baudouin, le 14 janvier 1954. Ces « anciens de Corée » sont encore au devant des défilés militaires d’aujourd’hui. Ils ont même monté un petit musée à Tielen, en souvenir de leur croisade anticommuniste.
Dès le déclenchement de la guerre de Corée, la Belgique s’aligne sur la version américaine du conflit. Le député Van Glabbeke est à l’initiative d’une motion adoptée à la majorité. « Je propose à la Chambre d’exprimer toute notre admiration pour le peuple des Etats-Unis, qui n’a pas hésité à venir en aide à ce pays [la Corée du Sud] aussi lâchement attaqué par les communistes de la Corée du Nord. » [1] Le 22 juillet 1950, le gouvernement envoie un premier avion de la Sabena pour ravitailler les troupes américaines.

La psychose anticommuniste domine le Parlement. « L’attaque de la Corée a démontré qu’une offensive du communisme international est à craindre partout », déclare le député Kronacker. [2] Le 25 août 1950, le gouvernement belge décide de répondre à la recommandation des Nations Unies et d’envoyer un corps expéditionnaire en Corée. Comme la Constitution interdit l’envoi de miliciens sur des théâtres d’opérations hors frontières, le gouvernement décide la formation d’un bataillon d’infanterie composé de volontaires au sein de l’armée belge. Van Langenhove, envoyé de la Belgique auprès des Nations Unies écrit au Secrétaire général : « Cette contribution sous forme d’unités combattantes s’ajoute à celle que mon Gouvernement fournit déjà en prêtant son concours aux transports aériens entre les Etats-Unis et le théâtre des opérations. » [3]

A noter, l’opposition du Parti communiste belge : « Contrairement à ce qu’exige la Charte des Nations Unies, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité n’étaient pas présents. L’Union soviétique et la Chine n’étant pas représentées, l’unanimité des membres permanents n’avait donc pu être obtenue. Il est évident que la décision du Conseil de Sécurité n’a aucune force juridique.(...) Si le gouvernement est vraiment attaché à la cause de la paix, qu’il prenne l’initiative d’une action pour permettre aux Coréens de décider eux-mêmes de leur sort. A ce moment seulement, nous croirons à son indépendance et à son amour de la paix. » [4]

Une croisade anticommuniste
Plus de 2000 candidats sont examinés aux Centres de sélection de Gand et de Namur. Le 2 octobre 1950, l’unité qui compte près de 700 volontaires agréés, reçoit la dénomination de « Corps de Volontaires pour la Corée » (En Corée, le commandement américain le baptisera BUNC, Belgian United Nations Command). Peu après, le bataillon belge est rejoint par un détachement luxembourgeois constitué de 35 volontaires commandés par le lieutenant Wagner. Le lieutenant-général Albert Crahay, premier commandant du bataillon dévoile les motivations de ces volontaires : « Une partie importante est constituée d’idéalistes, convaincus de la nécessité de lutter contre le danger communiste qui menace dangereusement la civilisation occidentale. D’autres désirent faire carrière à l’armée et pensent y réussir plus facilement après avoir fait leurs preuves sur le champ de bataille. » [5]

Crahay évoque les insignes du bataillon, dont le béret brun. « Ce béret s’orne d’un badge qui symbolise à la fois les deux communautés belges et la croisade que nous allons accomplir, le tout encadrant le lion belge. Le 8 novembre, le prince royal Baudouin vient nous remettre notre drapeau au cours d’une cérémonie très impressionnante. Le prince passe la journée avec le bataillon et assiste à des exercices de combat à feux réels. Le 11 novembre, le bataillon défile devant le Soldat inconnu à Bruxelles. Les autorités craignent des manifestations communistes, aussi devons-nous sermonner sérieusement nos hommes afin qu’ils ne répondent pas aux provocations. J’apprends cependant par la suite que quelques-uns avaient bourré leurs poches de pétards pour les envoyer dans les poches des trublions. » [6]

Sous les ordres de l’US Army
Le 18 décembre 1950, le bataillon belgo-luxembourgeois quitte le port d’Anvers à bord du navire Kamina, pour arriver à Pusan, en Corée du Sud, le 31 janvier 1951. Les volontaires belges se mettent aussitôt sous le commandement des Américains, selon un accord particulier, conclu entre le gouvernement belge et celui des Etats-Unis, « l’agent exécutif des forces des Nations Unies en Corée ». [7]

