Les Suisses refusent.

[Invité]

Les Suisses refusent.
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En effet en cette fin de 1914, début 1915 les Suisses refusent catégoriquement les tentatives d’enrôlements faites par les allemands pourtant ce pays est composé de 60% de personnes à langue germanique. Un décret Suisse, démobilise une partie de son armée afin de pouvoir laisser à ses concitoyens qui en on fait la demande de s’engager dans l’armée française, puissent le faire.
Les soldats Suisses ont prétextés qu’ils en avaient assez de monter la garde inutilement à leur frontières et qu’ils préféraient aller ce battre en France, ce que le gouvernement avait compris. Par ailleurs le consulat de France à ouvert un bureau d’engagement à cette effet, comprenant notamment un cabinet médicale pour aptitude à l’engagement, ce qui est originale comme idée , et de plus fonctionnera à merveille.

[Admin]

Merci Yves je rajouterais Peu médiatisée en Suisse, la participation des pilotes Suisses dans des armées étrangères durant la guerre de 1914-18 reflète le courage ... Il doit entrer comme simple soldat dans la Légion étrangère française pour œuvrer dans l'aviation. ...
Marcel Bloch en 1914.Le Genevois François Durafour (1888-1967), brevet suisse no.3 (1910), a obtenu un congé militaire au début 1915. Il demande à combattre en France en 1ère ligne mais cela lui est refusé, car de nationalité suisse. Il doit entrer comme simple soldat dans la Légion étrangère française pour œuvrer dans l’aviation. Il débute par six mois comme pilote d’essai et chef réceptionnaire chez Blériot à Buc, plus tard à Villacoublay (1918). A Buc, il réceptionne 72 avions, principalement des prototypes pour l’Armée. Il subit un atterrissage accidentel à bord d’un prototype bimoteur Vendôme, mais le pilote s’en sortira :
Bimoteur de conception spéciale, de manière à laisser à l’avant un champ de tir libre à l’observateur, on a installé les 2 moteurs du Vendôme dans le fuselage, longitudinalement entre le passager et le pilote ; magnifique avion, mais encore inconnu, que je suis chargé d’essayer. On m’a bien recommandé de n’effectuer que quelques lignes droites sur le terrain, cela était peut-être très bien en théorie, mais en pratique... A peine mes moteurs mis en marche, je m’aperçois que je ne peux rouler droit, mes moteurs ne tournent pas au même régime. Bon, un peu plus de gaz, les moteurs tournent cette fois-ci normalement, mais... j’ai naturellement pris de la vitesse... je file donc sur le terrain de Villacoublay, m’apprête à stopper quand, soudain me voici à 10m de haut ; une légère bosse et hop, j’ai décollé ! Me voici dans l’air pilotant un nouvel avion jamais essayé... Que faire ? Couper les moteurs et ramener l’avion au sol, tout aviateur le sait, c’est la casse. Plein gaz et rendre la main ? Mais une question angoissante se pose : comment sa machine va-t-elle se comporter dans un virage ? La force centrifuge des 2 moteurs rotatifs d’un mètre de diamètre peut m’être néfaste ... L’avion, soudain, perd de la vitesse, et l’on peut voir ce spectacle assez peu commun d’un aviateur atterrissant sur la tête, les roues en haut. Enfermé dans le fuselage, ma tête touche la terre où elle est enfouie sous 30 cm ! Je crie du fond de ma prison : "Ne fumez pas, les gars ! Allez chercher du renfort ! J’étouffe ! Heureusement, quelques minutes plus tard, on me tire de ma triste situation."

En 1915-1916 à Buc (F), il réceptionne les avions Caudron G3 (voir : Appareil). Un sergent prend des notes dans son dos, en vol, dans la carlingue, validant les performances de l’appareil, avant qu’on ne le remette à une escadrille sur le front. Ce sergent se nomme Marcel Bloch. Il s’agit du futur Marcel Dassault qui débute sa carrière de constructeur en créant une meilleure hélice pour le Caudron, l’hélice "Eclair".