Et le 6 mars, ils entament les combats dans le cadre du 15ème régiment d’infanterie de la 3ème division des Etats-Unis. Le 23 mars, en route vers le nord, le bataillon traverse une large plaine. Crahay écrit : « Nous voyons l’aviation attaquer au napalm et à la roquette les résistances qui l’arrêtent. A notre gauche, la ville de Uijongbu est atteinte et flambe dans le lointain. » [8]

Le 1er avril, le bataillon belge sera placé sous la direction des Britanniques et se bat sur les rives de l’Imjin. Le lieutenant-colonel Crahay est blessé le 25 avril et remplacé par le major Vivario, à la tête du bataillon. Le 7 octobre 1991, les Belges repassent sous commandent américain. Ils vont se battre à Haktang Ni, ne lésinant pas dans la barbarie : « Les Belges se comportent en professionnels. Laissant parvenir les Chinois au point d’entendre leur respiration, ils repoussent l’ennemi à coup de grenades, voire à l’arme blanche... On s’étripe à la baïonnette ou au poignard, des crânes éclatent sous les coups de pelles de tranchée, voire de pierres. La situation ne sera rétablie que par un para indifférent à la mêlée qui, l’arme à la hanche, vide chargeur sur chargeur, et, surtout, par deux lance-flammes de la compagnie des pionniers. » [9]

Le lieutenant-colonel Vivario, qui commandait la bataille de Haktang Ni, ne cache cependant pas son admiration pour la solidarité des Chinois : « Tout à l’honneur des Chinois il faut signaler que seuls quatre blessés furent faits prisonniers et que tous les cadavrs se trouvaient dans nos positions ou à proximité immédiate. Leur solidarité tait si profonde qu’ils prenaient les plus grands risques pour ramener leurs camarades tombés, qu’ils soient morts ou blessés. » [10]

En octobre, Crahay reprend la direction du bataillon. Les pourparlers d’armistice commencent peu après et le front se stabilise autour du 38ème parallèle. Le bataillon belge est chargé de défendre différentes positions. Il restera jusqu’au 15 juin 1955 en Corée, soit près de deux ans après l’armistice, le 27 juillet 1953.

Deux poids, deux mesures
En 1950, le gouvernement belge clame son indignation devant la violation du 38e parralèle par la Corée du Nord. Un an plus tard, elle n’hésite pas à engager ses troupes au-delà du 38e parallèle. Le premier ministre Paul Van Zeeland le justifie ainsi : « Légalement, le 38e parallèle n’a pas de signification. Juridiquement, les troupes des Nations Unies avaient reçu pour mission de repousser l’agresseur. Juridiquement encore, nous n’avons jamais reconnu qu’un seul gouvernement en Corée. C’est-à-dire que dans ces conditions, les autorités qui ont estimé devoir franchir le 38e parallèle avaient, à mon avis, le droit de le faire. » [11]

Selon cette même logique, la Belgique condamne l’envoi par la Chine de volontaires aux côtés du peuple coréen. Au moment où McArthur menace de lancer des bombes atomiques sur la frontière chinoise, Van Langenhove estime « l’action entreprise par les autorités de Pékin injustifiable », car elle « pourrait entraîner une extension du conflit » ! [12] Il propose même un « embargo sur l’exportation à destination de la Chine de certaines catégories de produits d’intérêt stratégique ». [13]

Cinq milliards en plus pour la Défense
Au total 3.498 Belges et 89 Luxembourgeois ont combattu en Corée. Il y aura 103 tués (dont 2 Luxembourgeois), quatre disparus et 364 blessés. Le véritable bénéfice de cette guerre pour la Belgique, c’est dans le budget militaire qu’on le trouve. La guerre contre la Corée a servi de prétexte au réarmement. Van Zeeland, ministre des affaires étrangères, fit les choux gras des fabricants d’armes : « Nous nous trouvons aujourd’hui, pour servir la paix, obligés de tenter à notre tour un effort sans pareil de réarmement. » [14]

En 1949, le budget pour la Défense représentait 2,5% des dépenses nationales ; en 1950, il avait atteint les 5,5%, soit cinq milliards de plus. [15]Le 6 mars 1951, la Chambre décidait, à 103 voix pour (uniquement le PSC-CVP), contre 87 contre, de faire passer le service militaire de 12 à 24 mois. Ce qui était un record pour le continent.

[1] Chambre des Représentants, 28 juin 1950.

[2] Chambre des Représentants, 8 août 1950.

[3] 13 septembre 1950.

[4] Intervention du député Terfve à la Chambre des Représentants, 30 juin 1950.

[5] Général A. Crahay, Bérets bruns en Corée, Ed. J.M. Collet, 1985, p. 13.

[6] Général A. Crahay, op. cit., p. 15-16

[7] Accord signé à Washington le 15 juillet 1955.

[8] Général A. Crahay, op. cit., p.50

[9] Troupes d’élite, Les commandos belges en Corée, n°3, septembre 1985.

[10] Général A.Crahay, op.cit., p. 125.

[11] Chambre des Représentants, 1 mars 1951.

[12] Assemblée générale des Nations Unies, Cinquième Session, 412° séance plénière, 9 décembre 1950.

[13] Assemblée générale des Nations Unies, Cinquième Session, 443° séance plénière, 17 mai 1951.

[14] Chambre des Représentants, 18 août 1950.

[15] Chambre des Représentants, 8 août 1950.

Paroles de combattants : le bataillon vue de l'intérieur

Corée 1950-1953

Simon-Pierre Nothomb était soldat au BUNC dans les derniers mois du conflit. Pour lui, la Guerre de Corée se distingue des autres conflits de cette seconde moitié du 20e siècle :
“Pour les soldats, c’était une guerre sans haine, sans mépris aveugle, propre (ni tortures, ni drogue), dont les participants avaient, et ont encore, la conscience claire. C’était une guerre américaine, puisqu’elle défendait les intérêts stratégiques américains dans le Pacifique, mais aussi une guerre européenne par les petits contingents qui se côtoyaient au front et apprenaient à se connaître et à s’apprécier. Pour les Européens, elle était un premier pas vers la conscience et l’appartenance au village global que nous formons aujourd’hui. Pour la communauté mondiale, c’était une guerre défensive réussie contre l’expansion du monde communiste.”
Volontaire pourquoi ?

Cor Feyt était sergent, chef de section à la Compagnie C. Il faisait partie du contingent débarquant du Kamina le 31 janvier 1951.
“En 1950, j’avais 21 ans et je venais de terminer mon service militaire lorsque j’ai été rappelé pour participer au maintien de l’ordre dans le cadre de la question royale. Comme gamin, j’avais connu
l’occupation allemande et j’avais peur qu’une nouvelle guerre commence, cette fois contre le bloc communiste. Je tenais à défendre certaines valeurs et c’est ainsi que je suis resté trois ans en Corée.”

Joseph Fouss était sous-lieutenant de réserve lorsqu’il a rejoint le bataillon belge en septembre 1952 :
“J’étais démobilisé depuis quelques mois, mais je tenais à rester à l’armée. La Corée m’offrait également l’occasion d’acquérir une certaine expérience au combat, de faire mon métier à fond, en quelque sorte.”
Simon-Pierre Nothomb donne une définition plus générale :

Les soldats coréens
s’intègrent parfaitement. Au feu comme à l’arrière, leur comportement
est exemplaire.

“Certains ont fait preuve de quelques écarts de comportement en rentrant et ont donné une réputation de mauvais garçons aux
combattants de Corée. Beaucoup y allaient pourtant au nom d’un idéal : remettre en place ce que d’autres avaient voulu détruire. En fin de compte, ces jeunes aventureux étaient d’excellents citoyens du monde. Je crois qu’il est bon de parfois accepter de se battre pour des principes.”

Esprit de corps

Selon Cor Feyt, il régnait au sein du premier contingent un esprit de corps exceptionnel, rarement égalé par la suite.
“Ceux du Kamina avaient un avantage incontestable : les pelotons formés à Bourg-Léopold ont conservé la même composition pour monter au front. Sur l’Imjin, nous étions habitués à vivre ensemble depuis sept mois. Les jeunes arrivant par la suite n’avaient pas cette chance. Ils voyageaient par avion, par petits groupes aussitôt dispersés dans les compagnies en fonction des besoins. La cohésion acquise à l’entraînement se perdait et il leur fallait d’abord s’habituer à leurs nouveaux camarades.”
D’après Joseph Fouss, les contacts entre le cadre et les soldats étaient excellents :
“Par certains aspects, nos rapports ne variaient guère de ceux que nous avions en garnison, mais il est certain que le danger nous rapprochait les uns des autres. Il régnait entre nous une grande confiance et une solidarité exceptionnelle.”