Le Genevois Agénor Parmelin (1884-1917) brevet suisse no.22 (1911), héros du vol sur le Mont-Blanc, bien que marié, a été mobilisé dans les Troupes suisses d’aviation quand on a su qu’il était sollicité par la Russie, l’Angleterre et l’Allemagne. Au début de 1915 il a demandé un congé militaire et dès juin il devient pilote réceptionnaire chez Donnet-Lévêque, sur hydravions, à Meulan (F) au bénéfice de la marine française. Pour cela il a dû s’inscrire comme simple soldat dans la Légion étrangère française alors qu’il avait en Suisse le grade d’adjudant-pilote.



Plusieurs aviateurs non sélectionnés par les Troupes suisses d’aviation, probablement bi-nationnaux, s’enrôlent dans l’armée française. Le Fribourgeois Henri Blancpain (1867-1915), à 47 ans, s’est porté volontaire pour entrer dans l’aviation militaire. Il décèdera le 20 mai 1915 à Vitry-en-Artois, lors d’une mission de reconnaissance de la Mf-54.2 vers Arras pour laquelle il s’était porté volontaire. Quant à Théophile Ingold, de Clarens (1892-1916), brevet suisse no.35 (1913), 2 fois refusé par le Dpt militaire, c’est également lors d’un vol de reconnaissance à la Spa-23 française qu’il est atteint à la tête par un tir de Schrapnell, ne peut rejoindre ses lignes et décède 48h plus tard le 25 juillet 1916. Il avait abattu un ennemi. Sa mère tenait un restaurant sur le port de Clarens ; à l’annonce du décès de son fils elle a fait paraître dans la vitrine la photo de son fils décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, avec citations, elle a servi à boire gratuitement toute la journée. Le soir elle a fermé le restaurant et elle est partie, on ne l’a jamais revue...

[Invité]

a vous deux et merci !!!!

J'ignorais complètement !!!!!

[olivier]

merci a vous
mais si j'ai bien compris les suisse etaient dans l'aviation en tant que légionnaire???

[Admin]

merci a vous
mais si j'ai bien compris les suisse etaient dans l'aviation en tant que légionnaire???

Non non Olivier mais il faut savoir que lors de cette guerre beaucoups d'étranger voulaient venir combattre en France et que ne pouvant s'engager dans la régulière (armée Française) il ne pouvaient que s'engager dans la Légion et c'est comme cela que beaucoups d'Américains se sont engagées dans la Légion et on par la suite créée la fameuse escadrille " Laffayette" et que d'autres pilotes étrangers se sont aussi engagés pour piloter en France ,je te rappel que l'aviation en était a ses balbutiment ( ils n'avaient même pas un uniforme uniforme si je puis dire ) et donc pas beaucoups de Pilotes Français (d'ailleurs il fallait être fou pour voler dans ces conditions )

267 Américains se sont engagés dans l'aviation française ;
255 ont reçu leur brevet de pilote ;
180 servirent au front ;
66 moururent, dont 51 au combat
15 furent faits prisonniers
19 furent blessés ;
199 victoires furent officiellement reconnues.
Escadrille américaine durant la guerre du Rif (Maroc)
Durant la guerre du Rif, les difficultés que connurent l'armée française a fait surgir l'idée d'une escadrille de mercenaires. Neuf officiers et sept sous-officiers américains, anciens pour l'immense majorité de l'escadrille La Fayette participèrent donc en 1925 à ce conflit avec sept avions mais l'opinion publique et l'administration américaine étaient contre cette présence

[Invité]

Le suisse le plus celèbre fut Blaise Cendrars, mais je pense que daniel doit déja avoir placer quelque chose à son sujet dans les caids et maréchaux; si ce n'est pas le cas je placerais moi même ce week end.

véritas-Fidelitas.

[Admin]

merci Yves bien ton avatar que de ressemblance quoique pas encore blanche ta barbe

[Invité]

C'est encore début 14 ma barbe n'avais pas encore eu le temps de blanchir; maintenant 90 ans j'en et les stigmates.

[Admin]

Yves a propos tu peut placer quelques chose sur Blaise cendrar je ne l'ai pas encore fait
regarde aussi l'article que j'ai pondu sur les américains et la guerre du Rif et si tu veut je le place sur ton site

[Invité]

haaaa lec ourage c'est bien suisse tout ça!

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