Pour Simon-Pierre Nothomb, cette confiance était indispensable. L’officier qui n’avait pas la confiance de ses hommes courait de gros risques :
“La plupart de nos officiers étaient excellents, très professionnels, mais il y avait des exceptions. Le général Piron, alors chef d’état-major de la Force terrestre, s’est personnellement rendu en Corée pour relever un chef de corps de son commandement et le ramener en Belgique. De mon côté, j’ai connu un jeune chef de peloton dont les gamineries mettaient la vie de ses hommes en danger. À un moment donné, j’étais son estafette et je craignais vraiment que l’un ou l’autre de mes camarades ne le descende pour en être quitte.”
“Nous vivions cependant en cercles assez restreints : sur les positions, on fréquentait surtout ses voisins immédiats. Les sections de gauche et de droite, c’étaient presque des inconnus, les autres pelotons et compagnies, un autre monde. J’ai mieux appris à connaître certains de mes camarades lors de rencontres d’anciens que durant mon séjour au BUNC. Les contacts avec les autres nationalités étaient peu fréquents, sauf à l’arrière. C’est avec les Français que nous nous entendions le mieux, probablement parce que nous avions des états d’esprit très semblables.”
“La mort d’un camarade était durement ressentie. Je repense souvent à ce soldat tué lors d’une patrouille pour laquelle il était parti à ma place. Mais on finit par tourner la page.”
Joseph Fouss partage plus ou moins cette opinion :
“C’était dur sur le moment, mais c’était une des réalités de la guerre et cela n’a jamais influencé le moral des survivants.”

Il se montre très élogieux sur les militaires coréens du BUNC.
“J’en avais plusieurs dans mon peloton. C’étaient d’excellents soldats, très fiables, et ils s’étaient parfaitement intégrés. Ils se sentaient vraiment belges”.
Cor Feyt confirme :
“J’ai parfois vu des unités sud-coréennes. Les soldats avaient l’air de pauvres diables : ils portaient de vieux uniformes crasseux, ils étaient souvent mal nourris et pas toujours bien traités par leurs gradés. Chez nous, ils bénéficiaient de la débrouillardise belge et très vite, ils devenaient aussi doués que nous dans ce domaine.” Peu d’autres contingents devaient d’ailleurs réussir une aussi bonne intégration de leurs Coréens. Selon Simon-Pierre Nothomb, “Les Français étaient les seuls à y parvenir aussi bien que nous, mais leur méthode était différente. S’inspirant de leur expérience d’Indochine, ils préféraient rassembler leurs Coréens dans une compagnie encadrée par des gradés français.”

Soldats chinois. Les combattants du BUNC les considéraient comme des adversaires courageux et résistants, mais souvent trompés par l’endoctrinement communiste.
Le Belge : un soldat à part

Par leur béret brun et leur insigne typique, les membres du BUNC se reconnaissaient aisément parmi les autres combattants alliés et jouissaient d’une grande popularité. Joseph Fouss ajoute :
“Le
soldat belge ne souffrait certainement pas d’un complexe d’infériorité, mais un peu de chauvinisme ne fait pas de tort. Chaque combattant de Corée se trouvait probablement un peu meilleur que les autres.”

Simon-Pierre Nothomb évoque leur sens de la débrouille :
“Vu la faiblesse de nos effectifs, nous avons tenté d’augmenter notre puissance de feu. Le chapardage était une spécialité du BUNC. Lorsque les compagnies remontaient en ligne et relevaient les Américains, elles envoyaient d’abord un PI (Personnel d’Installation) comprenant un gradé et deux ou trois soldats. En parcourant la position à reprendre, les membres du PI cachaient tout ce qui traînait. Les mitrailleuses étaient particulièrement recherchées et gare à celles dont les servants étaient absents. La meilleure cachette, c’étaient les feuillées, où nous étions certains que personne n’irait les chercher. Pressés de regagner l’arrière, les Américains ne s’attardaient pas à un décompte approfondi. Lorsque la compagnie arrivait, il ne restait plus qu’à ressortir le butin des cachettes. Évidemment, nettoyer une mitrailleuse couverte de merde n’avait rien d’appétissant, mais finalement, nous en avions quasiment trois par section. Le front du bataillon
devenait une véritable mur de fer et de feu.”
Face à l’efficacité croissante de l’artillerie ennemie,
une seule solution :
s’enterrer et construire des abris de préférence solides.

“L’humour conservait ses droits. À l’arrière, les Américains avaient fait placarder des affiches : Attention, l’alcool local peut vous tuer ! Un petit comique avait ajouté en dessous : Les soldats belges ne craignent pas la mort !”
Si l’appui logistique de la part de la mère patrie laissait à désirer, aucun des quatre anciens de Corée interrogés ne se sentait abandonné : “Le courrier mettait un certain temps à arriver. C’était assez normal vu la distance, mais il nous parvenait régulièrement et nous ne manquions pas de nouvelles du pays.

Incertitude
Frans Vandepoel n’a pas participé aux combats, mais il partageait l’état d’esprit de ses prédécesseurs.
“Je suis entré à l’armée en 1952, à 17 ans. Je me suis immédiatement porté volontaire pour la Corée mais mon chef de corps a bloqué ma demande en raison de mon âge. En 1953, j’ai eu plus de chance et je suis parti comme soldat dans les mortiers. Je ne suis finalement arrivé qu’après le cessez-le-feu. Ce n’étaient pas des vacances pour autant. L’incertitude subsistait : à tout moment les hostilités pouvaient reprendre. Beaucoup de gens l’oublient. Néanmoins, notre existence connaissait un rythme plus régulier : six semaines en ligne suivies de six autres à l’arrière, consacrées à l’entraînement, à diverses servitudes et au repos.”
De retour en Belgique, les anciens de Corée ne recevaient pas toujours bon accueil. Joseph Fouss évoque cette période :
“J’ai été assez déçu par l’attitude de certains collègues. Mon séjour en Corée m’a même coûté plusieurs années d’ancienneté. Peu d’officiers d’active avaient pris part à la guerre et on déconseillait même à certains de se porter volontaires car c’était mauvais pour la carrière.”

“J’ai été assez déçu par l’attitude de certains collègues. Mon séjour en Corée m’a même coûté plusieurs années d’ancienneté. Peu d’officiers d’active avaient pris part à la guerre et on déconseillait même à certains de se porter volontaires car c’était mauvais pour la carrière.”
En revanche, Cor Feyt et Frans Vandepoel ne gardent pas un mauvais souvenir du retour en Belgique.
“C’est vrai que certains de nos camarades ont été mal accueillis en rentrant à leur unité. Plusieurs ont été victimes d’injustices, parfois au point de les pousser à démissionner. Cependant, tout n’était pas dû à la jalousie de ceux qui étaient restés. Par leur manière de servir, la plupart des anciens de Corée ont fait honneur au bataillon, mais comme partout, il y avait quelques mauvais garçons. Ils ont certainement contribué à instaurer cette hostilité envers nous.”
Les derniers vétérans de Corée ont quitté les Forces armées. Leur mémoire n’est cependant pas près de s’éteindre. Lorsque le drapeau du 3e Bataillon de Parachutistes flotte au vent, chacun peut y lire les trois citations remportées au pays du matin calme : Imjin, Haktang-Ni et Chatkol. Cinquante ans plus tard, l’épopée coréenne reste l’une des grandes pages de l’histoire de l’Armée belge.

le Bataillon Belge de Corée Kaart__korea_gif les Citations du Bataillons Belge : IMJIN - Citation US - 6 septembre 1951.
Le 22 avril, les Chinois attaquent en force. Un bataillon anglais est anéanti. Le 24 les Belges couvrent le repli de la brigade. Ces 3 jours de combats coûtent aux Belges 13 tués et 30 blessés, mais ils ont remporté leur première citation.

HAKTANG-NI - Citation belge - 14 Janvier 1954.
De juin à août, le bataillon belge se bat sur des pitons dominant I'Imjin et passe sous le commandement de la 3e Div US. Il est rééquipé et armé à l'américaine. Il prend position dans les collines de Haktang-Ni au début d'octobre 1951, repousse deux attaques dans la nuit du 11 au 12 octobre. Les Chinois reviennent le 12 à 23 h 30. Les Belges s'accrochent et au bout de 3 heures d'assauts, l'ennemi se retire. Nos soldats viennent de remporter leur 2e citation.

CHATKOL - OJ spécial 20 avril 1953 - lXe Corps d'Armée US.
Le 26 février 53, le bataillon est en ligne à Chatkol et commencent alors les incursions chinoises de nuit. 55 nuits éprouvantes dans cette ronde infernale. Le bataillon est relevé, prend un repos mérité et soigne ses blessés. Chatkol devient sa 3e citation.
L'armistice est signé le 27 juillet 1953 mais une garde vigilante est maintenue. Réduits à 200 hommes, nos Coréens rentrent au pays en juillet 1955.

le Bataillon Belge de Corée B-50thann le Bataillon Belge de Corée Ingang_3para
le Bataillon Belge de Corée Muts_korea le Bataillon Belge de Corée LTGENCRAHAY
Avec la guerre de Corée qui se déclenche le 25 juin 1950, la carrière de Crahay, classique et axée sur l’enseignement et la logistique, va prendre un tournant radical et une ampleur nouvelle. Dès que la Belgique décide d’y participer et que paraît, le 31 août 1950, l’ordre général relatif au recrutement des volontaires, le lieutenant-colonel BEM Crahay, qui vient d’être nommé à ce grade le 26 mars 1950 et doit prochainement prendre le commandement d’un régiment d’artillerie, se porte candidat. Le 4 novembre 1950, il est désigné pour le Corps de volontaires pour la Corée et en être le commandant. Il s’embarque le 1er décembre et débarque en Corée le 31 janvier 1951. Il commandera le bataillon belge durant près de dix mois et se distinguera lors de l’offensive chinoise du printemps déclenchée le 20 avril 1951. Ayant reçu mission de tenir, en front et en flanc, un secteur de la 29th Indépendant Brigade, son bataillon fut attaqué et encerclé et dut livrer de furieux combats. Ayant reçu l’ordre de retraite dans la nuit du 23 avril, mais constatent que les routes de repli prévues étaient toutes coupées, Crahay profita d’une accalmie temporaire dans la bataille pour organiser un regroupement de son unité, effectuer un audacieux repli latéral en franchissant la rivière Imjin et, après des détours ardus, rejoindre la Brigade le 24. Chargé ensuite de couvrir le déplacement de deux bataillons le long d’une route infestée d’ennemis, le lieutenant-colonel Crahay fut grièvement blessé le 25 avril au cours de cette action. Evacué immédiatement sur l’hôpital de Tokyo, il n’en sortit que le 27 juillet pour rejoindre son unité mais dut encore être hospitalisé du 16 septembre au 29 octobre 1951.
Le 15 novembre 1951, le lieutenant-colonel Crahay remet son commandement au lieutenant-colonel Norbert Cools. Il quitta le Corée le 25 novembre pour regagner la Belgique par avion via les Etats-Unis.
Tant son courage personnel que la façon dont il a exercé son commandement et que la manière dont il s’est intégré dans des unités multinationales lui valent, outre les félicitations de ses chefs, des distinctions honorifiques tant nationales qu’internationales : Commanderie de l’Ordre de Léopold II avec Palme, Croix de Guerre avec Palme, Distinguished Service Cross (USA), Legion of Merit Degree of Officer (USA), Silver Star Wha Rang Nokong (Korea).
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Message par Admin Mar 22 Déc - 8:04

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Message par Invité Mar 22 Déc - 10:18

Merci Daniel le Bataillon Belge de Corée 572990

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Message par Admin Mar 22 Déc - 22:43

Tombés au champ d'honneur
"All gave some, some gave all"


Nom
Grade
Date Endroit



AMOND E.L Sdt 20/03/53 CHATKOL
BARDIAUX R.J Sdt 01/07/53 CHATKOL
BEAUPREZ P. Lt Res 18/03/51 TCHU-DONG
BIRON A.H 1 Sgt 17/12/51 NALGUNDONG-NI
BOGAERTS F. Sdt 10/10/51 HAKTANG-NI
BOSMANS D. Sdt 08/04/53 CHATKOL
BOVING E. Cpl 10/09/54 PAUMOL
BRAECKMAN C. Sdt 08/04/53 CHATKOL
BROECKX J Sdt 21/07/51 SOLMA-RI
BURNIAUX J.J. Sdt 03/07/53 PAUMOL
CABUY F. Sdt 23/04/51 IMJIN (IDONG- NI)
CAESTEKER M. Sgt 09/03/53 CHATKOL
CANTARELLA A. Cpl 11/05/53 CHATKOL -MUNAM-NI
CASIER J. Sdt 08/11/52 SAMNYONG-NI
CAUDRON C. Sgt 13/10/51 HAKTANG-NI
CHIRY J. Sdt 12/10/51 HAKTANG-NI
CLAES A. Sgt 23/04/51 IMJIN (IDONG-NI)
CLAESEN F. Sdt 07/05/53 SANGDONG-NI
CLAEYS P. Sdt 23/04/51 IMJIN ( MAP-ORI)
COMPTARD C. Cpl 08/04/53 CHATKOL
COPPENS J.C Lt 26/09/52 KAJAK-KOL
CORNETTE R. Sdt 23/04/51 IMJIN ( MAP-ORI)
DEBLANGER O. Sdt 14/10/53 PANGO-RI
DECKERS G. Sdt 25/07/52 KAJAK-KOL
DEFRAINE A. Sdt 20/03/53 CHATKOL
DEGAND A. Sdt 23/04/51 IMJIN ( MAP-ORI)
DE GEEST G. Sdt 08/04/53 CHATKOL
DEGROOT C. Sdt 11/10/51 HAKTANG-NI
DEGROOTE L. Sdt 23/04/51 IMJIN ( IDONG-NI)
de HALLEUX J. SLt Res 13/10/51 HAKTANG-NI
DE KOSTER R. Sdt 16/12/52 SAMNYONG -NI
DELEN J.B. Sdt 30/08/52 CHOKKO-RI
DE MOL O. Sdt 08/04/53 CHATKOL
DENYS W. Sdt 25/03/53 CHATKOL
DEPREE J. 1Sgt 12/10/51 HAKTANG-NI
DEVOS O. Sdt 25/07/52 KOJAK-KOL
DIERCKX A. Sgt 09/03/52 NALGUNDONG-NI
DOLL J. Sgt 26/09/52 KOJAK-KOL
DUMONT L.
Sdt 23/04/51 IMJIN (MAP-ORI)
FETRO O.
Cpl 26/09/52 KOJAK-KOL
FRERE L.
Sdt 12/07/53 CHATKOL
GOBERT G.
Sdt 12/11/51 KANDONG
GENNAERT R
1Sgt 12/07/52 KOJAK-KOL
GOETHALS G
Sdt 07/11/54 SACH'ONG-NI
GOUBET P.
Cpl 10/03/53 CHATKOL
GUILMOT A.
Sdt 19/12/52 SAMNYONG-NI
HENDRICKX F.C.
Cpl 23/02/53 YU-JONG-NI
HENROT L.
Sdt 23/04/51 IMJIN (MAP-ORI)
JANSSENS H.
Sdt 25/03/53 CHATKOL
JASPAERT M.
Sdt 08/04/53 CHATKOL
JONET J.M.
1Lt 07/07/52 KOJAK-KOL
KELLENS E.
Sdt 30/08/52 CHOKKO-RI
KLAUSING R.
Sdt 13/10/51 HAKTANG-NI
LEEMANS K.
Cpl 09/03/53 CHATKOL
LELANGUE A.
Sgt 08/04/53 CHATKOL
LEMAIRE R.
Cpl 08/04/53 CHATKOL
LEMOUCHE G
1Sgt 23/04/51 IMJIN (MAP-ORI)
LESUISSE C.
Sdt 02/07/51 SOLMA-RI
LIEKENS L.
Sdt 25/05/53 SANGDONG-NI
LOQUET J.
Capt 26/09/52 KOJAK-KOL
MAES R.
Sdt 26/09/52 KOJAK-KOL
MAGNIN E.
Sdt 26/09/52 KOJAK-KOL
MASSET A
Sdt 23/04/51 IMJIN ( IDONG-NI )
MISEREZ R.
SLt Res 31/01/52 NALGUNDONG-NI
MOTTART E.
Sdt 02/12/51 KOJAK-KOL
NAUTS M.
Cpl 25/06/53 SANGDONG-NI
PARIS W.
Sdt 08/04/53 CHATKOL
PAUMEN A.
Sgt 08/04/53 CHATKOL
PIERAR A.
Cpl 19/04/53 CHATKOL
PIETERS M.
Sdt 23/04/51 IMJIN (IDONG-NI)
POSWICK F.
Cdt 19/06/51 YONG-DONG-PO
RENSONNET D.
Sdt 11/006/53 SANGDONG-NI
ROOKS M.
Cpl 26/09/52 KOJAK-KOL
ROTSAERT M.
Sdt 22/11/51 CHONGIN-NI
ROTTIERS F.
Sdt 24/03/51 JUJONGBU
SCHELFHOUT R.
Sdt 09/03/53 CHATKOL
SCHMETS T.
Cpl 26/09/52 KOJAK-KOL
SCHOENMAEKERS L.
Sdt 25/03/53 CHATKOL
SCHOUTERDEN C.
1 Sgt 11/10/51 HAKTANG-NI
STAEL J.
Sdt 26/09/52 KOJAK-KOL
STAES A.
Sdt 29/08/52 CHOKKO- RI
TERDEUSE A. Sdt 01/06/51 SIN-DAE-RI
THOMAS R.
Sdt 02/05/53 CHATKOL
VAMECQ E.
Cpl 07/08/53 PANGO-RI
VAN DE MERLEN K.
Sgt 14/10/53 PAUMOL
VAN DE PUTTE R.
Sdt 23/04/51 IMJIN (IDONG-NI)
VAN DER PERRE J.
1 Sgt 27/03/52 YONG-TCHON
VAN DRIESSCHE W.
SLt Res 11/10/51 HAKTANG-NI
V.PUYENBROECK A.
Sdt 11/10/51 HAKTANG-NI
VAN WOENSEL A.
Sdt 25/07/52 KOJAK-KOL
VERBERNE F.
Cpl 09/03/53 CHATKOL
VERDONCK G.
Kpl 25/05/53 SANGDONG-NI
VEREECKE R.
Sdt 26/09/52 KOJAK-KOL
VERHEYDEN J.P.
Sdt 08/04/53 CHATKOL
VERLEYEN W.
Sdt 14/10/53 PAUMOL
VERSCHRAEGEN L.
Sgt 30/08/52 CHOKKO-RI
VERYSER H
Cpl 12/07/52 CHUNGGA-RI
VIFQUIN A
Sdt 04/08/51 SIN-DAE-RI
WANET B
Sdt 21/12/52 SAMNYONG-NI
WATRISSE J
Sdt 06/04/53 CHATKOL
WATTIEZ F
Sdt 08/12/51 KOJAK-KOL

DISPARUS

de DURAND de PREMOREL H Sgt 05/07/54 Disparu
DE WINTER W Sdt 25/07/52 Disparu
GAILLY P. 1Lt 30/03/53 Disparu à CHATKOL
TRESINIE V. Sdt 26/01/52 Disparu
VAN DEN BOSSCHE A Sdt 09/03/53 Disparu

Volontaires coréens
CHANG BO HWAN Cpl 26.09.52 CHOKKO-RI
IM UNG YONG Cpl 26.09.52 CHOKKO-RI
KIM CHAN YUNG Sdt 26.09.52 CHOKKO-RI
KIM SUK JUN Sdt 16.12.52 SAMNYONG-NI
IM YUNG Sdt 19.12.52 SAMNYONG-NI
SONG IL DONG Sdt 19.12.52 SAMNYONG-NI
CHA YONG HWAN Sdt 19.12.52 CHATKOL
KIM KUY YUNG Cpl 25.03..53 CHATKOL
KIM HOYN Sdt 08.04.53 CHATKOL




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Monument aux morts Belges en Corée

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Message par Invité Mer 23 Déc - 16:38

Superbe Daniel le Bataillon Belge de Corée 742308

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Message par olivier Mer 23 Déc - 18:46

merci Daniel le Bataillon Belge de Corée 742308 le Bataillon Belge de Corée 4845
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Message par Admin Lun 1 Mar - 7:58

Les Traditions du Bataillon de Corée furent reprises par le 3è Bataillon Para-Commando

le Bataillon Belge de Corée Img06110
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Message par Invité Lun 1 Mar - 8:29

Un GRAND merci DANY !!!!!

Je ne connaissais pas cette page d'histoire de l'Armée BELGE !!!!!

Que de beaux combattants , ne jamais l'oublier !!!!!

le Bataillon Belge de Corée 423927 le Bataillon Belge de Corée 382921

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